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SWEET LEOPARD 1

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Lorsque je suis allé voir les SWEET LEOPARD en concert, j’avais déjà comme une intuition que ça allait me plaire… Et c’est plus que confirmé.

Donc, comme je ne parle pas le tchèque et que je ne suis pas terrible non plus en anglais, je me suis fait assisté de PACO HELLFIRE pour leur faire une interview comme je les aime. Attention, ces mecs sont dingues !!!! 

Interview réalisée le 03/06/2016 au Réservoir de Belley
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Et pour ceux qui voudraient les découvrir,
voici une petite vidéo officielle !

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sweet leopard 1

SWEET LEOPARD

Bon allez, ce soir direction Belley et plus particulièrement le Réservoir (ex Espace Robert Rameaux) pour une soirée organisée par l’association Now or Never et Méga Productions. Et c’est une putain d’affiche qu’ils nous ont concoctée ce soir ! Jugez vous-même : les italiens de SEVENTH VEIL et les glam- rockeurs tchèques de SWEET LEOPARD.

Donc il n’y a pas à tergiverser, il faut que je sois à l heure ! Heu si, si, c’est possible… Et je le prouve ! J’arrive même en avance. De toute façon, j’avais une sécurité : toute la dream team du webzine est présente ! Et, miracle, on arrive à peu près en même temps (hé, hé, on est tous à l’heure, c’est pour vous dire la motivation !). On peut même papoter un peu, ce qui est rarement le cas.

Bon, j’ai même le temps de dire bonjour aux italiens et de caler une interview avec les tchèques (heu, vous remarquez que sur ce coup-là, y’en a qu’un qui bosse ?!!).

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SWEET LEOPARD

Heu, je viens de me rendre compte qu’il y avait un groupe de petits jeunes qui jouait des covers sur scène. Désolé les gars mais comme la salle est super bien insonorisée et que j’étais à l’extérieur, je n’ai pas fais gaffe… et mes petits copains non plus d’ailleurs ! Enfin, ils ont fini de toute façon…

Du coup, on se précipite pour le début des SWEET LEOPARD. Je ne veux pas en louper une miette, moi ! Et d’entrée, je sens que je ne vais pas être déçu. Rien qu’à leur entrée sur scène, ça s’annonce grand. Et putain, ça va l’être !! Ces mecs sont carrément barrés ! Ces ont de purs rock’n’roll men ! Ils ne font pas le show, ils sont le show.

C’est un spectacle permanent : le batteur est un fou furieux qui ne tient pas en place, le guitariste et le bassiste sont aussi bien allumés et le chanteur est un putain de frontman. Tout ce petit monde est carrément rock’n’roll. D’autres diront obsédés par le sexe et l’alcool.

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SWEET LEOPARD

Et c’est bien sûr pareil avec leur musique, du sleaze hard aux paroles interdites aux mineurs. L’ensemble me fait bien-sûr penser à STEEL PANTHER, en moins parodique. En plus, leurs morceaux sont des putains de brûlot, de véritables bombes atomiques qu’on reprend à tue-tête avec le groupe.

Le public présent est aux anges ! SWEET LEOPARD enchante tout le monde, non seulement par leurs morceaux mais aussi par leur prestation scénique, leur joie de jouer et par leur manière de communiquer avec nous… A l’image du batteur qui a appris deux mots en français “la bière” et qui les répète dès que l’occasion se présente… même quand elle ne se présente pas d’ailleurs !!

Bref, j’ai du mal à vous décrire réellement ce que j’ai vécu pendant leur set. Allez, malheureusement c’est fini.

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SWEET LEOPARD

Mais bon, je n’ai pas le temps d’être triste car Paco, l’organisateur de la soirée et mon interprète pour ce soir, me dit de le suivre pour faire l’interview des SWEET LEOPARD en anglais – pas en tchèque, bananes !  

Et qui c’est qui va passer dix minutes avec ces mecs fous furieux ? C’est moi !!!! Dommage pour mes petits copains du webzine, je compatis… Même pas vrai !!! Non STEVE et SEB, pas de passe-droit, fallait bosser votre anglais, les copains !!… Heu d’accord, ça s’applique à moi aussi !

Allez, je suis quand même gentil, je posterai bientôt cette interview à ne manquer sous aucun prétexte !!

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SEVENTH VEIL

Bref, reprenons. Juste le temps de la finir cette interview et de faire quelque photos (mais que faisaient STEVE et SEB pendant ce temps ?!) et c’est reparti. C’est au tour de SEVENTH VEIL de monter sur scène. Et comme on dirait au théâtre, changement de décor. Fini le sleaze fun, place à du hard-rock technique et classe.

Eh oui, les italiens c’est un tout autre style. Rien à voir. Alors c’est sûr qu’au début, le choc est violent. Attention, pas que ce soit mauvais bien-sûr mais le changement d’ambiance est total. En revanche, une fois qu’on rentre dans leur monde, pas de problèmes, c’est méga bien fait, méga technique. Le chanteur a une voix superbe et les musicos sont des virtuoses.

Mais imaginez, on est passés de STEEL PANTHER à DREAM THEATER. Heu, pourquoi je pense à DREAM THEATER ? Pour la technicité des zicos et pour les solos des instrumentistes. Ah oui, le solo de gratte au troisième morceau, ça fait bizarre comme effet… Même s’il est bon ! Pareil pour le solo de batterie, ça me fait toujours bizarre le côté démo.

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SEVENTH VEIL

Sinon, effectivement, SEVENTH VEIL c’est très carré sur scène et ils sont très rodés. Leurs nouveaux morceaux sont très bons, leur hard-rock est très recherché, très mélodique et leur set est très bien ficelé. En plus, le son est franchement bon !

Je trouve personnellement que c’est encore meilleur que lorsque je les avais vus en première partie de SISTER SIN. Et puis, ils ont aussi travaillé leur look et ça donne un effet sympa. Comment ça, je suis futile parfois ?!! Pas faux, mais un concert c’est aussi un spectacle et si c’est pour ne pas en avoir, autant écouter le CD dans son salon ! Enfin bref, leur set se termine et on a passé un très bon moment, cette fois encore.

Bien sûr, après le concert, petit tour au stand de merch’ où les groupes nous attendent pour faire des photos et signer leurs CD. Bien-sûr, les SWEET LEOPARD ne peuvent s’empêcher de délirer…  surtout le batteur (eh oui, je balance !).

Bon même s’il n’est pas trop tard, il faut y aller. Sniff !! Le temps de prendre congé des potes et de PACO – ainsi que du directeur du Réservoir – de le remercier encore pour cette soirée et pfff, je ne suis plus là !!! Bon, c’est triste mais beaucoup moins quand on a le CD de SWEET LEOPARD à écouter dans la voiture pour le chemin du retour ! “I was born for rock’n’ro-o-o-ol “!!!

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SEVENTH VEIL

Bilan de la soirée vu par SEB 747

SWEET LEOPARD : les glameux tchèques m’ont surpris. J’avais des à priori un peu négatifs et ils se sont avérés plus que positifs. Le côté fun sans prise de tête, c’est ce que j’aime. En plus d’un chanteur qui aime le hockey sur glace, je suis complètement conquis.

SEVENTH VEIL : dans le style vocal, je préfère les suisses de THE ORDER. Ils sont moins maniérés. Par contre, musicalement c’est très pro, carré. C’est un bon groupe mais trop sérieux pour moi.

Bilan de la soirée vu par STEVE*74

Tout d’abord, bravo à la municipalité de Belley pour la salle. D’autres devraient s’en inspirer et programmer autre chose que de l’accordéon quand ces lieux existent déjà.

Pour débuter, les tchèques de SWEET LEOPARD. Ils oeuvrent dans un style glam très années 80. Musicalement, j’adore leur CD, mais ce soir la magie n’opère que partiellement. Le son est un peu fluet. La guitare, trop en dedans, est trop aigrelette dans les solos. Et pour clore le tout, le chanteur n’est pas toujours juste. C’est dommage, car ils s’éclatent sur scène et communient bien avec le public. On dirait du STEEL PANTHER en plus fun.

Place ensuite aux italiens de SEVENTH VEIL. Et là, comme par miracle, le son devient excellent. Les musiciens ont un niveau technique largement supérieur à SWEET LEOPARD. Il faut dire que les lascars ont déjà trois CD à leur actif. Leur hard-rock moderne comme ils le définissent, est intéressant mais pas emballant. Et puis, sur un set d’une heure pourquoi avoir placé des solos de guitare et de batterie bien trop longs ?

Pour conclure, si SWEET LEOPARD avait eu le son de SEVENTH VEIL, la soirée aurait été grandiose… Mais je suis un brin tatillon.

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SEVENTH VEIL

La conclusion de Ti-Rickou

Hé, hé, je les ai fait bosser un peu mes deux copains ! Non mais, il n’y a pas de raisons !

Bon voilà, maintenant vous avez la preuve, si besoin en est, que devant le même événement, les personnes peuvent en avoir une perception différente selon leurs affinités, leurs goûts musicaux ou leurs attentes. J’espère qu’on pourra reproduire l’expérience (en inversant les rôles, why not ?) car le but de ces reports, c’est avant tout de donner envie de découvrir les groupes… Et donc différents avis peuvent aider – heu, ou pas ! – à vous de voir.

En attendant, un grand merci à  STEVE et SEB pour leur participation à cet article ainsi qu’à leur concours au webzine.

En tout cas, je persiste et signe, SWEET LEOPARD c’est vraiment une énorme découverte et vivement le prochain album !! Et SEB étant de mon avis, deux contre un, on gagne !!!!

PS : Heu STEVE, pour les prochains reports de glam sleaze, tu seras exempté !! On a une remplaçante, on sait qu’elle sera objective (enfin, surtout s’ils sont beaux gosses, n’est-ce pas MEL ? Lol !!).

Long live rock’n’roll, les copains !

RAKEL 1

RAKEL TRAXX

Heu non, je n’ai pas déménagé à Besançon, ni à Monbeliard ! Je n’ai pas non plus de relation avec Rémy le programmateur musical du Baracat’ ! C’est juste que ce fourbe a toujours le don de programmer des groupes que je veux voir – ou revoir – et que je suis faible !!!!

Bon, vous l’avez compris, ce soir c’est direction Saint-Maurice Colombier et plus précisément le Baracat’. Ti-Rickou maisoooooon !!

Là, il faut que j’assure car il y a trois groupes et que forcément ça va commencer à l’heure. Et je ne veux pas rater le premier groupe car, dixit Rémy, c’est très bien et ça devrait me plaire. Voilà, c’est malin, je me suis mis la pression et du coup j’arrive à me perdre à Saint- Maurice Colombier ! Si, si, je ne déconne pas, j’ai suivi le canal dans le mauvais sens !!

VINCE RED

VINCE RED

Bon, même pas grave, j’avais de la marge et non seulement je ne suis pas en retard mais en plus j’ai même le temps de dire bonjour aux RAKEL TRAXX qui prennent le frais en terrasse et de dire bonsoir à Rémi et à Hervé (qui sont surpris que je sois à l’heure !) avant que VINCE RED monte sur scène.

On va commencer tout en douceur, en acoustique ; guitare et caisse à savon, un guitariste chanteur et une chanteuse accompagnés par un gars à la caisse à savon. Du rock, folk. C’est plutôt agréable et bien fait. J’aime bien la voix. On sent que c’est jeune comme projet et qu’ils se cherchent encore un peu mais en tout cas, c’est une formation à suivre.

Après une demie-heure d’un set vraiment très intéressant, c’est la pause. Je vais en apprendre plus sur VINCE RED. Entre autres qu’il était le guitariste de LIPS ADDICTION, un groupe de hard FM (leur EP 4 titres est par ailleurs très sympa).

Je profite de la pause pour re-papoter avec les RAKEL. Ils m’annoncent que je vais avoir leur nouvel album à écouter ! D’ailleurs, vous aussi vous pouvez ! En l’achetant dès maintenant, vous aurez un lien pour le télécharger et lorsque le CD sera dispo vers le 11 septembre normalement – avec une marge d’heure marseillaise de six mois bien-sûr (lol !), vous le recevrez.

DRENALIZE 3

DRENALIZE

Bon, c’est à DRENALIZE de jouer. Je suis impatient de les voir en live après la tarte que m’a mis leur album. Tiens, il n’y a pas le bassiste et c’est donc le chanteur qui s’y colle. Mais bon, au moins ils sont là et ils jouent ! Après pour le jeu de scène du chanteur, c’est sûr que c’est beaucoup moins pratique.

Allez, on ne s’arrête pas sur ce point de détail. Leurs morceaux sont toujours aussi bons et en live ça le fait, même si ce soir exceptionnellement le son n’est pas vraiment au top.

Sinon scéniquement, on sent que c’est encore en rodage. Mais je ne me fais pas de soucis, ça viendra à force de tourner. En tout cas, le public, bien présent, prend une bonne dose de hard-rock classieux délivré par de jeunes musicos qui ont la niaque.

Allez c’est fini. Je ne regrette pas d’être venu moi ! Une confirmation de ce que je pensais, DRENALIZE est un groupe qui, s’ils continuent sur ce chemin devrait allez loin.

Evidemment, à la fin de leur set, j’en profite pour les coincer pour une petite interview. Je sais, je suis trop bon !! Et pendant que j’y suis, j’enchaîne avec une interview de VINCE RED (et dire que certains pensent que je fais le webzine juste pour avoir des places gratos !!).

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RAKEL TRAXX

J’enchaîne direct avec les copains de RAKEL TRAXX qui ont débuté leur set. Comme d’hab’ sur les chapeaux de roue ! Heu comment ça avec le nombre de fois où je les ai vus, ce n’est pas grave si j’en loupe un morceau ?! Ben si parce qu’en plus c’est la première fois que je les vois avec leur nouveau bassiste. Il est tout neuf puisque ce n’est que son deuxième concert avec eux. En plus, on va avoir droit à des nouveaux morceaux et le sleaze du soleil, je n’en ai jamais assez, moi !

Bonne nouvelle, le petit nouveau s’est très bien intégré et en plus bizarrement, il n’est physiquement pas trop éloigné de TRIXTER. Les nouveaux morceaux sont très bons et le groupe n’est visiblement pas perturbé par ce changement de line-up.

Donc, rock ‘n’ roll party au Baracat’ ou comme d’habitude, l’ambiance est très bonne. Le public s’éclate sur les morceaux fun des RACKEL TRAXX qui ont bien fait de passer puisqu’ils mettent le feu !

On a droit à un petit cover de SLADE ou de QUIET RIOT pour certains. Leur “Cum’ on feel the noize”  est quand même plus dans l’esprit de QUIET RIOT, il faut bien l’avouer !

Voilà en gros une heure de set hard-rock ‘n’ roll qui déchire. Les RAKEL TRAXX ont encore prouvé qu’ils sont un groupe sur qui on peut compter pour l’avenir de notre musique. Perso, j’ai vraiment hâte de l’écouter leur petit dernier et de vous en faire partager la chronique.

Allez, il est déjà tard. Le temps de papoter avec les groupes au stand de merch’, de prendre congés de Rémy et des patrons du Baracat’, de leur dire combien je suis content d’avoir été ici pour ce dernier concert avant les vacances et voilà, il est grand temps de “in the road again” car comme vous allez finir par le savoir, le Baracat’, c’est très bien mais c’est très, très loin !!!!!

Une spéciale dédicace aux copines Patricia et Jocelyne ainsi qu’à Angus que j’ai eu beaucoup de plaisir à revoir.

Ah oui, n’oubliez pas le nouveau bébé des RAKEL TRAXX, il s’appelle “Dirty dollz” ! …Et ses papas se portent bien.

Long live rock’n’roll !!!

SLEEKSTAIN 5-

SLEEKSTAIN

Report by SEB 747

Après VANDENPLAS à Barberaz, IRON BASTARDS à Hauteville- sur-fier, direction le Brise-Glace d’Annecy pour aller à la rencontre de SLEEKSTAIN pour un super concert… gratuit !.

C’est dans une ambiance club que je vais les retrouver – ce qui, à mon avis, leur convient beaucoup mieux.

En première partie, c’est un groupe venu de Lyon s’appelant DOWN TO THE BUNKER. Et comme pour faire mon Ti-Rickou, je ne fais aucune recherche sur le groupe, histoire de ne pas me laisser influencer et risquer d’être déçu par la suite. Et puis, étant donné le plat principal de ce soir, à vrai dire je ne m’inquiète pas trop !

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DOWN TO THE BUNKER

Dès mon arrivée sur les lieux, je constate que la salle est bien pleine. J’aperçois dans le public les membres de SLEEKSTAIN. Ce respect pour les musiciens qui ouvrent pour eux n’est pas courant et je trouve que c’est une belle leçon de savoir-vivre musical.

Les musiciens de DTB sont très concentrés sur leurs instruments et musicalement on ressent un peu de grunge mélangé à du groove métal. Tout de suite, j’ai pensé à du DOWN pour la musique dans son ensemble avec une pointe de PANTERA, bref, du PHIL ANSELMO, quoi ! En plus, ils ont un chanteur qui a parfois le timbre de CHRIS CORNELL de SOUNDGARDEN. Dans le genre, c’est pas mal quand même.

Les guitaristes s’en donnent à cœur joie. Ils sont contents d’être là ce soir car même s’ils sont très focalisés sur leurs instruments, ils ont quand même le sourire.

L’un d’eux joue avec un bottleneck et le pied de micro, faisant des larsens contrôlés. Quant au batteur, il frappe sur les fûts avec un bon feeling en connexion avec le bassiste qui groove et fait ronfler son instrument. Ils sont hyper concentrés et ils ont un sacré matériel mais ça ne fait pas tout, malheureusement.

Car, même si techniquement les membres de DTB sont relativement doués, la sauce ne prend pas. Ca ne décolle pas. La hargne de ce style musical manque royalement à ce groupe et le chant reste un peu trop en retenue… si ce n’est sur le dernier morceau où la colère remonte enfin.

En tous cas, les gens présents ce soir semblent bien apprécier le show… Et c’est bien ce qui compte, non ?

Petite évacuation de la salle pour permettre aux SLEEKSTAIN de se préparer. J’en profite donc pour aller me désaltérer au bar et discuter à bâtons rompus avec les copains.

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SLEEKSTAIN

Les premiers accords commencent et c’est le début du show SLEEKSTAIN. D’un seul coup, une horde de filles en furie prend possession du devant de la scène. Un mur féminin quasiment infranchissable s’est formé. Ouais ben pour les photos, ça risque d’être compliqué !

Faisant fi du danger potentiel qui m’attend, je me faufile, ni vu ni connu, entre ces demoiselles. Je vais donc devoir faire mes photos entouré de jolies filles. Mais que ne ferais-je pas pour vous faire un report ! C’est mon ami Ti-Rickou qui va être jaloux ! Lol.

C’est sur “Mama’s Dead Body”, un inédit, que démarre SLEEKSTAIN. Et tout de suite le show prend forme. On démarre sur les chapeaux de roues. BENJI à la guitare se lâche enfin, n’hésitant plus à prendre les chœurs et à se frotter au public avec sa guitare en main. Il a pris de l’assurance par rapport à la dernière fois où je l’ai vu. Il a trouvé sa place au sein du groupe et c’est une bonne nouvelle !

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SLEEKSTAIN

VANNS le batteur, frappe comme un dément sur la batterie, atomisant la salle. DEG fait tourner sa basse et fait vibrer la salle entière, prenant part comme à son habitude à une partie des chœurs. RYFF RAFF fait le show à lui tout seul, il ne tient déjà plus en place ! Ils sont tous à fond, c’est trop bon !

« Baaaaaaaaabbbbbbbbbyyyyyyyy !!! It’s time to ROCK !!! » hurle RYFF dans son micro. Et voilà que les pogos se déclenchent. Même les petites nanas s’en mêlent. Moi qui pensait jouer au chevalier servant, me voilà pris au dépourvu !!

Chouette, encore un nouveau titre complètement inédit “Dead Scared”. Trop cool. Il faut dire que les titres de l’album “Hard” datent tout de même d’il y a trois ans et que sur scène ils sont archi-rodés.

Méprisant les risques – il est déjà tombé plusieurs fois – RYFF RAFF n’hésite pas à faire le spectacle, déambulant sur toute la longueur de la scène comme un possédé. Ça c’est un frontman ! Ses camarades l’imiteront aussi, mais il est vrai que toute l’attention se porte sur lui. Il en fait des tonnes et ceux qui n’ont jamais vu SLEEKSTAIN sur scène (honte à eux !) en prennent pour leur grade.

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SLEEKSTAIN

De la reprise des STEPPENWOLF jusqu’aux sempiternels “Call Me God” et “Shoot”, les titres s’enchaînent les uns derrière les autres. On a même eu droit à un autre inédit (il me semble).

L’ambiance est chaude, voire brûlante. La sueur se lit sur les visages et pas que. Autant chez les musiciens que chez les spectateurs, la transpiration déborde. Je me dis que peut-être certaines copines enlèveront leur haut… Malheureusement pour moi, elles ne le feront pas. Sniff !!

Le set touchant à sa fin, RYFF RAFF nous rappelle combien ils sont contents de jouer à la maison, d’autant plus que dorénavant, ils répètent en ce lieu.

Arrive le dernier morceau, une reprise du Lord LEMMY KILLMISTER : “Ace of Spades”. Et là, RYFF se lâche complètement, il se donne enfin à la foule – qui n’attendait que ça – en allant pogoter au milieu d’elle. Puis il décide de slammer sur les métalleux présent ce soir se laissant porter jusqu’au milieu de la salle pour revenir sur la scène.

Trop fort ! Pour moi, il incarne à lui seul la définition d’un véritable frontman.

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SLEEKSTAIN

Bilan de la soirée :
aucun blessé (c’était limite avec tous les pogos) et aucun mort – même pas moi, et pourtant avec les filles déchaînées devant la scène, j’ai joué ma vie, lol !