Tagged: GLAM-ROCK

BERTIE PAGE CLINIC 5

Bon ça y est, les vacances sont définitivement finies. Tout le monde rentre et même mon copain James du Thunderbird a fini ses courtes vacances.

Et comme il n’est plus en vacances, qu’est-ce qu’il fait ? Un concert bien sûr ! Oui James, ça a l’air super bien BERTIE PAGE CLINIC  mais le Thunder, c’est loin ! Tiens, c’est quoi ce mail ? “Je suis la chanteuse du groupe australien BERTIE PAGE CLINIC et je serais très heureuse que vous veniez nous voir en concert” ?!… Heu, ça c’est très gentil !

Ben voilà, je ne suis déjà plus là, moi ! “Allo ? Dis-moi chéri, elle est comment la chanteuse ?”… “Allo, Allo ?? Je ne suis plus là, je passe sous un tunnel !!!”.

C’est dingue comme on peut arriver très vite à Saint-Etienne !

Pour se garer en revanche, ça va être une autre histoire car les stéphanois sont eux-aussi rentrés de vacances et ils ont décidé de profiter du super beau temps pour sortir. Mais bon, rien n’arrêtera Ti-Rickou pour arriver au but !

Hé hé, je vais même arrivé en avance, voire même très en avance car ce soir il n’y a pas de première partie. Du coup, le concert est programmé pour 22 h 30. Même pas grave, on va pouvoir papoter !

BERTIE PAGE CLINIC 2

Bon ça y est, on peut enfin descendre au sous-sol où nos australiens nous attendent dans de belles tenues proches de l’uniforme. Ils commencent à jouer et la chanteuse arrive. Et putain, quelle arrivée !! Porte-jarretelles et guépière sans oublier des ailes noires dans le dos !! Alors, déjà qu’il fait chaud dans la salle mais là, la température vient de monter de 50% ! Je suis bien content sur ce coup-là que ce ne soit pas full !

Et on rentre direct dans leur univers bien particulier que ce soit sur le plan visuel ou sur le plan musical !

Musicalement, on est dans un mélange de classic rock et de glam passés à la moulinette australienne. Suivant les morceaux, la chanteuse laisse sa place au guitariste – je ne sais pas pourquoi, mais ça le fait moins visuellement, lol ! Leurs morceaux sont donc très variés tout en gardant un univers spécifique.

Bien sûr, plus le concert avance plus la chanteuse perd ses vêtements… Tiens, il n’y a plus de guépière ! Tiens, y’a plus de sous- tiff ! Ah, c’était pour nous montrer ses belles paillettes, j’ai compris ! Elle nous délivre un show terrible : c’est sexy mais pas vulgaire. J’aime !

BERTIE PAGE CLINIC 17

 

BERTIE PAGE CLINIC 18

En plus la bougresse parle très bien français. En tout cas largement assez pour nous raconter l’histoire des chansons et elle le fait avec un putain d’humour décapant.

Bref, le concert passe très vite mais on ne va pas les laisser s’arrêter là ! On veut qu’ils continuent nous, on ne veut pas que ça s’arrête !

Enfin ça c’est mon avis perso. J’en connaîs un qui n’a pas trouvé ça assez hard à son goût…. Je parle musique bien sûr !

Moi, leur univers, je suis rentré dedans et je n’ai pas forcément envie d’en sortir car les morceaux sont vraiment sympas. En plus, le groupe est méga heureux de jouer.

Mais bon, encore une fois tout a une fin. Je ne me suis même pas aperçu que c’était tellement l’étuve que je suis en eau. Pas grave, je prolonge le plaisir en prenant quelques photos et en faisant une interview… Que vous aurez si vous êtes sages ! C’est vrai ça, je n’allais pas les laisser partir comme ça !

Les BERTIE PAGE CLINIC sont de vraies crèmes et la chanteuse est vraiment trop adorable ! En plus elle est vraiment allumée et à fond dans son truc. Et ça, j’apprécie énormément.

Mais comme je l’ai déjà dit, le Thunder c’est bien mais c’est loin. Je sais qu’à minuit tous les chats sont gris alors ce n’est pas que je m’ennuie mais je m’accorde juste le temps de dire au revoir à Elise et James et de dire à bientôt à mes nouveaux copains australiens -qui m’ont gentiment offert un souvenir sonore pour que la rupture ne soit pas trop brutale !

Whaou, quel moment étrange mais putain, qu’est-ce que ça fait du bien !!!

Long live rock ‘n’ roll !!!

Made in le pays des kangourous, of course !!!!

BERTIE PAGE CLINIC 9

 

thomas silver 1

THOMAS SILVER

Pendant que beaucoup de mes copains commencent à regarder comment rejoindre Barcelone pour retrouver des milliers de copains, moi c’est direction le pays des pizzas et des pâtes pour des vacances bien méritées sous le signe du far niente. Bref, plages et visites culturelles au programme. Sauf qu’au bout de quelques jours, j’ai une idée : “Euh, chérie, tu ne voudrais pas aller respirer le bon air frais, un peu plus au nord, au bord d’un lac en hauteur ? Comment, tu crois que c’est un piège ? C’est bien mal me connaître ! Le lac, il y est bien, ainsi qu’un petit village fortifié sympa… Aïe, bon d’accord, il y a bien un petit fest pas loin sous le signe du glam sleaze… Non, pas la tête !!!”

NOUNOURSBon, ouverture des portes à 18 h, j’arrive à 13 h 30. Là, si je rate le début, ça ne sera vraiment pas de ma faute. Euh, heureusement qu’on est passés repérer le site de jour car il est placé en plein milieu des oliviers, des vignes et des figuiers, et la nuit je n’aurais pas forcément imaginer un fest au milieu de nulle part. Bon, à part un signe très distinctif : il y a un énorme ours blanc en peluche planté en haut d’un poteau. Il a du faire quelque chose de mal dans une autre vie, lui !

Allez, je marque le lieu sur le GPS et on a le temps d’aller faire un tour au lac du Trasimeno. Je tiens toujours mes promesses, moi ! De toute façon, l’ouverture des portes est prévue à 18 h 30. Je suis trop bon !!

Bon, pour être sûr de ne pas être en retard, à 18 h 30 pile, on y est. Et comme il n’y a encore que deux autres voitures sur le parking, je suis sûr qu’on n’est pas en retard. On me remet le running order et là, oh surprise, le premier groupe ne sera plus à 19 h mais à 20 h 45. Soit ça a changé, soit ma chérie à moi n’a rien compris à ce qu’on lui a expliqué ! Bref, étant donné qu’il y a six groupes qui doivent monter sur scène ce soir, on ne va pas se coucher de bonne heure !

Tiens c’est cool, il y a THOMAS SILVER qui arrive avec ses valises, ses nombreux chapeaux et ses sangles de guitare. Trop top, je vais pouvoir assister au check sound. J’en profite pour faire la connaissance du lieu et des organisateurs. Mes copains des SMOKIN’ KILLS ne sont pas encore arrivés mais ce n’est pas grave car j’ai l’impression d’être au paradis du petit hard rocker. Le lieu est magique. La scène est montée entre deux oliviers, il y a des tables installées à l’ombre et le bar est bien achalandé. C’est vrai qu’avec cette chaleur, il faut penser à s’hydrater – en tout cas, c’est ce qu’ils n’arrêtent pas de dire à la télé ! Et là du coup, on va avoir du temps pour le faire !

Le temps passe piano piano mais c’est super cool.

MONSTER MASH 5

MONSTER MASH

Sur le running order, il est marqué que si les groupes mettent trop de temps pour leur mise en place, ce temps leur sera retenu sur leur temps de passage.

Malgré ça, les MONSTER MASH, premier groupe italien à ouvrir le bal, commencent avec un bon quart d’heure de retard. Et là je commence à voir poindre les 2 h du mat pour la fin du concert, moi !

Les membres du groupe sont jeunes et ils arrivent grimés en personnage de films d’horreur. Putain, leur sound test va leur faire perdre du temps sur leur présence en scène ! Ah mais ce n’est plus le sound test ? C’est commencé ?!!! Allez, andiamo.

Les copains et la copine (il y a une fille au chant) oeuvrent dans un style sleaze horror. C’est assez bien fait mais dommage que le son de la chanteuse ne soit pas un peu plus fort.

En tout cas, ils essaient d’avoir leur univers.

En plus, ils vont nous faire un cover d’ALICE COOPER et un cover d’HANOI ROCKS. Ils ont bon goût les petits ! Tout ce qui faut pour me mettre de bonne humeur. Ce groupe-là est jeune mais à suivre.

SMOKING KILLS 3

SMOKING KILLS

Le changement de plateau va être court et ce sont mes copains de SMOKIN’ KILLS qui vont monter sur scène. Comment vous ne connaissez pas les SMOKIN’ KILLS ? Alors allez lire les anciens reports de Ti-Rickou et surtout celui au Thunderbird Lounge de Saint-Etienne et vous y verrez tout le bien que je pense de ce groupe et qui explique en partie ma présence ici ce soir.

Et putain, d’entrée de jeu je sais que j’ai bien fait d’être là, moi ! Sur une grande scène, ça déménage !!! Les morceaux de leur nouvel EP sont très bons et ils sont particulièrement en forme ! On ne dirait pas qu’ils viennent juste de se taper au moins six heures de route pour arriver. Eh oui, l’Italie c’est grand et Gênes, ce n’est pas franchement la porte à côté.

Les SMOKIN’ KILLS  de toute façon, c’est plein de générosité à l’image du chanteur qui descend dans le public pour mieux communiquer et le faire participer.

Je ne l’ai pas encore dit, mais il y a eu un petit changement au niveau du groupe : l’ancien bassiste est parti et il a bien sûr été remplacé. Perso, je trouve qu’ils n’y ont pas perdu au change et je l’adopte tout de suite moi, le petit nouveau !

Moi de toute façon, je ne suis pas objectif, je les adore les SMOKIN’ KILLS et je prends une grosse tarte in the face ! Whaaa !! Comme quoi une demie-heure, ça peut être vraiment court. Mais bon il reste encore quatre groupes et le temps est compté.

speed stroke 1

SPEED STROKE

Allez, on continue avec un autre groupe italien qui cette fois-ci nous vient de Bologne. Je ne les connais pas et je n’ai pas eu l’occasion d’aller voir ce qu’ils faisaient avant. Mais bon, ils vont avoir des difficultés à me faire oublier les SMOKIN’ KILLS car j’en suis encore tout sonné.

Euh… putain, ça part fort ! Voire très fort ! Putain, c’est méga bon ! SPEED STROKE c’est du sleaze et c’est méga méga bien fait avec un putain de chanteur, des musicos qui assurent grave.

J’arrive juste à pousser un Whaou, c’est génial ! J’adore leurs morceaux ! Je me demande juste comment je suis passé à côté de ce groupe qui a déjà un album à son actif.

Le chanteur a débarqué sweat à capuche sur la tête, très théâtral, bref bien rôdé. Bien sûr le sweat avec la chaleur, il ne l’a pas gardé longtemps, mais c’était une super bonne idée en intro. En plus d’avoir une putain de voix, il faut dire que c’est aussi un putain de frontman.

Bon, encore une fois, une demie-heure ça peut passer méga vite et là c’est sûr j’en aurais bien repris une bonne grosse louche de plus !! En tout cas je suis vraiment content d’être venu et de les avoir découverts.

POLLUTION 1

POLLUTION

Bon, encore un changement de plateau rapide. Heureusement car là on est déjà à une demie-heure de retard sur le planning et qu’on est déjà pas loin des minuit. Mais ce qui est cool, c’est qu’on est méga bien et que c’est toujours une sensation irréelle de faire un fest dans ces conditions. Trop, trop bien.

Allez, un petit caffè ristretto et une petite boisson au houblon et c’est reparti.

Là, on va faire dans les deuxièmes locaux de la soirée avec les POLLUTION, organisateurs du fest, qui montent sur scène. Et là, effectivement, après les baffes que je viens de prendre, le changement est un peu rude.

On est plus dans le groupe de copains qui fait de la musique pour s’éclater. Que ce soit visuellement ou musicalement, c’est moins carré. J’ai beaucoup de mal à rentrer dans leur hard plutôt FM et la voix du chanteur ne m’y aide pas forcément. Je crois que là le temps va me paraître un peu plus long…

Euh non, pas forcément car ils sont là pour s’éclater et ils y vont même à fond !

Ils vont finir leur set en faisant monter les trois groupes d’avant avec eux sur scène pour un cover d’anthologie plein de fun et de rock’n’roll. Comme on aime dans ce style de musique, quoi ! Un très très bon état d’esprit ! 

Le public de plus en plus présent s’éclate comme un seul homme et du coup le temps passe très vite là aussi.

TERRORHAWKS 1

TERRORHAWKS

Juste le temps d’aller faire un petit tour pour arroser les oliviers et là surprise le parking est non seulement full mais les gens continuent à arriver alors qu’il est plus de minuit.

Et on repart pour un nouveau groupe cette fois-ci moitié néo-zélandais, moitié suédois : les TERRORHAWKS. Là, on est dans du hard-rock sleaze avec un chanteur qui a superbe voix. C’est méga bien fait.

En revanche, les morceaux ne sont pas tous forcément homogènes. Du coup, on a l’impression qu’ils cherchent encore un peu leur style propre.

Attention, c’est quand même très bien fait mais je ne sais pas, il me manque le petit quelque chose pour que j’accroche plus. A moins que ce ne soit l’heure tardive qui m’empêche de rentrer à fond dans leur prestation…

Et pourtant comme je le disais plus haut, c’est très pro et j’aime bien la voix du chanteur. Mais bon, rien à faire. Je crois que je vais aller boire un café pour essayer de reprendre des forces avant THOMAS SILVER.

THOMAS SILVER 3

THOMAS SILVER

Ca y est ! Il est plus d’une heure du mat’ et le moment que j’attendais arrive ! THOMAS SILVER, ex-HARDCORE SUPERSTAR monte sur scène avec son nouveau groupe.

Euh, c’est quoi ce délire ? Qu’est-ce qu’il fout là, ADAM BOMB ? Comment, ce n’est pas ADAM BOMB ? Il a un chapeau, les cheveux longs frisés, une chemise et un gilet… Ce n’est pas mon THOMAS SILVER ! Il avait des tresses indiennes et des tatouages apparents lors du sound check !

Ah si, c’est bien lui… Mais dans un look très ADAM BOMB !

THOMAS SILVER 4

THOMAS SILVER

Bon, trêve de plaisanterie, c’est parti et là c’est pour moi de la pure découverte car on va avoir droit à ses nouveaux morceaux, ceux de l’album qui va bientôt sortir. C’est bien sûr moins fou furieux que les HARDCORE mais dans un style hard sleaze, c’est bien sympa.

Tiens, il y en a qui vont attaquer leur deuxième concert d’affilée…. Eh oui, il y a une partie du line up en commun entre TERRORHAWKS et THOMAS SILVER. De toute façon, on sent que les deux groupes sont très proches vu que THOMAS n’était pas loin de la table de mixage pendant le concert de TERRORHAWKS et que là, c’est l’un des membres dudit TERROHAWKS (qui n’est bien sûr pas sur scène avec lui) qui veille au grain.

Mais bon, de toute façon le son est très bon, ce qui n’est pas forcément courant dans un fest avec des balances très courtes, et en plein air en plus!

On a droit à un cover de BILLY IDOL. Marrant d’ailleurs car le BILLY en question passe ce même soir pas trop loin à Lucca en Toscane et que j’ai eu un choix cornélien à faire. Mais bon, je ne regrette pas d’être là car sa voix est vraiment envoûtante. Il est trop content d’être là et de jouer. En plus, ses morceaux passent très bien.

Tiens, tout le monde sort de scène sauf lui. Il commence un unplugged. Tiens je connais ce morceau et la foule aussi : c’est WILD BOYS !!! La foule est en délire ! Mais bon, ça ne va durer que quelques secondes. On n’aura pas plus de HARDCORE SUIPERSTAR pour ce soir. Ce n’est pas le but de ce show. Comme beaucoup de musiciens qui ont quitté un groupe, THOMAS SILVER veut tourner la page. Il est difficile de décrire l’émotion que je ressens, ce que je vis là, c’est le genre de chose qui arrive rarement.

Les musicos reviennent et le concert se termine avec encore de nouveaux morceaux.

Il est maintenant plus de 2 h 30 du matin, il n’y aura pas de rappel. Le show et la soirée sont vraiment finis.

Le temps de me faire signer ma set list et de papoter avec THOMAS SILVER, de dire à bientôt aux SMOKIN’ KILLS et à SPEED STROKE et je tente de mettre la main sur Daniele l’un des organisateurs du MOONSHINE FEST pour le remercier de la soirée. Ca ne va pas être facile car nos copains italiens ont déjà embrayés sur la troisième mi-temps qui s’annonce déjà sévère.

THOMAS SILVER 8

THOMAS SILVER

Mais bon, moi j’ai encore plus de 2 h 30 de route à faire et il est temps de partir. Bien qu’il ne soit pas facile de partir d’un tel endroit avec cette odeur d’oliviers, ce petit vent frais et tous ces gens super sympas !

Le souvenir me hantera pendant très longtemps de cet endroit avec tous ces gens qui ont repris “Wild Boys Running Wild” avec une incroyable ferveur.

Allez tiens, je vais aller me l’écouter dans la voiture sur mon CD … Ah mince, impossible, ma femme a juste oublié de le remettre dans la voiture !!! Il aura fait plus de 1500 bornes sans pouvoir être signé ! C’est bêta quand même !! Pauvre petit CD, j’espère qu’il ne va pas se suicider dans ma platine de désespoir.

Allez, le MOONSHINE FEST c’est fini. C’était mon premier festival champêtre en Italie ; ça fait loin,  mais putain ça valait le coup !

THOMAS SILVER 2

THOMAS SILVER

BOOBS COLLECTION 8

BOOBS COLLECTION

OK, là je m’éloigne du périmètre habituel mais il y a deux bonnes raisons à ça. Déjà la première c’est qu’un concert des STICKY BOYS, ça ne se loupe pas ! La deuxième, c’est que le concert devait initialement être joué au Baracat’ à St-Maurice Colombier mais qu’entre temps, le lieu a été victime d’une fermeture administrative pour travaux de sécurisation et d’isolation. Donc le concert de ce soir a été transféré à l’Atelier des Môles et s’est transformé en concert de soutien au Baracat’ ! Et le Baracat’, Ti-Rickou, il aime !!

Voilà les deux excuses pour la virée ! Et vous allez rire, mais même une putain de crevaison ne va pas m’empêcher d’être à l’heure pour la première partie !

BOOBS COLLECTION 4

BOOBS COLLECTION

Les BOOBS COLLECTION, groupe de Belfort ou presque monte sur scène. Bon, je ne les connais pas donc pas d’à priori. Le groupe est assez jeune et propose du hard-rock’n’roll de bonne facture.

Ils ont déjà une bonne approche du live et une mise en scène sympa pour l’annonce des morceaux ; à la manière des matchs de boxe, une playmate légèrement vêtue vient se balader sur la scène en portant à bout de bras un carton portant le titre du morceau. Il y a en plus une certaine mise en situation desdits morceaux. Bref, une bonne idée pour être sûr d’avoir toute l’attention du public ! Surtout masculin d’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi, lol !

Sinon musicalement, dans le style ça le fait plutôt bien. Les BOOBS COLLECTION envoient la purée. Ca joue. Dommage que le son ne soit pas réglé un poil plus fort sur la voix.. En tout cas, c’est bien fait et on ne s’emmerde pas ! Un groupe parfait pour commencer la soirée.

Allez, il faut soutenir le Baracat’ donc pause sandwiches pourvus par la charcut’ du coin et boissons. Eh, c’est pour la bonne cause !!

Allez, c’est reparti ! Les STICKY BOYS montent sur scène, chemise en jean et bermuda pour les trois. Et ça démarre comme d’hab’ in the face version “les freins, c’est pour les lâches” ! Le public assez nombreux réagit instantanément et du coup l’ambiance est direct top ! Il faut dire que les morceaux de nos trois allumés t’attrapent direct par la racine des cheveux et te font bouger la tête et taper du pieds comme un possédé, que leurs refrains te forcent à les hurler à tue-tête et que les morceaux de “Make Art” leur dernier album en titre sont des putains de brûlots en live !

STICKY BOYS M3-

STICKY BOYS

ALEX à la guitare et au chant et JB à la basse se donnent corps et âme sur scène et se démènent comme des fous furieux. TOM quant-à lui martèle ses fûts avec une putain de frénésie. Waouhhhh !!

Les brûlots de leur premier CD ne sont bien sûr pas oubliés et nous assènent une série de grosses tartes qui font du bien !!

Le concert passe à la vitesse d’un shooter de tequila. Et c’est fini. La lumière se rallume, la sono aussi, tout le monde est KO debout. Mais tout le monde en veut plus et se met à scander le nom des STICKY BOYS, jusqu’au moment où Rémy, un des membres de l’orga craque et finit par aller les voir en loge….

Et revoilà nos copains !!!! Ils arrivent encore dégoulinants de sueur et nous expliquent que les rappels, ce n’est pas leur truc mais qu’ils vont quand même nous faire un morceau. Et ce morceau, je vous le dis parce que vous n’allez pas trouver, c’est un morceau des BERURIER NOIR !! Si, si, c’est possible ! Les na na na sont bien faits et le public les reprend en choeur. De toute façon, tout le monde s’en cogne la ceinture à clous des paroles ! Mini-pause pour décider ce qu’ils vont nous jouer après. Des cris fusent pour réclamer “Rock ‘n’ Roll Nation” ou “Kids in America”. Alex et JB se remettent face à face à chaque bout de la scène. Alex nous dit “Au début du concert ça faisait ça !” et… ils recommencent le concert du début !! Enfin les deux premiers morceaux du set.

Les gens du public sont comme des dingues !! Cà, c’est une fin de concert… Les STICKY BOYS finissent avec un final départ de scène très BLUES BROTHERS. Whaaa ! Là c’est fini !

Bon, le temps de papoter un peu avec eux, de prendre des renseignements sur leurs prochains concerts plus près de mon home sweet home et de se dire à bientôt, de papoter avec les patrons du Baracat’ et de se dire au mois prochain pour le concert d’ABSOLVA, de dire aussi au revoir à Rémy qui, lui, est toujours sur son petit nuage et il est méga tard.

Je suis vanné mais putain que c’était bon !! Chaque fois que je vois les STICKY BOYS c’est encore plus fort ! Et si vous ne me croyez pas eh bien ils vous donnent RDV sur la main stage du HELLFEST. On vous aura prévenus, les STICKY BOYS, ça déménage grave !!

Ah oui, pour ceux de Lyon qui ne bougeront pas au Hellfest, ils seront à l’affiche du Serpaize en Rock 2015 ainsi que sur d’autres fests. 2015 sera STICKY BOYS !

Heu, moi j’ai un problème : je n’arrive pas à arrêter mes cheveux de bouger ! Ca ne va pas être pratique pour conduire cette histoire !

PS : un spécial long live au Baracat’, car un café-concert de ce niveau et avec cette prog’, il ne faut pas qu’il ferme !

BLACKRAIN CR8

BLACKRAIN

 

Allez, je profite d’une accalmie dans les chutes de neige  pour prendre la direction d’Annemasse. En plus, ça tombe bien, je ne connais pas la ville.

Bon, maintenant je connais, lol !! Enfin, je ne suis pas là pour faire le touriste de base mais of course pour un concert, donc il me reste à trouver le Château Rouge. Heu le Château Rouge qui n’est pas le vieux château où les femmes de Barbe Bleue ont été tuées, mais la salle de concert de la ville ! Ca y est, j’y suis ! Euh… Il est à peine 20h32 et le début c’était à 20h30…

Putain, ils ont déjà commencé !!! J’y crois pas !! Ca doit être l’effet de la Suisse qui est à peine à dix minutes !

treatment 1

THE TREATMENT

Je me précipite dans la salle où, effectivement, THE TREATMENT vient d’entamer son set.

Et putain, ça bastonne grave ! Les anglais envoient leur hard tendance boogy à la manière “les freins, c’est pour les lâches” !

Le son est très bon et comme la salle est bien fournie, ça le fait à mort !

Les musicos font le show et sur scène, ça déménage sévère du guitariste au bassiste en passant par le batteur… Sans oublier ce putain de frontman qu’est le chanteur ! En plus, il montre au public qu’il est heureux d’être là en communiquant avec lui.

treatment 4

THE TREATMENT

 

Les morceaux du dernier CD en date sont vraiment faits pour la scène et se marient parfaitement avec ceux de l’album précédent… Mais maintenant le son est bien plus affirmé THE TREATMENT.

Allez, un rappel amplement mérité. Du coup, on va avoir droit à plus d’une heure de set… Qui va tous nous laisser KO debout.

Wah ! Putain de tarte !!

Je profite du changement de scène pour aller à leur stand merchandising, mais ils sont déjà là à signer des posters et à se faire prendre en photo avec leur fans. Je papote un peu avec eux de leur concert de la veille à Lyon et ils me confirment qu’ils y ont reçu un putain d’accueil, tout comme d’ailleurs ce soir mais ce soir c’est devant le double de public et dans une grande salle. Ils sont encore sur un nuage, et moi aussi d’ailleurs !

Juste le temps de finir de papoter avec eux de leur passage en première partie d’ALICE COOPER il y a trois ans à la Halle Tony Garnier et de parler un peu de leur évolution que BLACKRAIN arrive sur scène .

BLACKRAIN CR3

BLACKRAIN

 

Bon d’entrée de jeu, on voit le changement : pas de pieds de micro énormes et décorés, pas de batterie monstre, une scène sobre avec juste un superbe nouveau backdrop.

Intro batterie version “Qui c’est les forts..” et là, c’est parti. Une attaque de concert plutôt tranquille pour faire monter la mayonnaise (pour la température, ça va bien malgré les 4 ou 500 personnes présentes, on est bien). L’ambiance est très bonne avec un public mélangé de fans du BLACKRAIN de la première heure , de fans les ayant découverts grâce à la télé, de fans de glam-rock et… de Blackrainettes (ne jamais oublier les Blackrain Girlz, lol !!).

BLACKRAIN CR16

BLACKRAIN

 

 

BLACKRAIN CR28

BLACKRAIN

 

 

BLACKRAIN CR20L

BLACKRAIN

 

Tous ces gens profitent de la date pour les voir jouer car ça fait un bon bout de temps qu’ils ne sont pas venus dans le coin. C’est donc une date spéciale et les BLACKRAIN en profitent pleinement. Ils s’amusent avec le public à qui ils précisent d’ailleurs qu’ils ne sont pas français mais haut-savoyards.

Le concert prend de la vitesse et de l’intensité. Deuxième partie en hyper-espace Mister Spock ! Les hits tombent.

Là on s’amuse sur du QUEEN et bien sûr le “We’re not gonna take it”, le cover de TWISTER SISTER qui finit d’enflammer tout le monde !

La voix de SWANN est toujours hallucinante, MAX est un putain de guitariste, MATT est énorme à la basse et FRANCK est parfaitement dans son rôle derrière les fûts.

Le groupe ce soir est redevenu plus rock ‘n’ roll à fond et ça fonctionne avec le public. En plus, on n’est pas noyé par du bavardage inutile ! Bref, juste ce qu’il faut.

Bon, c’est déjà l’heure du rappel. Eh ! On en veut encore nous du sleaze made in nos copains !!!

Bon OK, il est tard et il faut bien une fin… Ou pas car bien sûr ils viennent à leur stand merchandising pour dire bonsoir aux potes, faire des photos et signer leurs belles affiches.

Si on rajoute à ça que les TREATMENT sont revenus, c’est une méga fin de soirée à laquelle on a droit.

La cerise sur le cake, quoi !!

 

Allez, je ne boude pas mon plaisir : un bilan de la soirée s’impose !

 

treatment 5THE TREATMENT

Grosse baffe des anglais ! Un groupe qui monte, qui monte et qui développe son propre son.

Un groupe sur lequel on pourra vraiment compter pour la relève de nos héros vieillissants !! 

Bien sûr à revoir en live le plus vite possible ! Les absents ont eu vraiment tort et un jour ou l’autre s’en mordront les couill… Euh… les doigts !

 

 

 

 

 

BLACKRAIN CR 13BLACKRAIN

Gros concert des copains. Concert qui montre leur envie de reprendre leur destin en mains et de jouer leur musique avec fun et plaisir. BLACKRAIN est arrivé à un nouveau tournant.

En live, c’est énorme et musicalement et scéniquement. J’ai hâte de pouvoir les revoir lors de la sortie de leur prochain album.

Ah oui, petit bémol : j’aurais personnellement préféré une entame de set plus couillue. Mais bon, c’est peut-être aussi du au groupe de première partie qui avait bien allumé ! Enfin, c’est vraiment pour chipoter car encore une fois BLACKRAIN en live nous a montré – s’il le fallait encore – qu’ils sont vraiment dans leur élément.

 

 

En ce qui concerne le Château Rouge, c’est une superbe salle, moderne, bien conçue et avec un putain de son. Je suis très content que la salle ait été remplie ce soir car faire jouer un groupe de sleaze-rock français, chantant en anglais, en tête d’affiche, avec juste un groupe international en première partie, j’ai trouvé ça très couillu. Mais heureusement, ça c’est révélé payant ! En plus, si le CD de BLACKRAIN est vraiment la bombe que je pressent, ils vont être beaucoup à regretter de ne pas les avoir fait jouer !!

Voilà, fin du périple à Annemasse. C’est dingue comme une bonne soirée concert peut faire du bien au moral. Et en plus, je n’ai même pas besoin de chaîner pour rentrer !! Trop bien !

BLACKRAIN CR6

BLACKRAIN