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YANN ARMELLINO & EL BUTCHO

Je suis méga content, YANN ARMELLINO et EL BUTCHO repassent dans la région. Euh… ça tombe le jour des LORDS OF ALTAMONT à Annecy… Bon, pas grave, les LORDS je les ai vus il n’y a pas longtemps et je peux déléguer, trop fort ! Euh… ça tombe aussi le jour de l’anniversaire de ma chérie…

  • Euh, chérie, je t’invite à un concert pour ton anniv’, ça te branche ?
  • Tu ne vas quand même pas me refaire le coup de m’emmener à un concert de blues tout mou pour mon birthday ?”
  • Non, non, c’est BUTCHO.”

YANN ARMELLINO & EL BUTCHO

Trop fort Ti-Rickou ! Voilà comment on se retrouve en direction de Chambéry et on est même très très en avance. Tellement en avance que des copains devant nous, nous apprennent que les portes  n’ouvrent pas avant trente minutes. Ca nous laisse donc plus d’une heure pour aller manger. Comme Franck Molin, l’ancien sondier du BDZ, a eu la méga bonne idée d’ouvrir un resto-studio d’enregistrement juste à côté et que je ne suis pas un sauvage du genre capable de faire manger un sandwich à ma chérie pour son anniversaire, je l’emmène au K7 parce qu’on a largement le temps !

Le temps de déguster un méga plat du jour à l’indienne, je papote avec Franck qui me propose de visiter la partie studio d’enregistrement et…. je jette un coup d’oeil sur l’heure et… je reporte ladite visite pour plus tard pendant l’entracte parce que là, le concert a du pas mal commencé !!!

FURY AGE

Donc retour ventre à terre au Brin de Zinc. Louper la moitié du show d’un groupe alors qu’on est juste à côté, ben… ça c’est fait !

FURY AGE, un des groupes de MARKUS FORTUNATO est déjà en train de jouer devant pas mal de monde. Je me précipite bien sûr pour faire des photos. Les lights sont cool, le son est bon, MARKUS et les siens sont en train de terminer un morceau.

J’arrive juste pour le morceau où c’est SANDRA BARRANCO, la batteuse, qui chante. Et heureusement car non seulement j’aime beaucoup ce morceau mais qu’en plus je trouve que ça sonne vraiment bien et qu’elle a pris de l’assurance… Comme le reste du groupe d’ailleurs.

Je remarque une bonne progression depuis la dernière fois où je les ai vus. En plus, MARKUS est en forme et se rattrape du dernier concert où je l’ai vu avec ÖBLIVION en s’amusant à me tirer la langue ! Le groupe est méga content de jouer au BDZ et d’ouvrir pour YANN et BUTCHO. Et bien-sûr le public présent participe à l’ambiance !

Du coup, ça a été assez court pour moi. C’est déjà la pause ! Je déconne avec les copains et refile au K7 pour visiter le studio d’enregistrement. Putain, c’est classe. ! J’espère qu’il enregistrera beaucoup de groupes… de métal, of course !

YANN ARMELLINO & EL BUTCHO

Allez, je ne vais pas me faire avoir deux fois, je fonce au Brin de Zinc où YANN ARMELLINO et EL BUTCHO sont en train de monter sur scène.

D’entrée de jeu, je me dis que les musiciens avec eux me parlent. Euh c’est normal, je les ai déjà vus plusieurs fois. Il s’agit des musiciens du groupe JESUS VOLT. Bref, que du beau monde ce soir ! Ca part déjà bien. Mais comment pourrait-il en être autrement avec EL BUTCHO en frontman ? Comme à son habitude, il met le public tout de suite dans le bain. En plus d’y avoir des morceaux, il va y avoir du show !

L’alchimie avec YANN ARMELLINO est parfaite. YANN aussi assure le spectacle. Les morceaux de leur album sont parfaits pour ça. De plus, ils nous expliquent que tel morceau est fait à la manière de VAN HALEN, tel autre à la manière de STEVIE WONDER…. Bref, ils sont amoureux du hard 80 et ils s’en inspirent et putain, ça sonne !

BUTCHO quitte la scène pour deux morceaux instrumentaux où YANN va démontrer, s’il besoin en était, quel guitariste il est.

Alors que BUTCHO se prépare à remonter sur scène, YANN cherche un tabouret (bien caché le bougre !) car ils vont nous faire une partie en semi-acoustique. Moment ambiance. Le public est bien-sûr content et il a de quoi l’être ! Le show est vraiment top, composé de leurs propres morceaux où ils s’amusent parfois à intégrer des covers, “Lick it up” de KISS, par exemple.

Evidemment, dans ces cas-là, le temps passe à la vitesse de ma grand mère en rollers dans la cuisine. Il est déjà temps de se quitter. Ah oui, j’avais oublié de vous dire qu’à un moment donné, BUTCHO  remercie CHRISTOPHE GODIN qui est présent dans la salle. Je ne vous dis pas pourquoi, allez regarder l’interview qui suivra !

Allez, c’est terminé. On se retrouve tous à papoter, on a enlevé le micro des mains de BUTCHO – surtout qu’il y a du AC/DC en fond – car la dernière fois qu’il était en concert au BDZ avec HELLECTROKUTERS, ils se sont mis à faire des covers pendant une heure ! Nous on était contents, mais bon ! De toute façon, là, il ne va pas pouvoir le faire car je pars dans les loges avec le groupe pour une interview (la troisième avec trois groupes différents pour BUTCHO ! Si, si !!). Bon, je ne vous dirais pas que c’est une interview à voir mais… quand même, lol !!

Lorsque je redescend, il est temps de dire au revoir aux copains. Bah oui ! Je récupère ma femme et ma fille qui sont en train de délirer avec CHRISTOPHE GODIN ; CHRISTOPHE à qui nous disons “à demain” car il sera présent au BEAST IN BRESSE de Bourg-en-Bresse. où AUREL OUZOULIAS, son batteur dans MORGLBL se produira avec SATAN JOKERS. CQFD. Pour la suite, vous le saurez dans mon prochain report !

Allez, c’est pas tout. Maintenant il est très très tard, j’ai deux heures de route et un concert tout à l’heure !

Long live rock’n’roll !!!

YANN ARMELLINO & EL BUTCHO

PS : c’est pas un anniversaire cool, ça ?

Re-PS ; un grand merci à Thomas le patron du Brin de Zinc qui nous accueille toujours avec le sourire et toute sa gentillesse.

Re-PS du PS : merci Franck pour la découverte de ton resto (le K7, pour ceux qui auraient oublié) et la visite de ton studio !

STICKY BOYS

Report by Steve*74 et Seb 747
Crédits Photos : Denis Charmot

Il y a quelques années de ça, JOE DASSIN nous vantait dans une chanson à succès “l’Eté indien”. Cette année l’été indien, comme une partie de la société, est en grève. L’automne est en avance sur le calendrier et nous avons plutôt de la pluie et du froid que du soleil… Aussi lorsqu’un concert pointe le bout de son nez à l’horizon, l’esprit pluvieux fait place au soleil… surtout si à l’affiche vous avez les STICKY BOYS ! Alors, comme souvent ces derniers temps, direction la Suisse pour aller à l’Undertown de Meyrin.

Pour une fois, nos cousins suisses sont en retard sur l’horaire annoncé. Eh oui, tout fout le camp ma brave dame, même les institutions…. Nous avons donc du temps libre pour visiter la place –  vide à cette heure-ci – située devant la salle. Chou blanc pour nous :  c’est moderne certes mais il n’y a rien à voir ni à en attendre, à part attraper un bon rhume car la température est fraîche.

DASHING DIVAS

Quand les DASHING DIVAS arrivent sur scène, la salle est loin d’être pleine. C’est dommage pour les groupes qui vont se produire ici ce soir. Amis métalleux, bougez-vous car il y a souvent une bonne programmation dans cette salle et il serait dommage qu’elle ferme ou qu’elle arrête de programmer des concerts métal !

Mais revenons à nos moutons avec les DASHING DIVAS. Non, non, ce n’est pas la marque de produits cosmétiques, mais bel et bien un power trio franco-suisse, groupe formé en 2013. Nos fringantes divas ont déjà pas mal bourlingué dans la région en assurant une petite trentaine de concerts. C’est donc un groupe soudé et cohérent que nous voyons aujourd’hui.

DASHING DIVAS

Le premier morceau est un instrumental qui nous plonge tout de suite dans leur univers. Contrairement à beaucoup d’autres formations, ils ne revendiquent aucune influence. Leurs inspirations viennent du hardcore 90’s mêlées à du psychobilly. En gros sur des riffs à tendance psyché, vous rajoutez un zeste de hardcore avec une ambiance flirtant bon le grunge. Difficile de définir vraiment le style pratiqué par nos trois énergumènes.

DASHING DIVAS

La guitare et le chant sont assurés par un seul homme, JULIUS MAXIMUS.  Ce nom d’artiste sonne comme un empereur romain. Pour le porter, il faut élever son jeu de guitare vers les cimes afin de ne pas paraître ridicule. Chose faite aisément par notre homme, même si techniquement il ne revendique pas sur sa page web un super niveau. Eh oui, il existe des musiciens avec un ego non hypertrophié…. (je viens de me faire quelques amis, là !). Il est efficace, sympathique et c’est largement suffisant.

DASHING DIVAS

Il est aidé dans sa tâche par JAZEY JACKSON à la batterie, et le remuant PAUL DORY à la basse. Les morceaux défilent sans à coup et de façon énergique. C’est bien fait et agréable à écouter. Le morceau de fin, qui est lui-aussi un instrumental, est peut-être le seul bémol de cette setlist. Pas qu’il soit mauvais, mais à mon humble avis, on ne termine pas par un instrumental.

Pendant l’entracte au lieu d’acheter des esquimaux comme au cinéma, nous, nous allons au stand merchandising visualiser de probables dépenses. Pour vous raconter ça, je laisse la place à mon compère Seb 747.

Comme souvent lorsque nous faisons des virées ensemble, mon partenaire de virées me laisse la main pour finir les reports. Bon, comme j’ai oublié mon appareil photo, j’ai pu me concentrer sur les groupes. Ça ne devrait pas être trop difficile, mdr !

BORN AGAIN

À peine le temps de jeter un œil au merchandising des STICKY et de me poser l’éternelle question « T-Shirt or not T-Shirt ? » que les premières notes de BORN AGAIN résonnent dans l’Undertown.

Les Bisontins ne sont pas venu pour faire de la figuration, et ça se voit. Pour avoir jeté une oreille sur leur premier album, je sais déjà que ça va dépoter.

Comme dirait Ti-Rickou : « ça déboîte bien sa mère-grand dans les orties !! ».

BORN AGAIN

THIERRY, le chanteur, a une belle voix caverneuse. Elle est à la limite de ce que je peux écouter mais j’apprécie le côté compréhensible des paroles. Pour une fois qu’un chanteur à la limite de l’extrême ne grogne pas plus qu’il ne chante, ça fait plaisir à entendre. Il faut dire ici qu’avant d’être dans BORN AGAIN, il officiait au sein de BROKEN EDGE, un groupe thrash, alors ça laisse des traces.

CHRIS SAVOUREY à la guitare nous envoie des riffs à la JUDAS PRIEST et consorts. Cet homme est particulièrement connu dans le paysage métal français. Il est l’heureux papa de trois albums solo sous son nom et a participé à des groupes comme HEAVENLY, SILVER DIRT ou encore KARELIA. Excusez du peu, le CV du bonhomme est impressionnant ! CHRISTOPHER, le bassiste, et PICH, le batteur, font une sacrée paire rythmique.

BORN AGAIN

Le fait est que même s’ils se sont formés l’an passé, nous avons affaire à des jeunes vétérans qui, à mon humble avis, n’ont plus le temps ni l’envie de jouer les midinettes. D’où le côté un peu rentre- dedans du groupe. Plus de fioritures, aller à l’essentiel, surtout vocalement, telle pourrait être la devise de BORN AGAIN. Ce mélange détonnant de hard-rock classique et de virulence vocale à tendance à me fasciner. En plus, les refrains sont faciles à retenir et traînent encore au fin fond de votre cerveau plusieurs heures après.

Le son, excellent au demeurant, est massif, voire abrasif. C’est « coup de boule balayette » plutôt que « câlins et bisous ». Nous ne sommes pas dans le pays des Bisounours ici. Ça pulse grave, ça bourrine vocalement parlant… et ça surprend musicalement. Quand vous vous prenez des brûlots tel que “Betrayal”, ou “Deal with the Devil”, ou pire encore « Preachers of the Night » dans les cages à miel, il y a de quoi rester sourd pendant plusieurs heures.

BORN AGAIN

Pour terminer le show, ils assènent “No class”, une reprise de MOTORHEAD. On pourrait citer ce groupe comme parrain pour son influence sur BORN AGAIN ainsi que BLACK SABBATH pour certains riffs lourds.

Nous ne sommes pas nombreux ce soir et, même si on pourrait reprocher aux BORN AGAIN un côté trop brutal (un peu plus de mélodie serait selon mon goût personnel, le bienvenu), ils ont su par leurs coups de butoir déboîter les nuques des spectateurs présents.

On reprend nos esprits en allant taper la discute avec THIERRY qui, de prime abord, parait impressionnant mais qui est en fait un musicien tout à fait abordable.

STICKY BOYS

Mais pas le temps de s’attarder, voilà que les STICKY BOYS montent sur les planches.

Impossible de rater une miette de ce concert, notre rédacteur en chef, fan absolu du groupe, nous en voudrait. Et comme nous ne voulons pas d’ennuis avec lui (mdr), nous courons vite devant la scène dès les premières notes du trio. Pour ne rien oublier, nous ferons le report des STICKY BOYS à deux, l’union faisant la force parait-il.

STICKY BOYS

Dès les premières notes, on sent que les garçons ne sont pas là pour cueillir des fleurs. Que nous soyons une vingtaine ou une centaine, ils lâchent les freins. Et les hits ? En veux-tu ? En voilà ! De “She won’t let me in”, tiré de leur dernier album “Calling the Devil”, à “Better Days”, en passant par “Ready to go”, ils y sont tous passés. Des plus anciens tels que “Bang that head”, “Big thrill” ou “Bad reputation” aux plus récents, comme “The future in your hands”, “Girls in the city”, “Calling the Devil”, tous sont acclamés par le public de connaisseurs.

STICKY BOYS

Et voilà qu’on secoue la tête de « droite à gauche, de haut en bas » comme dirait Dora l’exploratrice. C’est monstrueux ! Les morceaux défilent à une vitesse phénoménale. En plus, comme la setlist est dans leurs têtes, il m’est bien impossible de me souvenir de tous les titres joués ce soir.

Le vieil adage “c’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes” sert d’annonce à ALEX KOURELIS, le guitariste chanteur leader (j’en passe et des meilleures) pour annoncer sans le nommer le morceau suivant. Les connaisseurs vont vite reconnaître une reprise de CLASH. Titre un peu surprenant je trouve et étrange pour l’univers musical des STICKY… même s’il ne dépareille pas trop.

STICKY BOYS

ALEX n’a de cesse de haranguer le public présent avec des « Ca va, Genève ? » entre chaque morceau. Il est super content d’être là et ça se lit sur son visage. TOM BULLOT, le batteur complètement frappé, assomme l’Undertown à grands coups de charleston et soutien ses camarades en n’hésitant pas à doubler les chœurs. JB CHESNOT à la basse, campé sur ses deux jambes, assure les chœurs tout en exhortant, lui aussi, les Meyrinois.

“Fat boy Charlie” clôt ce show monumental.

STICKY BOYS

A peine les dernières notes distillées que les STICKY BOYS se présentent à leur stand sans passer par les loges. Il est toujours agréable de constater la disponibilité de certains musiciens.
Nos douleurs cervicales redoublent lorsque nous leur parlons, tellement ils sont grands… Et pourtant, nous ne sommes pas des nains, lol !!

Comme d’habitude, les absents ont eu tort de rater cet excellent concert dans la ville du créateur du web. Vivement le prochain !!!

Un grand merci à Denis pour les photos !!

STICKY BOYS

 

 

 

DIEMONDS

Bon, toute ma journée, ça a été : “Tu vas au concert ? “. “Oui, mais pas à METALLICA à Lyon”. “Et où tu vas alors, Qu’est-ce que tu vas voir ?”. “Je vais à Saint-Étienne au Thunderbird, voir une putain d’affiche de dingue : les canadiens de DIEMONDS et les suédois de SCREAMER. Eh oui, je vais louper METALLICA, car premièrement, je n’ai jamais été un grand fan (pas la tête !!), deuxièmement je les ai déjà vus plusieurs fois – et notamment à leurs débuts – troisièmement, la dernière fois c’était déjà à la Halle Tony Garnier et honnêtement le son n’était pas top et la scène circulaire tournante, je n’ai vraiment pas aimé (pas la tête again !!) et dernièrement, je préfère largement découvrir des groupes que j’aime et que je n’ai jamais vus que voir des ” légendes “que je n’aime pas plus que ça pour faire comme tout le monde (où comment se faire plein de potes !).

En plus, les groupes qui passent au Thunderbird aujourd’hui, c’est peut-être les groupes qui joueront à la Halle dans 30 ans.

Bon allez, direction Saint-Étienne. Une pensée pour les copains Porte de Gerland quand même, mais moi je maintiens mon cap. Tiens, il y a plein de monde devant le Thunder ! J’ai même du mal à entrer… Heu, ils n’ont pas le style de la soirée… Normal, ils ne viennent pas pour le concert mais pour boire un truc en flamme que leur sert Élise !! Pour ce qui est des hardos, on ne va vraiment pas être nombreux – en même temps, avec METALLICA d’un côté et un match de foot de l’autre, c’était prévisible ! – mais je m’en fous, j’ai déjà cinq copains qui sont venus. Donc, on va pouvoir papoter en attendant et suivre le PSG et les commentaires des potes qui sont à METALLICA sur les Facebook des uns et des autres.

SCREAMER

Allez, ça ne va plus tarder, la chaîne tombe, c’est le signal qu’il est temps de descendre dans la salle pour le début de SCREAMER. Let’s go ! Les SCREAMER sont classés comme un groupe de heavy metal mais c’est du heavy metal dans la grande tradition du NWOBHM qu’ils font. Et putain, ils le font méga bien ! Leurs compos sont très bonnes avec une setlist tirée de leurs albums, le chanteur a une putain de voix et les zicos sont à donf’.

Yes, on est retournés en 80, et ça fait du bien ! Le public présent s’éclate un max, les cheveux bougent, ça headbangue sec et on a de la place !! Le son n’est pas trop fort, nickel pour la salle.

Moi, je découvre le groupe mais déjà je me dis que je vais repartir avec un ou deux CD pour ma collection. On ne voit pas le temps passer, normal, c’est vraiment bien.

Retour à la lumière et attente pour le prochain groupe. PSG a gagné, METALLICA aussi à première vue. Bon, eux c’est plus facile, leurs fans sont des irréductibles !!

DIEMONDS

On redescend pour le dernier round, le groupe que je ne voulais absolument pas manquer. Venus du Canada pour prêcher la bonne parole du heavy sleaze, voilà les DIEMONDS !!!

Ca part à donf, les musiciens et la chanteuse attaquent leur set comme s’ils jouaient au Stade de France et que c’était blindé ! Malgré la taille de la scène, ils se donnent à 200 pour cent. Leurs morceaux, issus de leurs deux albums, sont des perles de sleaze metal. Un peu comme si MOTLEY CRUE, GUNS’N’ROSES, DEF LEPPARD avaient bu une potion heavy et copulé et que leur progéniture ait pour nom DIEMONDS ! Et que ce soit leur fille qui chante bien-sûr !

Putain, ça le fait vraiment ! Il y en a qui pensent que les chroniqueurs sont des Bisounours toujours à dire du bien, et bien ils auraient dû être là ! C’est méga jouissif ! Oui, ce qui compte pour moi, ce sont les morceaux, l’envie et les corones, la passion et beaucoup de rock ! Après, qu’il y ait une note ou deux de fausses, je m’en tamponne le coquillard !

Et là en plus, ce n’est pas le cas ! Le show nous transporte, on s’éclate, on chante, on danse. Et ce cover de “It’s no easy” des GUNS AND ROSES, quelle version, putain ! Une version passée à la râpe à fer. Trop bon ! Allez, encore un titre. Et oui, les DIEMONDS s’éclatent comme nous !

Mais bon, il est très tard et c’est fini. Quel concert mes copains !! Je ne regrette vraiment pas mon choix ! En plus, bien sûr, ce n’est pas vraiment terminé, on va faire des photos, signer des disques (comme c’est 7 euros la place et pas 90, ça laisse de la marge !!).

Bon, les deux groupes sont contents, super-adorables et dispos mais là, il est très tard et j’ai pas mal de route pour rentrer. Je dis au revoir aux copains, aux groupes, à Elise et James et c’est parti. Dans la voiture, je me mets le CD de DIEMONDS pour la route et je me dis que j’espère vraiment qu’ils reviendront jouer dans une grande salle, à l’instar de NIGHT DEMON qui a joué au Thunder et qui joue bientôt au Fil avec ACCEPT !

Un PS : James, long live rock’n’roll, my friend !!!

DIEMONDS

STALLION

Ce soir, c’est direction Lyon et le Blogg, pas loin de Gerland. J’aime bien cette salle, c’est pratique pour s’y garer et surtout je sais y allez.

Heu, je crois que je vais être à la bourre… Bah, pas forcément, il y a plein de copains dehors sur la terrasse ! Bien sûr, je dis bonjour et on papote. Au bout d’un moment quand même, je leur demande à quelle heure commence le premier groupe de l’affiche…. Et là, ils me répondent que justement ledit groupe est en train de finir son set ! On ne rigole pas ! Bref, la salle est tellement bien isolée que je ne m’étais pas aperçu qu’il y avait un groupe en train de jouer. Sniff. Louper un groupe sans m’en apercevoir, ça c’est fait.

HARMORAGE

Bon du coup, on papote encore un peu mais je rentre vite pour ne pas louper le deuxième groupe. Voilà, c’est bon. Ce sont les lyonnais de HARMORAGE. Je les avais, on va dire entre aperçus dans un fest très tard dans la nuit et pas forcément dans les meilleures conditions possibles. J’avais quand même trouvé ça assez violent et j’avais été perturbé par la voix. Depuis, j’ai lu qu’ils faisaient dans du heavy metal mais bon, là, c’est plutôt du heavy burné, voir du metal limite extrême quand même !

Le chant est en français… même s’il est difficilement audible. Il y a un problème sur la voix, on ne l’entend presque pas ! Vu que c’est la deuxième fois que ça me le fait, je ne suis pas sûr que ça vienne de la sono en fin de compte.

Sinon, musicalement, ce n’est pas mal. Même si j’en rajoute une couche, j’ai vraiment du mal avec la voix en décalage pour moi avec la musique. J’avoue que je m’attendais à du un peu brutal mais là c’est juste un truc heu.. trop brutos pour moi.

En revanche, les musiciens sont aux taquets, à fond même, version “les freins, c’est pour les lâches” et ça c’est un bon point.

Mais bon, ce n’est quand même pas mon truc et au bout d’un moment je décroche. Au bout de quelques morceaux, je vais dehors rejoindre les copains qui ont craqué avant moi (pas de noms, je protège mes sources, lol !).

STALLION

Bon, juste le temps de manger un petit hamburger mega top bon du Blogg (juste un petit … bon d’accord, il n’y avait plus de double !) et c’est reparti pour le dernier groupe de la soirée, les allemands de STALLION et leur heavy speed thrashant !!

Visuellement, on est partis pour remonter le temps et on s’arrête aux années 80. Les musiciens sont parés de bracelets à clous,  de ceintures cloutées, de cartouchières. Le chanteur a un beau moule burnes rayé. Donc visuellement, on y est !

Et musicalement aussi ! Du speed heavy thrash avec la voix qui va bien, des morceaux à te faire headbanger à te niquer la nuque – chose que le public du Blogg fait très bien d’ailleurs. Les musiciens sont à fond dans l’univers speed metal, ça bouge à mort, ça pose un peu… et ça bastonne toujours ! Et bien-sûr, comme à l’époque, la voix est audible et très claire et leurs morceaux sont parfaits pour ça. Tiens au fait, le son s’est vraiment amélioré.

La setlist est composée par les titres de leurs albums et en live ça déboîte bien sa mère-grand dans les orties !! En plus, les paroles sont bien et, sans équivoque possible, elles se positionnent contre le fascisme.

Bref, du metal speed comme on l’aime. C’est bien fait, sur scène ça bouge toujours, ils sont vraiment dans leur univers. Eh oui, c’est ça le speed metal !! Ca fait du bien d’en prendre une bonne dose car, à part au Rising Fest de Dijon, ce genre de groupe n’est que rarement programmé. En plus, après avoir assisté aux concerts de BLAZING WAR MACHINE et de JINJER, c’est presque de la comptine pour enfants ! Dire qu’il y a trente ans, on trouvait ça violent, lol !!

Bon, j’avoue que même si je prends plaisir à venir écouter STALLION, ce n’est pas forcément non plus le style que je me passe en boucle à la maison. Je prends plaisir à les écouter ce soir mais ça s’arrête un peu là.

Allez, c’est terminé. Séance rattrapage de discographie et séance photo avec le groupe. Les STALLION sont heureux d’être là, ils discutent et prennent la pose sans hésiter. C’est clair qu’ils sont adorables et très dispos !

Il est temps de reprendre la route, surtout que j’ai un album de STALLION pour rendre le chemin plus court !

Un grand merci au Blogg pour leur soirée metal gratuite !! Et à la prochaine, les copains !!

STALLION

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