A force de rencontrer les IRON BASTARDS, il fallait bien que je leur fasse un petite interview, non ?
Allez, c’est parti !
Interview réalisée le 14 février 2017 à la Fabrique d’Amancy
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It's only Rock 'n' Roll !!
Bon Amancy, c’est loin et en plus sur la route de la montagne et du ski mais je n’ai pas le choix, ABEL, le guitariste d’EXXCITE m’a menacé (si, si, du genre “si tu ne viens pas à notre release party, on ne joue pas !!!) !
Donc, vu que je ne veux pas gâcher la soirée, qu’en plus il y a mes copains de SLEEKSTAIN et les strasbourgeois d’IRON BASTARDS sur l’affiche et que je suis faible, on the road again !!
Pas de galères pour arriver à bon port, un peu plus pour trouver comment on accède à la Fabrique mais le lieu à l’air cool et au regard du nombre de voitures sur le parking, il y a déjà foule.
Je ne me presse pas trop car le premier groupe, NOISE GATES, est à ce que l’on m’a dit un groupe de reprises… Sauf que lorsque je dis ça à l’entrée, on m’explique que ce n’est pas le même groupe et que celui qui joue ce soir est un jeune groupe de hard-rock, qu’ils jouent leurs propres compos et que c’est plutôt bien ! Ce qui est confirmé par ce que j’entends de loin ! Du coup, je me magne pour rentrer.
Eh oui, c’est bien du hard-rock, plutôt sudiste, et c’est effectivement vraiment bien. La voix est top, les compos sont sympas et pour une de leurs premières apparitions live, ça le fait. Evidemment, je me fais chambrer par mes acolytes qui, eux, n’ont pas loupé le début et qui sont de mon avis. Un bon groupe pour ouvrir la soirée, un groupe à suivre.
Allez, petite pause. La brasserie est assez grande et vraiment sympa. Et surtout, il y a du monde ! Tellement que je dois patienter pas mal pour avoir mon Coca Zéro (si, si ! Dans une brasserie, faut oser !!).
Bon, c’est maintenant à Charlie et ses potes de SLEEKSTAIN de jouer. C’est vrai que je les ai beaucoup vus en live mais je ne m’en lasse pas. Ils donnent toujours tout. Et encore une fois, c’est bigrement bien fait et fun. Même si le son n’est pas à la hauteur (et c’est un euphémisme !) le public est à bloc et s’éclate et le groupe aussi. C’est bouillant comme ambiance ! Ouah, trop court !
Heu, je viens d’apprendre qu’EXXCITE passe juste après et que c’est IRON BASTARDS qui clôture, donc il est largement temps pour moi d’aller faire une interview aux IRON BASTARDS, interview que vous aurez bientôt si vous êtes gentils.
Lorsque je reviens, j’ai juste manqué le début du premier morceau d’EXXCITE. Je suis trop bon ! Ouah, le nouveau chanteur le fait en live ! J’adorais la voix de l’ancien mais celui-là aussi a une vraie voix, même si c’est dans un autre registre. En plus, il est très à l’aise sur scène et il est très bien intégré au groupe.
Le résultat est vraiment bon sur les nouveaux morceaux comme sur les anciens. Les musicos sont heureux et à donf, le public est venu en nombre pour eux et ça donne une putain d’ambiance. Trop bon, je ne regrette absolument pas d’être de la fête… Mis à part encore le son – trop de fenêtres, ça réverbère grave !!
Heu tiens, ABEL a un problème de son : il n’en a plus. Le chanteur ne se laisse pas démonter et il assure grave – tout comme d’ailleurs le batteur et le bassiste. Il fait monter le public sur scène, il descend dans la fosse et fait chanter les gens. C’est méga fun. Tout le monde est heureux… Sauf ABEL… Enfin jusqu’à ce que ça remarche pour lui !
Allez, ils peuvent finir le set. Ouah, ils ont assuré ! Le petit nouveau m’a épaté par son sens de l’impro et par sa présence. Ca c’est de la release !!
Bon petite pause. J’en profite pour faire une petite pause toilette et… “Pourquoi je vous en parle” ? Parce que ça vaut le déplacement des toilettes comme ça ! J’adore le mur délire plein d’affiches de concerts. Je délire aussi sur les dizaines de gens assis dans des fauteuils côte à côte et qui restent collés à pianoter sur leurs smartphones, en parfait décalage avec la soirée.
Retour vers la scène où IRON BASTARDS attaque sa prestation. Toujours dans le style “les freins, c’est pour les lâches” et “LEMMY est notre papa”, of course ! Même si certains des nouveaux morceaux sont un peu plus doom et “BLACK SABBATH est mon beau-père”, on est dans une prestation de fukin’ rock’n’roll burné avec une voix passée à la râpe du Jack et du houblon.
Ca dépote grave, l’ambiance dans le public est super bonne. Les IRON BASTARDS maîtrisent la scène. Ils sont très pros mais restent fun en même temps. Quel final !
Bon, c’est fini… ou pas car les musiciens des différents groupes qui ont joué ce soir entament des jams sur des classiques d’AC/DC et de BLACK SABBATH. Ils ne veulent pas que ça se termine. Moi non plus mais il est plus d’une heure du mat’ et j’ai de la route à faire ! Ils veulent en refaire un petit dernier ? Et en plus, c’est un petit MOTORHEAD ! Alors évidemment, le chanteur d’IRON BASTARDS fonce sur scène pour rejoindre les autres musiciens pour une nouvelle putain de tuerie, un MOTORHEAD aux petits oignons !
Le top de cette jam qui clôture cette superbe soirée où, à part le son, il n’y avait rien à jeter !!!
Allez, c’est pas tout, le temps de prendre congé de tous les copains et copines et de se donner RDV la semaine prochaine au Marnaz Metal Fest et il me faut partir si je veux arriver pour le petit-déjeuner. Mais rien de tel qu’un petit IRON BASTARDS pour garder les yeux ouverts sur la route… surtout à donf !!!
Un méga remerciement à HS Crossroad of Rock pour cette soirée et pour leur gentillesse et bien-sûr, on se retrouve pour votre Roche N’Roll Fest en juillet !!
Long live rock’n’roll… en live of course !!!
Report by Seb 747
Cette fois-ci, afin de ne pas faire comme l’an passé et rater complètement le festival, j’ai bien coché la date sur mon agenda. Sur la programmation affichée, il n’y a que quatre groupes sur neuf qui m’intéressent réellement. Les autres, même si je ne les connais pas, ne devraient pas trop me tenter d’après les explications données sur le site. Mais qu’à cela ne tienne, et même si comme dit mon ami Steve*74, trois des quatre groupes “on les a déjà vus”, j’ai le sentiment que ça vaut le détour.
La veille, le temps était à l’orage, et le matin même nous avons droit à de grosses averses. Que faire ? D’autant plus que c’est en plein air ! Bah, même pas peur ! C’e n’est pas la météo orageuse qui va m’empêcher d’aller au festival. Non mais ! Et pour une fois je suis super en avance et le beau temps est revenu. Trop cool !
Première constatation, il n’y a pas foule qui attend devant l’entrée. Est-ce la perspective d’attentats ou le mauvais temps annoncé qui refroidit les métalleux ? Que nenni, c’est que tout simplement nous ne sommes qu’en début d’après-midi et que les métalleux ne sont guère habitués à arriver si tôt !
Après, la scène. Certes, elle est beaucoup moins bien que celle du Roche‘n’Roll Fest, mais elle tout de même bien conséquente. Et le son ! Que de belles résonnances avec les montagnes toutes proches ! En plus, le paysage est très beau.
Mais revenons à la musique. C’est SLEEKSTAIN qui a l’honneur d’ouvrir les hostilités. Malheureusement pour eux, le vent a décidé d’être de la partie et il emmène le son avec lui. Résultat, c’est un peu une bouillie sonore auquel nous avons droit.
Mais de cela, les spectateurs s’en tamponnent le coquillard. Ils sont là pour faire la fête et la font bien… même s’il est un peu tôt ! D’ailleurs, une masse de gens imposante s’est arrêtée devant la scène et les hard-rockeurs présents s’éclatent comme des bêtes. C’est ça aussi SLEEKSTAIN, une énergie communicative qui emmène tout le monde. Evidemment, RAFF qui en fait des tonnes (comme à son habitude) est impressionné par ce monde. Il remercie chaleureusement le public venu si nombreux en ce début d’après-midi. Il ne s’y attendait pas.
Et c’est reparti “comme en 40”, comme dirait ma grand-mère.
Le show remue dans tous les sens les métalleux qui commencent à pogoter comme des fous. Forcément devant la ferveur des SLEEKSTAIN qui se donnent à fond (mis à part le nouveau guitariste plus en retrait), on ne peut pas rester indifférent.
Durant ce show, nous avons droit à deux inédits et à une fin dantesque sur “Call me God”.
Pause musicale et début de la pluie. Durant DREAD UNION BLOOD, le premier groupe local, le vent a redoublé d’efforts et amené les grosses averses avec lui. C’est sur une scène détrempée que le groupe entame son show. Mais ça tombe bien parce que vu ce qu’ils jouent, je préfère m’éloigner de la scène. Beaucoup trop bourrin pour moi.
S’ensuit le groupe HAPPENING. Dans un registre metalcore légèrement mélodique (oui, j’ai bien dit légèrement), leur musique est un peu redondante. C’est bien exécuté, les spectateurs sont conquis mais pour moi, c’est trop linéaire. Donc je regarde de loin, car même si la pluie a décidé d’être moins forte, elle mouille quand même ! Lol !
En plus, ça me donne l’occasion de taper la discut’ avec les copains présents à cette journée, même si on ne s’entend pas trop à cause de la musique. « Peuvent pas faire un peu moins de bruit ?! Y’a des gens qui essaient de discuter, ici ! ». Qu’est-ce que c’est bruyant, on ne s’entend pas beaucoup. Lol !
Mais voilà que le second groupe qui m’intéresse s’installe sur scène. Ce sont les TRY AGAIN, le second groupe local – ils sont de Rumilly, à quelques km de Saint-Félix. C’est leur denier show sous cette forme. Renseignements pris auprès de RICO, le chanteur, ce sont les éloignements des différents membres qui expliquent ça et non les sempiternelles divergences musicales. Cependant le groupe continuera avec une toute nouvelle formation.
Bon musicalement, c’est plus ou moins toujours la même chose, avec leurs morceaux keupons rentre-dedans mais pour une fois, avec un son de qualité. Et en plus, la pluie s’arrête, que demander de plus ?
Eh bien, ils font monter sur scène GABIN, un de leur copains afin d’assurer quelques chœurs et de chanter avec eux. Les morceaux prennent alors une autre dimension. Moins mélodiques, ils sont surpuissants. « Ça dépote grave ! », comme dirait un spectateur à côté de moi. Et puis, comment ne pas se marrer en écoutant les paroles des titres tel que “Bébé Congèle”, “Guerrier de l’Espace” ou bien encore “Top Budget” !
Bon set et surtout beaucoup de délires avec une fin toute en émotion. Bonne surprise à la fin de leur passage, je m’aperçois que sur leur stand merch’, leur CD est en vente au prix qu’on veut. Jamais vu ça, moi !
Pendant que beaucoup de spectateurs partent se restaurer et s’hydrater, les strasbourgeois de IRON BASTARDS s’installent sur scène. Malin comme le renard (que je croiserai plus tard sur la route), je m’installe devant la scène.
Lorsqu’ils démarrent leur set, pas grand monde ne bouge. Mais dès les premières notes de “Jungle Speed”, leur premier morceau, la foule se masse en abondance. Et là, comment dire… Le ciel a décidé d’être clément avec nous et nous laisse apprécier le spectacle. Car avec un son pareil, c’est un sacré spectacle !
Comme d’habitude, on est dans une grosse influence MOTORHEAD, mais qu’est-ce que ça pulse avec ce son ! Le public qui découvre le groupe n’en revient pas. Ils sont impressionnés par la technique de ces trois strasbourgeois… et surtout par la prestation du batteur ANTHONY qui frappe ses fûts comme s’il était possédé. « Philty ! Arrêtes de posséder ce corps, ça commence à se voir !! ».
Le bassiste DAVID courre dans tous les sens, monte sur la batterie pour sauter en l’air dès qu’il en a l’occasion. Les IRON BASTARDS ont lâché les freins pour ne plus s’arrêter et les pogos reprennent de plus belle. La foule est en délire. A côté de moi, ça headbangue de tous les côtés. Les métalleux s’accrochent même à la barrière pour secouer leur têtes. C’est totalement démentiel cette ambiance !
Et c’est sur “Pancho Villa” que se clôt ce set intense, non sans que le groupe ait rendu un petit hommage à LEMMY KILLMISTER avec “Iron Fist”.
Atteint par le syndrome Ti-Rickou qui consiste à se désaltérer pendant qu’un groupe s’installe sur scène, je m’éloigne de la scène, persuadé que c’est au tour d’ALEA JACTA EST de jouer. Mais en regardant mieux la scène, je m’aperçois qu’un backdrop de toute beauté est installé derrière la scène. Et que ce n’est pas du tout ressemblant au groupe prévu à sur le running order de ce soir ! En fait, ils ont échangé leur place avec les islandais de VINTAGE CARAVAN !
En voilà une bonne nouvelle, le bourrin c’est pour plus tard ! Ce qui pour moi, étant donné les groupes restants, me parait logique.
Le groupe, qui en cette fin d’après-midi fait sa deuxième et dernière date estivale en France nous fait son show. Nos trois péninsulaires d’Álftanes sont de vrais fanfarons. Ils s’éclatent sur scène. ÓSKAR LOGI le guitariste chanteur, ALEXANDER ÖRN le bassiste fou qui assure les backing vocals et STEFAN ARI le métronome batteur, nous touchent avec leur bon vieux rock’n’roll des familles.
Ce sont vraiment des islandais ? Ils sont roux comme des irlandais, mdr ! En tout cas, ils jouent super bien. Les métalleux présents en prennent plein les mirettes ! Il faut dire qu’ALEXANDER est vraiment celui qui tient le public en haleine. Il ne tient pas en place, virevoltant de partout, nous assénant des coups de basse dans tous les sens ! Et les pogos reprennent de plus en plus vite, de plus en plus forts. On a même droit à un slammeur, mais toujours dans une bonne ambiance.
Les trois compères, qui ne nous en veulent pas trop de les avoir battus au foot, comme nous le rappellera ÓSKAR un peu plus tard, sont en osmose totale avec le public. Celui-ci le lui rend bien en reprenant les chansons en chœur lorsque le guitariste chanteur leur fait reprendre les “ohohoho” habituels. Il n’hésite pas, quand il lâche son pied de micro à aller au-devant des spectateurs en se hissant sur les enceintes. Tout comme son compère ALEXANDER qui headbangue comme s’il était hanté par un obscure Dieu Nordique ! STEFAN le batteur n’en rate pas une miette, se mettant régulièrement debout derrière ses fûts pour haranguer la foule.
Ça y est, leur set prend fin et les VINTAGE CARAVAN nous invitent à les rejoindre tous au stand de merchandising pour signer des autographes et boire une bière ensemble. Heuh… Tout le monde ? Euh… ça va pas faire un peu de monde au stand ? En tout cas, vive l’Islande ! Un sacré groupe à voir absolument sur scène au moins une fois dans sa vie. Quelle claque ils nous ont mis !
S’ensuit le groupe qui était censé jouer à leur place, les toulousains d’ALEA JACTA EST. Comme c’est tout de même loin d’être ma tasse de thé, je préfère divaguer le long des stands. Non sans bien sûr aller serrer la main des trois hommes venus du froid et de leur faire signer leur set list !
Ayant eu ma dose de bourrin pour cette journée, je décide de partir durant le set des marseillais de DAGOBA, d’autant plus qu’ils ont pris leur temps pour s’installer. Du coup, je n’assiste pas non plus au set des thrasheurs espagnols d’ANGELUS APATRIDA. Tout comme dirait le proverbe « Trop de bourrin tue le bourrin. Hi Han ! » et puis no entiendo español !
BILAN DE LA SOIREE
Une ambiance bon enfant, des bénévoles très sympathiques, un système de jetons pour les boissons et la bouffe (pas si bête que ça puisqu’on peut les garder pour l’année suivante) et un site super-chouette (juste le terrain un peu cabossé, mais c’est juste pour chipoter). Une chose est sûre : j’ai bien fait de venir moi !
Report by Seb 747
Ce soir, un choix difficile s’impose à moi : soit je reste chez moi pour regarder la finale de The Voice, ou celle de l’Eurovision (je suis calé en télé !) ou je me rends à Hauteville-sur-Fier voir les IRON BASTARDS et TRY AGAIN en concert. Bon, vous l’aurez vite compris, le choix est vite fait ! Je préfère aller écouter du bon rock ‘n’ roll, plutôt que d’essayer de comprendre comment les votes pour élire le gagnant ou la gagnante de ces différents concours fonctionnent.
En plus, pour moi, ça sera une triple première, vu que je n’ai jamais eu l’occasion de voir ces groupes en concert, ni de mettre les pieds dans ce bar.
Ce coup-ci, j’arrive bien en avance et trouve facilement le lieu. Pas de problème pour se garer, les gens vous souhaitent une bonne journée… Malheureusement pour les organisateurs, il n’y a pas foule ce soir, et c’est bien dommage parce que l’affiche est très intéressante. Bah, c’est pas plus mal, comme ça je n’aurais pas de problèmes pour prendre des photos !
Petit bonjour aux copains qui ont décidé de faire ce concert, et je constate que nous sommes encore à la maternelle, les musiciens de TRY AGAIN chahutant bruyamment avant le début de leur set. Décidément, pas moyen d’être sérieux ici ! lol !
Comme nous sommes dans un bar, il n’y a malheureusement pas de scène, les musiciens jouant à même le sol sur un carrelage blanc.
Ca y est, les hostilités démarrent avec TRY AGAIN. Avec eux, comme je m’en étais douté un petit peu juste avant en les voyant faire les cons, nous sommes dans du punk festif avec une petit pointe de hardcore et de métal. Les chansons sont en français et ce n’est que de la déconnade. Il y a du SUM 41 dans l’attitude, du SICK OF IT ALL dans le revendicatif, et du GREEN DAY dans le chant. Le tout mixé avec tous les groupes de grind que vous pouvez imaginez. Qu’est-ce que ça déménage !!
Tiens devant le bassiste et le guitariste se trouve des boîtes de Chocapic ! Etrange… En fait non, c’est que durant le titre “Yes I Like Tose”, le refrain parle de ces fameuses céréales. Le morceau commence et dès le début du refrain qui fait « J’ai plus de lait pour mettre sur mes Chocapic !!! » les deux hurluberlus à cordes jettent le contenu des boîtes. Résultat, il y en a partout, on glisse sur le carrelage, c’est vraiment fun. Pas de prise de tête, tout à donf.
Un petit garçon de cinq-six qui s’éclate depuis le début du concert, vient faire du hair guitar avec les musiciens. Vraiment cool cette soirée, la relève est bien présente !
Les titres s’enchaînent les uns derrières les autres. De “Guerrier de l’espace” en passant par “Bébé congèle” ou “J’suis un connard”, on ne fait que se fendre la gueule. Le chanteur RICO BRUTASSE (oui, ça ne s’invente pas… ou plutôt si !!!) s’agite dans tous les sens, hurle dans son micro à s’en péter les cordes vocales tout en restant mélodique et revendicatif… Même si par moments des growls se font entendre ! Heureusement, ils sont sporadiques.
Le bassiste, jouant sur une basse à cinq cordes, est à fond dedans finissant le concert torse nu. Le gratteux lui, reste très discret. Il faut dire que c’est un peu son anniversaire et je pense qu’il se méfie des blagues de ses petits camarades. Quant au batteur, gérant la setlist sur son portable (génération 2.0 oblige) il attaque sans pitié ses fûts comme un vrai punk, vite et sans finesse. Normal quoi !
C’est déjà la fin et malgré le peu de personnes présentes ce soir, ils se sont donnés à fond. Je retournerai les voir, c’est sûr.
Après avoir nettoyé le sol, les TRY AGAIN font la place à IRON BASTARDS. Les strasbourgeois venant faire quelques concerts dans la région, je me réjouis d’avance de les voir étant donné toutes les bonnes critiques que j’ai entendu à leur sujet.
Et là, je ne suis pas déçu. Petits fils de MOTORHEAD, c’est dans un autre registre qu’ils évoluent. « Ca déchire ! » comme diraient certains. Rickenbaker en mains, le bassiste chanteur DAVID BOUR démontre avec puissance ses talents. LEMMY est ressuscité !!! Alléluia !!!
L’esprit de PHILTY “Animal” TAYLOR s’est emparé du batteur ANTHONY MEYER. Il cogne fort sur ses peaux et sue comme un bœuf. Le guitariste DAVID SEMLER à des faux airs de BRIAN ROBERTSON, il est aussi discret qu’efficace. : il enchaîne les riffs. J’ai comme l’impression que les musiciens sont hantés par les fantômes de MOTORHEAD. Bref que du bon, surtout si vous aimez ces derniers, ce qui est mon cas.
Seul petit bémol, mais juste histoire de critiquer, l’influence du groupe est un peu trop présente et cela pourrait leur nuire à force. Mais de ça, les spectateurs assidus n’en ont cure ! Ils sont pour et notamment le petit bonhomme de tout à l’heure qui saute et court de partout. Il fait le show à lui tout seul, volant un peu la vedette aux musiciens. Mais ce n’est pas grave, eux jouent et s’en tamponnent le coquillard. Ils sont venus pour faire du rock et c’est ce qu’ils font.
Première interlude dans le set et nous avons droit à une cover. Mais pas de qui vous pensez… pas tout de suite. Mais une des STRAY CATS, version IRON BASTARDS bien-sûr. Qu’est-ce que ça joue bien ! Ca rock !
IRON BASTARDS continue sur sa lancée et le train est en marche. Le public en prend plein les oreilles. Normal car avec des titres tel que “Boogie Woogie Violence”, “Jungle Speed” ou encore “Dr Reason”, il y a de quoi déboucher nos cages à miel !
Quelques morceaux plus tard, un problème de basse survient. Solidarité des musiciens oblige, le bassiste des TRY AGAIN prête volontiers la sienne. Petites discussions entre bassistes pendant le changement de basse et on repart de plus belle. Malgré la difficulté de jouer sur une cinq cordes pour DAVID.
Nous voilà déjà au dernier morceau et c’est un inédit auquel nous avons droit à la fin, juste avant un morceau honneur au bandit mexicain PANCHO VILLA.
Concert fini ? Non, bien sûr, pas sans la cover de MOTORHEAD ! C’est donc sur un “Ace of Spades” de folie que se termine cette soirée.
Bilan de la soirée
TRY AGAIN : un excellent groupe de punk festif. Si vous avez l’occasion de les voir et que les growls de temps en temps ne vous font pas peur, n’hésitez pas une seconde.
IRON BASTARDS = MOTORHEAD = IRON BASTARDS = MOTORHEAD = IRON BASTARDS = MOTORHEAD. Là aussi, croyez-moi sur parole, si vous aimez MOTORHEAD, ne les ratez sous aucun prétexte, vous ne serez pas déçu. Moi, je retournerai les voir, c’est sûr !
Re-bilan : J’ai enfin compris pourquoi les Chocapic, c’est dangereux, Lol !