Après avoir fait quatre jours et demi de rock prog’, j’ai vraiment envie de me faire une soirée hard-rock ! J’étais aux taquets pour me rendre au Festiverbant avec SHAKRA mais malheureusement ces derniers ont du annuler. Sniff ! Mais je vais avoir à ma séance de rattrapage de hard rock mais un petit peu plus hard boogy cette fois car les suisses ne sont pas comme nous, pour leurs fêtes de village, ils font passer des groupes qui balancent grave leur mère grand dans le chocolat ! En plus, ça fait un bon bout de temps que je n’ai pas vu SIDEBURN en live….
Il ne me reste donc plus qu’à convaincre ma femme d’aller faire un tour en Suisse. Pas la peine que je lui annonce qu’il va faire plus frais là-bas car déjà ici, ça commence à peler mais mon pouvoir de persuasion est immense. Et oui, j’y suis arrivé (bon je lui ai promis une tablette de chocolat…) !!!! Pour trouver, fastoche. C’est juste à quelques kilomètres de Saint-Julien-en-Genevois et nos amis suisses ont tout prévu comme d’hab’, le parking nickel. Je croise juste les doigts pour que leur coucou (suisse, of course) soit un peu déréglé car je suis un peu juste.
Non René, on ne commence pas à rigoler, je suis garé et devant la scène avant même que SIDEBURN monte dessus. Là, je ne pensais pas être en avance sur ce coup-là !
Bon, ça fait tout bizarre, on est sur une place de village et on est une vingtaine à peine à mon arrivée. Ca va être un concert intimiste l’histoire ! Allez, SIDEBURN arrive et de ça ils s’en balancent. Et bien sûr ça attaque direct in the face avec leur hard boogy teinté des antipodes. J’ai directement les cheveux qui se mettent en marche, putain que c’est bon ! On va dire en plus que ça réchauffe.
Tiens, il y a un truc qui n’est pas normal, il y a un des guitaristes qui n’est pas le même que d’habitude… Le chanteur nous expliquera plus tard pourquoi. Mais bon, même dans cette formule, SIDEBURN c’est toujours SIDEBURN.
Et l’effet SIDEBURN c’est qu’à chaque fois que je me retourne, il y a de plus en plus de monde devant la scène. En plus, ils nous font dès les premiers morceaux un petit cover de nos kangourous préférés. Et TNT a un pouvoir d’attraction incontestable pour rameuter la foule ! Et quand c’est fait par SIDEBURN, c’est sûr que c’est efficace.
Bon, ils vont en plus de quelques covers d’AC/DC nous faire des morceaux du dernier album et bien-sûr des morceaux de la plupart de leur discographie. Même réchauffés par SIDEBURN, ça pèle quand même vraiment. D’accord chérie, je n’aurais pas du rester en tongs…
Allez quand même un rappel, un petit AC/DC et comme on est gentil on aura même droit à un dernier morceau signé SIDEBURN pour clôturer le show.
Et voilà, Ti-Rickou content. Ca faisait trop longtemps que je n’avais pas pris ma dose de hard australien made in Suisse. J’étais presque en manque. Papotage rapide mais alors vraiment rapide parce que j’ai les doigts de pieds qui commencent à être violets avec Seb 747 et les copains qui me proposent d’aller à 10 bornes de là continuer à me les geler pour voir un tribute band. Même si c’est le meilleur tribute suisse, là, je crois que ça ne va pas le faire.
Je préfère papoter quelques minutes de plus avec SIDEBURN. Eh oui, j’ai du mal à les quitter, moi. En tout cas, j’adore les vogues chez les suisses. Ca n’a pas la même signification que pour nous, c’est plutôt version feria mais sans les taureaux. On boit, on écoute de la musique mais en Suisse, ils ont bon goût !
En regardant la programmation des concerts pendant l’été, on trouve d’habitude une majorité de dates dans des festivals en tout genre. Disséminés aux quatre coins de l’hexagone, ils permettent aux autochtones ou touristes d’allier vacances et concerts. Alors qu’une quiétude certaine me gagne, je tombe sur une annonce plus que surprenante : les NASHVILLE PUSSY au Brin de Zinc, en plein mois d’août !! Après avoir relu deux fois l’info et m’être pincé le bras, je réalise que je ne rêve pas. Aucune hésitation à avoir, direction Chambéry !
Bien que mes acolytes du webzine soient absents pour cause de vacances, moi, vaillant comme un grenadier de la garde napoléonienne, je reste fidèle au poste ! Les Dieux sont décidément de mon côté, alors que ces derniers jours une douce canicule régnait sur la région, la pluie de la veille a bien fait baisser la température ambiante. Je respire car l’atmosphère du BDZ sera respirable ce soir.
NASHVILLE PUSSY @ le Brin de Zinc – 10 août 2018
Eh oui, aujourd’hui la salle annonce sold-out, comme quoi une bonne programmation fait venir du monde quelle que soit la saison ! J’arrive donc tôt pour être bien placé pour les photos car il n’y a pas de crash barrières et passé le troisième rang on ne voit plus vraiment très bien. D’ailleurs d’autres photographes ont eu la même idée et trônent déjà devant la scène.
Avec juste quelques minutes de retard sur l’horaire annoncé, la musique de l’intro retentit pendant que les musiciens traversent la salle en fendant le public. Les loges étant situées à l’extérieur, ils ne peuvent qu’emprunter ce chemin pour rejoindre la scène. Personnellement, j’aime beaucoup cette proximité, je trouve ça nettement plus sympathique.
Ah oui, j’ai oublié de préciser qu’il n’y pas de première partie pour nous permettent de chauffer nos cervicales avant nos amis américains.
NASHVILLE PUSSY @ le Brin de Zinc – 10 août 2018
Arrivés sur scène et dos au public, ils vérifient l’accordage et attendent la fin de l’intro avant de nous envoyer un direct dans les dents avec “Kicked in the teeth”. D’entrée, ils sont à fond et n’observent pas de round d’observation. Ils ne connaissent pas le rodage ni la pédale de frein. Le second morceau “Piece of ass”, résume à lui tout seul la teneur des textes de la soirée. Nous n’avons pas en face de nous des philosophes. Ils vont à l’essentiel et parlent vrai, sans fioritures et tant pis pour les oreilles chastes. Heureusement qu’une grande partie du public ne parle pas l’anglais.
RUYTER SUYS, la guitariste arbore un short et des bas ou plutôt des collants à résille, tandis que BONNIE BUITRAGO, la bassiste porte un haut transparent avec quelques dessins dessus, le tout en partie caché par une veste sans manche. On montre tout en cachant. On provoque par les paroles, par l’habillement, par les postures et le jeu de scène mais on ne dépasse jamais les limites, tout du moins face au public
Musicalement, c’est du bon gros hard rock’n’roll croisé avec du sudiste, Comme ils sont natifs d’Athens en Georgie, c’est logique qu’ils insufflent le souffle chaud du sudiste à leurs morceaux, il coule dans leurs veines. C’est le contraire qui aurait été anormal.
NASHVILLE PUSSY @ le Brin de Zinc – 10 août 2018
BLAINE CARTWRIGHT, le guitariste chanteur, ne communique pas beaucoup avec les spectateurs. Avec son légendaire chapeau vissé sur la tête, il reste concentré sur son chant. C’est l’élément statique de la formation, les deux filles bougeant dans tous les sens. RUYTER en véritable tigresse ou lionne avec sa crinière blonde qui lui cache le visage et qui volette à chacun de ses nombreux mouvements remporte haut la main la palme de l’énergie dépensée ce soir. Elle n’a pas inventé le système du mouvement perpétuel mais elle l’applique à la lettre sans relâche. Quelle énergie !!
La température a monté de plusieurs degrés et des traces de sueur apparaissent chez mes voisins ainsi que sur les visages des musiciens. Pour se rafraîchir BLAINE et RUYTER boivent de l’eau !! Je vis un rêve éveillé !! Auraient-ils tellement changé ?? Quelques morceaux plus tard, je suis rassuré, je retrouve ceux que j’ai connu, des gens qui boivent de la bière et du whiskey.
BLAINE qui décidément doit avoir chaud et soif, enlève son chapeau pour y verser dedans une bouteille complète de bière et ensuite de le renverser pour boire tel un basque le précieux liquide qui dégouline de son couvre-chef. Et quoi que vous pensiez, il remet son chapeau sur son crâne une fois la dernière goutte tombée. Amis de la poésie, passez votre chemin… Son principal jeu de scène quand il pose sa guitare consiste à faire basculer le pied de micro vers le premier rang des spectateurs avant de le rattraper au dernier moment par le fil. Après quelques frayeurs au début, plus personne ne bouge lors de ses nouvelles tentatives de jets.
NASHVILLE PUSSY @ le Brin de Zinc – 10 août 2018
C’est définitivement un groupe live avec des morceaux survitaminés qui prennent une dimension autre que sur disque. C’est la première fois que j’assiste à un concert avec BEN THOMAS à la batterie. Le bougre assure avec BONNIE une rythmique sans faille qui laisse de la place à RUYTER pour ses solos incandescents. Qu’importe la taille de la scène ou du nombre de spectateurs, ils font le show pour notre plus grand plaisir !
Toujours en finesse avec “Struttin’ cock” et un “Go motherfucker go” pour finir en beauté ce concert. RUYTER, toujours elle, se met à genoux, crache une rasade de whiskey sur une partie du public et arrache une à une les cordes de sa guitare pendant les derniers accords du titre.
Forcément les dernières notes sont discordantes mais tout le monde s’en fiche royalement et même en redemande !! Un peu comme Jules César à l’époque, ils peuvent aussi dire Veni, vidi, vici (je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu). Ils ont définitivement mis tout le public dans leur poche.
NASHVILLE PUSSY @ le Brin de Zinc – 10 août 2018
Comme il fait beau et chaud presque tout le monde reste dehors pour boire un verre ou décortiquer le concert auquel nous venons d’assister. Le fait de rester nous permettra de rencontrer tous les musiciens qui viendront à la rencontre de tous pour les traditionnels selfies et dédicaces. Vive la proximité de cette salle qui permet des rencontres interdites dans les grosses structures !
Encore un concert à marquer d’une pierre blanche. Un grand merci au Brin de Zinc de nous proposer de telles soirées. A refaire les gars !
Alors que les copains se remettent du Hellfest, du Rockfest et autres Bang Your Head, moi je continue ma saison de fest. Eh oui, ce soir c’est le premier jour de Guitare en Scène à Saint-Julien-en-Genevois. Yep, je suis aux taquets !! Bon, j’ai intérêt car là, il ne faut absolument pas que je sois à la bourre, j’ai des interviews de calées. Pression.
Bon théoriquement, je sais y aller, ça le fait et je sais où me garer. Normalement, c’est finger in the nose, l’histoire ! On ne va pas parler des gens qui font faire des travaux sur les autoroutes alors que tout le monde les emprunte mais bon j’ai tout de même réussi à être à peu près à l’heure !
J’ai dit à peu prês car le temps que je finisse mon interview avec MISS AMERICA et celle de JOHN CORABI pour les DEAD DAISIES (heu comment, j’ai de la chance ? Nan nan, je mérite, c’est tout !) ROSENDALE sur la petite scène extérieure a déjà terminé son set. Oups ! Loupé un groupe quand je suis déjà dans l’enceinte je ne suis pas sûr que ça me soit déjà arrivé. Je suis very sorry ! Et pourtant j’ai essayé – et je n’avais pas forcément le choix – d’être rapide mais premièrement, c’est difficile d’empêcher JOHN de parler et deuxièmement, je n’avais pas forcément envie qu’il s’arrête !
A Guitare en Scène, tout est bien rodé pour que rien ne vienne perturber le running order, même les meet and greet. Oui, vous savez, les meet and greet, les trucs où les gens doivent payer pour approcher les artistes qu’ils aiment ? Là, il y en a deux : un pour DEAD DAISIES et un pour SATRIANI. Mais Guitare en Scène prouve encore une fois que ce n’est pas un festival comme les autres car ces meet and greet sont complètement gratuits ! Ils ont été organisés en tirage au sort parmi ceux qui le souhaitaient et qui avaient un billet. Foi de Ti-Rickou, c’est la première fois que je vois ça ! Je trouve ça totalement génial ! Ca me réconcilie même avec les meet and greet, tiens.
THE DEAD DAISIES @ Guitare en Scène 2018
Allez, le moment pour lequel je suis surtout venu arrive : les DEAD DAISIES pour une date unique en France montent sur la grande scène. Et putain c’est parti ! Comment dire ? Comment décrire DOUG ALDRICH, JOHN CORABI, MARCO MENDOZA, Dean CASTRONOVO et DAVID LOWY ensemble ? C’est une pure tuerie ! Non seulement ça joue – et ça joue grave – mais en plus, c’est visuel ! Ils se roulent sur scène, ils bougent, ils posent, ils s’amusent. Il y a une vraie envie de jouer.
Et d’entrée le public présent sous le chapiteau s’en prend non seulement plein les oreilles (non ce n’est pas trop fort, c’est juste du rock ‘n’ roll) mais aussi plein les yeux. Moi forcément je suis fan, j’adore les morceaux de DEAD DAISIES et même quand ils nous font des covers, eh ben ce sont de putains de tueries ! Dieu sait que je ne suis pas trop covers mais lorsque DEAD DAISIES remet les vieilles recettes au goût du jour, qu’est ce que c’est bon !
Bien sûr j’adore la voix, la prestance de JOHN CORABI (ça, c’est clair !) et c’est vrai qu’avec ses acolytes ça le met vraiment en valeur. Et là, sur cette scène, c’est purement magique. Bon, je ne parle même pas de MARCO MENDOZA qui, bien-sûr, comme à son habitude fait le show. Il doit avoir du sang de kangourou dans les veines car il saute beaucoup sur lui-même, lol !
Et je termine par le sieur DOUG ALDRICH. Ce mec est tout simplement magique. Quel guitariste et quelle présence ! Quand on le voit jouer, on a l’impression que c’est simple… Et quelle putain d’interprétation sur un cover de DEEP PURPLE. Mais pourquoi il ne l’ont pas pris lui les DEEP PURPLE ? Tant qu’à remplacer BLACKMORE par quelqu’un, au moins lui il est dans l’esprit, il ne fait pas du jazz ! Comment je n’aime pas STEVE MORSE… Bon d’accord, mais surtout pas dans DEEP PURPLE ! Enfin bref, vous l’avez compris et vous l’avez déjà lu si vous suivez le webzine, DOUG c’est vraiment un de mes petits chouchous !
Dans THE DEAD DAISIES, les cinq compères forment vraiment un tout. Le show de ce soir est en plus tout simplement énorme ! Ouais, je ne déconne pas les copains, là c’est vraiment mons-tru-eux ! Et ce ne sont pas ceux qui sont là ce soir qui diront le contraire ! Ouah !!! Guitare en Scène, ça commence très très fort !
Moi il faut que je redescende un peu quand même. Pourquoi ils ne veulent pas que je leur refasse une interview ou que j’aille re-papoter avec eux ?!!! Même pas drôle !
JOE SATRIANI @ Guitare en Scène 2018
Bon allez, là ça va vite, ça va bientôt être au tour de JOE SATRIANI. Heu comment je suis moins motivé ? C’est pas vrai, j’aime bien JOE. C’est même celui que je préfère dans le style “les chanteurs sont des connards, j’en mets pas” ! Mais il faut préciser que je l’ai vu un certain nombre de fois. Tellement que je suis incapable d’en tenir le compte !
Mais ce soir, c’est un show spécial pour Guitare en Scène et puis à Guitare en Scène, il se passe toujours des choses.
Tiens, d’entrée de jeu son line up fonctionne très bien. Bon choix de set list. Et bien-sûr, en plus, il est ravi de rejouer ici et forcément ça se ressent dans son jeu. Le public est forcément ravi. A Guitare en Scène, le public, la guitare il connait et il aime. Et JOE SATRIANI, c’est un peu un des Dieux du Temple.
Moi, bizarrement, je rentre beaucoup plus dans le show de ce soir que dans les derniers que j’avais vus de lui. D’habitude au bout de trois ou quatre morceaux, je commence à me lasser un peu mais là,, comme un papillon sur une lampe, je reste scotché et ce, jusqu’à la fin.
JAM SESSION (JOE SATRIANI-DOUG ALDRICH-ULI JON ROTH) @ Guitare en Scène 2018
Eh non, ce n’est pas la fin, c’est juste un entracte ! Et il ré-attaque sur “Surfin with the Alien” ! Là, je fond carrément. C’est sans aucun doute pour moi, le meilleur album de rock-hard instrumental qui n’ait jamais été fait et en live ces morceaux, c’est une vraie tuerie. Et comme JOE est en forme, je ne vous explique même pas ! C’est juste à vous dégoûter de même essayer d’apprendre à jouer de la six cordes ! C’est tellement simple quand c’est lui qui joue. Ti-Rickou est aux anges !
JAM SESSION (JOE SATRIANI-DOUG ALDRICH-ULI JON ROTH) @ Guitare en Scène 2018
Et c’est parti pour l’annonce des invités spéciaux. Heu tiens, c’est bizarre, c’est DOUG ALDRICH qui vient ! Yes, une double dose de DOUG ! Qui c’est qui est méga content ? !! DOUG et JOE, putain ça va saigner ! Le troisième… oh putain je suis mort ! Ma femme va me tuer ! C’est, je n’y crois pas, ULRICH JON ROTH. Pour ceux qui n’ont pas suivi l’actualité du hard-rock depuis 40 ans, ce n’est ni plus ni moins que le premier guitariste mythique de SCORPIONS. Et pourquoi je suis mort ? Parce que c’est juste LE guitariste préféré de ma femme.
JAM SESSION (JOE SATRIANI-DOUG ALDRICH-ULI JON ROTH) @ Guitare en Scène 2018
Allez, là j’ai hâte, comme tout le public d’ailleurs, de savoir ce qu’ils vont nous faire. Et avec ULI ROTH, devinez par quoi on va commencer ? JIMI HENDRIX of course ! Et c’est un petit hardos qui gagne un… bracelet à clous !!! Je ne suis pas un afficionado de HENDRIX mais ULI JON ROTH a toujours réussi à me le faire oublier. Et là, avec ses deux compères, ça me fait redécouvrir le morceau sous un angle différent.
Putain ça joue ! En plus, c’est ULI qui est au chant. JOE SATRIANI et DOUG ALDRICH s’amusent comme des petits fous. Ils alternent tous les trois des solos et ça devient – si c’était possible – encore plus une putain de tuerie. Ouah !
JOE n’arrête pas de sourire, il s’amuse comme un gamin. Il a le sourire banane sur le visage. C’est vraiment méga cool de le voir comme ça, tellement décontracté et heureux de jouer avec ses copains.
Mais qu’est-ce qu’ils me font là ? Smoke on the water ?!!! Avec une rythmique à trois ?!!! Putain, putain, putain !!! Ca, c’est du DEEP PURPLE ! Ca, c’est du “Smoke on the Water”. C’est DOUG qui se colle au chant. Grâce aux dernière prestations de DEEP PURPLE, j’avais presque oublié comment ce morceau devait sonner et là ouais, on comprend pourquoi ce titre est devenu l’un des hymnes du hard-rock ! En plus, les trois musiciens alternent les solos et ils le font tout en respectant l’esprit de RITCHIE BLACKMORE. Ca me met les larmes aux yeux ! Ca repart un peu dans le milieu du morceau avec des solos dans le style des trois compères et ça se termine par une apothéose de rythmique et “Smoke on the Water” hurlé par tout le public de Guitare en Scène.
Ouah, quel moment énorme ! Voilà pourquoi j’aime ce fest. Je pense que c’est encore un des seuls festivals où ce genre de chose se produit et où des musiciens montent sur scène pour jouer et s’amuser juste pour le fun, pour jouer ensemble. Et quand ce sont des musiciens de ce calibre, c’est juste hallucinant.
MISS AMERICA @ Guitare en Scène 2018
Bon, ce n’est pas tout mais il est déjà plus de minuit ! Il ne faut surtout pas que j’oublie d’aller voir MISS AMERICA qui vient de commencer, presque dans la lancée, à jouer sur la scène Village. Ce serait bêta que je les loupe quand même ! Je n’ai déjà pas pu aller les voir hier soir au Rock’n’Eat Live… En plus, je leur ai fait une interview dans l’après-midi. Allez, une bouteille d’eau, je regroupe mes dernières forces et je les rejoints.
Bien-sûr, je ne vais pas être déçu. MISS AMERICA, ben c’est mon coup de coeur de ces derniers mois. Le groupe que j’ai découvert grâce à leur EP et que j’ai eu la chance de voir quelques jours après en live. Et depuis, je ne les lâche plus !
Et là sur la scène de Guitare en Scène, eh bien encore une fois, ils vont me mettre une bonne tarte.
J’aime leurs compos, très rock qui se retiennent facile et qui te restent dans la tête. Leur prestation live est très efficace, pour un jeune groupe comme ça, c’est vraiment rare.
La bassiste bouge vraiment beaucoup ainsi que le guitariste et le guitariste chanteur. Eh bon, le fait qu’il y ait aussi une fille à la batterie, c’est bien sympa.
Ils ont déjà une grande habitude des live et encore une fois, il n’y a pas photo, ça paye.
Il n’y a pas que moi qui craque. Les courageux qui sont restés tard, voire très tôt, pour les voir ne vont pas être déçus. Les MISS AMERICA, c’est clair, vont se faire de nouveaux fans ce soir.
MISS AMERICA @ Guitare en Scène 2018
Malgré l’heure tardive, il fait encore très chaud sur le site. On est bien, on est avec les copains et je n’ai pas forcément envie que la magie s’arrête. Mais bon, si ça continue je vais devoir arriver avec les croissants pour ne pas me faire engueuler !
Un grand merci aux orgas pour leur gentillesse et leur mega programmation dans un lieu superbe et avec une capacité qui reste à taille humaine, une scène où on voit de partout et où le son est superbe.
Cette journée sous le signe du hard-rock a encore été un grand succès. Guitare en Scène n’est pas prêt de ne plus me voir !
JAM SESSION (JOE SATRIANI-DOUG ALDRICH-ULI JON ROTH) @ Guitare en Scène 2018
6 ans après leur dernier CD, les Riverdogs de Vivian Campbell reviennent avec leur cinquième opus : “California”.
Je bute le suspect d’entrée : c’est un petit bijou ! Du hard mélodique, pêchu, qui donne envie de faire la fête sur la plage de Malibu, de chanter à tue-tête les refrains avec des copines en maillot devant le soleil couchant et profiter de morceaux sublimes comme “Something inside” pour conclure.
Bref, retour dans le réel. C’est un putain d’album a posséder d’urgence, un must qui va tourner en boucle chez moi !!! Quel voix, quel son de guitare ! Que du bon, je vous dis !!!
Allez, le top du coup de coeur : l’infarctus !!
Hey les mecs, n’attendez pas à nouveau 6 ans pour nous revenir… surtout si vous avez un album de cet acabit !!
Le nouveau Ten est là !! En plus, le premier titres’appelle”The grall”, c’est de bonne augure, ça !!
Je ne sais pas s’ils ont trouvé le graal mais l’inspiration, ça c’est sûr ! Cet album est une perle de hard mélodique, limite symphonique par moments. Les morceaux sont sublimes et le son est trop bon. On se laisse emmener dans leur univers très facilement.
C’est un album varié mais tout en cohérence. En plus, j’adore la voix, moi !
En tout cas, un CD a mettre en playlist pour ses vacances, un album parfait pour l’écouter les doigts de pieds en éventail devant la grande bleue !!
C’est lors de la prestation du Graham Bonnet Band au Frontiers Rock Festival de Milan – le 24 avril 2017 – que ce live a été enregistré.
Et ils ont bigrement bien fait ! Le son est excellent, la setlist, qui est un véritable best of de la carrière de Graham, pioche aussi bien dans du MSG, du Rainbow, de l’Alcatraz que du Impeliteri ou que dans sa carrière solo. Et putain, on s’aperçoit qu’on avait peut-être un peu oublié que le monsieur a des mega morceaux dans sa besace !
Le son est très bon, les musicos qui jouent avec lui aussi, on a bien l’ambiance du live. Un live à avoir pour découvrir cet artiste pour ceux qui ne le connaissent pas et pour les fans, un live a avoir. Une méga playlist en écoute qui rendra la plage plus hard !!!
Ah oui, pour moi, c’est un coup de soleil… heu, coup de coeur !!!
Back Roads sort sont deuxième album intitulé tout naturellement ; II. Ceux qui, comme moi, ont apprécié leur premier album sont impatient de les retrouver dans de nouvelles aventure blues-hard !!
Déjà, la pochette donne envie. Elle est superbe.
Et dès le premier titre, on sait qu’on ne va pas être déçu, il y a un gros son et on démarre par un morceau bien hard 70. La voix de Sylvaine DESCHAMPS-GARCIA est toujours au top et encore plus puissante, s’il en était besoin, que sur leur premier opus. La guitare de Fabrice DUTOUR fait merveille.
Tout l’album est dans la même veine, un peu plus hard 70 que le premier. Ce n’est bien-sûr pas pour me déplaire ! Moi, perso, je suis fan.
Les solos sont mega beaux, les morceaux sont inspirés. Back Roads a trouvé son équilibre sur cet album qui leur ressemble peut-être plus. Et putain, ça le fait ! Il y a toujours des touches blues-rock of course mais je trouve cet opus plus mature.
En conclusion, c’est un album qui devrait vous accompagner sur la route des vacances. Il est parfait pour tracer le bitume.
Les plus australiens des suisses nous reviennent avec un nouvel album intitulé “Eight” !!
Et bien-sûr, leur hard-boogy est de retour aussi ! Du hard boogy a faire headbanguer tous les kangourous de la planète ! Ce “Eight” vous fera bouger les cheveux sans bouger les oreilles !
On est dans la même recette de hard binaire mais Sideburn le pratique à la perfection alternant les morceaux mid tempo et les morceaux plus pêchus. La voix est parfaite, râpeuse à souhait, les morceaux restent en tête… même quand ça s’arrête !
Les fans d’AC/DC et Airbourne devraient y trouver leur bonheur tout au long de ces 12 morceaux. A noter que le dernier est un cover de “No class” de Motorhead en hommage à Lemmy évidement !!
Vive la Suisse, vive le hard australien, long vie à Sideburn !!! Coup de coeur… chocolat, vous vous en dotez !!
Bon, c’est une chronique très tardive mais je viens juste de récupérer le CD de ce groupe !! J’ai même été obligé d’aller les voir en concert. Un Oil Carter, ça se mérite !
Rien que pour la pochette avec Bud Spencer, c’est un CD à avoir. En plus, quand on soulève le CD, on trouve son compère Terence Hill. Nostalgie quand tu nous tiens !
Vous vous dites peut être “quel rapport avec la musique ?”. Eh bien, dès que vous appuyez sur play, vous comprenez. Eux aussi ils balancent des grosse baffes dans la tronche ! Du hard heavy puissant aux influences variées – Metallica, Motorhead. Les Oil Carter ont même fait un morceau en hommage à Lemmy Killmister qui ne figure pas sur cet album car Lemmy est mort bien plus tard mais que vous pouvez écouter sur leur site. On retrouve aussi l’influence de Pantera mise bien-sûr à la sauce de Toulon et de Oil Carter.
Les morceaux bastonnent grave mais restent mélodiques. La voix est puissante mais audible, leurs putains de riffs te niquent la nuque, les refrains sont entêtants.
Les Oil carter ne sont pas des petits nouveaux qui débutent, ils jouent depuis 10 ans. En bref, ils vivent leur passion à fond et ils arrivent avec cet album de 9 titres à nous la communiquer. Moi, je n’ai qu’une envie, les ré-écouter et de monter le volume de l’ampli jusqu’au bon niveau… C’est-à-dire quand les voisins tapent sut les murs ! Mais, comme disait Ted Nugent : “Si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux” !!!
Album coup de coeur bien sûr ! Vivement le prochain du coup !!
Pour la génération qui écoutait du hard-rock à l’époque où on fumait dans les avions, où porter les cheveux longs et un perf’ n’était pas de tout repos, le nom de Quiet Riot évoque forcément plusieurs choses. Premièrement, c’était le premier groupe du regretté Randy Roads, deuxièmement, “Metal Health” leur album (sans Randy parti chez Ozzy ) fit un carton avec leur reprise de Slade.
La voix de Kevin DuBrown… des putains de concerts… Chroniquer le nouveau CD des Quiet Riot ravive donc plein de choses.
Maintenant, en 2017, c’est autour du batteur Frankie Banali que le groupe tourne. Kevin DuBrown étant décédé en 2007, le micro est désormais tenu par James Durbin. Pour la guitare, c’est Alex Grossi qui la tient.
Donc la question est : qu’est-ce que donne ce “Road Rage” ?
Eh bien, il est plutôt bon. Du hard dans le style Quiet Riot, du hard-rock avec des morceaux qui font du bien. La voix colle bien, ça fonctionne. Je retrouve l’esprit du groupe, je chante à tue-tête.
Bref, Quiet Riot se rappelle à notre bon souvenir et je suis agréablement surpris. Et je dois avouer que je suis happy d’avoir un nouveau Quiet Riot dans ma collection !!
L’exercice de la chronique d’un live n’est pas ce que je préfère car, à part dire si le son est bon, si le public est bien présent, si la setlist est bonne et si les retouches ne son pas trop flagrantes, que ceux qui aiment le groupe vont se jeter dessus comme un chien sur un nonoss et que ceux qui ne connaissent pas le groupe le prendrons peut-être pour le découvrir, bah c’est toujours un peu la même chose.
En plus dans le cas présent, moi Circus Maximus – contrairement à plein de copains qui eux adorent – j’ai du mal à rentrer dans leur univers très prog’ metal…
Alors que dire ? Ce live retranscrit bien l’univers du groupe (qu’il faut bien-sûr aimer !), le son est bon voire très bon, on a un bon choix de setlist, les musiciens touchent vraiment, le chanteur (Michael Eriksen) a une putain de voix – ce qui explique l’engouement des copains pour ce groupe).
Voilà. Ce double CD est vraiment une photo de ce que le groupe donne en live. Après, on aime… ou pas.
Un groupe suédois avec Jakob Samuel (The Poodles) au micro, Pontus Egberg (Heat) à la basse et Robban Back (Eclipse) à la batterie, il n’y a pas à dire, ça donne envie ! Le nom “Kryptonite” aussi… sauf pour Superman !!
Enfin bref, écoute immédiate.
Et ? Et heu… bien-sûr, c’est super bien fait, c’est bien produit. Si vous avez aimé les dernières productions des groupes sus-nommés, c’est parfait.
Sinon, il y a aussi des morceaux un peu plus pêchus mais surtout beaucoup de ballades ! D’accord, belles les ballades mais ballades quand même !
Même si “Across the water” est vraiment très belle, je préfère quand on a des morceaux comme “Get out the gone”, bien pêchu, hargneux à souhait… Plus dans ce que j’attendais en fait.
Pour conclure, le premier arrivage de Kryptonite ferait danser Superman mais ne le détruirait pas.
Peut-être à la prochaine livraison ?… Tremble Superman car il y a du potentiel, là !!!!
Quelle bonne idée d’aller faire un tour en Finlande au mois d’août ! Mais rassures-toi, si tu ne peux pas aller en Finlande, la Finlande peut venir à toi grâce à The Night et à leur CD tout frais, tout hard FM / AOR avec une touche de pop.
Heu non, je n’ai pas fumé le gazon ! Leur musique est à peu près un mélange de tout ça et moi, je trouve ça très très original… Et très sympa, même si ma femme dirait : “C’est dansant, ton truc ! Exactement le genre de musique qu’il me faut en vacances”.
C’est fun, bien fait, ça joue. Les morceaux donnent la pêche et l’envie d’aller jouer sur l autoroute !! Heu non, j’allais dire danser, banane !!
Un CD pour ceux qui sont branchés rock dans le sens large du terme. Vous allez vous éclater grave !! Et pour les fans de gros riffs, de son sale et de grosse voix, l’autoroute, c’est la première à droite !!
Label : Horror Pain Gore Death Prod. Sortie : 18 août 2017
Allez les fans de hard 80, Ozzy, Dio, Maiden, WASP, Van Halen et consorts, on se réveille, on prend sa carte de crédit et on fonce sur cet EP 4 titres pour prendre sa dose bien brute de hard and heavy !
Et vous n’allez pas regretter votre achat, headbanguing immédiat, futs rayés moule-burnes de sortie ! Ouah, ça réveille les esgourdes et ça fait du bien à l’âme !!
Vivement un LP !!
Mais bon un EP, on n’a qu’à l’écouter 3 fois et on a un LP. CQFD !!
Pour conclure, voila : On Top avec ce “Top Dollar” fait dans le brut de pomme donc, amoureux de sons bien lêchés, de prod’ bien propre, passez votre chemin !! Pour les autres, à posséder d’urgence !!
Hey, attends avant de prendre la route ! En provenance de Jönköping (en Suède ! Trop fastoche, lol !!), Grande Royale vient à nous avec un album de fukin’ rock’n’roll très fusion entre MC5, Stooges et Gluecifer, Hellacopters. Bref, un mix entre la scène de Détroit du début des années 70 et celle de Scandinavie des années 90.
Et putain, le résultat est excellent ! Du pur classic high energy, une voix superbe, des morceaux qui tiennent la route même sur du verglas (bon d’accord, pour conduire il ne faut pas trop bouger la tête, lol !).
Sur cet album, il n y a pas que des morceaux rapides. On y trouve aussi une superbe ballade pas chiante du tout.
Bref, une bien bonne découverte qui devrait ravir tous les fans du style.
Pour moi, c’est un putain de coup de coeur qui vide l’esprit et fait pousser les cheveux !! Oh yeah !!!
Lorsque j’ai reçu le dernier Alien Encounters, je sortais du cinéma d’où je venais de voir “Valerian”, le dernier Besson. Et là, flash arrêt devant la pochette et me demandant si c’est une coïncidence. Dessinée par Razorimages, elle est vraiment superbe… Et vraiment raccord avec le film. Trop fort !
Pendant que j’admire les détails de la pochette, je mets le CD et c’est parti !
Déjà, comme pour la pochette, il y a eu du travail. Le son est superbe. Un an pour faire l’album et ça paye ! D’entrée de jeu, on ressent diverses influences : Rainbow, Purple, Satriani… Du prog’ métal, des sonorités orientales…
Le clavier est superbe, les solos sont magnifiques, la voix colle parfaitement à la musique. Les morceaux forment un tout parfaitement homogène et font de cet album conceptuel une vraie réussite.
Les musiciens, s’ils sont très techniques, ne tombent en plus en aucun cas dans la démo. La technique met en valeur les compos , elle est là pour les servir et non le contraire.
Les guests (ah, je ne vous avais pas dit qu’il y avait des invités ?) sont parfaitement placés. Ils rentrent parfaitement dans l’univers des Alien Encounters et ne sont pas là uniquement pour vendre leurs noms. A noter que les parties de clavier, assurées par Philippe Luttum (Angra), ont été faites au Brésil.
Moi, je ne redescends pas. Dès que le CD s’arrête, je le remet… Je ne peux pas m’en empêcher, c’est trop bon ! J’en reviens à “Valérian” et je me dis que les morceaux de cet album au thème très “l’univers est vaste” auraient été parfaits avec les images du film !!
Merci messieurs, cet album est superbe !!
Les 8 morceaux passent trop vite. Si vous aussi vous voulez participer au voyage interplanétaire, vous pouvez le commandez sur le Facebook du groupe.
Ah oui, j’oubliais ! Du coup, c’est un méga coup de coeur pour un mega album à acheter et un groupe à voir live of course. Un album à écouter à donf, qu ce soit sur la route, sur la mer ou dans les airs !!
Label : Fastball Music/Escudero Records Sortie : 15 juin 2017
Chro de Steve*74
Session de rattrapage avec la réédition du deuxième album de cette formation suisse. Cerise sur le gâteau, il est maintenant distribué dans le monde entier, vous pourrez donc vous le procurer facilement auprès de votre disquaire favori.
Vous aimez l’originalité, une musique qui sort des sentiers battus mais qui garde de la qualité, alors écoutez cet album !
Après quelques secondes d’intro, une voix growl retentit, suivie juste après d’un chant limite opéra. Bienvenue dans l’univers sombre de Silver Dust. Le premier titre “Welcome” est chanté dans la langue de Molière ainsi que deux autres titres. Les 7 autres morceaux sont, eux, chantés en anglais. Malgré tout l’ensemble conserve une unité surprenante qui vous tient en haleine du début à la fin du disque. Le chant de Kiki Crétin (alias Lord Campbell) est performant et impressionnant.
Musicalement, nous naviguons sur du heavy mâtiné dark avec des touches mélodiques et électroniques. L’ensemble est sombre pour ne pas dire noir à l’image du look des musiciens. Les thèmes abordés ne sont pas gais, proches du film d’horreur pour l’ambiance ou du monde cher à Tim Burton. Il y a même des sonorités orientales sur “The judgement day”.
Un Ovni musical à écouter plusieurs fois pour apprécier toutes les nuances et le travail fourni par des artistes au top.
Heu… comment dire ? Il y a des CD dont on passe à côté bêtement, en pensant, par exemple, qu’il officie dans un style on va dire… brutal. Et Mea Culpa, c’est ce qui s’est passé avec les Dead Crows. J’étais persuadé que Matt”Dynamite” (guitare de Nightmare) faisait dans le plus méchant avec cet autre groupe… comme c’est déjà le cas avec Sandragon.
Donc j’ai merdé chef ! Il aura fallu que je vois les Dead Crows en live pour me rendre compte de ma terrible erreur car en fait, c’est du putain de fuckin’ rock !
En plus, leur premier album est une tuerie intégrale ! Le trio macônnais envoie le bois grave et leurs morceaux sont terribles.
La voix de Matt (eh oui, il joue de la guitare et il chante, quel homme !) est superbe et colle parfaitement à la musique. Il y a même une superbe ballade sublimée par cette voix bien grave à souhait. “Hourglass ends” avec son ambiance western me colle des frissons !
Les 3 compères m’ont vraiment bluffé. Quels musiciens ! Quel album !!!
Un mega coup de coeur pour ce disque que j’avais bêtement zappé.
… Mais depuis je me rattrape, je l’écoute en boucle !!!
Promis les copains, pour le prochain je suis aux taquets !!! Je me dis d’ailleurs que je sais bien choisir mes copains…
Les suédois de Dynamite nous reviennent avec un nouveau CD !! Plein de hard-rock binaire, yes !!
Les kangourous du bush vont être heureux car ce “Big bang” va les faire headbanger comme des fous. Et eux, ils s’en tapent que ce ne soit pas novateur. Ce qui compte, c’est que c’est du bon hard boogy qui fait bouger et te donne envie de faire la fête en buvant des bières avec des potes.
Alors, si vous aimez AC/DC, Airbourne, Sideburn et consorts, cet album devrait vous faire oublier que c’est l’autonome car oui, c’est déjà l’été aux antipodes ! Dynamite = Big bang coup de coeur Ti- Rickou et approuvé par les kangourous !!!!
Label : Frontiers Music Sortie : 15 septembre 2017
♥ Infarctus Ti-Rickou
Yes, un nouvel album de Steelheart, voilà ce que j’appelle une bonne nouvelle car j’adore ce groupe ! Heu… comment ça ne vous dit rien ? La B.O. du film Rock Star, c’est eux !! Eh oui.
Et donc Ti-Rickou aux taquets pour écouter ce que donne ce petit dernier.
Et ? Ben je ne suis vraiment pas déçu, c’est du Steelheart pur jus multi-vitamines et même un peu bodybuildé avec un gros son et une grosse prod’.
Des putains de morceaux, une putain de voix, une influence Led Zep énervé, ouah, cet album est une tuerie intégrale ! Aucun doute que les fans des anciens albums vont y adhérer. La ballade est sublime !! Quand-à ceux qui trouvaient le groupe trop FM, ils devraient changer d’avis.
Les Steelheart m’ont vraiment bluffé sur ce coup-là, un coup de maître mélodique et puissant. Et quel son !!… Et surtout, quelle voix ! Je fonds comme une midinette, moi !!!
Méga coup de coeur, limite infarctus, of course !! Allez je me le ré-écoute une fois ou deux et je me re-mate “Rock Star” ! Heureusement qu’ils n’ont pas tourné comme le héros de ce film qui finit par faire du grunge, ils font trop bien du hard-rock !!!!!
Label : Frontiers Music Sortie : 15 septembre 2017
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Vous aimez Mötley Crüe, Def Leppard et consorts, mais aussi Accept, Dio ? Eh bien, eux aussi !
Ils ont mélangé tout ça pour nous offrir 11 morceaux qui nous font ressortir nos moule-burnes et nos bracelets à clous ! Welcome back to the 80’s ! Cet album refait bouger les cheveux comme à la bonne époque, celle du Camping des Flots Bleus et de Gros Rougeot (Tonton Zézé, si tu nous lis…). Ils n’ont en plus pas oublier le sens de l’humour et de l’auto-dérision.
Un album qui fait faire une cure de rajeunissement de 30 ans, rien que ça !! Donc, évidement, coup de coeur obligatoire !!
Et je n’ai plus qu’une seule chose à dire : “Aperooooooooo” !!!!
Label : Frontiers Music Sortie : 15 septembre 2017
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
La plaquette de présentation du groupe qui accompagne l’album dit que c’est un album pour les fans de Rival Sons, Bad Company, Whitesnake, Deep Purple et Led Zeppelin, rien que ça !!!
Et c’est vrai. On est en plein dans les 70’s. La voix fait vraiment penser à du Robert Plant grande époque, les morceaux sont aussi très hard 70. Bref, du hard-rock comme celui qui m’a fait aimé le hard. C’est teinté de blues, de Jack et d’une odeur d’herbe qui fait rire. On a des montées vocalistiques indécentes, des ambiances sonores qui font voyager.
C’est méga bien fait, les morceaux sont méga bons et sans la prod’, on pourrait daté sans sourciller cet album des 70’s.
Alors, ressortez vos pattes d’eph’, ressortez vos bâtons d’encens et foncez sur cet album !!! Une grosse tarte dans la tronche. Même leurs ballades sont superbes. Et cette voix !!!….
Bien-sûr, c’est un album coup de coeur. Surtout au moment où mes héros des 70’s se raréfient ou se momifient. De la fraîcheur, ça fait un bien fou !!!
Label : Frontiers Music Sortie : 15 septembre 2017
Si on veut savoir qui joue dans le groupe, pas besoin de chercher :c’est écrit sur la pochette, sous le titre. Kee Marcello et Tommy Heart. Bref, le guitariste de Europe et le chanteur de Fair Warning.
Donc, pas besoin d’être Madame Irma pour savoir qu’ils ne vont pas faire un album de black métal, et qu’on doit s’attendre à du hard-rock plutôt FM. La question à 100.000 euros est : “Est-ce que ça va être très FM, voire AOR ou plus hard-rock ?” .
Voilà, mes réflexions touchent à leur fin et j’appuie sur play.
Et c’est gagné ! On est dans du hard-rock mélodique. Du hard classieux. Bon, un peu FM mais pas AOR. Heu… non chérie, ce n’est pas mou du genou de ma grand-mère ! C’est beau, bien produit, la voix est superbe, les morceaux sont beaux, parfaits pour tailler la route. Comment, je ne risque pas de faire des excès de vitesse ? Je ne te réponds même pas ! Les solos sont superbes, l’ambiance l’est tout autant. Un CD qui s’écoute tout seul.
Comment chérie, justement il faut que je l’écoute tout seul ?!! Bon, un CD qui va ravir les fans du genre. Pour les autres, un peu de douceur dans ce monde de brutes, ça vous fera du bien !!!
L’album de Vital Breath arrive ! Il se nomme “Angels of light”.
La pochette est très belle – un angelot dans les nuages qui regarde la Terre – et déjà, on s’imagine le contenu.
Bon, j’ai peu d’imagination en ce moment donc “play” direct !
En règle générale, on peut facilement décrire le genre musical d’un album : metal, heavy metal, metal alternatif, symphonique, prog’, metal moderne… Là, Vital Breath ne me facilite pas la tâche car c’est un peu tout ça avec une petite touche pop et un gros soupçon de metal moderne et alternatif. Avec même un petit soupçon de classique.
En clair, si vous aimez les étiquettes, les styles bien définis, il va falloir vous ouvrir et prendre le temps de bien écouter ce disque. Si vous faites ce pas, vous ne serez vraiment pas déçus car cet “Angels of light” est riche en mélodies, en riffs, en puissance, en subtilité, en surprises.
Les morceaux sont différents à chaque fois mais ils s’emboîtent parfaitement pour faire un tout parfaitement homogène. En plus, musicalement, ça va loin (mais ce n’est pas chiant !!).
Les Vital Breath ont pris un vraie risque en proposant ce style de musique (surtout en France !!) avec plein d’ambiance différentes, de changements de rythme et un gros son. Bref, une approche moderne du style. Pas facile dans ce monde où, au bout de 20 secondes, on se fait une idée et où ce temps suffit pour savoir si on continue ou pas à écouter.
Eh bien les gars, il faut continuer car d’écoute en écoute, on découvre plein de détails. Ne pas s’arrêter sur deux titres qu’on n’aime pas car ce CD peut vraiment plaire à une grande palette de fans… ouverts musicalement.
Pour ma part, après plusieurs écoutes, je suis tombé accro à cet “Angels of light” ! Il faut dire que j’ai craquer sur plusieurs morceaux dont “Inside devil” qui me reste dans la tête avec son refrain.
C’est évidement un album coup de coeur Ti-Rickou… Et pourtant, normalement les styles un peu fusion, ce n’est pas mon truc. Mais là, il faut le dire, c’est méga bon !
Une méga bonne surprise pour mettre du soleil dans cette rentrée brumeuse !!
Tout fan de glam-rock sleaze, style Motley Crue, Faster Pussycat, Guns ‘n’ Roses et consorts rêvait du retour de L.A. Guns avec Philip Lewis et Traci Guns réunis. Eh bien, c’est fait ! Et ça donne “The missing peace”.
Bien sûr, je me jette dessus comme un mort de soif sur une pinte de mousse bien fraîche !
Et putain, ça décoiffe sa mère-grand en charantaises ! L’alchimie fonctionne à nouveau ! Les deux compères ne sont pas là que pour dire bonjour, ils nous ont fait un album qui reprend les éléments des trois premiers albums avec une énergie et un son de maintenant, c’est-à-dire moderne. Leur collaboration donne comme avant des putains de morceaux et même plus.
Cet album est une petite merveille de sleaze énergique avec de superbes ballades et des morceaux qui vont te décoller les racines à force de headbangs sauvages. La guitare est toujours magique. Et que dire de la voix de Phil Lewis ? Elle est toujours top et je trouve même que, sur cet album, il est encore meilleur !!
Bref, ce retour va encore plus loin que mes rêves les plus fous. Il n’est pas là uniquement pour permettre des tournée de réformation mais pour nous apporter notre dose de hard sleaze comme ils savent si bien le faire !!
Re-putain les mecs, vous m’avez bigrement manqué !!!
Bien-sûr, coup de coeur à faire frémir mon cardiologue !!!! Album à avoir en urgence, la lumière est au bout !!
Long live rock ‘n’ roll and sleaze for ever !!! I’m happy !!
La toute première fois où j’ai entendu Robin Beck, c’était avec son premier album. J’ai carrément craqué pour sa voix chaude et puissante, les morceaux hard FM. Depuis, je continue à quêter ses dusqies, même si, au fil du temps, c’est devenu plus AOR que hard FM.
C’est donc avec plaisir que je découvre le nouveau né de Robin Beck, “Love is coming”.
Et bien sûr, on est dans du AOR, hard FM, super bien produit avec des morceaux qui rentrent tout de suite dans nos cages à miel et nous font du bien à l’âme !! Heu, oui c’est possible !!
Elle a toujours sa voix chaude comme de la braise. Les 12 morceaux alternent ballades et morceaux plus pêchus. C’est bien équilibré. J’adore “Girl like me” et son solo de guitare de la mort qui tue.
On accueille un petit nouveau en provenance de Wigan en Angleterre : Bigfoot.
D’entrée de jeu, je sais que je vais aimer. Gros son, grosse prog’ et du hard metal mega bon. Le truc important, c’est que la voix duchanteur est top. Les morceaux ont des changements de rythme et putain, ils sont excellents !
En plus, ils ont tellement d’influences discrètes dans leur musique qu’on ne peut pas les cataloguer.
Il y a une superbe ballade, “Forever alone”, avec un mega solo de gratte et une voix de chanteur sublime, une ballade bien hard-rock qui se rajoute à la longue liste fournie par le hard-rock (la contribution love !!).
Un superbe album à posséder et à écouter d’urgence ! Je suis sûr que même les anges headbanguent en l’écoutant !!! Pour ma part, j’ai le coup niqué mais les oreilles rejouies !!
Allez, je me le remets, les choeurs et les refrains sont trop bons !!! Bien sûr, un putain de coup de coeur pour un putain d’album !!!
Retour des allemands de Phantom 5 avec entre autres Claus Lessmann au chant et Michael Voss à la six cordes.
La pochette de ce “Play to win” est sublime, un échiquier avec une reine maléfique morte ou blessée à mort et un enfant, arbalète à la main qui la regarde du style “tu t’es vue quand t’es morte?”. C’est cegenre de pochettes qui me fait presque regretter les galettes qui grattent pour la taille de la pochette !!!!
Passons au contenu ; du putain de hard-rock mélodique comme on savais très bien le faire dans les années 80. Vous vous dites peut-être : “Alors quel est l’intérêt de cet album ?”. Eh bien l’intérêt de ce “Play to win” c’est que les morceaux sont du même niveau que la pochette : sublime.
Du hard comme on l’aime, qui fleure bon le Scorpions, Jaded Heart,Bonfire et consorts. La voix de Claus est sublime, la guitare de Michael est vraiment sublime. Les morceaux sont excellents, le son est superbe. L’album s’écoute d’une traite et a un putain de goût de reviens-y.
Bref, c’est une petite bombe cet album !
Pour les fans de Gotthard,etc. Un album à avoir d’urgence pour le bien de ses esgourdes. Et pour moi, c’est bien évidemment un méga coup de foudre… heu, je voulais dire coup de coeur !!!
Si vous aimez Journey, Night Ranger, Y & T, vous allez vous trouver en chemin familier. C’est du hard-rock mélodique classieux et les Revolution Saints le font méga bien.
Bien-sûr, c’est très bien produit et le son est très bon. Il y a plein de mélodies, des solos millimétrés, une superbe voix. Les morceaux te donne envie de reprendre le refrain à tue-tête, même si tu n’es pas sous ta douche. “Freedom” en est le parfait exemple !!
C’est cool ces albums qui te font bouger les cheveux tout seuls ! … Bon, le niquage de nuque, c’est moins cool, mais c’est trop bon !
Laissez-vous hypnotiser par les yeux de la chouette !! En plus, la version Delux a 4 bonus tracks et des bonus DVD méga cool !!
On ne présente plus les suédois de Europe car même les allergiques au hard-rock les connaissent. Bon, il faut dire aussi que leurs hits continuent à passer en radio.
Eux, ils ne se reposent pas sur leurs lauriers en profitant de leurs royalties, ils continuent à sortir des CDs et à faire ce qu’ils aiment, sans se soucier de savoir si ça va marcher ou pas.
Et ce “Walk the earth” en est la preuve car le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas orienté radio ! Il est, comme le précédent, très hard-rock. Plutôt Deep Purple moderne avec des morceaux parfois même sombres.
Il est clair que ceux qui recherchent une ambiance “Final countdown” vont être déçus. En revanche, si vous voulez un bon album de hard-rock, vous allez être ravis. C’est en plus mega bien fait et mega bien produit ! Donc, si vous êtes fans de Rainbow, Sabbath, Purple en version moderne, ça devrait vous plaire.
Le regard de centaines de formations actuelles est décidément fixé sur les années 80. Quand ce n’est pas la New Wave of British Heavy Metal qui sert d’inspiration, c’est le speed metal et le thrash metal, deux genres qui fascinent ce quartette allemand. Après avoir sorti en 2016 “Victim to the Blade”, une démo de quatre titres (rééditée la même année par High Roller), le groupe subit l’épreuve du feu avec ce premier album, “The Guillotine”.
Ayant vécu en direct l’émergence du speed et du thrash au milieu des années 80, je peux vous assurer que VULTURE est parvenu à restituer les sensations primales que j’ai pu ressentir à l’écoute de “Bonded by Blood” de Exodus, “Show no Mercy” de Slayer, “Vengeance of Hell” de Living Death ou encore “Sentence of Death” de Destruction, quatre œuvres et quatre groupes que me semblent fournir des points de repères crédibles et pertinents pour situer “The Guillotine”. Riffs secs, lâchés en rafales nerveuses, solos brefs etincisifs, tempo souvent rapide, chant aigre et teigneux, dérapant souvent dans les aigus : Vulture maîtrise à la perfection les ingrédients majeurs du speed thrash et les agence avec une efficacité redoutable dans des compositions ramassées, dont les rythmiques saccadées sont souvent dynamisées par des breaks millimétrés.
Cela dit, Vulture n’a pas cherché à reproduire de manière maniaque et rétrograde le son d’antan. En effet, si le son de l’album demeure fidèle au rendu rêche qui avait cours dans les années 80, il faut souligner la puissance de l’ensemble et la clarté du mixage (on entend même les lignes de basse grondantes et véloces !). Par ailleurs, on remarque ponctuellement des plans de guitaremélodiques dignes du meilleur heavy metal des 80’s ; pour vous en persuader, écoutez l’introduction de “Cry for Death”. Enfin, à plusieurs reprises, on relève des introductions aux ambiances glauques (“(This Night Belongs) To the Dead”, “Adrian’s Cradle”, “Vendetta”) qui aèrent utilement l’album.
Vulture ne veut pas révolutionner le speed et le thrash mais il se les accapare avec brio, ferveur et une certaine maestria. C’est cela, le frisson glacial de la guillotine...
Pour tous les amateurs de métal, Born Again doit immédiatement faire penser à Black Sabbath période Gillan. Peut-être pas le meilleur album du groupe mais un des plus connus malgré tout.
Et bien 34 ans après sa sortie, ce disque inspire encore des bisontins en soif de métal épais et lourd.
Formés en 2016, le groupe brûle les étapes et sort déjà un album sur un label allemand réputé. Il faut préciser que les musiciens ne sont pas des petits jeunes qui débutent. Thierry au chant râpeux à souhait officiait avant dans le thrash avec Broken Edge. Et le guitariste Chris Savourey a joué un peu avec tout le monde depuis déjà pas mal d’années… Et je ne parle pas de la rythmique…
Ici pas de heavy avec des grandes cavalcades mais du massif, de l’abrasif… De la musique d’hommes, forte en testostérone. On sent la sueur du local de répétition. Ecoutez pour découvrir que Black Sabbath est l‘un des pères spirituels du groupe. Un mariage consanguin avec Motörhead complète le tableau avec une reprise de “No class” sur le disque pour le prouver. Difficile de faire un album anodin, passe partout, avec de tels parrains !
L’expérience et le vécu des membres de Born Again se font sentir sur chaque titre et ne vous lâche plus avant la fin.
Si vous aimez le hard FM, passez votre chemin ! Les autres, n’hésitez pas à vous procurer ce brûlot.
J’adore BABYLON AD et je suis mega content qu’ils ressortent un CD. Après, reste la question à 10.000 dollars : qu’est-ce que ça va donner ?
Et d’un bon point, déjà, j’aime la pochette sobre (une route au soleil levant ou couchant).
Maintenant, le contenu. Ca commence par deux morceaux de hard-rock penchants du côté du serpent blanc. Ca fait bouger les cheveux en monde headbanging automatique et chanter avec eux. Après, on passe à une ballade cool et on repart dans un morceau ballade accélérée très belle. Et que dire du solo de guitare sublime et de cette voix !
On continue avec un morceau plutôt lent qui va vous surprendre et qui met encore en avant la putain de voix du chanteur. Pour le morceau suivant, c’est une intro batterie et le rythme qui monte pour un morceau mid tempo superbe. On continue dans le mid tempo ballade avec “Last Time for love”. On ré-accélère un peu avec “I’m no good for you”, on repart dans le mid tempo avec “Saturday night” pour finir sur “Don’t tell me tonight” qui clôture ce CD en beauté.
10 morceaux de hard-rock classieux qui parlent d’amour. BABYLON AD a réussi son retour avec cet album. Moi, j’ai le coeur qui a fondu sur ce coup de coeur-là !!!
Pour ceux qui ne suivent pas SWEET & LYNCH, c’est l’association du chanteur MICHAEL SWEET (STRYPER) et du guitariste GEORGE LYNCH… avec à la basse JAMES LOMENZO (WHITE LION, BLACK REBEL SOCIETY) et BRIAN TICHY (WHITESNAKE, DEAD DAISIES) à la batterie ! Donc bien-sûr, tout ce beau monde ne s’est pas réuni pour faire un album de black metal ou enfiler des perles mais pour faire du hard-rock !!!
Et qu’est-ce que ça donne mon brave monsieur ? Eh bien, fans de hard-rock à l’ancienne, fans des groupes précités, cet album est pour vous. 11 titres qui vont vous ravir.
Après, c’est bien évidement forcément bien fait, c’est bien joué mais c’est un peu froid pour moi. Et même si c’est un album sympa à écouter, il me manque un petit quelque chose pour craqué complètement.
Les allemands de PINK CREAM 69 fêtent leurs 30 ans de carrière et pour pour les célébrer, ils sortent leur 12e album. Eh oui !!!
Dès le début du CD, on entend que les années ne les ont pas émoussés d’un poil. Leur hard-rock mélodique est toujours pêchu et efficace. Mes cheveux ont repris le mode automatique niquage de nuque ! Leurs compos sont toujours très inspirées et la voix est toujours superbe.
Et plus j’écoute cet album, plus je le trouve superbe. Les morceaux sont réellement très bons et te redemandent de les remettre.
Une très bonne surprise que ce dernier opus ! En plus, je ne vous ai pas encore dit la cerise sur le cake : c’est qu’il y a un CD bonus ! Un live enregistré à Ludwigsbourg en 2013 avec bien-sûr des morceaux de leurs différents albums. Ca permettra aux fans d’avoir un live et à ceux qui ne les connaissent pas de découvrir leur univers pour le même prix !! Si c’est pas du beau cadeau, ça !!
Evidemment, ça mérite un mega coup de coeur pour le nouvel album et pour le live !!!
PS pour mes copains stéphanois : le 69 ne veut pas dire qu’ils sont lyonnais, vous pouvez acheter ce CD sans risque de passer pour des traîtres !!!
Si le nom ne vous dit rien, c’est normal. THE DARK ELEMENT est le nouveau projet d’ANETTE OLZON (NIGHTWISH) et du compositeur finlandais JANI LIIMATAINEN.
C’est donc à peu près ce qu’on va avoir comme son. On est évidemment dans la même veine que NIGHTWISH, WITHIN TEMPTATION, EPICA, ETC.
Le son est très bon. ANETTE a une superbe voix. C’est mega bien fait. C’est même un peu dansant (trop pour moi). Les morceaux passent très facilement (trop pour moi). C’est propre (trop pour moi).
Alors, si vous aimez le style avec un côté métal light, ça devrait vous plaire sinon c’est un album à passer en voiture avec votre belle-mère pour lui prouver que vous n’écoutez pas de la musique de brute !!
On ne présente plus JSS, chanteur reconnu comme une des plus belle voix du hard-rock. Que ce soit avec MALMSTEEN, W.E.T, JOURNEY, KUNI, SOTO, tout le monde est d’accord : il a une putain de voix. En revanche, j’ai toujours eu du mal avec ses disques solo. Pas qu’il chante mal, pas que ce soit mauvais, loin de là même, mais aucun de ses disques solo ne m’a scotché. A chaque fois, c’est bien mais aussi vite oublié qu’écouté.
Et donc là, ce “Retribution, c’est… ? Pareil. Musicalement, c’est bien fait – même si je trouve qu’il y a beaucoup de descentes de manche à la guitare) mais c’est convenu, fait sans génie… même si évidemment il a toujours sa putain de voix !
Mais être un grand chanteur et être un grand compositeur ce n’est pas la même chose. Dommage. Encore une fois, loupé !
Un groupe russe à chroniquer, ça ne m’arrive pas tous les jours !! Je suis donc impatient d’écouter ça. Surtout que la fiche info me dit que cet album devrait plaire aux fans de QUEENSRYCHE, PAIN OF SALVATION, CIRCLE II CIRCLE.
Heu… que ceux qui aiment mettre des étiquettes sur un groupe, qui aiment les albums bien ancrés dans un style passent leur chemin. Cet album va dans plein de directions musicales, metal, prog’, folk, pop-rock avec plein d’ambiances différentes.
Troublant, mais je craque littéralement pour leurs morceaux, leur vision !
C’est superbement bien joué, bien fait et on est constamment surpris. Et ce sont de bonnes surprises ! Un CD à écouter tranquillement et à savourer sans modération car sinon vous risqueriez de louper des passages beaux à en pleurer.
Evidemment, je mets un coup de coeur à cet album surprenant mais prenant !!
Alors là, c’est facile : si vous aimez les IRON MAIDEN des débuts de BRUCE, vous allez être en terrain connu car STARBLIND a du être bercé par eux. Et bercé trop près des enceintes car il y a eu un transfert comme dans les films de sciences-fiction.
La ressemblance est plus que flagrante. Plus, ce serait du plaggiat.
Ceci étant dit, c’est bien fait, les morceaux sont bons, la voix est belle, c’est bien-sûr pas original du tout mais si vous avez la nostalgie des temps glorieux de la vierge de fer, STARBLIND devrait vous plaire.
Label : Frontiers Music Sortie : 1er décembre 2017
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Alors là les copains glameurs, on ressort son fut moule-burnes, on pique sa laque et son maquillage à sa mère, les Pretty Boy Floyd sont de retour ! Si, c’est vrai !
Et ça sleaze sévère dans les chaumières car ce n’est rien de moins que 14 titres que Kristy Major, Steve Summer et leurs copains nous livrent. Du sleaze comme on l’aime qui donne envie de chanter, de bouger, de faire la fête avec les copines jusqu’au petit matin.
Fans de Motley Crue, Ratt et consorts, il faut que ce CD soit sous votre sapin car c’est vraiment du tout bon que les Pretty Boy Floyd nous délivrent-là. De quoi faire sleazer les anges.
Faîtes le sapin en rose car ce CD c’est du pur bonheur en barre !! Un puissant anti-dépresseur.
Ouah, on finit l’année en beauté !
Bien-sûr, un putain de coup de coeur pour cette petite merveille !!
Heu comment chérie ?pourquoi le renne du père noel est en rosse avec du rouge à lèvre !!!!!
Label : Frontiers Music Sortie : 1er décembre 2017
Jono nous vient de Suède pour nous distiller son prog’metal. Eh oui ! Donc, les allergiques au style, passez votre chemin.
Pour les autres, on est dans du prog’metal mega bien fait et pas chiant du tout. La voix est superbe, les morceaux sont mega mélodiques et beaux mais souvent plus prog’rock que prog’metal.
Ils ont un vrai univers à eux. Les fans de Queen, de Meatloaf, tout comme les fans de Dream Theater y trouveront leur compte.
Un groupe à découvrir. Et pourquoi pas, en famille ?!
Label : Frontiers Music Sortie : 1er décembre 2017
Alors, les copains hardos, thrasheurs et consorts, cette chronique n’est absolument pas pour vous. Là, on est dans du mélodique rock, AOR.
– Bref, du tout mou du genou, chiant a en mourir !! – Heu non chérie, c’est mélodique, mega beau, mega bien fait, mega bien produit… – Pour MTV, oui ! – Heu, là t’es mega dure chérie, écoute comme c’est beau et relaxant… Comment “il est où l’autoroute le plus proche ?”…
Bon. Si vous aimez les belles mélodies, les beaux morceaux ce CD est pour vous, sinon l’autoroute est la première à gauche !!!
Label : Frontiers Music Sortie : 1er décembre 2017
Le chanteur de Giuffria et le guitariste se sont mis ensemble pour faire un CD. Craig Goldy (guitare) est venu chercher David Glem Eisley et lui a dit : “On fait un disque”.
… Et le résultat est un CD de hard-rock très “Dio est mon copain”.
C’est bien fait, bien joué aussi évidement mais quand les 10 titres se terminent, on n’a pas forcément envie de se les remettre. Il manque un truc qui accroche et qui donne un goût de reviens-y.
Dommage, ça aurait pu être top. Mais bon, peut-être le prochain coup, messieurs…
Je vais vous parler de Miss America. Non, pas la miss du pays du burger mais du groupe français et de son EP. Pourquoi ? Parce que déjà à la première écoute, je suis tombé sous le charme !
Les 4 morceaux sont mega bons, du rock hard mélodique – en anglais – les morceaux te rentrent en tête et n’en sortent plus… et la touche play t’attire irrésistiblement, tu ne peux te retenir !
Putain, c’est mega addictif ! Pour un jeune groupe, c’est vraiment rare que je craque comme ça. J’en veux plus, je veux un album !! J’adore leur vision du rock hard.
En plus, le groupe est composé de deux filles (basse, batterie) et de deux garçons (guitare, guitare chant) : la parité parfaite !
J’adore la voix chaude et râpeuse. C’est plein d’émotion. Oui, Ti-Rickou termine l’année par un putain de coup de coeur, ils sont français, ils viennent du sud et ils s’appellent Miss America !!
Groupe que bien-sûr je suivrai avec le plus grand intérêt !!!
Ma dernière bonne surprise de l’année 2017 normalement mais avec les Dieux du Rock, allez savoir !!