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RATTLESNAKE

Report by SEB 747

Aujourd’hui, en France, nous fêtons l’armistice. Moi, je préfère aller faire un tour chez nos amis genevois pour aller voir le deuxième jour du Radar Festival à Lancy. Pourquoi seulement le deuxième jour, et non le premier vous demandez vous ? Eh bien, à cause d’un MAD SIN l’avant-veille, qui m’a littéralement épuisé.

Alors, reposé comme il se doit, je prends la direction du canton de Genève, dans la troisième ville la plus peuplée de Suisse. En plus, chantilly sur le gâteau, ce festival est entièrement gratuit. Du coup, je fais des économies. Mdr.

Ce festos, troisième du nom, se déroule, contrairement aux deux années précédentes dans un autre quartier. M’est avis que les organisateurs ont dû voir moins grand cette année. Ben oui, puisque à la place du Grand-Lancy – les deux années précédentes – nous nous dirigeons vers le Petit-Lancy. Bon, celle blague-là elle est faite, passons à autre chose. Lol.

La villa Tachinni accueille pour cette seconde soirée quatre groupes. Sur l’affiche, je reconnais un nom : ROADFEVER. Tiens, pour une fois, je connais un groupe, ça change ! Et en plus, cerise sur la chantilly du gâteau, je les ai déjà vu en concert ! Trop top sur ce coup-ci. Bon, je le concède, il y a un autre nom aussi, RATTLESNAKE (je commence à en connaître des noms de groupes suisses, non ?) mais, je n’ai encore pas écouté, ni eu l’occasion d’aller les voir en live. Ce sera chose faite ce soir.

Mais, trêves de bavardage, et passons au concert… Enfin, pas tout de suite, il faut aussi parler du trajet. Je sais qu’en Suisse, l’horloge est réglée comme un coucou et qu’il ne fait pas bon arriver en retard, surtout si l’on veut voir le premier groupe !

Ledit groupe est annoncé pour 19h pétante. Allez comprendre pourquoi je me dis que j’ai le temps pour arriver. Malheureusement pour moi, la route est détrempée, le temps est exécrable et il faut être prudent sur la route. Du coup, le syndrome Ti-Rickou me rattrape, et je rate carrément le premier groupe. Il faut dire, pour ma défense, que j’ai eu du mal à trouver de la place pour me garer et que les sempiternels feux après la frontière ne sont pas fait pour arriver à l’heure. On dirait même qu’ils le font exprès ! Mdr.

RANDOM PLAY

Je débarque donc juste au moment où RANDOM PLAY a déjà commencé son set. Et là, je tombe des nues. C’est très bon ! Je ne connaissais absolument pas. On est dans une veine très hard mélodique. Je dirais même du rock avec des grosses guitares et un batteur, DENIS, complètement frappé. Au moment où je prends place dans la salle, celui-ci sort de derrière ses fûts et va faire du air guitar aux côtés de la chanteuse ISA.

L’ambiance est au beau fixe à ce que je vois. On sent l’envie de ces musiciens de jouer ensemble. La section rythmique est ébouriffante. DENIS et TIKI, le bassiste, ont un jeu très fin. Ils sont appuyés par les riffs accrocheurs et les solos de JEAN-LOUIS. Et quel timbre de voix ISA ! Très mélodique, et captivant, il nous fait voyager au travers du rock sous toutes ses formes. J’en aurais bien repris une goutte, moi ! Ça m’apprendra à arriver en retard !

En parlant de gouttes, je décide d’aller me rafraîchir un peu les idées le temps qu’ils changent de plateau, et le temps – celui de dehors – n’est pas clément. La pluie a redoublé d’efforts. Du coup, ce n’était pas une bonne idée ! Vite, je rentre avant d’être trempé et je constate que le nombre de spectateurs a légèrement augmenté.

RATTLESNAKE

Il faut souligner, quand même, que RATTLESNAKE et ROADFEVER sont les têtes d’affiche de ce festival. D’ailleurs, Il est temps pour le serpent à sonnettes de faire son entrée. Comme l’an passé, et comme RASH PANZER la veille, le groupe est en bonne place sur l’affiche. 

Dès l’entame des premiers accords, le public se rapproche ostensiblement de la scène. Les lights sont excellents et le son est ébouriffant. C’est la qualité suisse ! La machine à smog, bien que présente derrière le groupe, reste relativement discrète. Que du bonheur ! Et de la bonne humeur ? Bien sûr, et par les temps qui courent, voir des visages plus que souriants, est toujours agréable.

RATTLESNAKE

Le coupeur de bois qu’est le batteur DYLAN (le fils de RAPH le chanteur) et la vrombissante basse de BASTI font des merveilles, sous les riffs venus d’on ne sait où d’INDY. Raph a la voix rocailleuse qui vous écorche les oreilles avec du papier de verre. Il est dopé au Jack Daniels et à la bière… des RATTLESNAKE bien entendu ! D’ailleurs, il en fait profiter le public en leur offrant une bouteille à se partager. Les fans du groupe sont enchantés et boivent jusqu’à plus soif. À croire, qu’ils ne demandaient que ça. Lol !

Le serpent à sonnette frappe plus vite que son ombre. Les titres sont très bons et font vibrer le public. INDY va se promener devant les spectateurs, enfin, surtout devant le sexe opposé et RAPH va headbanguer avec des fans.

Les musiciens sont très mobiles sur scène. INDY ne tient pas en place. Il finira assis sur la scène. “Hell To Pay”, “Gimme A Reason”, “Hell And Back”, tous des titres qui te font bouger ton arrière-train sans même t’en rendre compte. Comme disait mon compère Steve*74 l’an passé, le spectre AC/DC n’est pas très loin. J’irai même plus loin, en disant que l’esprit de BON SCOTT s’est incrusté dans la voix de RAPH ! C’est excellent !!

Le groupe est toujours très animé sur scène et les spectateurs tapent du pied, des mains, headbanguent, chantent les refrains. INDY est à fond, ses riffs sont mordants. BASTI est un métronome sous les coups de haches de DYLAN. RAPH quant-à lui fait le grand écart, chante à genoux, joue avec son pied de micro, headbangue comme un damné. En clair, l’atmosphère est électrique et rock ’n’roll et, comme dirait un célèbre présentateur TV – un certain Jean-Pierre F. de Marseille- nous passons une sacrée soirée !

RATTLESNAKE

RAPH s’adresse au public : « Hé le Radar ! tu prends la main gauche, tu prends la main droite et tu tapes dedans ! ». Voilà “Rattlesnake Girl” qui sort des enceintes. Quel super morceau ! On croirait entendre le frétillement de la queue d’un serpent à sonnettes ! Les titres s’enchaînent devant le public en feu. Les premiers rangs s’époumonent sous les refrains du groupe.

Puis vient le moment de clore ce set et RAPH nous annonce qu’ils vont fêter leur cinquième anniversaire le 9 Décembre au Bouffon de la Taverne. Il ne faudra pas rater ça ! « Ne partez pas tout de suite car il y a un super groupe qui vient juste après. C’est ROADFEVER » nous annonce RAPH.

Comme le temps à l’extérieur ne s’est toujours pas amélioré, je décide de rester à l’intérieur. Après la traditionnelle pause hydratation, je jette un œil sur les superbes maquettes de RENE DURON, « Le Rock en Diorama » exposées à l’arrière de la salle. Elles représentent des scènes de groupes de métal. Que ce soit celui de RAMMSTEIN, de KISS, d’ALICE COOPER, de MOTLEY CRUE ou de QUEEN, la richesse de détails est impressionnante. Quand la passion devient un hobby…

ROADFEVER

Avant d’aller retrouver ROADFEVER que j’avais quitté en juin, je croise quelques copains et copines, le chanteur de ETERNAL FLIGHT qui distribue des flyers pour son prochain concert avec SIDEBURN le 25 novembre, et Suzy, ancienne rédactrice de feu le magazine de rock suisse Transit, venue soutenir son mari guitariste de RATTLESNAKE. Il y a même le chanteur guitariste de CHAINER, qui lui, cherche un batteur. À bon entendeur…

Du coup, le temps passe vite et RAPH nous annonce les ROADFEVER. Alors, tel Speedy Gonzales, la souris la plus rapide de tout le Mexique, je me remets devant la scène. Je ne voudrais pas manquer le début !

Que de temps passé depuis ce 7 mai 2011 à Saint-Prex en Suisse, où, venu voir PRETTY MAIDS, je tombe sur ce groupe dont j’avais à peine entendu parler. À l’affiche avec ANA POPOVIC et ULI JOHN ROTH, je me souviens avoir pris une grosse claque. Je suis devenu fan du premier coup.

ROADFEVER

Depuis, les années ont passé et je me rends compte que ça va faire la quatrième fois que je les vois. Plus ça va, plus j’adore. Cette voix ! Le côté groovy et entrainant de MANOU, la chanteuse, est toujours aussi génial. D’ailleurs, ce ne sont pas les afficionados présents ce soir qui me diront le contraire. La salle n’a pas désempli. Ils sont restés pour voir le dernier groupe de la soirée, c’est cool !

“Wheels On Fire” démarre, c’est le cas de le dire, sur les chapeaux de roues. Le public est sur-motivé et commence déjà à reprendre les refrains. Et on enchaîne avec “Break Down The Walls” ! Ouah, quel titre ! Et ce refrain qui ne te quitte plus ! Perso, moi, j’adore.

En plus, ce soir nous avons droit à une set liste longue comme le bras ! Les ROADFEVER vont nous jouer dix titres ce soir et ils sont super motivés. Il faut dire aussi que le public est beaucoup plus nombreux que la dernière fois où je les ai vus.

JESSIE BE, le bassiste, est en super forme. Il bouge beaucoup plus qu’à l’Undertown. Les riffs de DAVID sont toujours aussi mordants. Il martyrise toujours autant les cordes de sa Gretchen. RANZO, le batteur remplaçant et actuel NOW OR NEVER, est bien en place. Il a pris ses marques et cela se ressent. MANOU, elle, va faire chanter son public en lui tendant régulièrement son micro. Et le public en redemande ! Cela fait plaisir à voir.

Pas de répit, les titres sont débités les uns après les autres. De « Outside » à « Black Moon Breeze » ou de « Roadfever » – durant lequel MANOU n’aura de cesse de faire participer la salle – à « Do The Right Thing », je suis aux anges !

« Ce soir, nous ne jouerons qu’un titre qui n’est pas de nous » nous dit MANOU, et c’est la reprise de BLACK SABBATH « War Pigs ». On ne tient plus le public. Deux fans absolus décident de se jeter l’un sur l’autre en prenant de l’élan. Du coup, ils sont suivis par plein d’autres. Tout le monde se marre. L’ambiance est vraiment bonne.

Pour moi, il est temps de plier bagages. Sur la set list, il reste encore des morceaux mais, malheureusement pour moi, je ne peux rester. En plus, il se fait tard et j’ai encore une bonne heure de route sous la pluie qui, décidément, ne veut plus s’arrêter. En tout cas, je suis super heureux d’avoir assister à ce festival et de m’être fait violence pour bouger.

Vivement l’année prochaine !

ROADFEVER

SATAN JOKERS

Bon, la nuit a été courte et il faut que je me remette la tête à l’endroit vite car avant le concert SATAN JOKERS fait une dédicace chez Adipocère. J’avoue que j’ai déjà tout de signé mais ça me donne l’occasion d’aller dire bonjour aux copains et de jeter un oeil sur les CD de Christian. Heu… d’accord chérie, j’y vais sans ma carte bleue !!! Lorsque je débarque, il y a déjà un peu de monde ans le magasin mais RENAUD HANTSON et sa bande ne sont pas encore là. Ambiance entre potes aux magasin avant de pouvoir faire des photos, signer des disques, des CD ou des photos par un groupe qui se prête au jeu avec sourire et gentillesse. Le temps de papoter un peu et il faut que je reparte pour manger un bout quand même ! C’est méga cool de ne pas être loin de sa base : pas de saucisse-frites !!!

Comme je suis pas loin, je ne me presse pas et donc je vais finir par être, comme de juste, à la bourre… Surtout que quand j’arrive, je tombe sur un copain parisien et que devant la porte, il y a deux templiers en civil (la sécurité ce soir est assistée par la Maisnie du Chevalier Dragon qui ont participé au tournage du dernier clip de MESSALINE !).

Donc papotage et lorsque je finis par entrer dans la salle, SALHEM est en train de jouer !!! Du coup, je fonce vers la scène pour faire des photos. Les lumières sont cool, le son est bon et en plus j’arrive juste pour des morceaux que j’aime de leur dernier album. Ca tombe bien ! En plus, sans les effets sur la voix, c’est vraiment mieux !

SALHEM évolue dans de bonnes conditions et devant pas mal de monde. SALHEM joue à domicile ce soir et ça le fait !! Même le cover de LAVILLIERS passe bien. Dommage que j’ai loupé une partie de leur show car c’est vraiment la prestation que j’ai préféré du groupe.

Allez, c’est la pause. Papotage avec les copains copines dont une partie était avec moi hier soir – ou ce matin de bonne heure au BDZ. Retrouvailles avec DIDIER IZARD (le chanteur de H-BOMB) qui n’est autre que le père de JULIEN IZARD, chanteur guitariste de EXISTANCE.

MESSALINE

Je suis obligé de le laisser car MESSALINE monte sur scène. Pas de chasuble de templier pour ERIC MARTELAT mais elle est posée pas loin ! Allez, MESSALINE joue à domicile aussi et attaque à donf ce concert en terrain conquis.

La set list est issue de leurs différents albums, des morceaux que la majorité du public connaît. Et il le prouve en reprenant les refrains. Les morceaux de MESSALINE sont taillés pour ça. ERIC, JAIME, MICHAEL et JIMMY nous livrent un set très homogène. Ils sont méga heureux de rejouer dans cette salle. Ils bénéficient eux-aussi d’un son très bon ce qui contribue bien-sûr à la prestation du groupe.

Allez, petit enfilage de chasuble de templier pour ERIC “Chatos” qui interprète un morceau de leur dernier album. Et pour finir, je suis toujours content lors de leurs concerts de pouvoir chanter “Souffler dans le cul de Lucifer” !

Voilà, ça faisait un petit bout de temps que je ne les avais pas vus en live et je viens de m’apercevoir que ça me manquais. OK, j’avoue, je suis un peu fan quand même !

EXISTANCE

Allez, une petite pause papote avec les copains avant de retourner dans la salle pour EXISTANCE. Bon, EXISTANCE, je ne m’en cache pas, je suis fan ! Je les suis depuis le début et je ne manque pas l’occasion de les voir en live. Et comme l’occasion ne s’est pas présentée depuis le changement de batteur et de bassiste il y a deux ans à peu près, je suis aux taquets, impatient de voir le nouveau line up en action !

Et waouh, d’entrée de jeu, ça part fort ! Musicalement et scéniquement, EXISTANCE, c’est une grande baffe in the face et un putain de vent frais qui nous arrive. Visuellement, ça bouge grave, ça pose, mais c’est dans l’action donc pas cliché.

Le groupe n’a pas de points faibles, tous les musiciens sont raccords. ANTOINE POIRET est parfait à la guitare et JULIAN IZARD est bien sûr impérial. Je trouve qu’il a encore progressé dans ses montées vocales. Il me scotche grave dans ses nouveaux morceaux. 

EXISTANCE a eu un énorme coup de bol d’être tomber sur GERY CARBONNELLE (le batteur) et JULIEN ROBILLIARD à la basse), des musiciens qui s’intègrent comme ça au groupe. On a l’impression qu’ils ont toujours été là.

Je ne suis pas le seul à prendre une tarte, la salle headbangue comme un seul homme. Leur set est puissant et efficace, mené de bout en bout avec la fougue de la jeunesse et l’expérience de la scène que EXISTANCE pratique sans faille. Ceux qui les découvrent ce soir comprennent tout le bien qu’on dit de cette formation. Ils sont sans hésitation l’un des fers de lance de la nouvelle génération… et pas qu’en France !

Bon, je reprends mes esprits après leur putain de prestation. Ca prend un petit peu de temps… surtout lorsqu’on papote avec les copains de cette méga-prestation avant l’arrivée du nouveau groupe de la soirée à qui incombe de finir la soirée et bien-sûr de passer après ces jeunes fous furieux.

SATAN JOKERS

Et c’est SATAN JOKERS à qui incombe cette tâche. Bon, RENAUD HANTSON et les siens sont tous des vieux briscards de la scène, habitués à jouer devant n’importe quel public. En plus, ils attaquent sur deux morceaux du SATAN JOKERS 80, les fourbes ! Sachant que le public va forcément adhérer à “Sorcier” et “Pas fréquentable” qui sont un début de set bigrement efficace.

Après on va aller dans des albums plus récents. L’ambiance retombe un peu avant que le groupe reparte en force dans leur ancien répertoire bien représenté ce soir sur la set list. La raison en est que SATAN JOKERS va ressortir prochainement ses anciens morceaux avec un orchestre symphonique.

Personnellement, je ne boude pas mon plaisir de ré-entendre des morceaux que j’adore !

SATAN JOKERS

SATAN JOKERS

Bien sûr, une prestation de SATAN JOKERS ne serait pas une prestation de SATAN JOKERS sans les sempiternels épisodes de solos de basse, de guitare et de batterie. Bon, vous allez me dire que quand on a PASCAL MULOT à la basse et AUREL à la batterie, on peut se permettre de leur laisser faire de solos !

Et bien sûr, un show de SATAN JOKERS ne serait pas un show de SATAN JOKERS s’il n’y avait pas une surprise à la fin. La dernière fois à Lyon, la surprise c’était la participation de STEVE ESTATOF, et là – on va voir s’il y en a qui ont suivi le report précédent – c’est un hardos qui gagne une tringle à rideau ! Non je déconne, c’est CHRISTOPHE GODIN qui rejoint son batteur AUREL et le reste de SATAN JOKERS pour un cover de DEEP PURPLE. Le public est bien sûr méga heureux. Les musiciens s’éclatent comme des petits fous. Pour poursuivre ce moment, ils font monter THIERRY COLLET de SALHEM et JULIEN IZARD d’EXISTANCE avec en renfort aux choeurs ERIC MARTELAT de MESSALINE. Ils clôturent le show sur un hymne heavy metal qui sera repris en choeur : “Breaking the law” de JUDAS PRIEST.

SATAN JOKERS

Là, la messe – noire ? – est dite. Le BEAST IN BRESSE, édition 2017, se termine. Les personnes présentes n’ont pas été volées. Dommage que le public n’ait pas été plus nombreux car là, la fête aurait été complète. Mais nous, on s’en fout : on est là et on continue avec les copains, on profite de voir ceux qu’on ne voit pas souvent, on déconne avec EXISTANCE, on rigole… Et on est tellement bien qu’on ne voit pas le temps passer ! Si ça continue, la boulangerie va finir  par ouvrir avant qu’on soit partis !

Un grand merci aux organisateurs, un méga PS à tous les copains copines croisés ce soir et un big up tout spécial à mon ami DIDIER IZARD, à qui je souhaite qu’on recommence et qu’on se revoit très bientôt.

Long live rock’n’roll !

SATAN JOKERS

Pour ceux qui suivent le webzine, vous savez où je me rends ce premier samedi du mois de septembre. Pour les autres, je vais à Leyment (dans l’Ain) pour l’édition 2017 du désormais incontournable Leym’Fest.

Le grand avantage de faire tous les ans le même fest, c’est qu’on sait y aller et où se garer. Heu… sauf que cette année, je dois me garer plus loin que d’habitude. Et qu’il y a plein de gens devant la grille. Ca veut dire que : 1) ce n’est pas encore ouvert – Ti-Rickou est en avance, qu’on se le dise !! – et 2) qu’il va y avoir du monde. C’est cool vu le temps incertain… et le fait que même les warriors n’aiment pas quand ça mouille !! Bref, ce n’était pas gagné.

Le temps de commencer à dire bonjour aux copains devant la grille et on vient me dire que je peux rentrer (cool, le traitement V.I..P. !!). Du coup, ça me laisse du temps pour récupérer mon bracelet pass et de dire bonjour aux orgas ainsi qu’aux représentants des autres webzines et aux photographes.  Ce soir, le pit photographes va être bien fourni. C’est un signe que le fest grandit car lors des premières éditions, on était deux.

JEEP MONGOVER, le manager de ÖBLIVION, NOW OR NEVER, etc, me dit que le concert de ce soir sera filmé. Cool, le Leym’Fest immortalise ! Je rencontre aussi mon copain ABEL CABRITA (NOW OR NEVER, EXXCITE) avec qui je papote un peu. Tiens, il a un bracelet musicien… “Heu, tu joues avec qui ce soir ?”. “Ah, tu filmes le concert d’ÖBLIVION ?!”. Décidément cet ABEL, il peut tout faire !

Pendant ce temps, les portes ont été ouvertes et le public prend possession du site. Perso, je le trouve grandiose ce site, c’est une ancienne caserne. En plus, il est bien exploité : un disquaire (CHRISTIAN d’ADIPOCERE fait son retour !!), des stands de bijoux, etc. De l’autre côté de la scène, les stands merch’ des groupes et des stands pour la promotion des fest régionaux qui auront lieu bientôt (Grosses guitares, Rock in Grigny, Le Péage du Rock, Beast in Bresse, etc.). C’est ce que j’aime ici, ils ouvrent la porte aux copains et participent à la promotion d’autre évènements. Chapeau bas AMM, belle mentalité !

ALIEN ENCOUNTERS

Bon, ça bouge sur scène. C’est le signe que ça va commencer. Les gens présents s’approchent de la scène. Ca part fort ce Leym’Fest car les aliens débarquent dans l’Ain ! Heu non, je ne délire pas, c’est à ALIEN ENCOUNTERS que revient l’honneur d’ouvrir le bal.

Moi, je suis méga content de les revoir en live car depuis la dernière fois où je les ai vus, ils ont sorti un putain d’album et j’ai hâte de découvrir les morceaux en live. En plus, je suis curieux d’entendre comment ils ont transposé le son studio en live.

En tout cas, ils attaquent le set avec un plaisir de jouer qui est immédiatement communiqué au public. Les ALIENS ENCOUNTERS, en plus d’être des super-musicos savent faire participer le public. Leur setlist est bien-sûr un mélange entre anciens et nouveaux morceaux. Le son est bon, ce qui n’est pas évident sur un fest open air, et les nouveaux morceaux sont superbes en live.

Pas évident du tout de restituer ce genre de morceaux en live. Je suis aux anges. Les ALIENS ENCOUNTERS nous délivrent un très bon set. Ce qui est cool au Leym’Fest, c’est que même les premiers groupes qui passent bénéficient d’un bon temps de show. Et vu le niveau des groupes à l’affiche, il aurait été dommage de les faire jouer seulement vingt minutes ! Les ALIEN ENCOUNTERS repartent en ayant récupéré des fans. Dommage pour ceux qui les ont loupés !

Bon tour au bar obligé. Tiens, cette année, il y a un food truck en plus ! 

WEDINGOTH

Le temps passe vite et c’est encore un groupe que je connais et que j’aime bien, les WEDINGOTH, qui monte sur scène. Là, on passe dans du heavy prog’. Et c’est parti ! Eux aussi très fort ! Le son est aussi très bon. Ouah, sur une grande scène, ça le fait !

Il y a deux filles dans le groupe, une chanteuse et une bassiste. Ils sont pour la parité, moi aussi, c’est cool pour les photos ! Les musicos profitent de la grande scène pour bouger et la chanteuse l’exploite très bien. Je trouve qu’elle est de plus en plus à l’aise scéniquement. Vocalement j’adore, donc forcément, je ne suis pas impartial !

Les morceaux font mouche dans le public, l’ambiance est méga bonne. Les musiciens sont à fond les manettes, ils s’éclatent vraiment et ça se ressent dans la fosse. Deuxième groupe et deuxième baffe. 

Allez, il est l’heure pour moi de me restaurer avant le prochain groupe. Direction la tente pour les musicos, bénévoles et presse pour un poulet basquaise. Eh oui, chez AMM, ils nous chouchoutent ! Je mange avec des musiciens que je ne connais pas. Heu, comme HOLOPHONICS doit être en train de se préparer et que je connais les autres musicos, ce doit être les membres de BLAZING WAR MACHINE… Gagné ! Ils rigolent quand je leur dis que DAGOBA c’est trop extrême pour moi. Ils sont même morts de rire quand ils me disent que BLAZING WAR MACHINE, c’est vraiment plus brutal. Là, j’avoue que je blêmis.

HOLOPHONICS

Bon pas le temps de finir la papote ni de boire un café, les grenoblois d’HOLOPHONICS montent sur scène. Première découverte de la soirée pour moi. Alors, comment définir leur style ? On va dire du rock, metal moderne avec un relent de stoner sur quelques morceaux. C’est une bonne surprise. Vraiment sympa. La voix est superbe. Plus les morceaux passent et plus je craque sur elle.

Il y a deux ou trois morceaux que je trouve en plus excellents. Scéniquement, ça tient vraiment la route. On voit qu’ils ont l’habitude de la scène. Agréable surprise partagée par le public de plus en plus nombreux.

Trois groupes et rien à jeter. Tous d’un excellent niveau. Et ce n’est pas fini !

Allez, je vais me faire un café pour me réchauffer car il commence à faire frisquet. Petit papotage avec FRANKY COSTANZA. J’en profite car je ne pense pas être encore là quand il aura fini de jouer (je ne sais pas pourquoi, juste une impression, lol !!).

OBLIVION

Et c’est reparti. Retour vers la scène et retour en terrain connu car c’est au tour d’ÖBLIVION avec les frères JO et DAVID AMORE (ex-chanteur et ex-batteur de NIGHTMARE), STEPH RABILLOUD (URGENT et ex-NIGHTMARE lui aussi), MARKUS FORTUNATO (FORTUNATO, FURY AGE, ex-MZ) de monter sur scène. Que du beau monde !

Heu, je disais en terrain connu, oui car on va avoir droit sur une partie du set à un certain nombre de morceaux de leur ex-groupe NIGHTMARE. En revanche, l’autre partie est bien composée de leurs nouveaux morceaux. Leur CD devrait sortir prochainement et il y aura aussi un DVD live. DVD qu’ils tournent ce soir si vous vous rappelez bien. Eh oui ! Et comme ils sont filmés, ils sont forcément aux taquets. Comme d’habitude, vous me direz.

Tout ce petit monde bouge à donf, s’amuse avec les copains, prend des poses, se lâche. MARKUS qui pour une fois ne tire pas la langue (lol !) fait aussi le spectacle.  Même DAVID derrière sa batterie participe à ce que le public en prenne plein les yeux… comme les oreilles. Que dire de JOE AMORE ? Il est fantastique ! Moi, encore une fois, je suis fan de sa voix, de son timbre et de son attitude sur scène.

Les nouveaux morceaux sont bien-sûr dans la continuité du style et plaisent aux fans. J’ai vraiment hâte d’écouter leur album !… et de voir le DVD, of course ! Les trois cent cinquante personnes présentes n’ont plus froid, ça saute, ça bouge. Yes, trop trop bien ! Et évidement trop trop court. Mais bon, pas grave, on aura le DVD ! 

Whaou, quatre groupes, quatre baffes et toujours rien à redire !

BLAZING WAR MACHINE

Bon, dernière pause de la soirée. On se détend, on se prépare psychologiquement et on pense aux boules Quiès… Même pas peur, j’ai survécu à JINJER !!!

Allez, c’est parti ! Fumigènes, groupe maquillé. Je comprends pourquoi les photographes aiment les groupes extrêmes. En plus, ça bouge grave sur scène. Ca prend des attitudes différentes. Bref, il y a du visuel.

Musicalement, au début, ça va. C’est puissant, fort mais mélodique. Ou ça se corse pour moi, c’est quand la voix arrive, une voix qui passe du méga grave à l’hyper-aigu (pire que DANY de CRADLE OF FILTH ! ). Heu, je croyais que c’était une fille au chant, moi… Ah oui, c’est bien une fille mais si je ne la vois pas, je ne sais pas, moi !

Bon, c’était clair avant, je ne vais pas jouer les vierges effarouchées qui ont cherché le loup et qui crient quand elles le voient, mais ce n’est vraiment pas mon truc !!! Ca ne me touche pas et en plus, ça me stresse. Mais bon, il y en a qui aiment et qui apprécient. Les premiers rangs sont comme des dingues… surtout quand FRANKY COSTANZA prend le micro et fait faire un wall of death au public. Je me trompe peut-être mais si j’ai bonne mémoire, c’est le premier au Leym’Fest. Rien à dire sur les musiciens, ils se donnent à fond. Et que dire de FRANKY COSTANZA, impérial derrière ses futs ? A donf ! Quel putain de batteur ! Il est encore une fois à la hauteur d’une réputation qu’il est loin d’avoir usurpée !

J’ai vu mais là je craque. Ce dernier groupe, c’est des pains dans la tronche qu’il m’a mis ! Et même si c’est loin d’être mon truc, c’est encore un groupe de qualité encore sur cette prog’ sans failles.

En plus, je commence à avoir vraiment froid. En trois jours, on passe du bermuda/T-Shirt au sweat/blouson et je caille encore. C’est pas humain !

Je dis au revoir et je ne suis plus là ! Heu… c’était sans compter sur ma rencontre avec JOE AMORE qui me rappelle qu’on a une interview à faire… Je monte donc dans les loges pour une interview d’ÖBLIVION pas triste du tout à cette heure de ma soirée (interview que je fais avec un autre téléphone que le mien car la batterie a rendu l’âme… Vous la verrez donc si on me l’envoie… STEPH, si tu nous lis !).

Bon allez, j’ai dit au revoir à tous ceux que j’ai croisé, bénévoles, musicos, JEEP, CHRISTOPHE GINET à qui je redis un grand merci pour cette soirée et je (ne) suis (pas) parti car je rencontre BOOM le batteur de VITAL BREATH qui me parle de leur nouvel album et de leurs dates de concert. Là, il est vraiment très tôt le matin et je pars. Je croise des copains arrêtés sur le bord de la route avec des gens en bleu marine et je me dis que, de toute façon, même si je ne bois que du Coca Zéro, je ne serais pas rentrés plus tôt même si j’étais parti avant…

En conclusion, une superbe édition du Leym’Fest, le fest qui monte années après années et qui n’est plus petit. Merci à toute l’équipe d’AMM et à CHRISTOPHE GINET en particulier. 

Long live Leym’Fest et à l’année prochaine !!

JOHNNY GALLAGHER

Allez, la reprise des concerts comme chaque année se passe en Suisse, juste à côté de la frontière et pas loin de Genève.

Le vendredi, il y a le choix : l’Octopode Festival et sa soirée metal ou le Festiverbant. J’ai tellement hésité, moi, que j’ai réussi l’exploit de n’aller ni à l’un ni à l’autre ! Mais là, ce samedi, c’est sans hésitation que je prends la direction du Festiverbant !!

SONIC CRASH

Comme je sais y aller et où me garer, c’est simple d’arriver à l’heure, lol ! Bon, je suis en avance. Et devinez sur qui je tombe ? JOHNNY GALLAGHER qui vient faire son tour hors des backstages ! Petit papotage et premières photos du fest. Je le laisse quand même aller se préparer. Je continue ma balade et je constate que contrairement à l’an dernier, le disquaire est ouvert. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il n’a pas pris de CD. Que des rondelles qui grattent ! C’est ma carte bleue qui est contente !!

Pas le temps de pleurer sur ma malchance que le premier groupe attaque. Ce sont les genevois de SONIC CRASH qui s’y collent. C’est un trio musicalement dur à définir : un morceau bien pop pour commencer, un morceau bien blues après, d’autres rock – voire lorgnant sur le hard-rock…

C’est bien fait mais ça sent la recherche de leur identité musicale propre. Hey, j’ai une idée ! Ils peuvent chercher dans le dos du chanteur, il y a un beau patch CINDERELLA !!

Comme d’hab’, le son est bon et la scène est grande. Les gens arrivent petit à petit. Il fait très chaud et il faut s’hydrater. Comme d’hab’ aussi, l’attente entre les groupes est réglée comme un coucou (suisse of course !) à trente minutes. Et trente minutes après, c’est au tour de nos copains et copine de BACK ROADS de monter sur scène.

BACK ROADS

Je suis impatient de les revoir. En effet, je ne les ai pas vus en live depuis la sortie de leur nouvel album et j’ai hâte de les entendre jouer leurs nouveaux titres…

Je vous le dis d’entrée, je ne vais pas être déçu ! Ils attaquent par deux nouveaux titres et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en live, ça dépote sévère ! En plus, le son est très bon. Le public qui commence à être présent en nombre apprécie et rentre directement dans le set.

Le set continue par le titre éponyme du groupe : “Back Roads”. Ouah, quelle entame ! Les BACK ROADS sont déchaînés, ça joue et ça bouge. SYLVAINE DESCHAMPS-GARCIA, la chanteuse, se lâche complètement, elle est dans les morceaux vocalement et physiquement. Elle ressent vraiment les morceaux ! FABRICE DUTOUR et l’ensemble des musiciens (FRANCK MORTREUX à la basse, CHRISTOPHE OLIVERES en seconde guitare et NICOLAS AMMOLLO à la batterie) ne sont pas en reste.

Il y a une vraie communion entre eux qui se propage dans le public. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fonctionne !  

Le reste de la setlist est, bien-sûr, un mélange entre les titres des deux albums. Ils finissent sur un cover du ALLMAN BROTHERS BAND.

Re-ouah, quel putain de concert ils nous ont fait là ! Sur cette superbe scène, BACK ROADS a été vraiment grand ! Ils ont pris une nouvelle dimension et avec le nouvel album, ils se sont vraiment trouvés !! A voir et à revoir sans modération !! SYLVAINE a une vraie putain de voix et elle a trouvé son équilibre, c’est carrément trop bon !

Allez hop, hydratation car il fait mega chaud. Papotage avec les copains, copines. Seb 747 qui a débarqué au début du show partage mon engouement pour BACK ROADS. Et non, je ne l’ai pas menacé !!

JOHNNY GALLAGHER

Bon, une demi-heure, ça passe vite quand on s’amuse donc c’est l’heure… pour ma femme d’aller faire un tour, lol et pour JOHNNY GALLAGHER de monter sur scène. Et tout de suite, c’est la fête !! Voir JOHNNY sur scène, ce n’est que du bonheur et de la joie de vivre en barre. Ce colosse, béret sur la tête a une conception du blues bien à lui, son blues est… festif (si, si !!). C’est tantôt blues-rock, tantôt teinté de reggae, tantôt empreint de ballades irlandaises.

JOHNNY fait comme toujours participer le public – très nombreux maintenant. Il le fait chanter et danser. Bref, un concert de JOHNNY, c’est dur à raconter parce qu’en fait, ça se vit ! Et ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les différents fests de la région le mettent à l’affiche. Bon, c’est vrai, même lorsqu’il n’est pas sur l’affiche, il est aussi souvent là et se retrouve régulièrement à faire le beuf !!

Les musiciens de son groupe sont parfaits pour lui et lui permettent de s’exprimer au chant… mais bien sûr aussi avec sa guitare car JOHNNY GALLAGHER est un putain de gratteux, tout en feeling. Et ce soir, que ce soit sur ses propres morceaux ou sur des covers, il le prouve une nouvelle fois, et de quelle manière ! La preuve en est que même ma femme s’est rapprochée et a apprécié ! C’est vous dire s’il est fort !!!

Bon, même si le public en redemande, “House of the Rising Sun” sera le dernier morceau. Pas de rappel. Heu en même temps c’est normal vu qu’il remonte sur scène dans une demi-heure pour une jam en hommage à CHUCK BERRY ! Eh oui, il va enchaîner deux concerts !!

Mais pensez-vous que c’est pour ça qu’il va aller se reposer en loges ? Que nenni, on le retrouve quelques minutes après sur son stand merchandising en train de signer des disques et de faire des photos avec le sourire, sans oublier le petit mot gentil…

C’est la sécu qui vient le chercher pour remonter sur scène avec son groupe et des invités !! Et c’est reparti pour un tour. Frais comme un gardon, bien hydraté, JOHNNY nous revient avec un “Spirit of Chuck Berry”. Et, même s’il est très tard, le public est aux anges.

Bon, moi aussi, mais là il est vraiment très tard et donc je ne vais pas rester pour voir la jam avec FABRICE et SYLVAINE des BACK ROADS, sniff !!! Le son m’accompagne quand même jusqu’à la voiture et j’avoue que j’ai du mal à monter dedans. En tout cas, quel Monsieur ce JOHNNY !!!!

Quel fest ! Encore une fois, une superbe ambiance, une superbe programmation. Vive le Festiverbant et à l’année prochaine… avec le même temps !

Long live Festiverbant !!

JOHNNY GALLAGHER