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THUNDERMOTHER @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

I’m happy, pour une fois qu’un groupe dont j’apprécie vraiment le dernier album s’arrête à Lyon ! Je suis trop content de voir les suédoises de THUNDERMOTHER… même un lundi !! En plus, ce sont les copains de JC JESS qui vont, presque au pied levé, assurer la première partie. Rien de tel pour me redonner le sourire ! Cerise sur le gâteau, c’est au Rock’n’Eat Live, lieu que j’affectionne particulièrement que ça se passe !

René, là tu peux me croire, je suis forcément à l’heure ! La bonne nouvelle, c’est qu’il y a déjà – bien qu’on soit un lundi – pas mal de gens qui se sont déplacés. Comme quoi, mettez quatre suédoises à l’affiche et le tour est joué, lol !

JC JESS @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

JC JESS est heureux de pouvoir enfin jouer au Rock’n’Eat. En effet, ils y étaient programmés il y a peu mais ils avaient du annuler quelques jours avant. Malgré une journée de taff et la route pour venir d’Annecy, ils sont bien décidés à se rattraper, déterminés à gagner le public lyonnais et à mettre le feu à la salle (en mode figuré, bien-sûr !).

Moi, je suis bien content de les voir en début de soirée car la dernière fois au Marnaz Metal Fest, ils avaient joués très très tard et je n’avais pas forcément pu en profiter pleinement.

JC JESS @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

JC JESS @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

Allez, ils attaquent avec leur heavy metal, une set list composée d’anciens morceaux et de nouveaux morceaux issus de leur dernier album. Ils s’adaptent bien à la taille de la scène.  Ils sont bien-sûr aux taquets, pas trop perturbés – à part ABEL CABRITA, leur bassiste – par la présence des suédoises dans la salle ! Ils nous font un très bon show qui permet au public de se mettre en condition.

Pas facile de chroniquer un groupe comme JC JESS pour moi car déjà je ne suis pas forcément objectif (j’aime son touché de guitare et sa voix) et qu’en plus, comme je les ai vus il y n’y a pas très longtemps, ce n’est pas évident d’avoir de nouvelles choses à raconter… Sauf que, à chaque fois que je les vois, je trouve ça de mieux en mieux !!

THUNDERMOTHER @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

Allez, petite pause pour se rafraîchir pendant le changement rapide de plateau. Les copines sont repoussées au fond de la salle, les copains et les photographes se pressent contre la scène (tiens c’est bizarre, je ne sais pas pourquoi, moi !

Les kangourous peuvent se mettre à headbanguer, les THUNDERMOTHER ne sont pas venues de Suède pour aller manger dans un bouchon ! Elles sont carrément là pour nous balancer des gnons ! Elles attaquent leur set et wouah, ça part méga fort !

Tiens, je reconnais la chemise de la guitariste, moi ! Ben oui, elle a craqué sur la chemise d’ABEL et lui, trop gentil, la lui a donné. Eh oui, c’est l’état d’esprit de ce soir, rock’n’roll et fun ! 

THUNDERMOTHER @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

THUNDERMOTHER @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

Bon, les filles ne sont pas là uniquement pour agrandir leur garde-robe mais bien pour faire une distribution de grosses baffes ! La machine à riffs est en route ! Pour ceux qui ne connaissent pas le style, on va dire que dans la famille AC/DC, AIRBOURNE, on aimerait les filles. C’est vrai que leurs morceaux sont très inspirés du hard boogy australien. Moi, j’en suis très heureux (qu’est-ce que je suis heureux ce soir !!) car à la sauce THUNDERMOTHER, j’ai les cheveux qui bougent tous seuls. Et je ne suis pas le seul ! Heabanguing en mode automatique et obligatoire !

THUNDERMOTHER @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

Les morceaux du premier album sont des putains de tueries et ceux de leur petit dernier aussi. Malgré un changement de line up, les THUNDERMOTHER ont réussi à sortir un putain d’album et en live, je ne vous explique même pas comment ça dépote sa grand-mère dans les traboules ! Le premier qui me dit que ce n’est pas original, que c’est ceci, que c’est cela, je lui réponds que je n’en ai rien à taper, que ce qui m’importe c’est que leur musique me donne envie de taper du pied et de chanter avec elles leurs refrains. Et sur ce coup-là, on ne s’en prive pas !

En plus, elles sont réellement heureuses de jouer à Lyon. Elles s’éclatent. Elles partagent avec le public. Tout le monde prend sa baffe. Bref, elles nous délivrent un show fun, rock’n’roll et vrai. 

Les THUNDERMOTHER nous prouvent ce soir qu’elles sont vraiment un groupe à suivre et surtout à voir en live.

Une fois terminé, elles ne vont pas terminer tranquillement dans leurs loges, elles viennent signer des autographes et bien-sûr faire des photos avec les copains… Beaucoup de photos ! … Je ne comprends pas pourquoi, moi, lol ! Elles n’ont pas du tout envie que ça s’arrête et de partir. Ca tombe bien, nous non plus ! Je vous le dis les copains, l’after va être long !!!

Voilà, c’est la fin d’une soirée comme j’en aimerai beaucoup plus, une soirée où on a du mal à laisser les copains et à quitter la salle.

Long live rock’n’roll et long live le Rock’n’Eat !

THUNDERMOTHER @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

 

HEAVYLUTION

Bon, il y a des concerts où tu vas pour l’affiche…. Normal pour un concert. Il y a des concerts où tu vas aussi pour soutenir les gens qui organisent ledit concert ou pour soutenir le fest qu’ils organisent. La condition sinequanone pour moi reste qu’il y ait au moins un groupe de compo sur l’affiche car, vous le savez forcément, le webzine a pour parti pris de ne pas chroniquer les cover bands ou les tribute bands. Ceci étant dit, je me rends ce soir à Leyment non seulement parce qu’il y a les copains stephanois de HEAVYLUTION que je n’ai pas vus depuis longtemps – voire même trop longtemps – en live et parce que c’est une soirée organisée par AMM pour promouvoir le LEYM’FEST 2018.

Ti-Rickou soutient depuis le début ce fest et ses organisateurs, donc je suis cohérent avec  moi-même – quand je suis dispo et que ce n’est pas une soirée tribute –  et c’est toujours avec un grand plaisir que je vais dans leurs soirées. En plus souvent, CHRISTOPHE GINET arrive à dégoter des groupes de compos que je ne connais pas et que je suis mega content de découvrir. C’est le cas ce soir avec SKINX.

Bon, René ne rigole pas, même avant de partir, je pense que pour ma découverte de la soirée, ça va être chaud. Mais bon, on va voir si les Dieux du Heavy Metal sont avec moi ou pas.

En plus là, je me gare méga fastoche. Sur le parking, je tombe sur des copains qui ont fait une courte apparition au concert et qui s’en vont. Pas parce qu’ils n’ont pas aimé mais parce que même s’ils étaient pris ce soir, ils ont tenu à passer, même pas longtemps, pour soutenir les copains. Vous pensez si j’apprécie cet état d’esprit !

SKINX

Enfin, j’arrive à rentrer dans la salle croyant que c’est HEAVYLUTION qui a déjà commencé à jouer (vu que la papote avec les potes a duré un petit moment quand même !) mais heureusement pour moi, les Dieux du Metal sont vraiment avec moi et c’est encore SKINX qui joue.

Alors, décrire leur musique, surtout leur style est un peu compliqué mais on va dire qu’ils sont dans du hard rock ‘n’ roll. C’est bien énergique, le chanteur a une voix un peu grave mais audible. Non, je rigole, ce n’est pas brutal et le chanteur a la voix qui va bien ! Les morceaux te permettent de rentrer dans leur set et tes cheveux ont envie de bouger tout seuls ce qui est toujours bon signe. Ca joue bien, leurs compos sont originales.

Visuellement, le chanteur est très à l’aise sur scène et fait le show. Perso, j’aurais bien vu leur concert depuis le début ! Mais au moins, j’ai pu en voir une partie ce qui est déjà pas mal. Bref, bonne découverte et à revoir en entier !

HEAVYLUTION

Bon, j’ai le temps de dire bonjour aux copains, de papoter un petit peu avant que HEAVYLUTION ne commence à jouer. Ils vont jouer devant pas mal de monde car ce soir et j’en suis content pour les orga. En effet, pas mal de spectateurs ont fait le déplacement.

C’est donc dans une salle bien fournie et avec des petits hardos bien chauds que PAUL, le chanteur de HEAVYLUTION entrent avec ses copains sur scène.

Allez, d’entrée, comme d’hab’, HEAVYLUTION ça tape fort. Les fans de JUDAS, MAIDEN and co sont d’entrée dans le bain. HEAVYLUTION c’est clair, c’est du heavy metal typé 80 comme on l’aime ! Leurs morceaux sont juste taillés pour le live et leur expérience de la scène fait qu’effectivement tu te prends une grosse patate dans la tronche d’entrée de jeu.

HEAVYLUTION

En plus, PAUL a une mega superbe voix qui avec le temps s’est encore bonifiée. Comment je ne suis pas objectif ? Mais je t’emmerde !!! C’est vrai qu’ayant suivi le groupe depuis ses débuts, je constate qu’ils sont toujours en évolution constante. Et là encore, ce soir, ils me le prouvent.

HEAVYLUTION

Malgré un petit changement de line up, il n’y a pas de problème, HEAVYLUTION ça roule ! Moi, j’ai toujours hâte de terminer mes photos pour pouvoir profiter et m’éclater pleinement sur leur musique. Je ne suis pas le seul bien-sûr. Leyment adhère à fond à leur musique… sauf effectivement ceux qui ne sont venus que pour MOTORFOIN, le tribute à MOTORHEAD. On les reconnait facilement : ils ont des vestes à patches avec MOTORHEAD et la plupart d’entre eux sont dehors !

Moi, hors de question que je sorte. je prends trop de plaisir à écouter les morceaux des copains en live car ils ont deux ou trois perles que je ne me lasse pas d’écouter.

HEAVYLUTION

Allez, les stéphanois ont encore une fois jouer le jeu à fond, prouver qu’ils sont une valeur sûre et montante de notre musique et gagner de nouveaux fans.

Bon, moi une fois leur show terminé, j’en profite pour papoter avec les copains, prendre connaissance de l’affiche définitive du Leym’Fest 2018, affiche bien dans le style du fest avec des groupes régionaux de qualité et NIGHTMARE en tête d’affiche. Je leur souhaite autant de succès que ce soir !

Bon, les jeunes de MOTORFOIN entament leur set. Moi, j’en ai terminé avec mon report. De toute façon, ça tombe bien, je suis fatigué et en plus j’ai un autre concert demain. Je prends congés des potes, content d’être venu à cette soirée sur la Route du Leym’Fest.

Sauf que d’un seul coup, au moment où je pars, j’entends des accords qui ne sont pas de MORTORHEAD. Je regarde mes copains “Heu, je croyais que c’était un tribute à MOTORHEAD et pas à AC/DC ? ” Eh oui, ils font un cover d’AC/DC version MOTORHEAD. Attention, je ne suis pas en train de faire une chronique, je donne mon avis. Ca me donne à penser qu’ils pourraient bientôt se lancer dans de la compo car faire ce genre d’exercice, ça ouvre la porte à ça. Et moi, je serais curieux d’entendre ça !

Allez, il n’y a pas de pluie, les étoiles brillent et j’ai “Ace of Spades” dans la voiture pour la route. Ca, c’est de la soirée hard-rock !

HEAVYLUTION

 

TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Report by STEVE*74 et SEB 747

Photos : MELANY WILD

Ça y est, le grand jour est arrivé ! Et quel jour vous demanderiez-vous ? Qu’est-ce qui peut être aussi important que les autres jours ? Eh bien, le jour du festival Metal Thunder Jackets, premier du nom. Et quelle journée en perspective ! Six groupes sont à l’affiche en ce bel après-midi d’avril au Centre Culturel Œcuménique (CCO) de Villeurbanne. Depuis le temps que notre Ti Rickou régional se bat pour organiser ce concert avec force et persévérance, emportant pas mal de quidams dans son entourage, nous ne pouvions que nous rendre à ce type d’événement. D’autant plus, que les groupes qui jouent aujourd’hui sont de qualité et, “Cherry on the cake”, pour les nostalgiques des années 80 que nous sommes, il y a les TYGERS OF PAN TANG !

Mais ne brûlons pas les étapes, et commençons par le commencement. C’est par un après-midi très ensoleillé que je pars récupérer mon compère de toujours, l’ami STEVE*74. Le soleil éclaire notre route qui se passe sans trop de bouchons. Arrivés sur place, nous retrouvons nos copains de HEADLESS CROWN et faisons la connaissance des autres groupes, ainsi que de PHILIPPE du webzine KAOSGUARDS, co-organisateur avec W.T.R. de ce festival prometteur.

OVERDRIVERS @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Le début des hostilités commencent avec un groupe français originaire de Béthune et répondant au nom de OVERDRIVERS. Dans la famille acédécienne, je demande les petits-fils. Fortement influencé par les australiens, OVERDRIVERS joue un rock’n’roll authentique, pur et dur, sans effets ni fioritures.

Une intro démarre mais ce n’est pas la bonne, c’est celle d’HEADLESS CROWN ! Après cette erreur d’aiguillage le concert peut débuter avec la bonne intro. Dès leur entrée de scène, nous découvrons un groupe de jeunes qui montent et qui veut en découdre. Ils jouent vitesse grand V des titres de leur premier album “Rockin Hell”. ADRIEN DESQUIREZ, le chanteur d’OVERDRIVERS, a une voix terrible matinée de Jack… Bref la voix qui va bien avec ce style de hard boogy ! ANTHONY CLAY, le lead guitariste, n’hésite pas à descendre de scène pour aller jouer dans le public. Il le fera même une seconde fois en montant au balcon regarder ses copains jouer sur scène.

Les musiciens sont montés sur ressorts et me rappellent furieusement nos kangourous de l’hémisphère sud. On peut penser sans trop se tromper qu’AIRBOURNE est une de leur influence ! Comme eux, ils font headbanguer les kangourous. En tout cas, le CCO c’est clair est tout acquis à la musique du bush !

C’est très bon. Le parterre n’est pas encore rempli, mais qu’à cela ne tienne, les spectateurs en prennent pour leurs yeux et leurs oreilles !
Le METAL THUNDER JACKETS commence très fort avec les OVERDRIVERS qui ont idéalement chauffer la salle pour les groupes suivants.

HEADLESS CROWN @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

A peine le temps de se rafraîchir que l’intro de HEADLESS CROWN retentit dans la sono. Ils viennent nous présenter “Century of Decay”, leur dernier album tout juste sorti dans les bonnes épiceries. 

Comme d’habitude, nos amis suisses font le show. STEFF PERRONE est particulièrement en voix aujourd’hui.  Les nouveaux morceaux, tels que “Century of Decay” ou encore le superbe “Manipulators of Dreams” passent bien sur scène. Servis par un bon son et une belle scène, les musiciens se font plaisir. et Le CCO continue de monter en température.

Malgré une musique et des thèmes sombres, on sent toujours cette osmose qui ne les quittent pas. Ayant eu la chance de les avoir vus plusieurs fois, je suis toujours aussi fan et, perso, j’apprécie beaucoup l’évolution de ce groupe.

Le sujet du dernier opus est inspiré par les nouvelles de l’auteur de science-fiction GEORGES ORWELL et évolue dans un univers dystopique où l’espoir n’est pas permis.

Avec HEADLESS CROWN il se passe toujours quelque chose sur scène. STEFF arrive avec une veste noire et des liserés blanc en référence à la série “Le Prisonnier” sur “Be seeing You”. Il va même jusqu’à arborer un badge portant le n° 6 comme PATRICK MC GOOHAN, l’acteur de la série. Sur “Listen”, un nouveau titre, STEFF sort de derrière la scène vêtu d’une longue veste et affublé d’un masque qu’il ne quittera qu’à la fin du titre.

EXISTANCE @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Leur show se termine et il est temps de laisser la place à leurs copains d’EXISTANCE. Que peut-on encore dire sur ce groupe qui n’a pas déjà été dit ? EXISTANCE est une valeur montante du heavy et ce n’est pas pour rien ! La claque est assurée à chaque concert ! En tant que, là aussi, fan, je vais avoir du mal à rester complètement objectif..

Ces jeunes ont de l’énergie et de la fougue à revendre et sur scène ça fait la différence. D’entrée de jeu, le public est captivé et aux taquets. JULIAN IZZARD fait toujours le show. Ce soir, c’est lui qui remue le CCO.

Le restant du groupe ne te laisse pas de répit non plus. Il y a une vraie cohésion, c’est ultra pro et fun en même temps. C’est tout bonnement excellent et ça confirme l’impression que j’avais eu au Brin de Zinc de Barberaz, l’été dernier.

EXISTANCE @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Le groupe joue sur du velours, enchaînant tous les hits qui l’ont fait connaître. Énorme, tout simplement !

Ils font participer le CCO à leur heavy métal dynamique. Moi, je m’éclate comme un fou et je constate avec plaisir que je ne suis pas le seul. La salle est comme aspirée vers ce qui se passe sur scène. Leurs morceaux liés à une prestation scénique top niveau par des musiciens qui donnent tout ce qu’ils ont, font que évidement, le public ne peut qu’adhérer et adorer ce groupe.

Toute bonne chose ayant une fin, EXISTANCE finit son show sur les chapeaux de roues, complètement éreintés. On comprend mieux pourquoi ils ont été choisis pour ouvrir sur la tournée européenne prévue cet automne en première partie de PRIMAL FEAR et RIOT V. La date de Grenoble est d’ores et déjà cochée sur mon agenda !

Les lumières s’éteignent et dehors, le soleil cogne toujours autant. Ruée vers le bar, histoire de se désaltérer et la salle se vide.

VICTORIUS @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Il est temps d’installer la scène pour VICTORIUS, groupe de power metal venu de Leipzig. Ils sont venus présenter leur dernier EP en date : “Dinosaur Warfare Legend of the Power Saurus”. Avec un titre à rallonge comme ça, on se dit que c’est une histoire de dinosaures qui précède l’âge de pierre. Mais non, pas du tout. En fait, ils sont comme tout le monde, sauf qu’ils portent des instruments. Ce qui, vous l’avouerez, est plutôt utile quand on donne des concerts !!

DAVID le vocaliste, qui chauffe sa voix sur le côté de la scène, a de chaque côté du visage, des traces de griffures. Bien évidemment, ce ne sont pas des vraies mais un maquillage qui fait son effet sur les planches.

Les décors élaborés sur le côté de la scène et le backdrop qui reprend l’image de leur dernier EP font leur effet.

Dès les premières notes de “Dinosaure Warfare”, nous voyons un groupe ultra-motivé. Les musiciens sont comme des poissons dans l’eau, à leur aise et semblent prendre leur pied. Ils sont visiblement heureux de jouer pour la première fois à Lyon (et même en France me semble t’il) et ça se voit d’entrée. Alors évidement on est dans la grande tradition du power metal allemand. Ca fleure bon le HELLOWEEN et consorts et le chanteur a la voix qui va bien.

VICTORIUS @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Les morceaux de leur dernier album en date – quatre joués sur les six que comporte cet EP – passent bien la scène et sont même taillés pour le live. Les autres titres, heavy et rapides, semblables à du DRAGON FORCE comportent des textes parlant de Fantasy, dans une version plus futuriste. D’ailleurs, chaque musicien est placé devant un dessin de dinosaure représentant une partie de la pochette. L’idée est géniale, faut-t-il encore qu’ils aient de la place sur scène, ce qui est le cas ce soir.

Les VICTORIUS ont un vrai charisme et une vraie envie de communiquer avec le public. Les amateurs du style sont bien-sûr heureux et se massent avec avidité devant la scène.

Comme d’habitude quand on aime, le temps nous paraît trop court, mais bon il reste encore deux groupes à passer.

KILLER @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

C’est le moment choisi par un des Gentils Organisateurs pour nous annoncer qu’un break de 45 minutes est accordé aux spectateurs. Cela nous permet de faire un break salutaire et de reposer un peu nos oreilles avant l’arrivée de KILLER.

Les trois musiciens foulent les planches de la scène et entament leur soundcheck. Durant cet exercice, ils se prennent au jeu en chantant “This is the Soundcheck”, “We made the Soundcheck”. Ils se marrent bien en Belgique !!!

KILLER ? Qu’est-ce que c’est que ce groupe ? Eh bien, jeune Padawan, KILLER est un groupe de heavy belge, fondé en 1980 par PAUL “SHORTY” VAN CAMP. Figure de proue du célèbre label belge Mausoleum, ils ont sorti trois albums dans les 80’s avant de déposer les armes. A ne surtout pas confondre avec son homonyme, le KILLER suisse qui a évolué dans la même période et sur le même registre. Depuis, reformés autour du charismatique guitariste, le groupe a repris la route des studios et des salles de concert.

C’est une des surprises de cette soirée, un groupe que je ne pensais jamais voir ! Je ne tiens plus en place, impatient de les découvrir en live ! Il faut dire qu’ils ont une sacré expérience pour avoir tourné aux cotés de DIO et MOTORHEAD, pour ne citer qu’eux ! A noter aussi, quelques festivals comme le Graspop en 2003.

Entourés de ses nouveaux camarades de jeu, VANNE OPDEBEECK à la batterie et KEN “JAKKE” VAN STEENBERGEN à la basse, SHORTY nous délivre un show imparable et plein d’expérience. Les souvenirs de ma jeunesse reviennent au galop, avec peut-être une petite pointe de nostalgie.

Ce soir, c’est plutôt retour vers le passé que vers le futur. Le trio nous délivre une musique très typée années 80. En quelque sorte de la New Wave Of Belgium Heavy Metal. Lol !

KILLER @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

SHORTY, en plus de la guitare, tient aussi le micro et communique avec son public en anglais. Ils viennent d’Anvers (et contre tous), partie de la Belgique où l’on parle le flamand. Son compère JAKKE fait les chœurs et harangue le CCO. Les KILLER ne font pas dans la dentelle. On est plutôt dans l’esprit MOTORHEAD “les freins c’est pour les laches”. Leurs morceaux tapent comme des pains entre les deux yeux et n’ont rien perdu de leur force. C’est très efficace !

Le public adhère comme un seul homme à leur univers et super heureux d’être là. Le son comme sur tous les groupes du fest est vraiment superbe, ce qui en fait un set vraiment parfait !

Un peu moins d’une heure de show et le groupe quitte la scène en ayant conquis le public.

TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Place maintenant à la tête d’affiche de la soirée : les  TYGERS OF PAN TANG ! Aujourd’hui, nous avons la chance de pouvoir écouter et voir un groupe mythique que peu de gens dans l’assistance ont eu l’occasion de voir en live. C’est un cadeau que nous font l’association KAOSGUARDS et le WEBZINE DE TI-RICKOU !  Je pense que mon copain STEVE* 74 et Ti-Rickou doivent être parmi les rares veinards dans la salle a les avoir vus en 1982 car peu d’entre nous ont eu ce privilège !

Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Le groupe a splitté avant de renaître (tel un phénix) autour de ROBB WEIR. Grand espoir, au même titre que SAXON, IRON MAIDEN, ou DEF LEPPARD, de la scène N.W.O.B.H.M. au début des années 80 en Angleterre, les TYGERS ont malheureusement pour eux, laissé filer le train du succès. Après des débuts plus que prometteurs, des désaccords avec MCA, leur maison de disque de l’époque, ont scellé le destin du groupe. Les trop fameuses mésententes musicales – comprenez « commerciales » – en étant la cause.

Reformés au début du vingt et unième siècle autour de ROBB, un des deux guitaristes d’origine, la formation poursuit son petit bonhomme de chemin en sortant des albums de qualité.

Dès le début du concert, entamé par “Only the Brave », extrait du dernier album en date, le ton est donné. Nous sommes dans un pur heavy metal actuel, ayant des réminiscence 80’s.

Articulés autour du chanteur transalpin JACOPO MEILLE, la formation connait une seconde jeunesse.

Les deux “petits jeunes” MICKY CRYSTAL et GAY GRAY respectivement guitariste et bassiste donnent du peps à la formation. CRAIG ELLIS, le batteur présent depuis la reformation du groupe, n’est pas en reste. Tout le monde a le sourire, spectateurs compris. Une douce euphorie règne sur la salle.

Bien entendu, les standards ne sont pas oubliés. Et très rapidement, nous replongeons dans les souvenirs avec un “Gangland” de derrière les fagots. La set list fait la part belle à l’album “Spellbound”, un des must des TYGERS.

Je suis aux anges, des airs oubliés me reviennent en mémoire et je vous le dis les amis : ça fait plaisir ! Je ne suis pas le seul à le penser, car j’aperçois sur le bord de la scène, notre ami JAKKE, le bassiste de KILLER, regarder un de ses groupes favoris.

C’est déjà la fin ! Ce concert est passé comme une tornade balayant tout sur son passage. Fini ? Non, pas tout à fait, car heureusement, il reste les rappels et l’imparable hymne qu’est “Hellbound” que le public reprend en choeur avec bonheur. Ce concert se termine en apothéose !

TYGERS OF PAN TANG nous a proposé ce soir une set list de rêve, la fêve dans la galette pour ce fest !

TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Les musiciens, pro jusqu’au bout des ongles, viendront dédicacer CD et photos, sans même se changer. Ca c’est vraiment cool, ça prouve que les musiciens respectent leur public et veulent être proches d’eux. En plus, c’est loin d’être con car les T-Shirts et les CDs partent comme des petits pains tout chauds ! Voilà qui clôt en beauté une superbe journée.

Il est temps de regagner nos pénates, avec plein de souvenirs dans la tête. Vivement la prochaine édition du METAL THUNDER JACKETS puisque celui-ci était le volume 1… En espérant que le manque de fréquentation – incompréhensible pour une affiche telle que celle-ci – ne nuise pas à une prochaine édition.

Un grand merci aux organisateurs qui nous ont permis de vivre ça !

 

 

 

 

Report by Seb 747

Ce Samedi soir, je suis de retour au Bouffon de la Taverne de Genève. Et pour assister à quoi ? Eh bien, le Bouffon reçoit le tremplin du Festival Guitare en Scène qui se déroulera en juillet au Stade des Burgondes de St Julien en Genevois. Et l’affiche va me permettre de découvrir de nouveaux groupes. Au nombre de trois, ceux-ci sont : MELATONIN, ÖBLIVÏON (avec les frères AMORE, ex-NIGHTMARE) et AM-PM.

Comme il est compliqué de se garer à proximité de la salle, qui se situe en plein centre-ville et juxtapose l’opéra de Plainpalais, j’essaie de partir relativement tôt, mais quelques impondérables me font démarrer plus tard que prévu.

ÖBLIVÏON

La route, comme d’habitude, se passe à merveille, cependant, il m’est quasiment impossible de trouver où me garer étant donné l’heure tardive. Je pense de plus en plus que le syndrome Ti-Rickou va me rattraper ce soir ! Au bout d’un bon quart d’heure, je trouve enfin une place et je coure vers le Bouffon en souhaitant que l’horloge suisse ait du retard.

Le peu de monde devant la taverne m’inquiète un peu, d’autant plus que je suis largement à la bourre. Cela veut donc dire deux choses : soit ils ont commencé sans moi (les vilains !), soit il n’y a pas grand monde. Je rentre dans le bar et croise, entre autres, JO AMORE et RICKY MARX le guitariste de NOW OR NEVER et ex-PRETTY MAIDS aussi. Euh, ne me dites pas qu’ÖBLIVÏON a déjà joué ! A première vue, ça n’a pas l’air, ouf !!

Une fois descendu dans l’antre du Bouffon, la présentation du concept est en cours. Je n’ai donc rien raté. Et à priori, il y a quand même du monde. Je suis quand même étonné qu’ils commencent avec une heure de retard par rapport à l’horaire annoncé. Pour des suisses c’est surprenant, quand on connait leur sens de la ponctualité. Mais ça m’arrange bien quand même ! En fait, je suis persuadé qu’ils m’ont attendu ! lol. L’un n’empêchant pas l’autre, je l’avoue volontiers, si je suis ici ce soir c’est pour découvrir sur scène ÖBLIVÏON. Aimant bien JO AMORE au chant dans NOW OR NEVER et n’ayant jamais eu l’occasion de le voir en live avec cet autre groupe, j’ai hâte de le découvrir.

MELATONIN

Mais auparavant, il y a MELATONIN. Ce groupe lyonnais, composé de quatre membres, est très atmosphérique. La musique que joue ces gars-là me surprend de prime abord, puis me séduit. Mais rapidement, me lasse un peu. Ce n’est pas que ce soit mauvais, musicalement, ça le fait, cependant, c’est un peu trop éthéré pour moi. Le chanteur guitariste a une belle voix cristalline avec des petites intonations à la JIM MORRISSON, la rythmique est sympa, mais, pour moi, il me manque un côté plus hard. Il n’y a pas de bassiste, remplacé par un séquenceur. C’est peut-être à cause de çà que je suis déconcerté. En plus, le peu de lumières, tirant essentiellement sur le blanc et le bleu, et la machine à fog qui fait son entrée, mis bout à bout, tout cela à tendance à rendre l’atmosphère quelque peu irrespirable.

Donc, dès le troisième morceau, je remonte de l‘antre du Bouffon, histoire de m’aérer un peu et de satisfaire ma soif. Je préfère finalement regarder sur l’écran situé à l’intérieur du bar la suite de ce show qui a l’air de séduire du monde.

ÖBLIVÏON

A force de discuter avec les copains, voilà que j’en oublie ce pour quoi je suis venu : ÖBLIVÏON. Encore un report sur ce groupe, me diriez-vous ! Et vous auriez entièrement raison, sauf que contrairement à mon rédac chef vénéré (un peu de lèche ne fait de mal à personne, lol), je ne les ai pas vu maintes fois. Je vire ma cuti ce soir. Et perso, je ne suis pas déçu du voyage. MARKUS FORTUNATO à la basse, STEFF RABILLOUD et FLORIAN LAGOUTTE aux guitares, JO et DAVID AMORE, respectivement au chant et à la batterie, tout ce beau monde forme un groupe homogène.

L’ambiance qui règne dans l’antre du Bouffon est bouillonnante. Les spectateurs, revenus en masse, ne tiennent pas en place. Dès l’entame de “Evil Spell”, on sent un JO remonté (oui, comme un coucou suisse). Et, pince sans rire, il annonce d’entrée de jeu, que c’est ÖBLVÏON qui va gagner le tremplin de ce soir. Évidemment, un grand fou rire emplit le Bouffon.

Les lights sont, comme précédemment, bleus, et pour les photos ce n’est pas top mais ils s’amélioreront au fur et à mesure du show. Et puis, ce n’est pas ce qui va empêcher ÖBLIVÏON de démarrer sur les chapeaux de roue. Les morceaux dépotent le dentier de ta grand-mère et redonne le sens de la marche à ton grand-père. Il pourrait même se mettre à headbanguer comme dans sa prime jeunesse ! C’est dire si les titres sont bien !

ÖBLIVÏON

La voix de JO est parfaite pour le style pratiqué et les musiciens, ultra motivés, démontent une taverne qui n’en peut plus. DAVID, régulièrement debout derrière ses fûts, fait raisonner le Bouffon. Quant au jeu de MARKUS, il m’épate. Avec sa basse à six cordes et reprenant régulièrement les chœurs, il fait le show ce soir. J’ai l’impression qu’il a autant de doigts à sa main droite qu’il a de cordes à son instrument tellement il joue vite. Et bien en plus. C’est impressionnant. Florian, à première vue le plus jeune de la bande, n’hésite pas à descendre de scène pour donner des médiators à des copines qu’il a repérées un peu plus tôt, tout en nous concoctant des riffs assassins. STEFF, quant-à lui, est bien ancré sur ses appuis et motive bien le public et ses partenaires. JO n’est pas en reste et fait remuer un public tout acquis à sa cause.

ÖBLIVÏON

La machine à fog fait son grand retour et on ne voit plus à deux mètres. Pour preuve, je suis collé à la scène et j’ai du mal à distinguer qui que ce soit. Heureusement que JO se frotte régulièrement à ses fans. D’ailleurs il me semble reconnaitre RICKY et même RONZO, le batteur de NOW OR NEVER et de ROADFEVER. L’étouffante chaleur du Bouffon n’empêche pas un JO de haranguer la foule et de plaisanter entre chaque morceau.

La bonne ambiance sur scène reflète l’atmosphère de la salle ce soir. Les musiciens sont surmotivés et, malgré la chaleur régnant dans la Taverne, ils font le show… même si quelques petits larsens viennent le perturber. Le prompteur, situé sur le côté gauche de la scène, voit défiler les titres et les paroles des chansons. C’est cool, çà permet de pouvoir reprendre les refrains sans trop se tromper. 

Mais, toute bonne chose ayant une fin, il est temps pour ÖBLIVÏON de finir le concert. Les musiciens saluent comme il se doit le public, et JO nous donne rendez-vous à Guitare en Scène, puisque de toute façon, ce seront eux les gagnants. C’est lui qui le dit ! Mdr.

AM PM, le dernier groupe venu du coin, est connoté death sur l‘affiche. Remarque, s’appeler AM-PM pour un groupe de death, c’est bizarre. C’est peut-être histoire de ne pas faire fuir tout de suite les spectateurs ! Cependant, l’heure tardive (il n’est pas loin de l’heure du crime – oui, oui, minuit) ne me permet pas d’assister à leur prestation. Et puis, le côté growl et “je m’arrache les cordes vocales”, ce n’est pas pour moi, désolé.

ÖBLIVÏON

Bilan de la soirée 

Si vous voulez assister à un concert au Bouffon, partez tôt, si vous voulez avoir une chance de trouver une place pas trop loin pour vous garer. Et surtout, n’oubliez pas de prendre des baskets, c’est plus facile quand il vous faut marcher des kilomètres.

Pour en revenir au concert, MELATONIN c’était sympa, manquait juste un côté hard pour moi. J’ai assisté à une belle prestation d’ÖBLIVÏON et je ne manquerai pas de retourner les voir si l’occasion se présente.