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VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Report by Seb 747

Encore une fois, la Coupe du Monde de foot bat son plein. Entre les favoris qui ne sont pas au rendez-vous, ou notre équipe de France qui a du mal à séduire (même si on sait ce qu’elle a fait depuis : CHAMPION DU MONDE !!!), mon cœur balance. Bah, rien de tel qu’un concert pour se remettre les idées en place. Et quoi de mieux qu’une grosse pointure ? De qui allons-nous parler en ce lieu vous demanderez-vous ? Eh bien des danois (qui ne jouent pas ce soir… au foot bien-sûr) de VOLBEAT.

Conscient du peu de places pour se garer dans les environs, nous décidons de partir de bonne humeur et de bonne heure aussi. La route ne pose pas de problèmes, si ce n’est une canicule qui a décidée de nous suivre le long de notre trajet. Et de plus, il n’y a pas de clim’ dans notre véhicule ! Bah, un peu de chaleur ne fait de mal à personne. Arrivés sur place, nous trouvons, miraculeusement, une place pour nous garer. Que demander de mieux ? Un bon concert, et puis c’est tout, non ?

Cinq minutes plus tard, et une bonne réhydratation, nous voici devant la Belle Electrique. Le temps de jeter un œil au splendide et fructueux merchandising de VOLBEAT, qu’il est déjà l’heure pour le groupe d’ouverture d’entamer les hostilités.

FANGCLUB @ La Belle Electrique – Grenoble

La première constatation que nous pouvons faire, est que la lumière n’est pas au top. Sur fond rouge, elle me surprend. Mais il est vrai, que cela sied bien à la musique du groupe. Le chanteur guitariste nous présente ledit groupe en nous indiquant qu’ils viennent d’Irlande. Son accent, très « roots », ne me fera pas comprendre son nom. Ce n’est qu’après la prestation de VOLBEAT et le petit tour au merchandising que je le découvrirai. Il s’agit de FANGCLUB. Et, comme le chanteur STEVEN KING nous l’a dit, ils viennent de DUBLIN. Formé en 2013, le trio irlandais – composé, outre STEVEN, de KEVIN KEANE à la basse et de DARA COLEMAN derrière les fûts – a sorti un album l’an passé. Et il est venu nous le présenter ce soir.

Les musiciens sont très motivés et, malgré le peu de place laissé sur la scène, tiennent bien un public avide de découvertes. Leur musique est, selon moi, un peu dépassée. Non pas que cela soit mauvais, bien au contraire, mais un peu moins de dépression dans le timbre de voix ne serait pas pour me déplaire. Le côté grunge de leur musique fait un tabac sur le jeune public, et laisse un peu plus dubitatif l’ancien qui semble rester en retrait.

Quand la reprise de NIRVANA est entamée en fin de set, le public se remue et chante le refrain en chœurs. STEVEN est le fils caché de KURT COBAIN, même look, même couleur de cheveux, même instrument mais peut-être pas la même dose de talent… du moins pour le moment. C’est une bonne entame de concerts auquel nous avons eu droit, même si je reste plus dubitatif que le reste du public.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Évidemment, devant le parterre qui se sature, la pause boisson rafraîchissante se fera plus tard. À peine le temps de jeter un coup d’œil derrière moi, qu’il ne reste quasiment plus de places. Heureusement que les copains sont là pour vous garder votre place au chaud quand, au loin, on repère des potes qu’on n’avait pas vu depuis des lustres !!

Mais pas le temps de papoter des heures, les lumières s’éteignent et VOLBEAT s’apprête à entrer en scène. La fosse est prête à remuer son popotin. L’intro du groupe qui retentit dans la Belle Electrique est “Born To Raise Hell” de MOTORHEAD. Grenoble hurle son bonheur lorsque débarque les musiciens sous les lumières qui illuminent la scène.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Le public conquis d’avance s’enflamme dès les premières notes de “The Devil’s Bleeding Crown” et s’emporte sur l’incontournable triptyque “Heaven not Hell / A Warrior’s Call / I Only Want to Be with You”.

Du coup, me voilà relégué sur le côté de la scène. La place qui était mienne, s’est vite remplie de pogoteurs. Les fans sont en feu. Ils transpirent à grosses gouttes, et les verres de bières se vident avant même d’êtres bus. Les bousculades se font de plus en plus nombreuses au fur et à mesure que les titres s’enchaînent. C’est une gageure de rester debout parmi cette abondance de fans surexcités.

Une vingtaine de minutes plus tard, MICHAEL POULSEN sort la guitare acoustique pour nous faire un petit “Sad Man’s Tongue”, précédé par un petit medley d’ANTHRAX. Ce petit intermède permet aux pogoteurs de se calmer un peu avant de repartir de plus belle étant donné que MICHAEL, en vrai renard rusé, avait gardé sa guitare électrique sur lui. Les riffs de ROB CAGGIANO, complétent superbement le morceau.

Forcément, le public enchaîne les pogos en totale liberté et démarre même un circle pit. C’est de la folie dans la Belle Electrique ! Le crowd-surfing fait aussi son entrée et ne ménage pas les membres de la sécurité dans une ambiance très bon enfant.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Quoi qu’il en soit, je dois coûte que coûte terminer ce report, et, n’écoutant que mon courage, continue de jouer des coudes pour me faire une bonne place devant la scène. Malgré les quelques coups reçus.

La Belle Electrique est en complète ébullition. Le courant passe bien entre le public et le groupe, qui s’amuse à torturer ses fans avec leurs hits incontournables. Que du bonheur ! Des souvenirs de Genève, où je les avais vus en Octobre 2016, me reviennent en boucle. La scène, beaucoup plus petite, est moins bien décorée, mais suffisamment pour laisser au public un agréable souvenir. Perso, je me délecte de ses inoubliables titres boostés par des refrains énormes hyper groovés.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

“Doc Holliday” est le dernier morceau joué par le groupe avant un petit rappel composé de trois inéluctables titres et sur lesquels MICHAEL fait monter la jeune génération de métalleux sur scène. Il montre même ses accords à une petite fille béate d’admiration. Le smile qui ne quitte pas son visage prouve à quel point ces musiciens sont cools.

Il est temps pour ceux-ci de quitter la scène et pour nous de  regagner nos pénates, non sans avoir fait un petit tour au merchandising bien dévalisé.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

NIGHTMARE

Report by Seb 747

Ce soir à la Belle Electrique de Grenoble, CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN (CFFT), RISING STEEL, et NIGHTMARE vont jouer dans leur fief. En effet, il n‘y a que des groupes grenoblois pour une release party qui s’annonce carrément attirante.

Comme d’habitude à Grenoble, il faut partir de bonne heure et surtout de bonne humeur parce qu’il n’est pas sûr que vous la gardiez tellement c’est compliqué de s’y garer. Mais coup de chance, à peine arrivé qu’une place se libère. La soirée commence bien, et en plus je suis à l’heure. Que demande le peuple, je vous le demande ! Le syndrome Ti-Rickou aurait-il décidé de me laisser tranquille ce soir ?

A peine le temps de dire bonjour aux copains qu’une intro retentit dans la Belle Electrique. C’est bizarre, elle me dit quelque chose… Bon sang mais c’est bien sûr, “The Fall Guy”, “L’homme qui tombe à pic” avec COLT SEAVERS (LEE MAJORS) !!! En voilà une intro que les plus jeunes ne doivent pas connaître !

CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN

Les premières notes de CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN retentissent et voilà que débarquent les musiciens, chemises à carreaux sans manches et chapeaux de cow-boys vissés sur la tête. What the Hell ?! J’ai débarqué au Far West ? Ben non, à priori, mais en tous les cas ça démarre fort !

Musicalement, on est dans du gros stoner à la KYUSS, voire parfois à la DOWN – notamment au niveau de la voix. Ce n’est pas forcément ce que j’aime le plus, mais c’est vraiment bien fait. En plus, ça fait un an qu’ils attendent de fouler la scène et ils la mordent à pleines dents.

La musique est super mélodique et les riffs dépotent. La voix est un peu growlé par moments, mais cela reste largement écoutable et ça colle bien avec le style. C’est groovy à mort et sans prise de tête. La rythmique est excellente et renforce les morceaux. J’entends même de la cowbell sortant de la batterie, chose que je n’ai plus entendue depuis longtemps. C’est vraiment cool. Je me laisse réellement séduire par le groupe.

Le set se termine et CFFT nous a fait partager sa joie communicative. Quel excellent apéritif – grenoblois forcément – que nous ont offert ces musiciens ! Le public leur a fait un bel hommage et pour moi, c’est un groupe en devenir, c’est certain. En plus, ils annoncent un second album pour 2017. Bref, que du bonheur. Cette soirée prend déjà des airs de reviens-y !

RISING STEEL

Les RISING STEEL vont devoir faire fort pour surpasser cette entame de concert, d’autant plus que je ne les ai pas revus depuis leur premier concert en première partie de SISTER SIN et que personnellement, celui-ci m’avait laissé sur ma faim. 

Les lumières s’éteignent et le groupe monte sur scène. Les deux guitaristes MIGHTY V et TONY RIFFMAN (sacrés noms de scène !) montent les premiers et je remarque de suite qu’ils jouent tous les deux sur une guitare Dean que n’aurait pas renié le regretté DIMEBAG DARREL. FLO DUST, le bassiste qui suit ses compagnons de route, assène la foule à grands coups de ronflements de son instrument pendant que ses deux comparses enchaînent les riffs. 

STEEL ZARD, le batteur, a dû multiplier ses bras lors d’une sombre expérience secrète, tellement ses coups résonnent de toute part dans la Belle Electrique. Quant à EMMANUELSON, le chanteur, il occupe vraiment la scène. C’est un véritable frontman. 

Bon sang, ils ont mangé du lion ou quoi ? C’est fou les progrès qu’ils ont fait ! Ça déménage grave ! Les nouveaux morceaux tirés de leur récent EP dont ils font la promotion ce soir sont très bons ! Le show se passe à une vitesse grand V.

RISING STEEL

Le chanteur headbangue en cadence avec ses copains de scène et harangue la foule, par ailleurs très compacte. Mais que ce passe-t-il ? Durant le morceau “Evil Master”, une envolée à la gloire du seigneur souterrain, voilà qu’EMMANUELSON se retrouve à genoux, les yeux fermés et fait des incantations ! Il lève les bras au ciel en faisant les Devils Horns. Ah c’est malin, le voilà possédé ! Qu’on appelle vite un exorciste, ils ont déclenché l’enfer sur terre, où plutôt sur la scène. Mais qu’est-ce que ça dépote. On croirait presque entendre ROB HALFORD et BRUCE DICKINSON chanter !

Leur set rondement mené et entrecoupé par les interactions du chanteur avec le public se termine sur une cover : “Metal Heart”, le titre d’ACCEPT. Mais quel cover mes aïeux ! Ils ont su l’adapté à leur sauce, c’est vraiment génial ! Grâce à ça, ils ont fini d’achever le public.

RISING STEEL m’a scotché ce soir alors que je ne m’attendais pas forcément à apprécier autant ! Une bonne dose de heavy métal des familles m’a désossé les os du crâne et ma nuque me rappelle que je ne suis plus dans la fleur de l’âge. Aïe !!

NIGHTMARE

Bon maintenant, c’est au tour de NIGHTMARE de faire encore mieux. Et là, je me pose la question de savoir à quel genre de show on va avoir droit… D’autant plus que des draps noirs recouvrent une partie de la scène depuis le premier groupe.

Les lumières s’allument et les couvertures tombent sous deux structures installées de chaque côté de la batterie avec de gros spots dessus. Le backdrop est minimaliste, sur fond noir avec juste le nom du groupe inscrit dessus. Pas de dessin, pas de cover du dernier LP, non, un backdrop simple comme bonjour… et ce n’est pas plus mal. Ce qui intéresse le public, ce sont les musiciens pas ce qui se trouve autour.

NIGHTMARE

Bref, dès les premières notes de “Infected”, le premier morceau du nouvel album, MAGGY LUYTEN (BEYOND THE BRIDGE, MASTER OF WAHA, ex-VIRUS IV) débarque sur scène. Perfecto sur le dos, telle une furie, elle harangue le public qui lui mange déjà dans la main.

YVES CAMPION, le bassiste de toujours, est en pleine forme. Le son de sa basse est énorme. Il a beau être le leader du groupe, il laisse souvent la place à MAGGY et aux deux gratteux, FRANCK MILLELIRI (dans le groupe depuis douze ans maintenant) et MATT ASSELBERGHS (qui officie dans NIGHTMARE depuis quatre ans) pour qu’ils se mettent en avant.

Cheveux coupés courts, MATT nous sort des riffs impressionnants et balance des solos intenses sur chaque morceau. Il reste très concentré sur son jeu et échange souvent des regards complices avec les autres, pendant qu’OLIVIER CASULA (ex-THE SEVEN GATES) à la batterie fait parler la poudre.

Le show du groupe m’impressionne. La scène expulse généreusement des jets de fumée, les lights sont subtils et le son est super bon. Il faut dire aussi que cette très belle salle s’y prête bien.

NIGHTMARE

Le temps de ramasser en pleine poire “Of Sleepless Mind” et “Tangled in the Roots”, issus de “Dead Sun”, leur nouvel album et je comprends pleinement pourquoi YVES, sur lequel le temps ne semble pas avoir d’emprise, est celui qui joue un rôle indispensable au sein de NIGHTMARE. Il épaule très régulièrement sa co-équipière en proposant ses talents de choriste et fait vrombir sa basse d’une façon dont lui seul a le secret.

Après un “Red Marble & Gold”, tiré du dernier LP – excellent au demeurant – le groupe balance en pâture aux spectateurs “Eternal Winter” de l’album “Insurrection” sorti en 2009. Le public ne se fait pas prier pour chanter. MAGGY tient le public au creux de sa main. On dirait LEATHER LEONE de CHASTAIN avec ce timbre si particulier. Je prends mon pied ce soir !

“Ikarus”, tiré retentit dans les enceintes de la Belle Electrique et ensorcelle les 650 spectateurs présents ce soir. Une foule soumise, une armée d’adorateurs, une congrégation de fans heureux et transportés assiste à ce show intense.

NIGHTMARE

Après avoir interprété avec brio “Indifference”, tout le monde se retire, exception faite d’OLIVIER. Dans le rock et plus particulièrement le métal, une musique animale où le rythme est roi, tout repose sur ses baguettes, et celui-ci a droit à un solo. Il cogne avec une précision étonnante ses fûts. Je me demande s’il n’a pas par hasard, dans ses ancêtres, un céphalopode à huit bras, tant il résonne de partout. Pour une fois qu’on ne s’ennuie pas dans un solo de batterie, ça change ! Et en plus, ça permet au reste du groupe de faire une pause après avoir décuplé une énergie sans faille.

Les remplaçants de la famille AMORE, MAGGY et OLIVIER, mettent le feu. C’est vêtue d’un T-Shirt court que la chanteuse réapparaît suivie de près par ses compagnons. MATT s’éclate de son côté soutenu par YVES qui harangue les grenoblois. FRANCK se frotte au public tout en montrant sa dextérité. Les fidèles resserrés aux premiers rangs n’en perdent pas une miette.

NIGHTMARE

Après avoir magnifiquement enchaîné les titres de “Dead Sun, voici que le morceau éponyme s’échappe de la scène. Les titres du nouvel album sonnent déjà comme des classiques dont les fans connaissent les paroles sur le bout des doigts, c’est impressionnant !

MAGGY remercie le public d’être venu si nombreux et nous annonce une surprise. NICOLAS DOMINICIS le gratteux des débuts qui s’était éloigné du groupe fin 2004, est invité sur scène pour jouer sur “Cosmo Vision”, l’indétournable tube du groupe sorti deux ans après leur re-formation. Casquette vissée sur la tête, NICOLAS ne boude pas son plaisir et s’éclate avec son ancien groupe.

Les compos s’enchaînent. “The Burden of God”, est joué avec une puissance qui laisse la salle pantoise. Le temps passe vite et enfin arrive le moment attendu par tous : “Forbidden Tribe”, titre qui a vu naître la collaboration entre MAGGY et NIGHTMARE.

NIGHTMARE

Il est temps pour le groupe de dire au revoir au public mais les fans rugissent dans la salle et le groupe revient pour jouer “Serpentine” avec – cerise sur le cake, comme dirait Ti-Rickou – ni plus ni moins que KELLY “SUNDOWN” CARPENTER, le nouveau chanteur d’ADAGIO (DARKOLOGY/ZIERLER) qui est invité sur scène pour chanter ce morceau qu’ils ont créé ensemble.

La foule se déchaîne et les pogos et autres joyeusetés métalliques reprennent. MAGGY ne cache pas son plaisir d’être sur scène pour interpréter ce morceau avec KELLY. Les bras en croix, elle reçoit l’adoubement du public. C’est un régal de les voir évoluer le long de la scène, chacun interprétant sa partie de couplet et reprenant en chœur le refrain. Difficile de ne pas être soufflé par la mise en place de ce titre.

NIGHTMARE

MAGGY a le feu sacré, le métal coule dans ses veines. Elle irradie en permanence et partage son bonheur avec ses fans. Chaud comme une baraque à frites, le groupe poursuit son show avec “The Gospel of Judas”, chanté par une MAGGY toujours aux taquets – d’ailleurs, un contrôle anti-dopage devrait être effectué à la fin du concert !

Le public, lui, scande les refrains à s’en faire une laryngite. Les nouveaux morceaux, tel que “Starry Skies gone Black” qui clôture ce concert donnent indéniablement envie de repiquer une tête dans l’album “Dead Sun”.

NIGHTMARE

Le show est passé comme une tornade balayant tout sur son passage et je suis tombé de haut. Quel bonheur de voir un si bon groupe, français de surcroît, évoluer ainsi sur scène ! Je suis remonté comme un coucou, moi et à voir la figure enjouée des spectateurs présents ce soir, je pense que je ne suis pas le seul.

NIGHTMARE a frappé un grand coup. J’ai vécu ce soir un rêve fabuleux. Le groupe a réussi un retour gagnant et j’ai passé une super soirée. Là, c’est clair que les absents ont vraiment raté un truc !

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LONEWOLF

Report by Lionel « Revedefer »

LONEWOLF joue à la Warm Up Hellfest de Grenoble, y a pas à tortiller du cul, j’y vais….surtout après les avoir vu au Skull Crush Fest, en mars à Colmar. En plus l’entrée est gratuite et il y a un autre groupe, OVERCHARGER… Et aussi la possibilité de gagner un pass trois jours pour le Hellfest 2016 (même si j’ai déjà le mien) !

Samedi 16 h, je passe chercher mon compagnon de route, FRANCKY. Chargement de la glacière – hors de question d’oublier le casse-croûte et encore moins les bonbons Haribo !! Les trois heures de routes passent vite. Nous écoutons deux albums de LONEWOLF, “Cult Of Steel” et “Army of the Damned” (faut bien réviser !) et DUST BOLT, “Awake the Riot” pour faire découvrir à FRANCKY et préparer mon Hellfest.

Un peu plus de 19 h et nous arrivons à la salle. Il y a déjà des métalleux qui attendent devant l’ouverture des portes. Direction le fond du parking. Ouverture du coffre et de la glacière – faut bien se restaurer avant de se dépenser un peu – le tout en écoutant “The Dark Crusade” de LONEWOLF. La pause casse-croûte file à vitesse grand V.

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LONEWOLF

Un peu avant 20 h, ouverture des portes. Nous nous dirigeons vers la file pour pénétrer dans le Saint-Graal ! Je rencontre un Culteux (membre du fan-club du Hellfest, dont je fais partie). A l’entrée de la salle, chaque arrivant à droit à la pose d’un bracelet, ceci afin de ne pas dépasser la capacité d’accueil de La Bifurk. A noter que ce soir ce sera sold out et qu’environ cinquante personnes se verront refuser l’entrée à la soirée !!

La salle est décorée aux couleurs du Hellfest et de Metallian (qui co- organise la soirée). Dès l’entrée, je file sur le stand du Hellfest pour aller saluer ALEXXX (responsable comm’ du HF et du fan-club) et GUILLAUME (responsable du merch au HF). J’en profite pour acheter mon gobelet collector Warm up et le billet de tombola qui va avec. Après, direction le stand de merch de LONEWOLF pour acheter leur nouveau T-Shirt aux couleurs du nouvel album “The Heathen Dawn” qui est sorti le 20 mai. Il y a aussi un tatoueur de présent FABIO BRANCO du White Devil Tattoo Studio, qui va réaliser un magnifique tatouage sur place !!!

Place au live avec OVERCHARGER, quatuor bordelais, qui ouvre les hostilités. Je ne connais pas ce groupe et je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Dès le premier titre, “Down South”, j’ai de suite compris que ce groupe est à classer dans la même catégorie que PANTERA ! OVERCHARGER envoie du bois !

Le pit bouge, pogos, circle pit… y’a de l’ambiance dans les premiers rangs ! Les bordelais font le taf et le public adhère à leur musique.

Le son est excellent et leur prestation aussi ! Pas de temps mort ou de blablas inutiles. Que de la bonne zik qui te nettoie en profondeur les cages à miel !

La setlist :
Intro, Down south, Outlaws, Temptations, Streets of terror, Dont get lazy (bitch), Chainsaw Kiss, Execution et I was a soldier

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LONEWOLF

Le deuxième groupe de cette soirée : LONEWOLF, heavy/power type RUNNING WILD. Et putain, c’est la grosse claque !!!!! 1h15 de bonheur et d’amour !!!! Deux des zicos sont de Grenoble (les deux guitaristes) et cela faisait un petit moment que LONEWOLF n’avait pas joué là-bas. Il y a une putain d’ambiance !

Le groupe joue au moins un morceau de chacun de ses sept premiers albums et ça, ça faisait longtemps qu’il ne l’avait pas fait ! Méga grosse ambiance dans les premiers rangs où s’agglutinent les fans de LONEWOLF. Je passe tout le concert au premier rang juste en face de JENS, le guitariste chanteur.

Le groupe reçoit un accueil formidable du public. Les premiers rangs chante même “joyeux anniversaire” à MICHAEL (bon, faut dire que c’est son anniv’ !) le guitariste soliste, qui est aussi guitariste d’ELEVENSTORM. C’est ce soir le deuxième concert de MICHAEL avec LONEWOLF. Il a rejoint le groupe en mars soit quinze jours avant le Skull Crush Fest.

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LONEWOLF

LONEWOLF avait prévu de jouer quatorze titres (j’ai pris la setlist en photo avant que le concert ne commence) mais le public des premiers rangs est tellement chaud qu’il réclame en rappel (un vrai, pas un prévu) “Under Jolly Roger”, cover de RUNNING WILD. Le groupe nous le balance pour terminer et putain que c’est bon !!!!!

Je termine le concert la gorge en feu tellement j’ai braillé pendant tout le show des LONEWOLF. Je n’ai qu’une envie : les revoir sur scène pour en reprendre une louche de leur heavy/power ! Le rendez-vous est déjà pris pour le 29 octobre 2016, au Festival de Vouziers dans les Ardennes. LONEWOLF y partagera l’affiche avec GRAVE DIGGER, ROCK GODDESS, MANIGANCE, DIRTY ACTION et THE BYMZ.

Après le show des LONEWOLF, nous avons droit au set du DJ et aux filles et garçons des VON STEIN sur scène. Bon, là c’était moins bon que les deux groupes précédents. Mais c’était quand même sympa. Pas de trucs à la con style musique de boîtes dans la programmation, que du métal.

A minuit tirage de la tombola pour faire gagner un pass trois jours pour le Hellfest de cette année. Et ???!!! Ben, c’est pas moi l’heureux gagnant…

Soirée super sympa avec une super ambiance pendant les deux live. Le set du DJ était sympa et j’ai bien aimé la salle. Il y avait quelques Culteux, des copains, et même un de mes cousins qui habite Grenoble c’est pour dire ! J’ai vu aussi YVES de Metallian et accessoirement bassiste de NIGHTMARE, ALEXXX et GUILLAUME Hellfest Prod et bien entendu des membres de la Wolf Division, le fan-club de LONEWOLF.

Pour ma part, aucun regret de m’être tapé six heures de route A/R pour cette Warm Up !

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SETLIST LONEWOLF

 

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BLAZE BAYLEY

Tiens, ça faisait un bout de temps que je n’étais pas allé faire un tour du côté de Grenoble, moi ! Et encore plus à l’Ampérage. La bonne nouvelle, c’est que je sais y aller, la mauvaise c’est que je sais que ça va être une galère pour me garer.

Heu quoi, vous me voyez déjà venir ? Je ne peux même pas vous traiter de mauvaises langues car bien sûr je vais louper en beauté l’intégralité du set du groupe de première partie et même pire, j’ai aussi failli louper le début du deuxième groupe.

C’est vraiment bêta car je voulais vraiment voir les SMOKY EYES. Et vu les échos que j’en ai eu des copains sur place, j’ai vraiment loupé quelque chose ! Bon je me rattraperai un peu en chroniquant leur album et en allant les voir en concert dès que possible. Promis !

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SILVERWIND

En attendant, c’est SILVERWIND qui monte sur scène. Tiens, ça faisait trop longtemps que je n’avais pas vu ANTOINE sur scène et derrière un micro ! Pour ceux qui suivent régulièrement le webzine, il y a peu de temps j’ai parlé du monsieur lors d’un report à l’Hôtel de la Musique étant donné qu’il est également chanteur au sein d’ELECTRIC SHOCK.

Avec SILVERWIND, on est dans une autre facette de heavy-metal mais il s’en sort toujours méga bien et sa voix est vraiment superbe.

Je suis vraiment content de voir enfin SILVERWIND sur scène car j’adore leur EP. Et en live, ça ressort vraiment bien ! En plus, on voit qu’ils jouent à la maison, c’est-à-dire heureux d’être là et de s’éclater avec un public qui est très réceptif. Bon, il faut dire que le public présent est très branché heavy et du coup SILVERWIND, ça le fait !

Allez, je profite de la pause pour aller dire bonjour aux copains. C’est toujours un plaisir de venir à Grenoble car je me sens toujours en famille. En plus, ça permet d’avoir des nouvelles de plein de groupes car les musiciens de Grenoble répondent toujours présents aux concerts des copains.

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BLAZE BAYLEY

Bon, on ne va pas avoir trop le temps de faire la papote car c’est déjà au tour de BLAZE BAYLEY de venir sur scène. Et… wouaaah !! On a beau dire ce qu’on veut mais BLAZE BAYLEY, d’entrée de jeu c’est toujours énorme !

Et on sait qu’on va en avoir pour son argent : BLAZE n’est pas là pour faire semblant ! Il va comme d’habitude tout donner et avec une telle énergie, une telle sincérité que j’en suis toujours admiratif.

En plus, ce soir comme c’est le cas depuis quelques temps, les musicos autour de lui sont les mecs du groupe ABSOLVA et eux aussi non seulement ils jouent grave, mais en plus ils aiment jouer en live. Ils le pratiquent méga bien et leur joie d’être sur scène est carrément visible.

C’est dingue de voir l’évolution de la setlist de BLAZE BAYLEY entre les toutes premières fois où je l’ai vu et maintenant : 95 % de la setlist est désormais composée de morceaux originaux. Il n’y a presque plus de morceaux de MAIDEN. J’ai dit presque pas, faut pas déconner non plus ! Comparé à certains ex-membres de groupes connus, c’est quand même à signaler.

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CHRIS APPLETON (ABSOLVA)

Les morceaux de BLAZE BAYLEY tiennent vraiment la route. Ils sont tout bonnement excellents ! Même les morceaux de son dernier album, putain ça le fait ! Je vous avoue – ne me jetez pas de cailloux – que je préfère même son dernier opus au dernier que nous a sorti la Vierge de Fer.

Bon, comment vous décrire un concert de BLAZE BAYLEY ? Il vient au contact avec les gens, il veut toucher le public… Son besoin d’être au contact et de communiquer avec le public est énorme. Bon bien sûr, le public est aux anges et le lui rend bien… sauf quand il veut serrer certains copains et qu’ils s’aperçoivent qu’ils vont être mouillés !

Mais bon, ceci n’est qu’un détail. Encore une fois, on vit un grand moment de concert.

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BLAZE BAYLEY

Ce qui est marrant, par rapport aux autres concerts où je l’ai vu, c’est qu’il y a moins de curieux qu’avant, c’est-à-dire des fans d’IRON MAIDEN venus juste parce que BLAZE est un ancien chanteur du groupe. Désormais, ceux qui sont présents le sont parce que c’est BLAZE BAYLEY sur scène et c’est tout.

Bon, ça n’empêche pas une putain d’ambiance de dingue lorsqu’il va nous interpréter les morceaux de MAIDEN, of course. Là, c’est même carrément l’apothéose !

Je n’oublie pas mes copains d’ABSOLVA. CHRIS APPLETON à la guitare est vraiment au top et MARTIN McNEE nous fera un solo de batterie pas chiant qui emmène tout le monde. J’adore sa frappe ! Vraiment, ils apportent un méga plus à BLAZE BAYLEY.

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BLAZE BAYLEY

Malheureusement c’est déjà fini. Bon bien sûr, c’était une fausse fin ! On va avoir droit à un petit rappel !

Mais là c’est vraiment fini… Ou pas bien sûr car à peine ont-ils terminé leur set que, même pas le temps de passer sous la douche, ils vont directement sur leur stand merchandising pour signer et faire des photos. Tout ça avec le sourire, la gentillesse, et bien sûr… un peu de sueur !

Putain que ça fait du bien ! Mais comme BLAZE le disait sur scène, c’est lui qui produit ses disques et ses tournées et donc le contact avec le public c’est vachement important. Et à voir le monde qui se presse au merchandising, ça fonctionne bien !

Le temps de prendre congés des copains de Kheops Project qui organisaient la soirée et il est temps de rentrer. Avec bien sûr le dernier ABSOLVA à fond dans l’auto radio !

Voilà comment j’aime cette ville moi, minuit et demie, personne sur la route. Les seuls qui bougent sont dans les bars. Si c’était pareil la journée, ce serait magnifique…

C’est beau Grenoble la nuit !!! En plus, on ne voit pas les montagnes, il fait noir !!

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BLAZE BAYLEY