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BARBE-Q-BARBIES

Bon allez, ce soir changement total de décor, direction l’autre pays du fromage, la Suisse. Bon pas trop loin quand même, juste après la frontière, pratiquement à Genève pour un festival 100 % groupes de filles. Heu non, ne rigolez pas, j’y vais juste pour la musique, moi ! Mais c’est vrai que W.T.R. sera en force ce soir car Steve*74 et Seb 747 sont de la fête. C’est d’ailleurs parce que je ne pouvais pas décemment les laisser affronter une horde de filles tout seuls que je viens avec eux.

Bon, trop facile à trouver, trop facile pour se garer, ça commence très bien l’histoire. Je suis un peu surpris car les autres éditions de ce fest se passaient en plein milieu de la campagne, dans les champs et là on est en plein centre de la ville sous chapiteau géant. Mais il ne faut pas oublier qu’on est en Suisse, les chapiteaux sont super bien aménagés, les stands de nourriture sont biens et pas chers (pour la Suisse), les boissons sont à un prix raisonnable (enfin pour ceux qui boivent de l’alcool bien sûr !).

Après mon dernier concert où il y avait 98 % de mecs dans la salle, ça me fait un choc thermique de découvrir autant de filles pour un concert de rock. Il est tôt mais il y a déjà pas mal de monde dont une majorité de suissesses.

En parlant de suissesses, c’est un groupe suisse qui ouvre les hostilités : BLINDFOLD. J’avais vu qu’elles étaient quatre mais là c’est en formule trio qu’elles arrivent. Heu, c’est jeune, vraiment très jeune tout ça. Et au niveau de l’âge (pas sûr qu’elles puissent commander une bière au bar) et niveau scénique et musical. D’ailleurs la bassiste va nous expliquer qu’elle est passée à la basse il n’y a vraiment pas longtemps. Ca sent le remplacement de dernière minute ça !

Mais bon, en sachant tout ça, les filles se débrouillent plutôt bien. Surtout qu’elles n’ont pas choisi la facilité en reprenant des covers. Elles ont leurs propres compos et ça déjà ça marque des points.

Sinon on est un peu dans un style rock RUNAWAYS. Pas désagréable.

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THE FOXY LADIES

Une petite pause qui va être assez courte. On est en Suisse, il faut respecter l’horaire et sur ce coup ça m’arrange. Et c’est un des groupes qui m’a fait venir ce soir qui va monter sur scène : les lyonnaises de THE FOXY LADIES.

Heu là, vous devez vous demander pourquoi je vais en Suisse voir un groupe de la région lyonnaise ? Ben parce que j’essaie de les voir live depuis un bon moment et qu’il se trouve que mon agenda ne correspond pas au leur ! Elles passent en première partie de NASHVILLE PUSSY à Lyon et moi je vais voir NASHVILLE à Mâcon. Enfin bref, pas bon sur ce coup-là !

Et pourquoi je veux tant les voir ? Bah, fallait suivre les chroniques d’album. J’ai adoré leur EP et je veux voir ce que ça donne en live. Et putain, d’entrée de jeu, je sais que je ne vais pas le regretter ! THE FOXY LADIES, ça déménage grave ! Les nombreuses scènes qu’elles ont faites leur ont apporté une véritable aisance sur scène.

La guitariste et la chanteuse sont vraiment terribles en live. La bassiste et la batteuse ne sont pas en restent et leurs morceaux sont des bombes live !!

Elles vont nous faire en plus un cover de SINATRA (oui oui, je n’ai pas abusé de substances illégales en Suisse) mais à leur sauce bien sûr et un putain de cover de “Rock’n’roll” de LED ZEPPELIN à faire vomir d’horreur tous les covers bands du groupe qui trouveraient que cette version est irrespectueuse. Mais moi bien-sûr, je suis aux anges ! Je m’en, fous totalement que ce ne soit pas comme l’original ! C’est ça d’ailleurs qui est intéressant. Les filles le jouent à leur manière et de façon musclée. je suis fan !

Allez, c’est fini… ou pas car bien-sûr on en reveut du c’est bon ! Elles reviennent pour deux morceaux dont un qui devrait être sur leur futur album. Et vue la qualité du morceau, j’ai hâte d’entendre l’album.

Allez, grosse prestation des FOXY LADIES. Moi je suis déjà heureux d’être là, tout le reste ce ne sera que du bonus.

Mais bon, je ne vais pas les laisser partir comme ça, il faut absolument que je me les chope… heu pour une interview bien-sûr bande de mauvaises langues ! Allez, Seb est bien-sûr là pour m’aider à les filmer au cas où je n’y arriverais pas tout seul. C’est bizarre comme les gens peuvent être serviables à certains moments, surtout lorsqu’il s’agit d’aller en loges avec trois musiciennes !

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BARBE-Q-BARBIES

Je profite de la pause pour faire l’interview mais j’avais oublié qu’on était en Suisse, donc je n’ai pas encore terminé que j’entends les premières notes du groupe suivant !

Du coup, à peine fini l’interview, retour à toute vitesse dans la salle où je découvre que ça s’est vraiment vraiment garni. Mais rien ne peut arrêter Ti-Rickou pour aller faire de belles photos pour le webzine ! Heu, oui, surtout quand ce sont de belles finlandaises sur scène. D’accord ! C’est des BARBE-Q-BARBIES dont il s’agit.

Les BARBE-Q-BARBIES, moi je veux les voir ! Et putain j’ai bien raison ! C’est énorme ! Ca déménage grave. Elles-aussi, elles savent ce que c’est que faire du live. Et elles – comme d’ailleurs les FOXY LADIES – utilisent tout l’espace disponible, même l’avant scène pour faire le show.

Leurs morceaux sont justes énormes. Tout le groupe est vraiment impressionnant. Je prends direct une grosse baffe comme si j’en avais encore besoin. Mais je dois être un peu maso sur les bords car j’aime ça.

Leur show n’est pas basé sur leurs attraits féminins, on est vraiment dans du pur hard rock’n’roll. Je ne sais plus où donner de la tête : je regarde la guitariste et d’un seul coup j’ai la chanteuse à coté de moi. Leurs morceaux sont vraiment excellents en live.

Le public suisse qui est un public de connaisseur met une superbe ambiance.

En plus, elles font participer le public en le faisant chanter. Je ne comprends pas ce que je chante, mais c’est pas grave ! Bref, c’est si énorme que même moi je n’arrive pas à trouver mes mots, c’est pour dire !! Bon du coup on n’a même pas le temps de s’en rendre compte que c’est déjà fini. Sniff !

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KILL THE MAYOR

Mais comme c’est un festival sympa et bien fait et qu’en plus elles sont adorables, elles vont venir au stand merchandising. Nous on attend poliment pour papoter, acheter le petit CD, le faire signer. mais elles n’étaient toujours pas là lorsque le dernier groupe de la soirée, le trio italien de KILL THE MAYOR commence à jouer

Du coup, on se dirige un peu désappointés vers la scène. Heu là, changement de style musical. On bascule de l’autre côté de la force – pas dans le metal extrême, faut pas déconner. Elles, elles sont plutôt branchées rock punk garage. Et elles le font bien ! Mais bon c’est du punk-rock garage, hein ?

Ca va vite, les morceaux sont assez courts et même si elles aussi sont habitées à la scène et que c’est des filles, c’est quand même pas le style que je préfère.

Alors quand un responsable du fest me signale que les BARBE-Q-BARBIES sont à leur stand, je n’hésite pas une seconde, je m’éclipse direction le merch’ !! Et là j’ai l’impression de me retrouver dans un dessin animé de TEX AVERY, je ne vois que des loups qui ont la langue qui lèche le parquet. Et là, en plus d’être de super musiciennes, elles sont tout bonnement adorables. Elles se prêtent au jeu des photos avec grand plaisir nous demandant même de faire des photos d’elles avec leurs téléphones. Elles ont pris énormément de plaisir à jouer là et putain, ça se voit !

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KILL THE MAYOR

Pendant ce temps, les italiennes continuent à envoyer le bois. C’est vraiment très bien fait et leurs morceaux tiennent vraiment la route. Mais bon, ce n’est décidément pas un style de musique qui m’accroche bien longtemps… Ou alors, c’est que les deux grosses tartes que j’ai pris juste avant qui m’ont carrément désorienté. Et pourtant comme dirait Seb : mais elles sont bonnes les italiennes ! Il parle de musique, bien évidement. On ne fait pas dans le Donald Trump à WTR !

Bon allez, elles vont terminer leur show. Nous, on dit au revoir aux nouvelles copines qu’on s’est fait ainsi qu’aux organisateurs avec qui on décide de garder le contact pour l’année prochaine… surtout s’ils ont une programmation de ce calibre-là la prochaine fois ! Cette année, ils nous ont vraiment gâtés. En plus ils nous ont fait faire un tour d’Europe du rock et, cerise sur le gâteau les petits copains, je ne vous l’ai pas dit : c’était gratuit !

Bon, je suis content. Je vais pouvoir renter en écoutant le CD des BARBE-Q-BARBIES, la route sera moins longue. Horreur ! Malheur ! Enfer et damnation ! Je n’y crois pas ! J’ai perdu mon CD dédicacé ! Et là, je suis dégoûté. Les Dieux du hard-rock sont parfois cruels !!! 

Allez malgré tout, long live rock’n’roll !!!… mais au féminin !

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THE FOXY LADIES

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NOW OR NEVER

Un jour, un imbécile heureux a prétendu que “L’abondance de biens ne nuit pas”. C’était peut-être vrai à l’époque romaine quand ce proverbe a vu le jour, mais pour moi aujourd’hui il est source d’embarras. Le même soir à quelques kilomètres de distance il y a un concert où ma fille désire aller alors que moi j’ai envie de retourner au Radar Festival pour le deuxième soir du festival. Choix cornélien !!

Après réflexion, j’opte pour une solution plutôt bâtarde, j’emmène ma fille à son concert et ensuite je me hâte d’aller au mien. Avaler aussi vite que possible les 24 kilomètres qui séparent les deux endroits en évitant les radars même si je me rends au Radar Festival ! Je sais que certains ont déjà tenté l’expérience et qu’ils ont échoué. Et bien, je confirme, il est impossible de faire ou d’aller à deux concerts le même soir !

Résultat des courses, j’arrive très très en retard pour le premier groupe de la soirée. Oui, en Suisse, ils commencent à l’heure !!

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NOW OR NEVER

Pour les RANDOMPLAY, je n’en ai pas assez vu pour vous faire un report sur eux. Je peuxsans risque vous dire qu’ils sont cinq sur scène et qu’il y a une chanteuse qui répond au prénom d’ISABELLE. A priori ils opèrent dans un rock puissant flirtant avec le hard et à tendance mélodique. J’espère les revoir prochainement pour écouter un concert entier.

Place ensuite, sans vouloir faire insultes aux autres groupes, aux vedettes de la journée, les NOW OR NEVER. C’est véritablement un super groupe qui s’est formé ici. Avec dans ses rangs, deux anciens membres de PRETTY MAIDS, plus JO AMORE l’ancien chanteur de NIGHTMARE, et de RANZO ex-batteur de SULTAN. Avec un tel pédigrée et une telle maturité, l’ensemble ne va pas sonner amateur. On pourra reprocher ce que l’on veut à ces musiciens mais certainement pas un manque de technicité ou de professionnalisme.

Formé en 2012 autour de RICKY MARX (guitares) et de RANZO, le groupe n’est vraiment pas du genre inactif avec déjà deux albums dans sa besace. Ce soir, c’est un concert un peu spécial pour eux car ils jouent un peu à la maison. Avec deux membres qui habitent à Genève et de nombreux amis,

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NOW OR NEVER

musiciens pour certains, qui assistent au gig de ce soir, ils ne sont pas en territoire hostile, loin de là !

Après une belle intro (ce qui n’est pas toujours le cas), le concert débute par “Sonic ecstasy”, un morceau extrait du dernier album. Titre phare pour le groupe puisqu’ils ont décidé de sortir ce titre en clip officiel pour leur promo. A peine le temps de respirer et c’est “I shall remain” toujours extrait du dernier album. Le répertoire va naviguer sans surprise entre les deux disques. Sauf erreur de ma part, il n’y aura pas d’inédit dans la set-list de ce soir.

Le groupe évolue dans des eaux allant du métal mélodique au hard rock plus traditionnel. Si vous cherchez des nouveautés dans ce style, vous pouvez passer votre chemin, car il n’y en a pas. C’est peut être le seul reproche qu’on peut leur faire.

Vis-à-vis du concert que j’avais vu à Chambéry il y déjà quelques mois, les musiciens ont durci le ton. Le côté heavy power est plus présent sur scène qu’auparavant et c’est à mon avis un plus non négligeable.

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NOW OR NEVER

KENN JACKSON, le bassiste, a la stature d’un viking blond comme on les imaginait durant les conquêtes et invasions de la Normandie à l’époque. Il est aussi le métronome, celui qui sans vraiment bouger insuffle aux autres une énergie contagieuse. RANZO, n’est pas en reste. Voici, mesdames et messieurs un très bon batteur. Et comme il est sympathique et avenant, que désirer de plus ??

Les solos de RICKY sont aiguisés et font mouche à chaque fois mais ils sont toujours courts. Cet homme ne cède pas à la tentation d’en faire des tonnes et d’étaler son talent. Il joue juste et pour le service des autres et du morceau.

Juste un aparté pour préciser que durant tout le concert, les lights seront de couleurs bleues.

Soit le régisseur lumière a eu un problème de table, soit il a opté en toute conscience pour ce choix un peu étrange après avoir lu l’intégrale des Schtroumpfs. Visuellement ce n’est pas traumatisant, mais un peu de variété n’aurait pas nuit à l’ensemble.

Après le slow “An angel by my side”, ils interprètent une reprise de “Red, Hot & heavy” des incontournables PRETTY MAIDS. C’est l’occasion pour JO AMORE de faire chanter un public qui n’attend que cela. Un JO qui depuis NIGHTMARE a su changer son registre vocal. Fini le temps où l’ombre d’un DIO planait de façon trop présente au-dessus de notre chanteur. C’est toujours aussi puissant et mélodique mais il a su évoluer au fil du temps et NOW OR NEVER y a gagné.

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NOW OR NEVER

C’est avec “Wind of freedom” que se termine un show rondement mené. Un excellent concert maîtrisé de bout en bout par d’excellents musiciens. Je vous conseille vivement de les écouter afin de vous faire une idée.

Malheureusement, mes soucis de planning vont cruellement reprendre vie. Alors que CHAINER monte sur les planches et attaque son concert, il déjà l’heure pour moi d’aller récupérer ma fille. Oui, dans la vie il y a des priorités à respecter !! Mais ne vous en faites pas amis lecteurs, ce n’est que partie remise car le 15 octobre prochain, CHAINER jouera à nouveau et là vous aurez un report complet de leur prestation avec des photos. C’est promis !

 

Bilan de la soirée

Malgré deux groupes aux prestations tronquées, j’ai assisté à une très bonne soirée avec un groupe promis à un grand avenir s’ils continuent sur cette voie et ne se perdent pas dans les méandres du business.

Report by Steve 74

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NOW OR NEVER

 

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VANDEN PLAS

Allez, c’est sous un déluge de plus que je prends la route pour un fest rock, métal prog’, Le péage du Rock.

Le fest va se passer dans une salle que je ne connaissais pas jusqu’alors. Vu ce qu’il tombe, heureusement que ce n’ est pas en plein air – je suis content sur ce coup-là ! 

Bon, je suis bien en avance pour une fois (si, si !). Le temps de dire bonjour aux copains et de papoter avec certains membres de groupes, d’admirer la superbe salle (grande et avec des gradins) et 16h arrive.

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CREDO

Le premier groupe attaque les hostilités. Ce groupe, c’est CREDO. Ils sont anglais. C’est une totale découverte pour moi. La lumière est top (pas d’excuses pour louper mes photos ) et le son est méga bon. CREDO fait dans du rock prog’ et ils le font très bien. On est dans du rock prog’ énergique et classieux.

Le chanteur me fait penser physiquement à MEATLOAF même si pour la voix, on est plus proche de FISH (MARILLION).

Musicalement, on est dans du ARENA, MARILLION. Bref, le style que j’aime. Tous les musicos ne sont pas en reste, ça joue grave et ça le fait ! Leurs morceaux sont magnifiques.

Et putain la voix du chanteur ! Et ce son ! C’est trop bon !! En plus, malgré l’heure presque matinale pour un concert, il y a déjà du monde. Tout le monde est comme moi, on en prend plein les oreilles. Et on en re-demande !

Une méga bonne surprise pour débuter ce fest ; du prog’ comme je l’aime, beau, puissant et pas chiant. L’heure va donc vite passer.

Allez, première pause d’une demie-heure pour le changement de plateau. J’en profite pour papoter avec CREDO et j’apprends qu’ils sont arrivés de Londres en train ce matin même (hum, mon petit doigt me dit que c’est parce qu’ils sont allés voir un concert hier… un guitariste du flamant rose, si vous voulez mon avis !!). En tous cas, ils ont vraiment assuré leur concert. 

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MONNAIE DE SINGE

C’est maintenant l’heure pour MDS (MONNAIE DE SINGE) qui nous viennent du Cantal. Heu… changement de style. On est toujours dans du prog’ mais moins rock. Le chant est fait selon les morceaux par un chanteur ou par la chanteuse. Perso, j’ai une préférence pour la voix de la chanteuse. Musicalement, ce n’est pas trop mon truc, mais c’est bien fait.

Allez, c’est fini… ou pas. Ils reviennent pour un morceau. Et c’est avec “Hero” de DAVID BOWIE pour lequel ils se font accompagner par une chorale composée d’une vingtaine d’enfants pour les chœurs. Voilà, cette fois-ci c’est vraiment fini.

Nouvelle pause pendant laquelle je vais faire un tour au stand de CD en attendant le prochain groupe.

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ANTIMATTER

La pause est finie. L’orga demande aux gens de quitter les gradins car ils sont réservés à la technique. Chouette, il va y avoir plus de monde dans la fosse !

19h40, ça roule tout seul et ANTIMATTER monte sur scène.

Là, c’est encore une autre sorte de prog’ et moi je suis client de leurs morceaux très doux, limite planants. J’adore la voix, la guitare, les musiciens. Ces musiciens qui font passer une vraie émotion avec cette présence passive, tranquille.

Du coup, la salle est baignée par cette atmosphère musicale. Le son est toujours méga bon et les lights sont au top.

Je me laisse aller, emporté par leurs morceaux dans leur monde. C’est un vrai moment hors du temps présent que ANTIMATTER nous délivre. C’est sobre, sombre mais bigrement efficace. Bon d’accord, j’en connais une qui aurait été jouer sur l’autoroute. Oui, oui c’est bien de ma femme dont je parle, mais heureusement pour moi, elle n’est pas là !

C’est un peu noir et pesant comme musique mais moi, je suis aux anges. Un peu de douceur dans ce monde de brutes !

On va même avoir droit à un cover de PINK FLOYD mais version ANTIMATTER forcément.

Allez, avant-dernière pause et un petit chien chaud avant le prochain groupe.

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LAZULI

Bon, le temps de me restaurer et c’est au tour des français de LAZULI de venir sur scène. Et LAZULI, c’est une vraie découverte pour moi. Heu… ça part bizarrement, clavier, guitare bâton bizarre, électronique, chanteur à la sèche.. Du coup, ça fait assez chanson française folk. Pas désagréable mais je suis surpris.

Les autres morceaux voient l’arrivée d’un guitariste électrique et le tempo s’accélère un peu. La voix est belle, c’est bien fait, recherché, en plus il y a des instruments qui viennent se rajouter comme un xylophone – si, si, c’est vrai !

Ils ont un vrai univers musical bien à eux, une présence scénique énorme mais bon, là ça suffit, je craque. Pas du tout mon truc même si c’est méga bien fait que ce soit musicalement ou visuellement.

Je comprends en revanche qu’une large partie du public soit venu pour eux, ils ont vraiment un truc. Mais pour moi, le morceau orientalisant, c’est trop. Moi, je sors ! Il y a une autoroute pas loin ? Je comprend mieux pourquoi ils ont fait la première partie de FISH, c’était dans sa période world musique !

Je prends donc une pause plus longue en attendant les allemands de VANDEN PLAS. Heu, ils jouent vraiment longtemps les LAZULI. Bon, une grande partie du public apprécie et certains sont même venus pour eux. Visiblement, ils ont une grosse fan base. 

Il est déjà 22h40 et ça ne va pas se terminer tôt cette histoire. Le temps de changer le matos, VANDEN PLAS ne va pas commencer avant 23h !!

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VANDEN PLAS

Allez, c’est l’heure. C’est surtout pour eux que je suis venu à la base. Ladies and gentlemen it’s time for the real heavy prog’ made in Germany, I call VANDEN PLAS !! Je commençais à fatiguer, moi !

Voilà le prog’ comme je le préfère : du métal prog’.

D’entrée de jeu, VANDEN PLAS attaque fort. ANDY KUNTZ est dans une très grande forme. Tiens, je ne reconnais pas le bassiste, il a bien changé. Normal, ce n’est pas TORSTEN REICHERT, ce bassiste-là les a dépannés pour ce concert. Mais pas de problème, il ne fait pas de la figuration.  Whaou ! Les morceaux du petit dernier sont parfaits dans la setlist et en live ça dépote.

Du coup, balayée ma fatigue. Je suis, comme le public encore présent d’ailleurs – tiens, c’est bizarre, il y a surtout des T-shirt métal autour de moi – suis aux taquets. Heu… il faudrait rappeler à ANDY que les français en général ne manient pas génialement la langue de Shakespeare, et que donc les longs speechs, ce n’est pas forcément nécessaire !

Mais bon, je mégote car VANDEN PLAS nous livre un très bon set, bien supérieur à celui que j’avais vu à l’Ampérage de Grenoble. C’est peut-être dû à la setlist…

Enfin bref, à la fin du rappel, je suis fatigué, vidé mais heureux !

Je ne vais pas partir comme ça et comme il me reste malgré tout encore un peu d’énergie, je reste pour papoter avec ANDY. Pas trop longtemps quand même car il est 2h du mat’, il flotte encore à verses et il faut que je pense à rentrer.

Donc le temps de dire au revoir aux potes présents – ceux qui n’avaient pas été à Genève pour un fest hard-rock ou ceux qui n’étaient pas allés voir un nouveau petit groupe de jeunes faire des covers à TELEPHONE à la Halle Tony Garnier, mdr ! – et on the road again. Avec le petit dernier de VANDEN PLAS pour me tenir éveiller sur la longue route. Si je mets ANTIMATTER, je crois que c’est risquer l’accident !

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VANDEN PLAS

Bilan du fest

Une programmation de qualité avec des groupes qui évoluent dans des nuances de prog’ différentes. Un large éventail du style a été couvert ce soir et j’ai apprécié les groupes car tous étaient composés de super musicos. 

Dommage que la fréquentation n’ai pas été plus élevée mais comme je l’ai dit plus haut, il y a avait pas mal de choses dans un périmètre raisonnable ce soir.

Donc, messieurs les orgas, merci pour votre accueil et à l’année prochaine pour une quatrième édition du Péage du Rock, j’espère ! 

Long live rock’n’roll !

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VANDEN PLAS

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RATTLESNAKE

Report par STEVE*74

Ce qu’il y a de bien avec internet, c’est qu’au dernier moment vous pouvez trouver une date de concert et ainsi modifier votre planning de la soirée. Il faut dans ce cas être hyper-réactif et partir le nez au vent pour une nouvelle aventure musicale.

Ce soir, direction le Grand-Lancy dans la proche banlieue de Genève pour un festival programmé sur deux soirs.

Pour une fois se garer devant la salle est un jeu d’enfant. Ouf ! car je suis limite au niveau du timing… La faute à un monde fou sur la route et aux trop nombreux feux tricolores entre la douane et la salle.

La première chose que j’aperçois en arrivant devant la salle est un stand où l’on peut découvrir et goûter gratuitement la Trooper, la célèbre bière d’IRON MAIDEN. Chose que je m’empresse de faire illico presto ! La soirée débute bien !!

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REBEL DUCK

Juste le temps ensuite de dire bonjour à quelques connaissances que déjà retentissent les premières notes de REBEL DUCK, le premier groupe de la soirée. Je découvre devant une salle modestement remplie un groupe totalement inconnu pour moi.

Renseignements pris, le quatuor vient de Neuchâtel et a déjà sorti fin 2015 un CD intitulé “Hard rock city”. Avec un tel titre nous savons où nous allons, pas de souci. Tout un programme en sorte !

Dès le premier titre,”Wolf under the moonlight”, le décor est planté. Ils pratiquent bien un hard-rock mélodique et plus les morceaux défilent et plus l’influence sous-jacente d’un AC/DC apparaît. Des titres faits pour la scène et plein d’énergie. Bon, il faut dire qu’ils sont jeunes, donc plein d’allant et débordant d’une énergie propre à leur âge !

FLO le guitariste chanteur possède une belle voix et essaye de faire participer un public un peu amorphe. NICOLAS, le bassiste et RAPHAEL le batteur, assurent une bonne rythmique sur laquelle ALIX le guitariste, tisse des solos incisifs.

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REBEL DUCK

Comme souvent lors des concerts gratuits, les spectateurs quittent la salle pour aller dehors, fumer, parler ou rejoindre la buvette située elle-aussi à l’extérieur. C’est dommage, mais le phénomène va se répéter toue la soirée, quelque soit le groupe.

Les REBEL DUCK eux s’en fichent et continuent de convaincre ceux qui restent avec des titres toujours aussi percutants. Seul petit bémol à ce show, le dispensable slow “Snow white” qui, pour moi, est assez insipide et n’apporte pas grand chose d’original. Le suivant “Long time Rock’n’Roll” manque lui aussi de personnalité.

Heureusement la fin est nettement plus rock avec les OH OH OH de rigueur chanté par le public lors de “On stage tonight”. Pour finir en beauté, ils interprètent un percutant “Black pumpkin”.

Avis aux amateurs de ce genre, voici un groupe plein de promesses et à suivre.

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RASH PANZER

Place ensuite aux RASH PANZER. Pour vous les situer, un flash-back s’impose.

Le groupe a connu son heure de gloire à Genève et ses environs dans la deuxième partie des années 80. Formé en 1979 autour de J. JAY GUERTCHAKOF, le chanteur emblématique, le groupe a connu de nombreux changements de personnel au cours de son histoire. Son point d’orgue arriva quand NONO et FARID de TRUST décidèrent de produire le groupe pour un 45T. Mais pour différentes raisons, le disque ne parut pas en 45T mais uniquement en K7 auprès d’un public restreint. C’est ce qu’on peut appeler une bonne opportunité de ratée !!! Finalement un EP sortira bien plus tard en 88 avec une autre formation autour de J. JAY.

Après une longue période d’hibernation, le virus refait surface et le groupe se reforme autour de J. JAY et RENATO, le guitariste présent lors de la sortie de l’EP. Après des répétitions et plusieurs mois de composition, un album voit le jour en 2013 : “Back on the rocks”. La machine est remise sur rails et fonce tête baissée vers de nouvelles aventures.

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RASH PANZER

Maintenant que vous connaissez un peu leur histoire, faisons place à la musique et au concert de ce soir. C’est devant un public plus conséquent que pour les REBEL DUCK que les premières notes de “Do you really know” se font entendre. Je sens d’entrée que je vais rajeunir de quelques années avec un répertoire naviguant entre les anciens et les nouveaux titres. 

J. JAY rend très rapidement un hommage aux anciens membres du groupe aujourd’hui disparus. Oui, J. JAY et RENATO ne sont pas nés avec la dernière pluie et les années passent vraiment trop vite. Outre RENATO et J. JAY, la formation compte ce soir PHIL CARRUPT (basse) et BERNARD WIDMER (batterie) dans ses rangs. Les petits nouveaux se sont bien intégrés et font sans souci oublier leurs prédécesseurs.

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RASH PANZER

Les bougres n’ont rien perdu de leur énergie et ils naviguent entre heavy-rock et hard-rock traditionnel. Ils ne renient pas leurs influences très 80’s.

Le second morceau “More and more” délaisse un peu le hard-rock pour des sonorités plus rock. A noter sur ce titre un beau solo de RENATO.

Les titres défilent et les influences restent. Ce n’est pas honteusement pompé, c’est même savamment distillé. Mais l’ombre d’AEROSMITH, par exemple, plane au-dessus de RASH PANZER. Il y a pire comme référence me direz-vous ! Après “Gimme some light” et comme son nom l’indique, les lumières de la salle se rallument à la fin de ce titre.

Bonne prestation d’ensemble, mais je pense qu’ils peuvent mieux faire en modernisant un peu le style musical.

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RATTLESNAKE

Place maintenant au troisième et dernier groupe de la soirée. Les RATTLESNAKE sont eux aussi une référence dans le coin. Formés dans les années 90, ils écument les scènes de la région avant de disparaître comme tant d’autres. Mais en 2012, DYLAN, âgé alors de 17 ans, convainc son père de reprendre le micro pour reformer le groupe. Là encore, après de nombreux changements de line-up autour de Raph (le père) et Didi (le fils), le groupe se stabilise avec maintenant BASTI (à la basse) et INDY (à la guitare).

La musique est festive et ne prend absolument pas la tête. Tout est prétexte à la fête et à l’éclate. Le premier titre “Rattlesnake girl” annonce bien la couleur. Du pur hard-rock’n’roll où l’ombre d’AC/DC n’est jamais très loin. D’ailleurs un peu plus tard, ils nous feront un “Shot down in flames” pour confirmer leur attirance pour les anglo-australiens. Ecoutez aussi le très bluesy “Hell to pay” et vous ne pourrez plus nier cette filiation.

Pendant que BASTI garde souvent les yeux fermés, enfermé dans sa bulle, RAPH et surtout INDY descendent de la scène pour aller rencontrer le public. INDY, lui, s’arrêtant le plus souvent devant les personnes du sexe opposé ! Comme c’est bizarre !!

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RATTLESNAKE

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RATTLESNAKE

En vieux routiers qu’ils sont, ils ont de la bouteille. Pour confirmer cette affirmation, ils ont sur leurs pieds de micro un petit cercle où ils peuvent poser leurs gobelets de bière sans risque de la renverser. C’est la classe !!!

Le temps défile à toute vitesse, les morceaux passent comme une lettre à la poste et sans lasser les auditeurs que nous sommes. Pour le rappel RAPH demande à J. JAY de remonter sur scène pour chanter en duo un “Jumping Jack Flash” – des ROLLING STONES, pour les incultes – de toute folie. Cà swingue un max et tout le monde tape du pied sur ce riff imparable.

Cette journée de vendredi se termine sur un air de fête. Si vous avez envie d’écouter ces musiciens et de faire une agréable découverte, vous pouvez vous procurez leur CD pour les apprécier.

En conclusion, une excellente soirée avec une bonne découverte et deux confirmations. Vivement demain pour la suite !

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