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Report by SEB 747

C’est en surfant sur la toile que m’est apparue cette date. Un concert à deux pâtés de maisons de chez moi ? J’en suis ! Non seulement c’est gratos et donc je ne vais pas me priver, mais en plus je ne risque pas d’avoir le syndrome Ti-Rickou vu que je peux y aller à pieds.

Je dois avouer que je n’ai découvert le nom des MUDCATS que la semaine dernière lorsque je suis allé au fin fond de la Suisse. Je me suis aperçu que les fameux MUDCATS – que je ne connais pas plus que NEVERCOLD d’ailleurs – allaient être en première partie des NASHVILLE PUSSY au début de l’année prochaine… Ah oui quand même ! Du coup, je me suis dit que ça ne pouvait être que bon.

Donc direction la Brasserie Pirate pour ce concert. Chouette, je vais retrouver mon copain le squelette pirate, vous savez celui que j’avais rencontré lors de ma chronique de TRY AGAIN et SIDMANTRA au mois de mai dernier ?!!! Malheureusement cette fois-ci, je n’y vais pas avec le même état d’esprit, une mauvaise nouvelle étant tombé dans mon cercle proche. Tant pis, finalement il n’y a rien de tel qu’un bon concert pour se vider la tête ! 

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THE MUDCATS

Ce sont les MUDCATS qui commencent. «Quatre types qui aiment avoir un gros son afin de partager leur amour pour la musique ainsi que pour la bière». Voilà qui s’annonce bien ! 

D’entrée de jeu, je sais que j’ai bien fait de venir. La musique présentée par cette espèce de gros poisson chat (un Mudcat quoi) qui aime le rock, la bière, les filles et LEMMY KILLMISTER comme le dit si bien leur bio, se résume à un seul mot : rock ‘n’ rooooll !!!!
Des pépites rock, des riffs accrocheurs, des mélodies entraînantes, je passe un très bon moment et j’en viens même à discuter avec mon copain le squelette pirate, qui n’a toujours pas fini sa bière d’ailleurs. Moi par contre…

Le chanteur guitariste YANN VOLPE, casquette vissée sur la tête, est un très bon frontman avec sa voix rauque et puissante. C’est cash, direct, sans fioritures mais tout en recherche de mélodies enveloppées dans un registre un tantinet stoner mais toujours sur une base MOTORHEAD/NASHVILLE PUSSY.

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THE MUDCATS

Le batteur OLIVIER SUTTER s’en donne à cœur joie et frappe sans ménagement sur ses toms et ses cymbales. NOEL HERZOG le gratteux, lorsqu’il joue avec son manche magique, sort des riffs de je ne sais où et ERWIN BERTSCHI le bassiste, également membre de VOICE OF RUIN, joue avec ses quatre cordes comme s’il en avait six.

J’adore leur musique et je me rapproche pour faire des photos. Tiens pour une fois, je me déplace facilement. C’est dire s’il y a foule, lol !!! 
YANN s’éclate et se fait plaisir. Il martyrise sa gratte et joue à fond les ballons.

C’est très bon et je dodeline de la tête lorsque je m’aperçois que nous ne sommes plus que deux spectateurs devant la scène. Les autres ayant décidé de faire un tour à l’extérieur. C’est bien dommage parce qu’ils ratent quelque chose. Les MUDCATS sont de sacrés lascars qui s’entendent comme larrons en foire et, même s’il n’y a que très peu de monde à mon grand détriment, ils jouent comme si de rien n’était.

Snif, c’est déjà fini. Hey, en y réfléchissant bien, j’ai encore fait la découverte d’un groupe suisse, moi ! Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’ils venaient de Genève…

Bon, petit tour dehors pour féliciter les MUDCATS de leur prestation.

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NEVERCOLD

Mais déjà les premières notes de NEVERCOLD retentissent.

Tiens, musicalement c’est pas mal. Je me dis qu’il faut que j’aille voir ça même si c’est catalogué comme rockcore. Dans le core, je connaissais le hardcore, le metalcore, le thrashcore, voire l’emocore, ou bien encore le rapcore, mais le rockcore, c’est quelque chose qui m’est inconnu !

Première constatation, il y a beaucoup plus de monde que tout à l’heure. Trois petits keupons sont rentrés et deux-trois skins aussi. Euh… J’ai vraiment l’impression d’avoir changé de galaxie depuis tout à l’heure, moi ! Vous êtes sûr qu’on est toujours sur Terre ? C’est étrange mais mon pote le squelette à changé de place. Bizarre…
Comment ça les effluves d’alcool me montent à la tête ? Même pas vrai !

Aaaarrrrrggghhhh !!!!! Voilà que KORS le vocaliste se met à chanter. Chanter ? Non plutôt hurler, voire gueuler ! Comme diraient nos amis grecs, il s’est coincé les koléos dans un étau ou quoi ?

Je trouvais ça étrange la manière dont les micros de GODOHAN le bassiste et de TONY le guitariste étaient disposés, mais j’ai vite compris pourquoi. KORS en véritable frontman visuellement communicatif est une pile électrique. Il pogote avec le public en hurlant dans son micro. Il lui faut donc beaucoup de place !

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NEVERCOLD

Bon, je décide de faire abstraction du beuglement, euh… du chant et j’arrive presque à apprécier. Mais deux-trois titres pas plus car au bout d’un moment, ça devient lassant.

NEVERCOLD démonte tout sur son passage et une chose est sûre, ces mecs n’ont jamais froid dans le dos. Ils ont une énergie débordante qui envoie la sauce tout le long de leur set. Il n’y a pas à dire, ça déménage !

Seulement comme ça pogote de plus en plus et que la salle commence à s’échauffer offensivement, je décide de m’asseoir le temps que ça passe. Comme il y a un Charlie Hebdo qui traîne sur une table, j’en profite pour y jeter un coup d’œil. Mais bon, ça braille tellement que je n’arrive pas à rester concentré sur les blagues de l’hebdo. Dommage. En plus, mes oreilles commencent à siffler… malgré les bouchons !!! 

Du coup, je sors voir si dehors ça ne serait pas plus écoutable. En vain, ça ne change rien ! En plus, il y a même des grillons en colère. J’en vois même quelques-uns qui sont en train de manifester leur mécontentement, pancartes à l’appui.

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THE MUDCATS

Houlà ! J’ai comme l’impression que les émanations de bière et le bon gros bourrin ne font pas bon ménage dans ma tête. Je crois que je vais vite retrouver mon doux foyer !

En tous cas, THE MUDCATS est absolument un groupe à voir. J’ai pris une bonne claque. Zut, j’ai oublié de leur prendre leur CD ! Bah, si le temps veut bien que je retourne aux Prisons de Moudon fin janvier, j’en profiterais.

 

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IRON BASTARDS

Report by Seb 747

Cette fois-ci, afin de ne pas faire comme l’an passé et rater complètement le festival, j’ai bien coché la date sur mon agenda. Sur la programmation affichée, il n’y a que quatre groupes sur neuf qui m’intéressent réellement. Les autres, même si je ne les connais pas,  ne devraient pas trop me tenter d’après les explications données sur le site. Mais qu’à cela ne tienne, et même si comme dit mon ami Steve*74, trois des quatre groupes “on les a déjà vus”, j’ai le sentiment que ça vaut le détour.

La veille, le temps était à l’orage, et le matin même nous avons droit à de grosses averses. Que faire ? D’autant plus que c’est en plein air ! Bah, même pas peur ! C’e n’est pas la météo orageuse qui va m’empêcher d’aller au festival. Non mais ! Et pour une fois je suis super en avance et le beau temps est revenu. Trop cool !

Première constatation, il n’y a pas foule qui attend devant l’entrée. Est-ce la perspective d’attentats ou le mauvais temps annoncé qui refroidit les métalleux ? Que nenni, c’est que tout simplement nous ne sommes qu’en début d’après-midi et que les métalleux ne sont guère habitués à arriver si tôt !

Après, la scène. Certes, elle est beaucoup moins bien que celle du Roche‘n’Roll Fest, mais elle tout de même bien conséquente. Et le son ! Que de belles résonnances avec les montagnes toutes proches ! En plus, le paysage est très beau.

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SLEEKSTAIN

Mais revenons à la musique. C’est SLEEKSTAIN qui a l’honneur d’ouvrir les hostilités. Malheureusement pour eux, le vent a décidé d’être de la partie et il emmène le son avec lui. Résultat, c’est un peu une bouillie sonore auquel nous avons droit.

Mais de cela, les spectateurs s’en tamponnent le coquillard. Ils sont là pour faire la fête et la font bien… même s’il est un peu tôt ! D’ailleurs, une masse de gens imposante s’est arrêtée devant la scène et les hard-rockeurs présents s’éclatent comme des bêtes. C’est ça aussi SLEEKSTAIN, une énergie communicative qui emmène tout le monde. Evidemment, RAFF qui en fait des tonnes (comme à son habitude) est impressionné par ce monde. Il remercie chaleureusement le public venu si nombreux en ce début d’après-midi. Il ne s’y attendait pas.

Et c’est reparti “comme en 40”, comme dirait ma grand-mère.
Le show remue dans tous les sens les métalleux qui commencent à pogoter comme des fous. Forcément devant la ferveur des SLEEKSTAIN qui se donnent à fond (mis à part le nouveau guitariste plus en retrait), on ne peut pas rester indifférent.

Durant ce show, nous avons droit à deux inédits et à une fin dantesque sur “Call me God”.

Pause musicale et début de la pluie. Durant DREAD UNION BLOOD, le premier groupe local, le vent a redoublé d’efforts et amené les grosses averses avec lui. C’est sur une scène détrempée que le groupe entame son show. Mais ça tombe bien parce que vu ce qu’ils jouent, je préfère m’éloigner de la scène. Beaucoup trop bourrin pour moi.

HAPPENING

HAPPENING

S’ensuit le groupe HAPPENING. Dans un registre metalcore légèrement mélodique (oui, j’ai bien dit légèrement), leur musique est un peu redondante. C’est bien exécuté, les spectateurs sont conquis mais pour moi, c’est trop linéaire. Donc je regarde de loin, car même si la pluie a décidé d’être moins forte, elle mouille quand même ! Lol !

En plus, ça me donne l’occasion de taper la discut’ avec les copains présents à cette journée, même si on ne s’entend pas trop à cause de la musique. « Peuvent pas faire un peu moins de bruit ?! Y’a des gens qui essaient de discuter, ici ! ». Qu’est-ce que c’est bruyant, on ne s’entend pas beaucoup. Lol !

TRY AGAIN

TRY AGAIN

Mais voilà que le second groupe qui m’intéresse s’installe sur scène. Ce sont les TRY AGAIN, le second groupe local – ils sont de Rumilly, à quelques km de Saint-Félix. C’est leur denier show sous cette forme. Renseignements pris auprès de RICO, le chanteur, ce sont les éloignements des différents membres qui expliquent ça et non les sempiternelles divergences musicales. Cependant le groupe continuera avec une toute nouvelle formation.

Bon musicalement, c’est plus ou moins toujours la même chose, avec leurs morceaux keupons rentre-dedans mais pour une fois, avec un son de qualité. Et en plus, la pluie s’arrête, que demander de plus ?

Eh bien, ils font monter sur scène GABIN, un de leur copains afin d’assurer quelques chœurs et de chanter avec eux. Les morceaux prennent alors une autre dimension. Moins mélodiques, ils sont surpuissants. « Ça dépote grave ! », comme dirait un spectateur à côté de moi. Et puis, comment ne pas se marrer en écoutant les paroles des titres tel que “Bébé Congèle”, “Guerrier de l’Espace” ou bien encore “Top Budget” !

Bon set et surtout beaucoup de délires avec une fin toute en émotion. Bonne surprise à la fin de leur passage, je m’aperçois que sur leur stand merch’, leur CD est en vente au prix qu’on veut. Jamais vu ça, moi !

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IRON BASTARDS

Pendant que beaucoup de spectateurs partent se restaurer et s’hydrater, les strasbourgeois de IRON BASTARDS s’installent sur scène. Malin comme le renard (que je croiserai plus tard sur la route), je m’installe devant la scène.

Lorsqu’ils démarrent leur set, pas grand monde ne bouge. Mais dès les premières notes de “Jungle Speed”, leur premier morceau, la foule se masse en abondance. Et là, comment dire… Le ciel a décidé d’être clément avec nous et nous laisse apprécier le spectacle. Car avec un son pareil, c’est un sacré spectacle !

Comme d’habitude, on est dans une grosse influence MOTORHEAD, mais qu’est-ce que ça pulse avec ce son ! Le public qui découvre le groupe n’en revient pas. Ils sont impressionnés par la technique de ces trois strasbourgeois… et surtout par la prestation du batteur ANTHONY qui frappe ses fûts comme s’il était possédé. « Philty ! Arrêtes de posséder ce corps, ça commence à se voir !! ».

Le bassiste DAVID courre dans tous les sens, monte sur la batterie pour sauter en l’air dès qu’il en a l’occasion. Les IRON BASTARDS ont lâché les freins pour ne plus s’arrêter et les pogos reprennent de plus belle. La foule est en délire. A côté de moi, ça headbangue de tous les côtés. Les métalleux s’accrochent même à la barrière pour secouer leur têtes. C’est totalement démentiel cette ambiance !

Et c’est sur “Pancho Villa” que se clôt ce set intense, non sans que le groupe ait rendu un petit hommage à LEMMY KILLMISTER avec “Iron Fist”.

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VINTAGE CARAVAN

Atteint par le syndrome Ti-Rickou qui consiste à se désaltérer pendant qu’un groupe s’installe sur scène, je m’éloigne de la scène, persuadé que c’est au tour d’ALEA JACTA EST de jouer. Mais en regardant mieux la scène, je m’aperçois qu’un backdrop de toute beauté est installé derrière la scène. Et que ce n’est pas du tout ressemblant au groupe prévu à sur le running order de ce soir ! En fait, ils ont échangé leur place avec les islandais de VINTAGE CARAVAN !

En voilà une bonne nouvelle, le bourrin c’est pour plus tard ! Ce qui pour moi, étant donné les groupes restants, me parait logique.

Le groupe, qui en cette fin d’après-midi fait sa deuxième et dernière date estivale en France nous fait son show. Nos trois péninsulaires d’Álftanes sont de vrais fanfarons. Ils s’éclatent sur scène. ÓSKAR LOGI le guitariste chanteur, ALEXANDER ÖRN le bassiste fou qui assure les backing vocals et STEFAN ARI le métronome batteur, nous touchent avec leur bon vieux rock’n’roll des familles.

Ce sont vraiment des islandais ? Ils sont roux comme des irlandais, mdr ! En tout cas, ils jouent super bien. Les métalleux présents en prennent plein les mirettes ! Il faut dire qu’ALEXANDER est vraiment celui qui tient le public en haleine. Il ne tient pas en place, virevoltant de partout, nous assénant des coups de basse dans tous les sens ! Et les pogos reprennent de plus en plus vite, de plus en plus forts. On a même droit à un slammeur, mais toujours dans une bonne ambiance.

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VINTAGE CARAVAN

Les trois compères, qui ne nous en veulent pas trop de les avoir battus au foot, comme nous le rappellera ÓSKAR un peu plus tard, sont en osmose totale avec le public. Celui-ci le lui rend bien en reprenant les chansons en chœur lorsque le guitariste chanteur leur fait reprendre les “ohohoho” habituels. Il n’hésite pas, quand il lâche son pied de micro à aller au-devant des spectateurs en se hissant sur les enceintes. Tout comme son compère ALEXANDER qui headbangue comme s’il était hanté par un obscure Dieu Nordique ! STEFAN le batteur n’en rate pas une miette, se mettant régulièrement debout derrière ses fûts pour haranguer la foule.

Ça y est, leur set prend fin et les VINTAGE CARAVAN nous invitent à les rejoindre tous au stand de merchandising pour signer des autographes et boire une bière ensemble. Heuh… Tout le monde ? Euh… ça va pas faire un peu de monde au stand ? En tout cas, vive l’Islande ! Un sacré groupe à voir absolument sur scène au moins une fois dans sa vie. Quelle claque ils nous ont mis !

S’ensuit le groupe qui était censé jouer à leur place, les toulousains d’ALEA JACTA EST. Comme c’est tout de même loin d’être ma tasse de thé, je préfère divaguer le long des stands. Non sans bien sûr aller serrer la main des trois hommes venus du froid et de leur faire signer leur set list !

Ayant eu ma dose de bourrin pour cette journée, je décide de partir durant le set des marseillais de DAGOBA, d’autant plus qu’ils ont pris leur temps pour s’installer. Du coup, je n’assiste pas non plus au set des thrasheurs espagnols d’ANGELUS APATRIDA. Tout comme dirait le proverbe « Trop de bourrin tue le bourrin. Hi Han ! » et puis no entiendo español !

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VINTAGE CARAVAN

BILAN DE LA SOIREE

Une ambiance bon enfant, des bénévoles très sympathiques, un système de jetons pour les boissons et la bouffe (pas si bête que ça puisqu’on peut les garder pour l’année suivante) et un site super-chouette (juste le terrain un peu cabossé, mais c’est juste pour chipoter). Une chose est sûre : j’ai bien fait de venir moi !

 

 

 

LOGO BDM LIVE

Bon, un samedi sans concert c’est forcément un samedi pourri. Du coup, même si l’affiche qui m’intéresse est a plus de 3h de route, je me suis résigné. Si, si, c’est vrai ! Sauf que d’un seul coup, en rentrant de balade une petite phrase va tout changer : “Tu as vu, les STICKY BOYS viennent de poster sur Facebook, ils sont entrain de boire du Bourgogne avant leur concert”. Du Bourgogne ? Connaissant leur habitude de se plonger dans les productions locales, je fonce sur l’ordi. Ils jouent où en Bourgogne et à quelle heure ? Et là, hop en moins de quatre minutes j’apprends qu’ils jouent au BDM Live Fest à 22h et je sais même désormais où se trouve Esbarres. Donc en moins de temps qu’il n’en faut à ma femme pour trouver la sortie de la salle de bain, c’est parti, on the road again !! Conceeeert !!!!!

Bref, 1h40 après, je suis dans un petit village près de Dôle où je retrouve plein de copines et de copains de Dijon (et oui, les STICKY BOYS, on les connais bien dans le coin et on les aime !).

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ANNSOBAD

Bon, j’ai loupé le premier groupe de l’affiche mais je suis juste à l’heure pour ANNSOBAD, groupe de rock pop métal de Châlon-sur-Saône avec chanteuse . Heu, c’est tout jeune, ça madame. Du coup, ils alternent covers et compos. La voix est sympa, scéniquement  ils ont déjà travaillé. Après, c’est encore en cours de rodage et au bout de quelques morceaux, je vais faire un tour au bar. ANNSOBAD, ce n’est pas mauvais, juste pas mon truc, trop pop-rock pour moi en fait. Donc à revoir plus tard.

La pause au bar va être longue car maintenant c’est un tribute band à ZZ TOP qui vient sur scène. Comme d’hab’, je ne vais pas faire de report, mais là on est quand même dans un tribute qui ne fait pas les choses à moitié : costumes, moumoutes sur les guitares et bien-sûr les barbes sont là. Bref, la totale ! Quitte à faire un tribute band, FUZZ TOP y va à fond. Heu, peut-être même un peu trop à fond car il est près de minuit, qu’il reste encore deux groupes qui doivent monter sur scène et qu’ils ne s’arrête pas de jouer ! Et en plus ils en rajoutent une couche en disant que les autres groupes ne leur en voudront pas !!! Moi je suis vert car il y a vraiment plein de monde mais vue l’heure, j’ai peur que les gens ne partent à la fin de leur prestation. Et donc que les STICKY BOYS doivent se contenter de jouer devant une poignée de spectateurs…

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STICKY BOYS

Mais non, j’ai sous-estimé le pouvoir des STICKY car malgré l’heure tardive la place du village, même si ça s’est un peu éclairci, reste noire de monde pour l’entrée en scène des STICKY BOYS !! Entrée en scène très ZZ TOP soit dit en passant !

Et c’est parti ! Les copains ne sont pas là pour faire de la tapisserie mais bien pour nous jouer leur putain de fukin’ rock’n’roll à la sauce STICKY BOYS. Et putain, que c’est bon !! Ils sont dans une grande forme et le public composé en grande partie de connaisseurs régit au quart de tour. Les paroles sont reprises par cœur comme un seul homme – ou femme d’ailleurs. Il y a une putain d’ambiance ! Sur scène, ça déménage grave. Le show est bien rodé mais toujours fukin’ rock’n’roll. Les morceaux de leurs deux album sont des putains de brûlots incandescents et des hymnes hard-rock’n’roll qu’on prend plaisir à reprendre en choeur.

Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de les voir en live, un concert des STICKY BOYS, c’est comme être pris dans un rouleau compresseur, d’en être content et de trouver ça trop bon et bien sûr trop court.

Mais il est déjà plus d’1h30 du mat (merci le cover band !!) et on doit se contenter d’un show je pense un peu raccourci car il reste un groupe qui doit monter sur scène. Putain que c’était bon ! Allez, pour chipoter j’aurais bien aimé entendre un ou deux morceaux du prochain CD qu’il commence à enregistrer à partir de lundi. Mais bon, je patienterai !

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HARMORAGE

Malgré l’heure très tardive, je veux quand même attendre le dernier groupe HARMORAGE, groupe de métal de Lyon que je ne connais absolument pas. Le changement de plateau est rapide, et c’est parti.

Heu, comment dire, c’est bien fait, les musicos sont bons, scéniquement ça le fait, mais putain c’est violent ! Surtout la voix ! Alors déjà qu’en temps normal, je suis allergique à ce genre de chose, mais à deux plombes du mat’, je craque très vite.

Et hop, le temps de dire au revoir aux potes et bien-sûr aux STICKY BOYS qui sont assaillis à leur stand merch’ et je ne suis plus là ! Comme une bonne partie du public d’ailleurs.

En tout cas, une méga bonne découverte que ce BDM LIVE. Programmation à suivre pour l’année prochaine !!

Long live STICKY what ?? STICKY BOYYYYYSS !!!!!!

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DANCE LAURY DANCE

Bon, lorsque j’ai vu que les copains canadiens de DLD débarquaient en France, j’était vraiment content et donc je me suis tout de suite penché sur leurs dates, dans un périmètre abordable pour moi. Et là, j’ai eu des frissons d’horreur : ça allait être très très compliqué car soit c’était trop loin (genre Bourg de Péage), soit c’était un concert privé (heu… j’ai bien pensé à taper l’incruste mais vu que je ne connaissais personne, je crois que ça se serais vu !!), soit c’était juste impossible à caler avec mon planning (pour le Brin de Zinc, par exemple… Même si Seb 747 a été tout heureux de me remplacer sur ce coup-là !).

Mais bon, je veux les voir les cousins du Québec, moi !!! Dernière possibilité, le Ninkasi. Oups ! Là, vu mon planning, ça va être très chaud, voire bouillant !  Mais tout bien réfléchi, c’est ça ou le Hellfest, alors direction le Ninkasi !

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DANCE LAURY DANCE

Et en plus, ce sont les DANCE LAURY DANCE qui ouvrent ?!!! Tout est contre moi ! Putain, j’ai à peine trois quarts d’heure pour arriver et le GPS me sape le moral en me disant que j’en ai pour plus d’une heure. Voilà. Donc je sais d’entrée de jeu que je ne vais pas voir le début du set. Heu comment ? Je devrais en avoir l’habitude ?!!! Bon du coup, petit MP Facebook pour leur dire un truc du style : “Par pitié, jouez les rock star et faites traîner, les copains !”

Et voilà, pile un quart d’heure de retard et… Hey, il y a des mecs de FLAYED devant la porte, ce n’est peut-être pas commencé ?! Heu… c’est quoi ce que j’entends ? De la musique ? DLD a commencé !!! Putain, putain, putain !!! Pas le temps de dire bonjour, je fonce et je vais directement devant la scène où DANCE LAURY DANCE est en train de jouer. Ouf, ils viennent juste de commencer !!!

Je rentre tout de suite de le bain car en plus, ils sont en méga forme et que ça bastonne sec !!!! Oh que ça fait du bien de les retrouver devant un public nombreux et qui connait les paroles de leurs morceaux par coeur. MAX, le chanteur pour les néophytes, est en grande forme et comme a son habitude fait le show…

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DANCE LAURY DANCE

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DANCE LAURY DANCE

…Comme d’ailleurs ses compères, PHIL, HARRY et bien sûr ALEX qui même de derrière sa batterie participe au spectacle.

Et que dire de leurs morceaux qui sont de vrais brûlots de hard-rock boogie qui te font headbanger comme un dingue ! Le public est aux taquets.

Evidemment, MAX en rajoute, nous raconte le pitch des chansons –  souvent interdites aux mineurs. Bref, que du bonheur ! Il y a vraiment une putain d’ambiance ce soir au Ninkasi. On est tous à fond avec le groupe. Vive le Québec et vive les DLD ! Ces mecs sont un vraie thérapie contre la morosité !

Allez, c’est déjà l’heure du rappel. Oh non, ce ne sera pas “I just want to be drunk” ! Je suis trop dégoûté ! Je suis dingue de ce morceau ! Mais bon, je ne vais pas faire la fine gueule et je profite de DLD jusqu’au bout.

Et là, c’est vraiment fini. Il faut dire qu’au Ninkasi, l’heure c’est l’heure et qu’il y a FLAYED après.

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FLAYED

Comme d’hab’ (ni vu ni connu, ce n’est que la cinquième fois que je viens les voir !), j’ai pris une énorme baffe dans ma face à moi, même si bien sûr je suis un peu frustré de ne pas avoir eu mon morceau préféré. C’est vrai ça, un concert des DANCE LAURY DANCE sans ce titre, c’est comme un concert d’AC/DC sans “Highway to Hell” ou de DEEP PURPLE sans “Smoke on the Water” !

Aller direct au stand de merch’ pour leur dire bonjour et papoter un peu avec eux. Ah oui, je leur achète aussi un petit EP sorti en tirage très limité exprès pour cette tournée ! Et cette fois, ils ont bien compris que leurs CD, il ne fallait pas les faire venir par la Poste ! Non, pas la tête !!

Bon, on est encore en train de papoter quand FLAYED commence après un rapide changement de plateau. Les viennois nous mettent tout de suite dans l’ambiance avec leur hard-rock 70 avec clavier.

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C’est drôle, la dernière fois que je les ai vus c’était déjà avec DANCE LAURY DANCE. Et comme la dernière fois, je trouve qu’ils ont vraiment franchi un nivaux. Et musicalement et scéniquement. C’est hyper efficace et leurs morceaux sont des tueries en live ! En plus ce soir, ils jouent à domicile ou presque et donc ils sont particulièrement motivés.

Bon bien sûr, il ne faut pas être allergique au son du clavier. Tiens c’est bizarre, j’ai perdu ma femme dès le début, moi !! En tout cas, moi je suis client. J’aime vraiment la voix de RENATO, le chanteur et j’aime leurs morceaux.Bref, que du bonheur again pour finir cette soirée.

Avant de partir, je passe dire au revoir aux DLD et je leur souhaite bonne chance pour le Hellfest où ils se produisent deux jours plus tard (Grrr, mon envoyé spécial me dira plus tard qu’ils ont vraiment mis le feu là-bas et qu’en plus ils ont joué mon morceau préféré !). Je leur dis à très bientôt et que de toute façon, si tu ne viens pas à TI-RICKOU, c’est TI-RICKOU qui viendra à toi  Ah oui, il faut quand même aller au Canada ! Et en hiver, c’est juste impossible, trop froid pour moi… même avec beaucoup d’antigel… et de DANCE LAURY DANCE !!

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DANCE LAURY DANCE

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