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THE SWEET NEEDLES

 

Vue la tarte que je me suis prise lors de leur prestation en live au BDZ, je ne pouvais absolument pas laisser partir les SWEET NEEDLES comme ça. Donc je les ai coincés en loges pour leur faire la traditionnelle interview made in Ti-Rickou !.

Une interview comme je les aime, pleine de fun et de rock’n’roll !

 

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SLEEKSTAIN

Bon allez, la destination du jour est Chambéry. Ca faisait vraiment longtemps, lol ! En revanche, le BDZ à Barberaz, là c’est vrai que ça fait un bout de temps que je n’y suis pas allé. Je prends juste le temps de consulter internet pour être sûr que je ne dois pas prendre mon traîneau et mes huskies et pour vérifier qu’il n’y a pas une restriction de circulation suite à une alerte à la pollution – truc super marrant car si tu tombes un soir en plaques impairs, tu ne peux pas aller au concert alors que si tu as une plaque paire, tu peux… mais que si le concert finit après minuit, tu ne peux pas prendre ta caisse pour revenir… – et je prends la route. Ce n’est pas simple à l’heure actuelle d’aller faire des concerts loin de sa base. Comme quoi, l’histoire de mon traîneau  avec des huskies, ce n’est pas si con… 

Mais bon, le BDZ, je connais bien, je sais où c’est et donc, devinez quoi… Non, bandes de médisants, je ne suis pas en retard, je suis même très en avance ! Il y a les potes de SLEKKSTAIN qui sont devant avec les SWEET NEEDLES, ce qui me permet de faire la connaissance avec ces derniers et de leur caler une interview pour plus tard.

CHERRYCANE

Pourquoi il y en a un qui me demande si je veux bien faire une interview de CHERRYCANE ? Je ne les connais pas, moi ! Ah… tu joues aussi ! Bon et ben l’affiche vient de s’étoffer, c’est à trois groupes qu’on aura affaire ce soir ! Youpi !! Surtout que vu le look des mecs, je suis presque sûr qu’ils n’oeuvrent pas dans du death brutal mélodique.

Allez, je retrouve les copains à l’intérieur. La grande famille du sleaze est au rendez-vous. Tiens, il y a même Steve*74 et Seb 747 ! Yes, W.T.R. est en force ! Si je foire des trucs, au moins j’ai des filets de sécurité. Mais comme je suis gentil, je vais les laisser profiter de leur concert et c’est moi qui vais bosser.

Bon, les parisiens de CHERRYCANE – eh oui, je sais qu”ils sont de Paris, j’ai mes sources, lol ! – montent sur scène et c’est parti pour la séance découverte. J’avais vu juste, leur musique colle à leur look, on est dans du glam sleaze plutôt à la HANOI ROCKS et bien sûr, moi je suis aux anges vu que c’est un style que j’affectionne particulièrement.

J’aime bien leurs morceaux, ils ont une bonne présence scénique et j’adore particulièrement le look du batteur. Leur musique est fun et festive. On a droit à une reprise sur-vitaminée de “Liquid Jesus” de CRASHDIET et ça aussi, j’aime !

Bon pour certains, ce n’est pas assez métal mais pour moi, c’est parfait. En tout cas bonne pioche dans la famille découverte. Leurs morceaux sont très bons. Ils ont vraiment un gros potentiel. Un groupe à suivre de très près car ils sont jeunes, ils ont un style, un look à eux et qu’en plus, ils ont vraiment envie de réussir. Du coup, je vais avoir du boulot en plus car effectivement, leur interview, je vais la faire !

SWEET NEEDLES

Après une courte pause hydratation, et un petit coup d’oeil sur le ciel pour savoir si Météo France ne s’est pas gouré et retour dans la salle pour  le prochain groupe, les parisiens (again) de SWEET NEEDLES.

Là aussi, c’est une découverte scénique pour moi mais pas musicale vu que si vous nous suivez un petit peu, vous avez déjà lu la chronique leurs EP, dont le dernier est sorti récemment. Et donc si vous avez bien suivi, vous savez que j’ai vraiment bien aimé. Je suis donc là ce soir pour voir ce que ça donne en live.

D’entrée de jeu, je ne suis pas déçu. Ca joue grave, c’est en place mais fun. Leurs morceaux tapent vraiment en live. C’est un petit peu plus métal en live que sur CD d’ailleurs. Les nouveaux morceaux sont un peu plus sombres. Rassurez-vous, on n’en est pas encore au niveau de SISTER mais on lorgne quand même bien dans cette direction.

Le Brin de Zinc bien rempli les adoptent de suite. Il y a une vraie bonne ambiance, ce qui bien-sûr pousse les musiciens à se dépasser sur scène.

Le chanteur semble trouver le tapis sur scène très confortable vu le nombre de fois où il se roule dessus. Bref, un super frontman qui nous fait un son numéro. Il se met même à genou devant la scène alors qu’il vient de faire monter le public sur scène. En fin de compte, il nous la joue “on est tout petits, on mérite pas” à l’envers (pour ceux qui ne captent pas, regardez WAYNE’S WORLD 1 et WAYNE’S WORLD 2) !

SLEEKSTAIN

Bon, c’est pas tout mais le temps file et il y a encore SLEEKSTAIN à venir. Donc pendant qu’ils se préparent pour monter sur scène, je file faire l’interview des CHERRYCANE. J’en profite pour embrayer sur celle des SWEET NEEDLES. Après, il me reste à redescendre dare sdare pour le début des hauts-savoyards. Tiens Steve et Seb me demandent où j’étais passé et se plaignent qu’on n’ai pas pu papoter.. Non, c’est pas grave, je faisais un tennis.

Bon allez, c’est parti et comme d’hab’, grosse tarte in the face direct. Pas de préliminaires, les SLEEKSTAIN, ça sleaze mais ça bastonne sévère. Alors qu’est-ce que je peux dire que je n’ai pas encore dit sur ce groupe ? C’est de plus en plus en place, le nouveau est désormais totalement intégré, la setlist est en béton armé, les covers sont made in SLEEKSTAIN et RIFF RAFF, le chanteur, est toujours RIFF RAFF.

La scène est vraiment son élément. C’est comme un poisson rouge qui retrouve son bocal. Il est bien, il est chez lui au BDZ et ça se voit. C’est vrai que c’est un putain de frontman qui ne calcule pas tout et qui va à l’envie du moment.  

SLEEKSTAIN

SLEEKSTAIN

Bien sûr le BDZ, c’est leur maison et leur maison les aime. La forte présence féminine se montre et surtout se fait entendre. Eh oui, les copains, c’est comme ça dans un soirée sleaze, il y a beaucoup de copines ! Comme toujours, c’est une ambiance fun sleaze et bon enfant. Comme quoi on peut s’éclater, s’amuser sans pogoter et sauter sur la tronche des autres… à part une ou deux exceptions qui se sont un peu trompés d’endroit. Mais à part ces deux ou trois excités, c’est une ambiance des grands soirs qui salue la performance encore une fois monstrueuse de SLEEKSTAIN.

A force que je dise qu’ils franchissent des paliers, ils vont traverser le plafond, mais bon, ça résume assez bien tout le bien que je pense de cette formation. Non, je n’ai pas de pourcentage sur leurs ventes !… Malheureusement… RIF RAFF, faut qu’on discute !

Allez, le temps de dire au revoir à tout le monde – et ça prend du temps – et je trace direct avant l’arrivée de la neige. Ca tombe bien, j’ai de la musique à écouter pour rentrer, merci les copains !

Encore une soirée fucking rock’n’roll comme je les aime au BDZ, un de ces endroits rares où on se sent chez nous.

Long live le BDZ et à l’année prochaine !!!

SLEEKSTAIN

THE LAST VEGAS

Bon, je suis un peu dégoûté de ne pas avoir pu me rendre hier soir au Thunderbird Lounge pour le concert des LAST VEGAS car il y avait un brouillard à couper au couteau et qu’à vrai dire, j’étais méga crevé. Mais bon, quand on ne le sent pas, il vaut mieux s’écouter. “Comment chérie, c’est plus facile de renoncer quand on sait qu’il y a une autre possibilité ?!!”. Heu… pas faux.

Eh oui, parce que ce que je ne vous ai pas encore dit, c’est que les LAST VEGAS jouent ce soir à Besançon. Et même si c’est un peu plus loin pour moi que Saint-Étienne, en temps c’est kif kif. En plus, c’est un signe des dieux du hard-rock, il n’y a pas de fog. Le temps est clair et donc on the road again, direction Besançon et les Passagers du Zinc. Le truc cool, c’est que même s’il y a un bout de temps que je n’y ai pas mis les pieds, je sais où c’est et surtout je sais où me garer facilement. 

Donc évidement, j’arrive en… avance. Bon, là je ne pouvais pas trop jouer car il n’y a pas de groupe de première partie. Bien-sûr, je retrouve mes copains et copines du coin ou de Montbéliard – dont Rémy, le programmateur du Baracat’ qui vient malheureusement de faire sa soirée de fermeture… Cool, il y a tout plein de copains virtuels du forum “Hard-Rock 80”, et ils sont venus bien en force ce soir !!!  L’ambiance va être chaude. Obligé !

Bon, le bar a changé. Ce n’est plus un bar central mais sinon je suis comme un poisson dans l’eau et j’attends avec impatience le moment de rentrer dans la DS. Aïe, non chérie, la DS c’est la découpe d’une vieille Citroën DS qui marque l’entrée de la salle et te permet de passer au sous-sol !

En arrivant en bas, il y a le stand merch’ très bien achalandé : des CD, des T-Shirts, des peaux de batterie… et à des prix raisonnables !… Ce qui ne m’ aide pas à le rester moi, raisonnable !!

Bon, la salle se remplit bien, surtout pour un lundi car normalement le bar est fermé. Ils ont ouvert exceptionnellement pour l’occasion. Et ils ont bougrement bien fait car on est là et chauds comme la braise pour accueillir les LAST VEGAS !

Et putain, d’entrée de jeu, je ne regrette vraiment pas les bornes que j’ai du faire ! C’est la baffe direct ! Mon Dieu, que c’est bon ! Rien qu’avec le début du premier morceau, je ne suis physiquement plus là. Je suis dans leur univers, dans leur musique sleaze hard qui m’emporte. Heu non, je n’ai pas pris d’hallucinogènes. Ils ont une énorme présence scénique et malgré la taille de la scène, ils ont un tel charisme et une telle présence que c’est énorme. On comprend mieux qu’ils aient fait craquer NIKKI SIXX de MOTLEY CRUE – qui a produit un de leurs albums – ROB Z. – qui en a produit un aussi – qu’ils aient ouvert pour AC/DC, MOTLEY et BUCKCHERRY.

Leurs morceaux tirés de leurs différents albums sont des brûlots incandescents. Je fonds littéralement sur ceux tirés de “Bad Decisions”. Ouah, c’est irréel qu’ils jouent devant 60 personnes dans un café-concert ! Ces mecs, c’est de l’or en barre du niveau des GUNS ‘N’ ROSES, MOTLEY CRUE et consorts. On ne méritent pas, on est tout petits ! Ils sont en plus heureux d’être là, de jouer pour nous… Et nous on prend tout ça sans modération. Et on en redemande avec avidité.

Je ne sais pas combien de temps ils ont joué mais de toute façon ça a été trop court tellement c’était bon. Un putain de chanteur avec des putains de zicos. Pas de maillon faible, pas de temps mort. Même leur slow est magnifique et mériterait une heavy rotation sur MTV !

Si, je suis objectif ! Et les copains présents ce soir sont de mon avis : un méga concert fait par un méga groupe.

Bien-sûr, on les rejoint sur leur stand merch’ pour rapporter des souvenirs de ce moment, CD signés, T-Shirt, photos avec eux. Bref, on est bien et on refait le match. Et pour ceux qui sont tristes que le groupe ne passe pas dans une plus grande salle avec plus de public, je leur réponds qu’on a bigrement bien fait d’en profiter car la dernière fois que je suis venu ici, c’était pour voir un chanteur américain avec sa guitare sèche et on était moins nombreux que ce soir. Et ce chanteur, c’était JOHN CORABI ! Maintenant, si tu veux le voir, il faut aller au Transbordeur ou dans les plus grands fest’ du monde car avec les DEAD DAISIES, il cartonne grave !

Bon allez, c’est pas tout, il y a le retour à se farcir. Donc il est temps de dire au revoir aux potes. Je souhaite à Rémy de trouver un autre endroit pour faire passer des groupes… mais mon petit doigt me dit que ça pourrait ne pas être long ! 

Bon évidement, je vais rentrer avec “Bad Decisions”, le monstrueux album de THE LAST VEGAS en boucle dans mon autoradio pour tenter de faire fondre le brouillard. Et ça a presque fonctionné… Presque !

Pour ce report, j’adresse une spéciale dédicace à Jocelyne, Rémy et tous les copains de “Hard-Rock 80”, James du Thunderbird et à tous ceux qui se bougent pour que vive notre musique.

Et bien-sûr, un special thanks à THE LAST VEGAS qui est vraiment un énorme band de rock !! On se revoit bientôt my friends (PS : Le Transbordeur, ça m’arrange !).

Long live rock ‘n’ roll !!!!

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SHANON DOLZZ – RAKEL TRAXX

– Bon, tu vas où ce soir en concert Ti-Rickou ?
– Je vais du côté de Grenoble.
– Heu… tu sais que la release de NIGHTMARE c’était hier soir, t’es un peu à la bourre sur ce coup-là !
– Bien-sûr que je sais, banane ! Même que je suis un peu dégoûté de ne pas avoir pu y aller personnellement ! En plus, je ne t’ai pas dit que j’allais à Grenoble mais que j’allais du côté de Grenoble. Et c’est à Voiron.
– Comment, il y a une salle de concert à Voiron qui fait du hard-rock ?
– Heu… je ne crois pas… Et ce n’est pas dans une salle de concert que je vais mais au magasin de mon pote Cyril, au Rock Azylum.
– Quoi, il fait des concerts dans le magasin, Cyril ?
– Je ne t’ai pas dit que j’allais à un concert… bien que… Il y aura un mini show acoustique. Mais c’est surtout la release party du nouvel excellent album des RAKEL TRAXX ce soir !!
– Quoi, tu vas jusqu’à Voiron pour une release party de RAKEL TRAXX ?
– Heu, déjà, tu n’as pas de gosses  ou de chiens à emmener en ballade au lieu de poser des questions à la con ? Eh oui, évidement que je ne vais pas louper ça !

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SWYLDE – RAKEL TRAXX

Bon, après ce dialogue d’à moitié sourds, direction Voiron. Et devinez quoi, je suis en avance !! Ca va me permettre de papoter avec les potes. Heu comment chérie ? Je n’approche pas des bacs de disques ! Bien-sûûûr ! Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu.. Les RAKEL sont déjà là. Tiens, je ne vois pas le bassiste. Normal, c’est n’est plus lui ! En plus, ce soir, j’aurai le droit de voir la formation avec le nouveau.

Bon, il n’y a pas énormément de monde ce soir et en papotant avec les potes, je vais comprendre pourquoi. Le parce que est que quand on a fait la bringue jusqu’à 6h du matin, on n’est pas forcément frais à 20h ! Mais bon, on s’en fout, ceux qui sont là sont motivés, les RAKEL aussi. Ils veulent surtout commencer à jouer pour se réchauffer, ils ont du mal avec le changement climatique. Et comme de juste, l’anti-gel, c’est pour après le concert !

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ZANTOLO – RAKEL TRAXX

Malgré le nombre de fois où je les ai vus en live, c’est ma première en acoustique. Ce n’est pas non plus leur millième à eux-aussi. C’est sympa de voir et surtout d’entendre leurs morceaux de cette façon. Ils s’éclatent et nous aussi évidement.

Moi j’aime bien SWYLDE, le nouveau bassiste, il assure à la basse et en plus au niveau look, il est vraiment raccord. Pas de problème pour SHANON DOLLZ, sa voix en acoustique est vraiment superbe. SQUALL est caché derrière son chapeau mais s’éclate comme un petit fou, tout comme ZANTOLO qui lui n’a pas de chapeau ! Le seul qui doit se contrôler pour ne pas frapper trop fort, c’est LESTE, mais bon, lui aussi il assure.

Là, les RAKEL pourraient passer largement pour un groupe de glam des 80’s de L.A.

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LESTE – RAKEL TRAXX

On va avoir droit à un petit cover de SLADE ou plutôt version QUIET RIOT de “Cum’ on feel the Noize” aux petits oignons… mais aux oignons marseillais !

On a à peine  le temps de chauffer que c’est déjà fini. Sniff. Pas grave, on va pouvoir faire des photos, des dédicaces d’album mais avant tout de dépouiller le buffet gentiment proposer par Cyril. On sait recevoir à Voiron.

Tiens, le petit nouveau, en plus d’être bassiste, il sait jouer de la guitare ! Comment je le sais ? C’est qu’il vient de piquer la guitare de ZANTOLO et qu’il attaque du GUNS ‘N ‘ ROSES. Et en plus, il sait même chanter ! Ouah les mecs, celui-là, essayez de le garder car vous avez vraiment trouver la perle rare. En plus, il a tout pour lui; outre du charisme, il est, comme diraient les copines, beau gosse. Mais comme nous dit ZANTOLO : “De toute façon, on est tous beaux gosses dans RAKEL !”.

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SQUALL – RAKEL TRAXX

Bon, je fais quand même mes photos et comme le temps passe vite quand on s’amuse et qu’une partie du groupe repart directement pour Marseille, il n’y a pas d’after de prévue (imaginez ma tronche quand le lendemain j’ai appris qu’à Grenoble, ils fêtaient la fermeture du Maily’s avec URGENT et des musiciens de la soirée du vendredi à la Belle Electrique, dont la chanteuse de NIGHTMARE !).

Donc retour at home avec comme fond sonore le dernier album des RAKEL, of course !

Alors Rock Azylum, c’est loin mais c’est bien et passer ne serait-ce qu’un moment avec les RAKEL TRAXX, ça n’a pas de prix !