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HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018

Report by SEB 747

Comme la veille je n’ai pas pu aller au Roche‘n’roll Fest pour cause de SWEET NEEDLES, je décide aujourd’hui de m’y rendre. L’affiche étant annoncée plus rock que métal, je pars serein, il ne devrait pas trop y avoir de bourrin. Du coup, j’emmène un peu de ma famille avec moi. Ça va être sympa un concert en famille, ça change des habitudes. En plus, il y a deux groupes que j’ai déjà vu en concert et je sais qu’ils sont bien. Pour les autres, eh bien, cela sera une découverte !

Euh, c’est bizarre, ça, il n’y a pas grand monde, pour ne pas dire personne sur le site. Commet ça, ils ont changé d’endroit ? Mais fallait le dire !! Ah bon ? Ils l’ont dit sur le net ? Mais on me dit jamais rien à moi !

C’est sur le site de la Foire des Expositions, le ROCHEXPO, qu’ils ont déménagé et ce n’est pas trop loin du précédent site. Après quelques minutes de recherche, j’arrive sur place et découvre un grand parking. C’est un point positif. Comment ça, il faut un ticket pour rentrer ? Ah, non, c’était une blague du vigile. Sympa comme ambiance ! 

Tiens, j’entends des grosses guitares ? Auraient’ils déjà commencé ? Non, se sont juste les balances de DOWN TO THE BUNKER. Ouah, ça joue fort ! Cela va faire mal aux esgourdes !

Mais avant parlons un peu du nouveau site. En terme de places de parking, c’est beaucoup mieux mais je trouve toutefois le nouveau site un peu court. Il se situe sur deux niveaux et les deux scènes, assez conséquentes pour les groupes, sont toujours l’une à côté de l’autre. Même la petite scène est correcte et d’ailleurs, personnellement, je la préfère car les groupes y sont plus proches des spectateurs. En revanche, la profondeur de l’ancien site permettait aux gens de pouvoir prendre un peu de recul quand les groupes ne leur plaisaient pas, et ça ce n’est plus possible. Mais bon, on ne peut pas tout avoir !

DOWN TO THE BUNKER @ Roche’n’Roll Fest 2018

Les premiers riffs du vainqueur du tremplin, DOWN TO THE BUNKER, retentissent sur le site. C’est sous une chaleur caniculaire que nous accueille le groupe. Les grosses guitares de tout à l’heure sont bien présentes mais dès que le chanteur attaque, mes oreilles saignent ! Ce n’est pas mauvais dans le fond, ça déménage les araignées planquées dans ton grenier, seulement, j’ai un peu de mal avec la voix de JO, trop criarde pour moi.

Les spectateurs qui s’agglutinent devant la scène n’ont pas l’air de penser la même chose. Ils semblent apprécier le groupe, surtout lorsque JO n’hésite pas à descendre de la scène et passer les barrières pour les faire participer à la fête. Moi, je préfère m’éloigner, c’est trop pour mon petit cœur sensible !

AND THE WINNER IS… @ Roche’n’Roll Fest 2018

J’en profite pour m’hydrater et manger un bout. C’est étrange, dans la sono ils passent de la bonne musique. Tiens, pourquoi le public se rue devant la seconde scène ? Ah ben merde alors ! Je n’avais pas vu que AND THE KILLER IS… avait commencé ! 

Leur musique est un stoner métal rempli de groove et plus mélodique que le précédent groupe. D’ailleurs, ils arrivent à accrocher une plus grosse partie du Roche‘n’Roll Fest. 
La chaleur, qui ne nous quitte pas, a envahi la scène. Les musiciens suent à grosses gouttes et les verres de bière se multiplient sur la scène. Heureusement qu’ils sont en short et T-shirt, voire en chemise… Sauf notre ami FROG, le chanteur, qui transpire dans un costume taillé sur mesure !

Un chanteur en costard cravate, un bassiste qui joue pieds nus, un guitariste en chemise hawaïenne, casquette vissée sur le crâne, qui se plie en deux quand il joue, un deuxième guitariste avec une superbe guitare décorée latino et des riffs de tueurs, un batteur tout en nuances… Cela pourrait, en partie, résumer la définition du groupe, seulement ce serait un peu rédhibitoire, d’autant plus que j’ai beaucoup apprécié leur set.

La musique des annéciens de AND THE KILLER IS… est fun et leur stoner est assez rentre-dedans. Il démarre en douceur et s’alourdit au fur et à mesure. Dans le genre de colère et de haine, celle-ci est totalement contrôlée. Musicalement, la pesanteur des morceaux associé à cette voix criarde et rocailleuse font bon ménage, même si les hurlements de FROG sont réguliers, notamment sur les refrains, mais heureusement pas longs. Et surtout, il sait varier les plaisirs. Il sait se faire plus calme lorsque le morceau le demande. C’est un vrai showman maintenu dans un costume cravate.

A un moment, il échange sa cravate avec un fan et tout le long du set, il tient les spectateurs en haleine par son attitude sur les planches. Lui aussi, descend de scène pour hurler le refrain d’un titre à l’oreille d’un afficionado. Je me demande s’il n’est pas devenu sourd avec ses conneries. Lol ! Lui, n’avait pas l’air de s’en plaindre en tous les cas.

Au bout d’un moment, la chaleur étant toujours de la partie, une fan lance son soutien-gorge sur la scène, suivi de près par un caleçon. Le chanteur accroche le balconnet à son micro et le garde tout le long du set, mais laisse soigneusement le caleçon par terre… Etrange. Lol !

Le groupe à la main lourde et assène son public à grands coups de riffs lents et mélodieux, surchargeant un peu plus le sentiment d’étouffement qui semble s’asseoir sur le site du Roche‘n’ Roll Fest en ce début de soirée. Heureusement que leur humour nous aère un peu parce-que pour trouver un coin à l’ombre pour se rafraîchir, c’est plutôt compliqué.

AND THE WINNER IS… @ Roche’n’Roll Fest 2018

J’en tombe de haut, tellement le groupe est bon. J’adore !

Cela fait bien une quarantaine de minutes que le groupe est sur scène, il serait temps de finir ce show. Tiens, ils s’arrêtent en plein milieu du dernier morceau ? FROG a enlevé ses chaussures depuis un bout de temps et n’avait réussi qu’à en remettre une, alors il en profite pour aller chercher l’autre au fond de la scène. Puis d’un coup de pied magistral, il renvoie le caleçon à son propriétaire en disant « Tiens ! ça, j’en veux pas ! Remets-le ! ». Mais comme le fait remarquer un fan, il a en revanche bien gardé le soutien-gorge ! 

Et le voilà qui ré-attaque le refrain en trombe, puis headbangue avec des fans près de la barrière, les emmenant avec lui pour pogoter devant la scène avant de remonter sur les planches, aussi vite qu’il en était descendu. C’est de la folie au Roche‘n’roll Fest ! Quelle prestation !

GWAPPS @ Roche’n’Roll Fest 2018

Pas le temps de trop se rafraîchir, que les GWAPPS s’installent sur la grande scène. Qu’est-ce que c’est que ces énergumènes ? Ils ont un look qui déchire ! Habillés en paysans avec bottes de caoutchouc et marcel sur le dos, ils n’ont pas l’air de se prendre au sérieux. Sur le backdrop, il est indiqué : punk métal agricole. C’est bien la première fois que je vois ça ! 

En forme de trio, venu de la vallée verte, le groupe se compose de JACKY LA COUENNE le bassiste, de MOISSBAT batteur de son état, et d’un guitariste au doux nom de GRANDBLOCHON. Celui-ci a des faux-airs de DIMEBAG DARREL, l’ex guitariste de PANTERA. Il joue même sur une Dime, c’est dire la ressemblance ! 

GWAPPS @ Roche’n’Roll Fest 2018

Musicalement, nous sommes bien en compagnie d’un groupe punk à l’humour potache sur fond de métal. Mais n’est pas ULTRA VOMIT qui veut.

Certes, c’est bien fait, marrant par moment, mais au bout d’un temps, personnellement, je m’ennuie un peu. C’est un peu répétitif et certains morceaux en version gros thrash limite death sont assez insupportables pour moi.

Le public, lui, a l’air de bien accrocher et c’est bien ce qui compte. Moi, je préfère regarder de loin et retourner finir mon assiette de frites.

HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018

J’attends avec impatience les grenoblois de HOLOPHONICS, à ne pas confondre avec THE HOLOPHONICS qui sont eux originaires de Dallas et qui jouent du ska. J‘avais vu le groupe lors du MétalGrésifest il y a deux ans et, à l’époque, j’avais pris une bonne claque.

Aussi, dès que “Fault Line”, un titre de leur nouvel album, démarre, je prends mon pied. STEF PICOT est un chanteur charismatique et possède un chant lancinant que j’adore. ALEX CORDO et YANN BIJON aux guitares, LUDO CHABERT à la basse et MIKE PASTORELLI à la batterie complètent le line-up des grenoblois.

Les compositions sont énergiques et plus abordables que les groupes précédents. Leur musique te prend aux tripes et ne te lâche plus. C’est le groupe le plus mélodique de la soirée, c’est une certitude ! 

J’ai l’impression que le public, qui s’est massé autour, aime bien aussi. Cela me rassure, j’ai de bons goûts musicaux à priori.

STEF a une super attitude sur les planches. Il est à fond sur tous les titres. Il vit littéralement les morceaux. Les titres ont une sensibilité d’écorché vif et je kiffe comme un gamin. Je me surprends à dodeliner de la tête et remuer mon popotin. Pas facile de prendre des photos dans ces conditions. lol !

Sur scène, pas de bières mais du Château la Pompe. Oui, d’accord, de l’eau fraîche ! Pas très rock‘n’roll tout ça, mais c’est plus sain. Bon, en cherchant un peu, il y a deux, trois bières quand même, reléguées en fond de scène. Je précise que la chaleur qui nous a accompagnés toute la journée n’est toujours pas partie, malgré la nuit qui tombe. Mais ce n’est pas ça qui va empêcher nos copains grenoblois de mettre le feu !

HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018

LUDO va se frotter au public, n’hésitant pas à poser le pied sur la barrière, au plus près des spectateurs qui en redemandent. YANN, tel un kangourou, saute de partout guitare en mains. ALEX est plus en retrait mais ses riffs sont incisifs. MIKE fait parler la poudre, on en sent déjà l’odeur dans la fosse. Les compos sont ciselées et hypnotise le Roche‘n’roll Fest. Même les gens attablés viennent devant la scène.

Quarante-cinq minutes plus tard, le groupe quitte les planches et moi, j’ai encore pris une mandale dans les gencives ! HOLOPHONICS a développé tout le long de son set, une musique percutante et aérienne. Ses compositions sont hyper efficaces et le groupe délivre de l’énergie pure. J’ai adoré.

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

A peine ai-je le temps de me remettre de mes émotions qu’il me faut me diriger vers la scène principale. OPIUM DU PEUPLE ne va pas tarder. Ils sont en pleine promotion de leur nouvel album et de leur film (disponible sur internet) qu’ils viennent à peine de sortir, et portant le doux nom de “7 Salopards”.

Tiens, une procession débarque sur scène sur un “Ave maria”. C’est le groupe entier qui fait son entrée, costumes noirs de rigueur. Nous sommes à un enterrement ou quoi ? En fait, c’est leur façon à eux de rendre hommage à JOHNNY HALLIDAY. D’ailleurs, c’est sur “Que je t’aime”, en version keupon bien évidemment, que le groupe entame son set.

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Comme il y a deux ans, je prends une grande claque. Même si, SLOBODAN à l’air moins en voix que la première fois. Les standards de la variété française retravaillés en version métal et punk, sont toujours aussi géniaux. Que ce soit le morceau de GOLD ou celui de DESIRELESS, ils font un tabac dans un public remonté comme jamais et qui réserve un accueil bouillonnant au groupe.

Les circle pits ne manquent pas et le crowd surfing est en plein essor. A tel point qu’un fan en fauteuil roulant, se voit porté par la foule, ou même qu’elle lui tourne autour. Est-ce la chaleur qui n’est toujours pas partie qui insuffle cet élan au public, ou est-ce le groupe et sa bonne humeur ? Dans tous les cas, c’est de la folie ce soir. Totalement démentiel !

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Les titres s’enchaînent et déchaînent un Roche‘n’Roll Fest en feu.
MACHINE qui fête son anniversaire ce soir, se voit obligé de venir chanter devant le public, délaissant sa batterie pour GIL DE LA TOURNANTE, son instrument étant récupéré par le K, le bassiste, la basse reprise par CONSTANCE, FRANCIS QUEUTARD gardant la sienne. Cela démontre que dans OPIUM DU PEUPLE, les musiciens sont interchangeables.

Sur “Le lion est mort”, JOEY VICES nous prouve une fois de plus, qu’elle n’est pas qu’une simple choriste ; elle joue de la cornemuse et ça ce n’est pas à la portée de n’importe quel quidam ! 

Évidemment, ce sont les Opiumettes qui font le show, MADEMOISELLE Cœur n’hésitant pas à monter sur les retours et JOEY à descendre dans le public, changeant régulièrement de tenues entre les morceaux.

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Que ce soit déguisés en mariachis jouant sur de fausses trompettes ou en bondage pendant “Fais-moi mal, Johnny”, le spectacle est sur la scène. On en prend plein les yeux et plein les oreilles. C’est aussi géant que la dernière fois ! Ils ont même invité le chanteur des RAB avec lequel une des Opiumettes s’est engagée. C’est à un concert de folie auquel nous avons droit, exactement comme il y a deux ans.

C’est génial. Mais, toute bonne chose ayant une fin, le groupe termine son show, non sans avoir rappelé à son public qu’ils ont un film qui est disponible sur internet et qu’il faut qu’ils le regardent. Forcément, une fois rentré à la maison, je me jette dessus !

Je n’ai même pas le temps de dire ouf que les FULL THROTTLE BABY entament leur set. Et là, une grosse déflagration sonore m’accueille. Les musiciens sont tous habillés en chemise hawaïenne – décidément, c’est la mode ce soir – et coiffés à la ELVIS. Ils jouent comme des fous furieux. Le groupe ne plait pas à tout le monde, une grande part des festivaliers est déjà sur le point de partir, mais force est de constater que celui-ci ne se démonte pas et joue son va-tout devant un petit public massif.

Pour moi, j’ai l’impression qu’une guerre sans merci s’est déclarée et c’en est trop pour mes oreilles sensibles. Alors, comme l’heure est déjà bien entamée et que ma famille m’attend dans la voiture, je me sens obligé de faire une croix sur les deux derniers groupes.

Cependant, on dirait que mon véhicule a décidé de rester sur place, lui : il est en panne. Alors, en attendant le dépanneur, je peux entendre jouer HEADCHARGER depuis le parking. Dommage, ça avait l’air bien. Bah, je les reverrai un jour !

Une fois mon véhicule réparé (merci les mômes de m’avoir nické ma batterie !), je rentre à la maison avec le dernier album d’OPIUM DU PEUPLE dans la voiture. Très rock‘n’roll comme soirée. Je reviendrai !

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

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  • concert la roche sur foron

Pour ceux qui suivent le webzine, vous savez où je me rends ce premier samedi du mois de septembre. Pour les autres, je vais à Leyment (dans l’Ain) pour l’édition 2017 du désormais incontournable Leym’Fest.

Le grand avantage de faire tous les ans le même fest, c’est qu’on sait y aller et où se garer. Heu… sauf que cette année, je dois me garer plus loin que d’habitude. Et qu’il y a plein de gens devant la grille. Ca veut dire que : 1) ce n’est pas encore ouvert – Ti-Rickou est en avance, qu’on se le dise !! – et 2) qu’il va y avoir du monde. C’est cool vu le temps incertain… et le fait que même les warriors n’aiment pas quand ça mouille !! Bref, ce n’était pas gagné.

Le temps de commencer à dire bonjour aux copains devant la grille et on vient me dire que je peux rentrer (cool, le traitement V.I..P. !!). Du coup, ça me laisse du temps pour récupérer mon bracelet pass et de dire bonjour aux orgas ainsi qu’aux représentants des autres webzines et aux photographes.  Ce soir, le pit photographes va être bien fourni. C’est un signe que le fest grandit car lors des premières éditions, on était deux.

JEEP MONGOVER, le manager de ÖBLIVION, NOW OR NEVER, etc, me dit que le concert de ce soir sera filmé. Cool, le Leym’Fest immortalise ! Je rencontre aussi mon copain ABEL CABRITA (NOW OR NEVER, EXXCITE) avec qui je papote un peu. Tiens, il a un bracelet musicien… “Heu, tu joues avec qui ce soir ?”. “Ah, tu filmes le concert d’ÖBLIVION ?!”. Décidément cet ABEL, il peut tout faire !

Pendant ce temps, les portes ont été ouvertes et le public prend possession du site. Perso, je le trouve grandiose ce site, c’est une ancienne caserne. En plus, il est bien exploité : un disquaire (CHRISTIAN d’ADIPOCERE fait son retour !!), des stands de bijoux, etc. De l’autre côté de la scène, les stands merch’ des groupes et des stands pour la promotion des fest régionaux qui auront lieu bientôt (Grosses guitares, Rock in Grigny, Le Péage du Rock, Beast in Bresse, etc.). C’est ce que j’aime ici, ils ouvrent la porte aux copains et participent à la promotion d’autre évènements. Chapeau bas AMM, belle mentalité !

ALIEN ENCOUNTERS

Bon, ça bouge sur scène. C’est le signe que ça va commencer. Les gens présents s’approchent de la scène. Ca part fort ce Leym’Fest car les aliens débarquent dans l’Ain ! Heu non, je ne délire pas, c’est à ALIEN ENCOUNTERS que revient l’honneur d’ouvrir le bal.

Moi, je suis méga content de les revoir en live car depuis la dernière fois où je les ai vus, ils ont sorti un putain d’album et j’ai hâte de découvrir les morceaux en live. En plus, je suis curieux d’entendre comment ils ont transposé le son studio en live.

En tout cas, ils attaquent le set avec un plaisir de jouer qui est immédiatement communiqué au public. Les ALIENS ENCOUNTERS, en plus d’être des super-musicos savent faire participer le public. Leur setlist est bien-sûr un mélange entre anciens et nouveaux morceaux. Le son est bon, ce qui n’est pas évident sur un fest open air, et les nouveaux morceaux sont superbes en live.

Pas évident du tout de restituer ce genre de morceaux en live. Je suis aux anges. Les ALIENS ENCOUNTERS nous délivrent un très bon set. Ce qui est cool au Leym’Fest, c’est que même les premiers groupes qui passent bénéficient d’un bon temps de show. Et vu le niveau des groupes à l’affiche, il aurait été dommage de les faire jouer seulement vingt minutes ! Les ALIEN ENCOUNTERS repartent en ayant récupéré des fans. Dommage pour ceux qui les ont loupés !

Bon tour au bar obligé. Tiens, cette année, il y a un food truck en plus ! 

WEDINGOTH

Le temps passe vite et c’est encore un groupe que je connais et que j’aime bien, les WEDINGOTH, qui monte sur scène. Là, on passe dans du heavy prog’. Et c’est parti ! Eux aussi très fort ! Le son est aussi très bon. Ouah, sur une grande scène, ça le fait !

Il y a deux filles dans le groupe, une chanteuse et une bassiste. Ils sont pour la parité, moi aussi, c’est cool pour les photos ! Les musicos profitent de la grande scène pour bouger et la chanteuse l’exploite très bien. Je trouve qu’elle est de plus en plus à l’aise scéniquement. Vocalement j’adore, donc forcément, je ne suis pas impartial !

Les morceaux font mouche dans le public, l’ambiance est méga bonne. Les musiciens sont à fond les manettes, ils s’éclatent vraiment et ça se ressent dans la fosse. Deuxième groupe et deuxième baffe. 

Allez, il est l’heure pour moi de me restaurer avant le prochain groupe. Direction la tente pour les musicos, bénévoles et presse pour un poulet basquaise. Eh oui, chez AMM, ils nous chouchoutent ! Je mange avec des musiciens que je ne connais pas. Heu, comme HOLOPHONICS doit être en train de se préparer et que je connais les autres musicos, ce doit être les membres de BLAZING WAR MACHINE… Gagné ! Ils rigolent quand je leur dis que DAGOBA c’est trop extrême pour moi. Ils sont même morts de rire quand ils me disent que BLAZING WAR MACHINE, c’est vraiment plus brutal. Là, j’avoue que je blêmis.

HOLOPHONICS

Bon pas le temps de finir la papote ni de boire un café, les grenoblois d’HOLOPHONICS montent sur scène. Première découverte de la soirée pour moi. Alors, comment définir leur style ? On va dire du rock, metal moderne avec un relent de stoner sur quelques morceaux. C’est une bonne surprise. Vraiment sympa. La voix est superbe. Plus les morceaux passent et plus je craque sur elle.

Il y a deux ou trois morceaux que je trouve en plus excellents. Scéniquement, ça tient vraiment la route. On voit qu’ils ont l’habitude de la scène. Agréable surprise partagée par le public de plus en plus nombreux.

Trois groupes et rien à jeter. Tous d’un excellent niveau. Et ce n’est pas fini !

Allez, je vais me faire un café pour me réchauffer car il commence à faire frisquet. Petit papotage avec FRANKY COSTANZA. J’en profite car je ne pense pas être encore là quand il aura fini de jouer (je ne sais pas pourquoi, juste une impression, lol !!).

OBLIVION

Et c’est reparti. Retour vers la scène et retour en terrain connu car c’est au tour d’ÖBLIVION avec les frères JO et DAVID AMORE (ex-chanteur et ex-batteur de NIGHTMARE), STEPH RABILLOUD (URGENT et ex-NIGHTMARE lui aussi), MARKUS FORTUNATO (FORTUNATO, FURY AGE, ex-MZ) de monter sur scène. Que du beau monde !

Heu, je disais en terrain connu, oui car on va avoir droit sur une partie du set à un certain nombre de morceaux de leur ex-groupe NIGHTMARE. En revanche, l’autre partie est bien composée de leurs nouveaux morceaux. Leur CD devrait sortir prochainement et il y aura aussi un DVD live. DVD qu’ils tournent ce soir si vous vous rappelez bien. Eh oui ! Et comme ils sont filmés, ils sont forcément aux taquets. Comme d’habitude, vous me direz.

Tout ce petit monde bouge à donf, s’amuse avec les copains, prend des poses, se lâche. MARKUS qui pour une fois ne tire pas la langue (lol !) fait aussi le spectacle.  Même DAVID derrière sa batterie participe à ce que le public en prenne plein les yeux… comme les oreilles. Que dire de JOE AMORE ? Il est fantastique ! Moi, encore une fois, je suis fan de sa voix, de son timbre et de son attitude sur scène.

Les nouveaux morceaux sont bien-sûr dans la continuité du style et plaisent aux fans. J’ai vraiment hâte d’écouter leur album !… et de voir le DVD, of course ! Les trois cent cinquante personnes présentes n’ont plus froid, ça saute, ça bouge. Yes, trop trop bien ! Et évidement trop trop court. Mais bon, pas grave, on aura le DVD ! 

Whaou, quatre groupes, quatre baffes et toujours rien à redire !

BLAZING WAR MACHINE

Bon, dernière pause de la soirée. On se détend, on se prépare psychologiquement et on pense aux boules Quiès… Même pas peur, j’ai survécu à JINJER !!!

Allez, c’est parti ! Fumigènes, groupe maquillé. Je comprends pourquoi les photographes aiment les groupes extrêmes. En plus, ça bouge grave sur scène. Ca prend des attitudes différentes. Bref, il y a du visuel.

Musicalement, au début, ça va. C’est puissant, fort mais mélodique. Ou ça se corse pour moi, c’est quand la voix arrive, une voix qui passe du méga grave à l’hyper-aigu (pire que DANY de CRADLE OF FILTH ! ). Heu, je croyais que c’était une fille au chant, moi… Ah oui, c’est bien une fille mais si je ne la vois pas, je ne sais pas, moi !

Bon, c’était clair avant, je ne vais pas jouer les vierges effarouchées qui ont cherché le loup et qui crient quand elles le voient, mais ce n’est vraiment pas mon truc !!! Ca ne me touche pas et en plus, ça me stresse. Mais bon, il y en a qui aiment et qui apprécient. Les premiers rangs sont comme des dingues… surtout quand FRANKY COSTANZA prend le micro et fait faire un wall of death au public. Je me trompe peut-être mais si j’ai bonne mémoire, c’est le premier au Leym’Fest. Rien à dire sur les musiciens, ils se donnent à fond. Et que dire de FRANKY COSTANZA, impérial derrière ses futs ? A donf ! Quel putain de batteur ! Il est encore une fois à la hauteur d’une réputation qu’il est loin d’avoir usurpée !

J’ai vu mais là je craque. Ce dernier groupe, c’est des pains dans la tronche qu’il m’a mis ! Et même si c’est loin d’être mon truc, c’est encore un groupe de qualité encore sur cette prog’ sans failles.

En plus, je commence à avoir vraiment froid. En trois jours, on passe du bermuda/T-Shirt au sweat/blouson et je caille encore. C’est pas humain !

Je dis au revoir et je ne suis plus là ! Heu… c’était sans compter sur ma rencontre avec JOE AMORE qui me rappelle qu’on a une interview à faire… Je monte donc dans les loges pour une interview d’ÖBLIVION pas triste du tout à cette heure de ma soirée (interview que je fais avec un autre téléphone que le mien car la batterie a rendu l’âme… Vous la verrez donc si on me l’envoie… STEPH, si tu nous lis !).

Bon allez, j’ai dit au revoir à tous ceux que j’ai croisé, bénévoles, musicos, JEEP, CHRISTOPHE GINET à qui je redis un grand merci pour cette soirée et je (ne) suis (pas) parti car je rencontre BOOM le batteur de VITAL BREATH qui me parle de leur nouvel album et de leurs dates de concert. Là, il est vraiment très tôt le matin et je pars. Je croise des copains arrêtés sur le bord de la route avec des gens en bleu marine et je me dis que, de toute façon, même si je ne bois que du Coca Zéro, je ne serais pas rentrés plus tôt même si j’étais parti avant…

En conclusion, une superbe édition du Leym’Fest, le fest qui monte années après années et qui n’est plus petit. Merci à toute l’équipe d’AMM et à CHRISTOPHE GINET en particulier. 

Long live Leym’Fest et à l’année prochaine !!