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SHAKRA : Live Report @ Festiverbant – Compesières Genève (CH) – 28 août 2021

Report by Seb 747*

Chouette, les concerts reprennent ! Cependant, pour l’hexagone, il va falloir patienter encore un peu. Dû moins dans ma région, vu que le rédac chef, lui, est parti voir Carducci chez les Drômois. Pour moi, ce sera rendez-vous chez nos copains helvétiques où les bernois de SHAKRA sont au Festiverbant.

Un peu de carburant dans l’estomac vorace de mon « char » (comme disent les Québécois) et zou, direction La Croix de Rozon, là où se tient normalement le festival. Sauf que ce n’est plus exactement là qu’il se déroule ! Le site a déménagé quelques kilomètres plus loin à Compesières. Pas si simple à trouver d’autant plus que mon GPS a décidé de faire la gueule. Mais bon, un peu de jugeote et me voilà arrivé.

Le parking est beaucoup plus grand qu’auparavant et le changement de décor est non négligeable. Désormais, il y a aussi une petite participation financière. Voilà les derniers changements par rapport aux années précédentes. Ah oui, j’allais oublier, un petit pass sanitaire de rigueur (Scan du QR code et Carte d’Identité obligatoire ; c’est qu’on ne rigole pas avec la santé en Suisse) qui permet de rentrer sur le site sans masque, ni distanciation sociale. Ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Avec tout ça, j’arrive un peu tard pour TOXIC GAZOLINE, le premier groupe, que j’ai déjà vu il y a quelques années (les fidèles de W.T.R. s’en souviennent). Je n’en vois du coup que les deux derniers titres. Bah, qu’à cela ne tienne, je les verrai le 18 septembre à Arare…. à moins que je puisse aller à Guitare en Scène où le samedi un GES All star bands du feu de Dieu est annoncé. On verra bien.

Le vent qui s’était levé ce matin a pris de la rigueur et rester devant la scène à attendre les Bernois, devient compliqué. Du coup, je me réfugie à l’abri et vais taper la discute avec tous les potes qu’on n’a pas revu depuis presque deux ans. Même certains copains venus de Chambéry sont présents. On se rappelle les derniers concerts qu’on n’a pas pu faire à cause d’un certain pangolin et d’une certaine chauve-souris.

Allez, c’est bien beau de discuter, mais les premières notes de SHAKRA résonnent et il est temps d’aller revoir la scène. Le vent froid est toujours là ; à croire qu’il ne veut pas qu’on assiste au show de nos copains Bernois. Il faut dire que 14 degrés fin août, c’est un peu inhabituel. Mais bon, on est tellement en manque de concerts que ce n’est pas un petit vent qui va nous empêcher de headbanguer à nous dessouder la nuque.

La foule nombreuse s’est amassée devant la scène, mais l’avantage des concerts en Suisse, c’est qu’on peut se frayer facilement un chemin devant les planches sans avoir besoin de jouer des coudes. A noter que la scène est beaucoup plus petite que celle du site précédent, mais plus profonde aussi. Ce sera plus simple pour les photos, sauf que les lights sont essentiellement rouges, ce qui ne facilite guère le boulot. Bah, on fera avec !

SHAKRA attaque sur les chapeaux de roues. Sourire aux lèvres. On sent le groupe super heureux d’être là et prêt à en découdre. MARK FOX, marcel noir sur le dos (avec le froid qui pique bien, je sais pas comment il fait), laisse apparaître ses beaux pectoraux (dixit une copine à côté de moi). Il est aux taquets et enchaîne trois titres avec ses partenaires sans prendre la parole. Il faut dire que le vent qui souffle toujours aussi fort ne réchauffe pas la scène bien ouverte sur l’extérieur.

Le brun ténébreux et discret, THOM BLUNIER, soliste dantesque qui, avec son comparse aux cheveux blonds, THOMAS MUSTER, tient une rythmique d’enfer, semble bien avoir aussi froid que le public en ce début de set. Il souffle régulièrement sur ses doigts. Ce n’est pourtant pas ce qui l’empêche, avec son complice de toujours, de tenir le groupe à bout de bras, tandis que DOMINIK PFISTER, le bassiste, et ROGER TANNER derrière ses fûts font rythmer un public toujours aussi nombreux.

MARK qui s’exprime dans un français impeccable, même si, comme il nous le dit d’entrée : « Ce n’est pas ma langue naturelle », chante toujours aussi bien. Il n’a rien perdu de sa superbe et est toujours aussi charismatique. Il harangue les spectateurs, joue avec ses comparses et fait chanter plusieurs fois le public, avec toujours ce sourire qui ne quitte pas son visage.

« On va vous jouer un nouveau morceau qu’on a encore jamais joué en Suisse. Enfin, en Suisse Romande ! » corrige MARK, en rigolant. Et c’est « Break the ice », un titre du dernier album qui sort des enceintes. Le son est fort et la batterie de ROGER est bien mise en avant. Cependant, les guitares ne sont pas en retrait et se font bien entendre dans le mix. Le public est en osmose avec nos copains Bernois et s’éclate à fond. « C’est fou ce que ça fait du bien d’entendre un gros son », me dit un pote à côté de moi. Je suis entièrement d’accord avec lui, et à constater le regard du public j’ai bien l’impression que je ne suis pas le seul. D’ailleurs, les copains à côté de moi sautent dans tous les sens, au grand détriment de nos copains Suisses qui se demandent bien qui sont ses huluberlus. Encore des Français qui font n’importe quoi ! Lol.

Tous les titres les plus emblématiques sont joués ce soir. De « High Noon » à « Medicine Man », en passant par « Raise Your Hands » et l’incontournable « Hello ». Sans oublier les nouveaux titres de leur excellent dernier album sorti l’an passé, « Mad World ». En bref, nous sommes gâtés ce soir !! D’autant plus que SHAKRA joue pendant deux heures ! De quoi satisfaire tous les fans que nous sommes. Le vent froid ne semble plus avoir d’effets sur les musiciens ni sur le public. On aurait presque chaud devant les crash barrières tellement on hurle à se casser les cordes vocales sur les refrains fédérateurs des Bernois. C’est l’éclate totale !

Un petit rappel plus tard et les musiciens quittent la scène après le salut de rigueur. A voir le sourire qui se lit sur tous les visages, le groupe a réussi son retour en Suisse Romande. Va-t-il pousser à la porte un de ses compatriotes commençant par un G ? La question reste en suspens, mais ce qui est sûr, c’est qu’il s’est réinstallé dans le cœur des Genevois.

Pour moi, le vent de tout à l’heure qui ne cesse de souffler va faire son grand retour à travers mes os. Du coup, je ne vais pas assister au show de FUZZTOP, même si, à entendre les premières notes de « Under pressure », ça a l’air très bien fait. Je vais rentrer tranquillement dans mes pénates tout en écoutant encore une fois le « Mad World » de Shakra.

Vivement l’année prochaine, dans de meilleures conditions j’espère, pour une nouvelle édition du Festiverbant !!!

SARI SCHORR @ Festiverbant 2018

Report by Seb 747

Malheureusement, c’est bientôt la fin de mes vacances d’été. Demain, il va falloir retourner bosser. Mais, ce qu’il y a de positif dans tout ça, c’est que je sais qu’il va y avoir un festival de hard et de blues à une petite heure de chez moi. Et du coup, je suis aux taquets pour la rentrée !! Je fais même l’effort d’emmener une petite partie de ma famille avec moi. Il faut dire qu’ils commencent à y prendre goût… à force !

Le Festiverbant qui se situe à la Croix-de-Rozon de Landecy, fête ici ses vingt ans. Cette année, il devait y avoir nos copains de SHAKRA le vendredi, mais ceux-ci n’ont pas pu venir. Du coup, j’ai fait l’impasse, étant donné qu’il y avait un tribute féminin à IRON MAIDEN à la place. Le lendemain, c’est à un groupe de cover (encore !) de QUEEN auquel nous avons droit. Même si d’après certains échos, celui-ci était très bon, re-impasse pour moi… d’autant plus qu’il y a SIDEBURN qui passe pas loin !

SARI SCHORR @ Festiverbant 2018

Mais, en ce dimanche, plus ou moins ensoleillé par contre, il y a SARI SCHORR. Et moi qui l’ai vu à Guitare en Scène deux ans plus tôt et qui avait beaucoup apprécié, je veux retourner la voir !

Le festival étant en plein air, nous avons de la chance qu’il fasse beau et, heureusement pas trop chaud. Vues les températures ces derniers jours, on peut plus facilement apprécier ce concert. Et puis, même si assister à un concert dans la boue, c’est fun, pour du blues, ça le fait moins.

Bon, nous sommes en Suisse, si vous ne le saviez pas, et il est plutôt conseillé de se restaurer avant de venir parce que nos moyens financiers ne sont pas exactement les mêmes ! La nourriture est un peu hors de portée pour certaines bourses… et notamment la mienne. Manque de bol, j’ai oublié de manger avant de venir. Bah, pas grave, je vais partir de bonne heure et je vais m’arrêter en route… Sauf que, allez savoir pourquoi, j’ai décidé de prendre les chemins de traverse et que du coup, je suis à la bourre ! Heureusement, je trouve sur le site un vendeur de churros qui n’affiche pas des prix trop excessifs ! Ca remplit bien mon estomac affamé. Ouf !

SARI SCHORR @ Festiverbant 2018

À peine le temps de me restaurer qu’il y a de l’agitation devant la scène. Du coup, je me rapproche ostensiblement devant les planches.

Mais ne brûlons pas les étapes, et commençons par le commencement. SARI SCHORR est une chanteuse compositrice américaine de blues-rock qui a été choriste de POPA CHUBBY et de LOUIS JOE WALKER pendant plusieurs années. Cela lui donne une bonne assurance scénique. Elle a en plus une voix à couper le souffle et un spectacle qui éclate comme un volcan… Et qui catapulte notre nouvelle copine new-yorkaise aux yeux verts en haut de l’affiche de ce soir.

SARI est accompagnée par un tout nouveau line-up de quatre musiciens parmi lesquels BOB FRIEZEMA et son orgue Hammond, et l’excellent guitariste ASH WILSON – en remplacement du non moins talentueux INNES SIBUN (vu avec ROBERT PLANT notamment).
Elle les surnomme « La salle des machines » (The Engine Room en anglais) et les considère comme sa famille.

SARI SCHORR @ Festiverbant 2018

SARI SCHORR @ Festiverbant 2018

Les musiciens montent sur scène et entament “Revolution”. SARI arrive tout sourire sur scène pour prendre le micro et, dès qu’elle commence à chanter, nous savons à quoi nous allons avoir à faire. Un blues torride à la B.B. KING, sans compromis.

SARI ne semble pas compter l’énergie qu’elle dépense, vivant les chansons qu’elle interprète à fond. Elle fait carrément corps avec les paroles qu’elle interprète. Son attitude rock pour le moins énergique et déchaînée enflamme de suite le Festiverbant !

Le groove et le blues sont omniprésent ce soir. Ils font frémir une bonne partie du public suisse, qui ne se fait pas prier pour danser. On voit rapidement les hanches des nombreux spectateurs se balancer. C’est marrant mais, même moi, je ne peux m’empêcher de bouger dans tous les sens, tellement la musique de SARI m’envoûte. Il faut dire aussi que la presse aux USA la situe entre JANIS JOPLIN et TINA TURNER ! Quand on pense que c’est MIKE VERNON (BOWIE, CLAPTON) qui a produit son premier album alors qu’il s’était retranché du music business… C’est vous dire le pedigree de la dame. Elle a pris d’assaut le monde du blues… qui a du mal à s’en remettre !

SARI SCHORR @ Festiverbant 2018

SARI SCHORR déborde d’amour et elle ne tarde pas à nous le faire savoir. Quasiment entre chaque morceau d’ailleurs. Il est vrai que cela peut paraître étrange, mais comment reprocher à cette habitante de Brooklyn d’aimer son public et de le lui faire savoir ? D’autant plus quand c’est dit avec le sourire et autant de sincérité. Elle nous annonce qu’elle aura une pensée pour nous lorsqu’elle rentrera chez elle, dans la Grosse Pomme, le lendemain et qu’elle n’oubliera pas ce concert. Ça fait plaisir !

Que ce soit avec “Demolition man”, un mid tempo qui met en évidence ses qualités vocales ou bien la ballade “Ordinary life”,  on se rend compte que c’est sur scène que la musique de SARI prend toute sa dimension. Incontestablement !

Et si, en plus, les lights et le son irréprochables s’y mettent, nous ne pouvons que rester en admiration devant la richesse de cette prestation !

SARI SCHORR @ Festiverbant 2018

La voix rauque de SARI est incroyablement puissante et dégage tout sur son passage. C’est une chanteuse exceptionnelle, d’une énergie rare et qui a un charisme diabolique. Il y a de quoi être possédé par notre copine à voix de velours dans un corps de tigresse sachant chanter en douceur lorsqu’il le faut et user de son charme, comme elle a pu le faire au cours de ce concert.

Heureusement que ses musiciens sont là pour faire tomber un peu la pression parce que, à mon avis, il n’y a pas que la chaleur ambiante qui fait suer les hommes du public. Lol !

SARI SCHORR @ Festiverbant 2018

ASH est un super gratteux. Il n’a certes pas le même charisme qu’INNES, l’ancien guitariste, mais il sait tenir un public. Il est bien aidé par une SARI tout sourire… D’autant plus lorsque c’est lui qui se met à chanter, pendant que cette dernière s’éclipse de la scène, laissant toute la lumière à ses musiciens.

Les titres présents sur la set list à ses pieds, passent aussi vite qu’une lettre à la poste (quoique…) et SARI nous quitte déjà. Sans un mot, elle quitte la scène à la fin d’un titre suivie de ses musiciens. Comme c’est surprenant…

Fini, vous demandez-vous ? Mais non. En fait, elle revient pour le rappel. Et quel rappel ! “Rock‘n’Roll” de LED ZEPPELIN ! Cette version en mode « Tiens-toi à la selle, j’accélère » m’impressionne. SARI est littéralement en feu ! Elle a une façon tellement à elle d’interpréter cette chanson que j’ai du mal à reconnaître ce titre. C’est surprenant. J’ai vraiment l’impression qu’il a été écrit pour elle, tellement elle se l’approprie ! 

SARI SCHORR @ Festiverbant 2018

Et que dire de sa version très personnelle de “Black Betty” ? Nous sommes à des années lumière du tube planétaire de RAM JAM mais plutôt proche de la version originale de LEAD BELLY. SARI rend hommage à ce chant de travailleurs afro-américains du début du vingtième siècle et lui rend son âme d’origine, avec ce côté âpre et incantatoire. On s’y croirait ! Elle semble reprendre le flambeau blues-rock que BETH HART a malheureusement abandonné il y a quelques années.

Toutes bonnes choses ayant une fin, c’est après une bonne heure et demie que SARI SCHORR et son « Engine Room » rend les armes, non sans nous préciser, qu’elle nous attend au stand de merch’ pour signer des autographes et prendre des photos. Et tout cela alors qu’elle retourne dans quelques heures à New-York ! 

C’est une Grande Dame du Blues qui nous a séduit ce soir. Je repars avec la banane… en essayant de ne pas me tromper sur le chemin du retour. Lol.

 

SARI SCHORR @ Festiverbant 2018

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JOHNNY GALLAGHER

Allez, la reprise des concerts comme chaque année se passe en Suisse, juste à côté de la frontière et pas loin de Genève.

Le vendredi, il y a le choix : l’Octopode Festival et sa soirée metal ou le Festiverbant. J’ai tellement hésité, moi, que j’ai réussi l’exploit de n’aller ni à l’un ni à l’autre ! Mais là, ce samedi, c’est sans hésitation que je prends la direction du Festiverbant !!

SONIC CRASH

Comme je sais y aller et où me garer, c’est simple d’arriver à l’heure, lol ! Bon, je suis en avance. Et devinez sur qui je tombe ? JOHNNY GALLAGHER qui vient faire son tour hors des backstages ! Petit papotage et premières photos du fest. Je le laisse quand même aller se préparer. Je continue ma balade et je constate que contrairement à l’an dernier, le disquaire est ouvert. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il n’a pas pris de CD. Que des rondelles qui grattent ! C’est ma carte bleue qui est contente !!

Pas le temps de pleurer sur ma malchance que le premier groupe attaque. Ce sont les genevois de SONIC CRASH qui s’y collent. C’est un trio musicalement dur à définir : un morceau bien pop pour commencer, un morceau bien blues après, d’autres rock – voire lorgnant sur le hard-rock…

C’est bien fait mais ça sent la recherche de leur identité musicale propre. Hey, j’ai une idée ! Ils peuvent chercher dans le dos du chanteur, il y a un beau patch CINDERELLA !!

Comme d’hab’, le son est bon et la scène est grande. Les gens arrivent petit à petit. Il fait très chaud et il faut s’hydrater. Comme d’hab’ aussi, l’attente entre les groupes est réglée comme un coucou (suisse of course !) à trente minutes. Et trente minutes après, c’est au tour de nos copains et copine de BACK ROADS de monter sur scène.

BACK ROADS

Je suis impatient de les revoir. En effet, je ne les ai pas vus en live depuis la sortie de leur nouvel album et j’ai hâte de les entendre jouer leurs nouveaux titres…

Je vous le dis d’entrée, je ne vais pas être déçu ! Ils attaquent par deux nouveaux titres et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en live, ça dépote sévère ! En plus, le son est très bon. Le public qui commence à être présent en nombre apprécie et rentre directement dans le set.

Le set continue par le titre éponyme du groupe : “Back Roads”. Ouah, quelle entame ! Les BACK ROADS sont déchaînés, ça joue et ça bouge. SYLVAINE DESCHAMPS-GARCIA, la chanteuse, se lâche complètement, elle est dans les morceaux vocalement et physiquement. Elle ressent vraiment les morceaux ! FABRICE DUTOUR et l’ensemble des musiciens (FRANCK MORTREUX à la basse, CHRISTOPHE OLIVERES en seconde guitare et NICOLAS AMMOLLO à la batterie) ne sont pas en reste.

Il y a une vraie communion entre eux qui se propage dans le public. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fonctionne !  

Le reste de la setlist est, bien-sûr, un mélange entre les titres des deux albums. Ils finissent sur un cover du ALLMAN BROTHERS BAND.

Re-ouah, quel putain de concert ils nous ont fait là ! Sur cette superbe scène, BACK ROADS a été vraiment grand ! Ils ont pris une nouvelle dimension et avec le nouvel album, ils se sont vraiment trouvés !! A voir et à revoir sans modération !! SYLVAINE a une vraie putain de voix et elle a trouvé son équilibre, c’est carrément trop bon !

Allez hop, hydratation car il fait mega chaud. Papotage avec les copains, copines. Seb 747 qui a débarqué au début du show partage mon engouement pour BACK ROADS. Et non, je ne l’ai pas menacé !!

JOHNNY GALLAGHER

Bon, une demi-heure, ça passe vite quand on s’amuse donc c’est l’heure… pour ma femme d’aller faire un tour, lol et pour JOHNNY GALLAGHER de monter sur scène. Et tout de suite, c’est la fête !! Voir JOHNNY sur scène, ce n’est que du bonheur et de la joie de vivre en barre. Ce colosse, béret sur la tête a une conception du blues bien à lui, son blues est… festif (si, si !!). C’est tantôt blues-rock, tantôt teinté de reggae, tantôt empreint de ballades irlandaises.

JOHNNY fait comme toujours participer le public – très nombreux maintenant. Il le fait chanter et danser. Bref, un concert de JOHNNY, c’est dur à raconter parce qu’en fait, ça se vit ! Et ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les différents fests de la région le mettent à l’affiche. Bon, c’est vrai, même lorsqu’il n’est pas sur l’affiche, il est aussi souvent là et se retrouve régulièrement à faire le beuf !!

Les musiciens de son groupe sont parfaits pour lui et lui permettent de s’exprimer au chant… mais bien sûr aussi avec sa guitare car JOHNNY GALLAGHER est un putain de gratteux, tout en feeling. Et ce soir, que ce soit sur ses propres morceaux ou sur des covers, il le prouve une nouvelle fois, et de quelle manière ! La preuve en est que même ma femme s’est rapprochée et a apprécié ! C’est vous dire s’il est fort !!!

Bon, même si le public en redemande, “House of the Rising Sun” sera le dernier morceau. Pas de rappel. Heu en même temps c’est normal vu qu’il remonte sur scène dans une demi-heure pour une jam en hommage à CHUCK BERRY ! Eh oui, il va enchaîner deux concerts !!

Mais pensez-vous que c’est pour ça qu’il va aller se reposer en loges ? Que nenni, on le retrouve quelques minutes après sur son stand merchandising en train de signer des disques et de faire des photos avec le sourire, sans oublier le petit mot gentil…

C’est la sécu qui vient le chercher pour remonter sur scène avec son groupe et des invités !! Et c’est reparti pour un tour. Frais comme un gardon, bien hydraté, JOHNNY nous revient avec un “Spirit of Chuck Berry”. Et, même s’il est très tard, le public est aux anges.

Bon, moi aussi, mais là il est vraiment très tard et donc je ne vais pas rester pour voir la jam avec FABRICE et SYLVAINE des BACK ROADS, sniff !!! Le son m’accompagne quand même jusqu’à la voiture et j’avoue que j’ai du mal à monter dedans. En tout cas, quel Monsieur ce JOHNNY !!!!

Quel fest ! Encore une fois, une superbe ambiance, une superbe programmation. Vive le Festiverbant et à l’année prochaine… avec le même temps !

Long live Festiverbant !!

JOHNNY GALLAGHER

 

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GLORIA VOLT

Bon, j’ai à peine eu le temps de piquer une tête dans l’Ain que c’est déjà l’heure de repartir en Suisse pour la deuxième soirée du Festiverbant. Eh oui ! Trop dure la vie d’un Ti-Rickou !! 

Ce soir, le choix était facile car du côté Octopode, c’est soirée rasta rocket.

Je retrouve le site comme je l’ai quitté quelques heures plus tôt. Les mêmes stands de nourriture (là, j’ai prévu les sandwiches dans la voiture !!), le stand de disques toujours fermé, le public très famille. Bon, il y a aussi des hardos qui n’étaient pas là hier et je vois donc plus de têtes connues !

Sinon musicalement, je reprends les choses où je les avais laissées avec un groupe de hard-rock suisse sur scène. Bon, là ce sont des suisses allemands et ils sont moins jeunes que WORRY BLAST ! Mais GLORIA VOLT est dans la même famille hard influence boogie australien. Je voulais absolument les voir en live et donc je suis au premier rang lorsqu’ils montent sur scène.

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GLORIA VOLT

Et c’est parti devant un public bien nombreux. Et croyez moi, je ne vais pas être déçu. Les GLORIA VOLT attaquent et d’entrée de jeu, on voit qu’ils ne sont pas là par hasard. Le chanteur est un parfait showman. Il a un putain de charisme ! Les autres membres du groupe ne sont pas en reste bien-sûr.

Scéniquement, ça le fait ! Musicalement, leurs morceaux sont un mélange de hard-rock à la AC/DC avec des touches de GOTTARD. Bref, des morceaux parfaits pour le live, surtout en fest.

J’adore la voix du chanteur et du coup, je suis aux anges… d’autant plus que, comme hier, le son est excellent, de même que l’ambiance dans le public. Tout le monde profite du méga beau temps, limite canicule, pour headbanguer. Les GLORIA VOLT en profitent – les fourbes – et ils jouent à fond avec nous. Le chanteur va même descendre de scène pour venir dans la fosse à notre contact.

Bien sûr qu’on en veut encore du hard-rock made in Suisse ! Trop bon ! Allez, rappel double dose… pour notre plus grand plaisir. Mais bon, là c’est fini. Sniff !

J’en profite pour aller à leur stand merch’ pour leur acheter leur album. Heu quoi, j’ai bien droit à un souvenir, non ? Ti-Rickou en mode groupie !! Et puis comme ça, je pourrai l’écouter sur le chemin du retour. Pas con.

  • “Heu, comment chérie, toi tu as préféré WORRY BLAST parce qu’ils sont jeunes et qu’ils ont une sacrée pêche ? Stop ! C’est mon report. En plus tiens, il y a NINE BELOW ZERO qui va commencer.”
  • “Dis-moi, ton NINE BELOW truc muche, c’est du blues ?”.
  • “Non, c’est du rock blues de légen…”.

Et hop, disparition de ma femme ! Magique !!

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NINE BELOW ZERO

Les NINE BELOW ZERO commencent à jouer. Eh oui, ils sont encore là et bien là pour nous distiller leur rock-blues des familles, mélange de compos personnelles et de covers. Bref, un ensemble parfait distillé par de vieux briscards qui savent parfaitement doser le mélange.

Leur musique fait mouche sur le public ! Les gens sont heureux et s’éclatent sur leurs morceaux et de pouvoir chanter “I’m on the road again”, même si c’est de STEPPENWOLF.

NINE BELOW ZERO de toute façon, c’est une légende. Et voir cette légende une nouvelle fois en live, c’est de toute façon bien.

Bon, moi je trouve malgré tout que c’est moins puissant que la dernière fois où je les ai vus (il y a une dizaine d’années quand même) avec un autre batteur. En même temps, il est tard et je suis peut-être plus dans l’esprit hard-rock que blues. Mais je suis content de les avoir revus.

Voilà, je crois que maintenant, il est grand temps que j’aille retrouver ma femme avant qu’elle n’aille se jeter sur l’autoroute !! Du coup, je ne vais pas découvrir le dernier groupe. Dommage mais bon, mon objectif du soir était de voir GLORIA VOLT et je ne regrette absolument pas d’être venu.

  • Chérie, on revient demain ? Promis, il n’y a pas de blues. C’est un tribute band hongrois à KISS !
  • Non, pas la tête !!!!… Et dire qu’il y en a qui croient que ma vie est facile !!!

Allez Festiverbant, à l’année prochaine !!

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NINE BELOW ZERO