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GLENN HUGHES 8

GLENN HUGHES

Wah !!! GLENN HUGHES est en tournée en Europe et il y a deux dates en France. Heu, une date à Paris et l’autre à Clermont-Ferrand. L’un comme l’autre, c’est loin ! Mais quitte à choisir, Clermont-Ferrand c’est mon territoire et de plus ça me donnera l’occasion de retourner à La Puce à l’Oreille où je sais par expérience que je vais être très bien accueilli.

Et puis je n’ai pas le choix car GLENN HUGHES à eu la brillante idée de se faire accompagner par mon copain DOUG ALDRICH. C’est donc pour ça que je mets les chaînes dans le coffre et direction l’Auvergne !

Heu, en revanche pour le groupe de première partie, vu mon horaire de départ et la route que j’ai à faire, ça me parait compliqué. Et ben non ! Quand j’arrive il y a plus d’une centaine de personnes qui font la queue devant la salle. Yes, mission réussie !

Ou pas. J’hallucine, la première partie a déjà commencé ! Il y a plus de cent personnes sur le trottoir et la première partie a déjà commencé ! Je crois que j’ai une malédiction en ce qui concerne les groupes de première partie ! Si vous avez un désenvoûteur dans le coin…

JARED JAMES NICHOLS 2-

JARED JAMES NICHOLS

Alors bien sûr, je ne dis bonjour à personne et je me précipite comme je peux – mais vraiment comme je peux car la salle ce soir est sold out et que le public présent est, comment dire… en grande majorité un public qui vient au concert mais qui veut avoir les mêmes conditions que dans son salon ! Même si vous dites excusez-moi, je suis photographe et que vous montrez votre pass, il y a vingt personnes qui vous diront nous aussi en vous montrant leur IPhone !

Bon on s’en fout. Je prends le train en marche et putain qu’est-ce que c’est bon ! Avec JARED JAMES NICHOLS, on est plutôt dans la famille (non ! pas beau gosse comme dirait la copine d’à côté – moi personnellement je n’ai pas d’avis), dans la famille donc blues rock. Comme quoi entre les garçons et les filles on n’a pas les mêmes valeurs. Les filles regardent si le musicien est mignon et nous on écoute sa musique… et on regarde sa petite amie !!

Bon, revenons plutôt à nos moutons ou plutôt à notre rock bluesman. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça joue ! J’aime bien la voix, les morceaux sont efficaces et même sa cover des BLUES BROTHERS percute. Là vraiment, je regrette de ne pas avoir vu le set depuis le début ! Donc effectivement quand ça s’arrête, je suis dégoûté.

Je ne vais pas quitter ma place parce que de toute façon, je ne pourrais pas revenir. En plus, même pendant l’entracte je ne vais pas pouvoir me positionner mieux et je me cantonne au quatrième rang. Même pas la possibilité d’aller au bar ni aux toilettes… Comment, je ne vais pas me plaindre ? Mais si !!! Car si dehors il fait froid, ici on est comme dans un four. Le contraste est saisissant.

GLENN HUGHES 5

GLENN HUGHES

Mais bon je suis aux taquets. Et ça y est, c’est parti ! GLENN HUGHES, DOUG ALDRICH et leur copain à la batterie débarquent sur scène dans une formule trio pour le plus grand plaisir d’une salle chauffée à blanc. Même Manie Renée assise au balcon s’est réveillée ! Non, je déconne, y’a quand même quelques jeunes… de quarante ans dans la salle (lol !) ! Mais bon, on s’en tape.

“Stormbringer” vient nous mettre la première tarte de la soirée et c’est parti pour le show. Et putain que la fabuleuse voix de GLENN HUGHES se marie merveilleusement bien avec la guitare de DOUG ! On ne va pas être déçus ! Alors bien sûr nos compères vont puiser dans le répertoire de DEEP PURPLE, de TRAPEZE, de WHITESNAKE (oh surprise !). Comment chérie ? C’est un tribute band que j’ai été voir ? Wouarf wouarf, wouarf ! Bon, on te pardonne femme de peu de foi !

Et putain, c’est vrai que ça le fait grave ! DOUG ALDRICH est encore une fois – à mon humble avis – un pur tueur de la six-cordes, tout en feeling et avec une étonnante facilité. GLENN HUGHES fait bien sûr étalage de ses possibilités vocales, peut-être un peu trop d’effets pour certains, mais bon moi c’est pour ça que je l’aime. E à la basse, ça le fait grave aussi. Je suis carrément sous emprise et j’apprécie à sa juste valeur l’interprétation des différents morceaux.

Bon, il y a des fois où le temps paraît passer trop vite, voire carrément en accéléré. Et quand retentissent les premières notes de “Burn”, je sais avec certitude que ça annonce le dernier morceau. Bon j’avoue, c’est plus facile quand on connait la set list des concerts des jours d’avant  ! Mais cela ne va pas me gâcher ce moment d’exception et, de même que toute la salle, je suis à fond avec eux. Et quand les lumières se rallument, on en voudrait encore.

DOUG ALDRICH 3-

DOUG ALDRICH

Mais bon, c’est vraiment fini. Un petit tour au stand merchandising où on peut acheter tout plein de belles choses, des T-Shirts, des photos dédicacées, des médiators, des baguettes usées… Bref, ce n’était pas la peine de se casser le cul pour les attraper ! Mais comme dirait un de mes copains, cinq euros le médiator, dix euros la photo dédicacée, c’est quand même pas donné. Moi je pense que c’est un beau souvenir et que ça n’a pas de prix. Quoi, moi j’ai eu de la chance d’attraper le médiator en vol ? Et alors, c’est le même, lol !!!

Allez, c’est pas tout, je ne vais pas pouvoir attendre de voir DOUG et consorts. GLENN HUGHES, ça m’étonnerait qu’il vienne dans la salle vu qu’il y a eu un meet and great de proposé.

De toute façon, ce qui me préoccupe à l’instant présent c’est de savoir s’il va falloir chaîner ou pas pour rentrer !

 

ALLEZ UN PETIT BILAN DE LA SOIREE

.  JARED JAMES NICHOLS s’est révélé une très bonne découverte,  vraiment agréable dans le style.
.  GLENN HUGHES, que dire à part que c’était… c’était grand ! J’espère que la collaboration avec DOUG ALDRICH ne s’arrêtera pas là. J’aimerais bien qu’ils fassent un disque, moi !
.  LA PUCE A L’OREILLE,  comme d’hab’ une équipe super adorable et le son de la salle est très bon.

Une spéciale dédicace pour le stand de crèpes. Rien que pour ça, il faut venir faire un concert ici !

Et surtout, un special thank à Rock the Night qui nous a booké cette date !

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Bref, une soirée et un concert qu’il ne fallait absolument pas manquer car ce soir GLENN HUGHES et DOUG ALDRICH nous ont prouvé qu’on pouvait faire de la musique en s’amusant et en y prenant du plaisir… et que quand on a des putains de morceaux à son répertoire, c’est con de ne pas les utiliser !

Allez, pour lutter contre le froid, rien ne vaut de s’écouter un petit “Live in London” de PURPLE sur le chemin du retour. Heu… GILLAN, tu ne veux pas prendre ta retraite ?

JARED JAMES NICHOLS 5

JARED JAMES NICHOLS

Report de Steve*74

En ce début de mois d’octobre, les concerts comme les feuilles mortes se ramassent à la pelle et ce jusqu’à fin novembre. Faute de temps, il faut savoir effectuer des choix. Glenn Hughes par exemple, passe le 14 octobre à Riom (en Auvergne) mais aussi à Solothurn (en Suisse) quelques jours auparavant. Après avoir ouvert mon atlas, j’opte pour la Suisse car plus près de chez moi !

Cette soirée commence mal, de mauvaises vibrations nous accompagnent sur l’autoroute, un énorme bouchon suite à un accident nous fait prendre un retard énorme sur notre timing.

Et ce qui devait arriver arriva, je loupe les premiers morceaux de JARED JAMES NICHOLS. Dès les premières notes entendues, je peste et regrette ce maudit embouteillage.

JARED JAMES NICHOLS 4

JARED JAMES NICHOLS

Originaire du Wisconsin mais installé en Californie, JARED guitariste chanteur a formé avec ses deux compères suédois un power trio blues-rock. La fin des années 60 et le début des 70’s deviennent de plus en plus une source d’inspiration pour les jeunes. Celui-ci ne fait exception à cette nouvelle règle, et JARED ne s’en cache pas. Un blues qu’il peaufine depuis son plus jeune âge.

S’il a découvert ce style de musique à 14 ans, des influences rock pour ne pas dire hard se font aussi sentir au détour d’une rythmique ou d’un solo.

Ce style de musique est avant tout une affaire de technique bien sûr, mais aussi en grande partie de feeling. Plus que des cours dans des écoles de musique car il a fréquenté le Berklee College Of Music, c’est en live que JARED dit avoir le plus appris.

Un peu comme pour ULI JON ROTH, il a compris que la rapidité ne fait pas tout. Et lui ne risque pas de se faire flasher par un radar pour excès de vitesse !

Le blues endiablé joué ce soir fait un effet monstrueux dans les premiers rangs de gente féminine. Sourire aux lèvres, les filles sont en extase devant ce jeune mec aux longs cheveux blonds.

C’est avec un blues-rock bourré d’énergie que se clôture ce show. Un fois de plus je vous encourage vivement à les découvrir !

GLENN HUGHES S1

GLENN HUGHES

Place maintenant à GLENN HUGHES, celui qui se désigne sur les T-shirts et les posters sous le nom de “Voice of the rock”. A mon humble avis, ce terme prête à discussion. Par exemple, PAUL RODGERS est lui aussi la voix du rock ! Question de goût… ou de génération peut-être…

L’affiche est hyper alléchante avec en guest la présence de DOYG ALDRICH à la guitare. Ayant joué avec COVERDALE dans WHITESNAKE, la boucle est maintenant bouclée avec cette tournée. Il aura joué avec les ex-DEEP PURPLE du Mark III.

Pour cette tournée, GLENN HUGHES n’a rien à vendre, pas d’album à défendre. Il est là pour se faire plaisir avec un répertoire qui sera une sorte de best of qui survole son immense carrière.

Je ne vous surprendrais pas en vous disant que le répertoire sera basé sur du bon vieux hard-rock. La preuve dès le début avec “Stormbringer” pour ouvrir le show.

GLENN HUGUES S6

DOUG ALDRICH

D’entrée, on sent la solidité de l’ensemble mais un léger malaise m’envahit… Je n’entends pratiquement que la basse et la guitare est loin, loin derrière. Malheureusement, il va falloir plusieurs minutes pour rétablir un son cohérent. C’est d’autant plus embêtant que ce soir, nous avons un power trio.

J’ai oublié de vous préciser que le batteur se nomme PONTUS ENGBORG. Entre lui et GLENN, c’est une histoire d’amour qui dure. Ils ont déjà effectués de nombreuses dates ensemble par le passé.

Une formation à trois membres est excellente pour l’esprit rock et l’homogénéité d’un groupe. Par contre, sur certains morceaux, il manque clairement une rythmique ou un clavier pour étoffer un son un peu léger malgré tout le talent des musiciens. Mais faisons fi de ces tracasseries et profitons pleinement du concert !

Dans un registre un peu plus funky, nous avons droit à un “Way back to the bone” à rallonge. Ensuite, c’est au tour de “Touch my life”, un morceau que je n’écoute pas tous les matins. Il est extrait d’un album de TRAPEZE, son premier groupe, sorti en 1971. 

GLENN HUGHES S2

GLENN HUGHES

Ce titre est vraiment bon et donne envie de replonger dans la discographie du groupe. C’est un des meilleurs moments de la soirée pour moi même si cela ne me rajeunit pas…

A l’heure où ses confrères COVERDALE ou GILLAN éprouvent au minimum des difficultés, GLENN HUGHES cabotine un peu à certains moments en chantant hyper-haut et en se permettant des vocalises sur “Mistreated”. Il en joue et en abuse parfois, les autres s’arrêtant même de jouer pour lui laisser le micro. De ce fait, le morceau est interminable. Ceux qui aiment sont aux anges, les autres un peu moins car il y a malgré tout des longueurs.

Sur “Can’t stop the flood”, extrait de l’album “Building the machine” sorti en 2001, GLENN sur la fin du morceau s’esquive dans les coulisses pour faire place à un échange style jam entre DOUG et PONTUSs. Et pour achever les sceptiques, PONTUS termine par un solo de batterie très années 80.

C’est avec un “Burn” vitaminé que se termine trop vite le concert. C’est un morceau casse-gueule par excellence car il est repris un peu par tout le monde sauf assez bizarrement par DEEP PURPLE. En effet, GILLAN lui, ne chante que ses morceaux. Cette version tient la dragée haute aux meilleures versions que j’ai entendues jusqu’ici … Et puis, autant préférer l’original à des copies !

Dès les dernières notes égrenées, direction le stand merchandising. Pour rencontrer GLENN il faut, comme malheureusement de plus en plus de groupes le font, payer et arriver en milieu d’après-midi. Certes, c’est nettement moins cher que pour KISS, mais quand même ! Au stand, des photos et des set lists dédicacées sont vendues pour des prix élevés. Il n’y a pas de petits bénéfices ! Il en va de même pour les baguettes et les médiators, alors qu’à la table voisine JARED et son bassiste rencontrent leurs fans avec le sourire et… gratuitement.

Je veux bien admettre que les artistes ne vendent plus de disques et que les tournées coûtent chères, mais ici  – est-ce l’air suisse ? – c’est beaucoup trop onéreux. Trois jours auparavant ULI JON ROTH vendait lui aussi des photos dédicacées mais deux fois moins chères !

En conclusion, un GLENN HUGHES en forme olympique tant physiquement que vocalement. Sans être enthousiaste, je suis content d’avoir fait tous ces kilomètres pour voir et écouter une légende encore vivante et apte à jouer car c’est une denrée qui se fait de plus en plus rare.

Plein de souvenirs et d’images vont m’accompagner sur le chemin du retour, le plus dur finalement étant de refaire la route pour rentrer !

GLENN HUGUES S10

GLENN HUGHES & DOUG ALDRICH