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MESSALINE

Report de Steve*74

Comme vous le savez tous, le temps passe vite, trop même pour certains. Depuis un mois je parcours la Suisse pour différents concerts et je n’ai pas vu les jours défiler. Il est temps de remettre les choses en place et de reprendre les bonnes vieilles habitudes qui me tendent les bras comme un vieil amour retrouvé. Direction le Brin de Zinc ce vendredi avec un atout majeur : c’est que la voiture connait la route, pas besoin de GPS sur ce coup là !

Quand j’arrive juste à l’heure devant la salle, j’ai l’impression de m’être trompé de jour. Il n’y a presque personne dans le parking ni devant la porte d’entrée. Pas même un fumeur égaré. L’avantage c’est que pour une fois je peux choisir où me garer, mais au fond de moi j’angoisse un peu pour les gentils organisateurs.

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MESSALINE

Finalement, les spectateurs habitués du lieu savent qu’ici on ne commence jamais à l’heure indiquée. Ils arrivent par vagues bien après l’heure légale annoncée. Vis à vis de la Suisse c’est un énorme changement. Et quand MESSALINE arrive enfin sur scène, la salle s’est bien remplie. Je suis rassuré car un concert devant quelques spectateurs épars ce n’est pas trop cool.

Ils débutent le show par “Dernières sommations”, une sorte d’avertissement pour le public qui va en prendre plein les oreilles pendant 10 titres. D’entrée, on sent les musiciens remontés comme des coucous suisses… qu’ils ne sont pas (ils sont bressans et ils le revendiquent).

La dernière fois que j’ai vu le groupe en live, c’était en première partie de FREEDOM  CALL à Lyon en mai 2013 (oui, je me répéte mais le temps passe vite). Depuis pas mal d’eau a coulé sous les ponts avec un nouveau batteur et un nouveau CD à défendre sur scène.

ERIC, le chanteur fait le spectacle à lui tout seul. Ses deux comparses guitariste et bassiste restant sagement dans leurs coins. Le chant est pour une fois en français même si en live je n’ai pas pu comprendre toutes les paroles. A noter que MICKAEL, le guitariste assure les choeurs sur les refrains pour donner plus de puissance à l’ensemble.

Avec “Fouilles de sarcophage”, je découvre sur scène un morceau de “Illusions barbares”, le dernier opus de MESSALINE. Il est suivi de “A Jérusalem” et de mon titre préféré “Mehlinn-Hâ”. Pour ces morceaux, ERIC a revêtu sa tenue de templier. Oui, la même que ceux qui partaient faire les croisades au Moyen-orient il y a presque mille ans (sur ce coup là, je ne sais pas si le temps est vite passé !!). Regardez la pochette du dernier disque pour mieux comprendre si vous ne la connaissez pas.

A la fin de ce triptyque, ERIC retrouve son look de hard-rockeur pour nous emmener vers un horizon totalement différent. Fini le moyen âge et l’histoire, place à une actualité brûlante avec “Barbie tue Rick”. Musicalement ça reste cohérent mais bonjour le grand écart entre les sujets abordés !!

Nous sommes des gens heureux car nous avons le droit et la joie d’écouter un vieux morceau “Fin de règne”, jamais joué auparavant sur scène. C’est bien, il faut savoir innover et faire évoluer son répertoire en piochant dans son répertoire des nouveautés anciennes.

Bonne prestation d’ensemble. Je suis content de les avoir revu et je suis prêt à repartir pour de nouvelles aventures avec eux. A bientôt, I hope to see you soon, boys.

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BAND OF GYPSIES

Maintenant que le public est à bonne température, place maintenant à BAND OF GYPSIES, avec un tribute à JIMI HENDRIX. Le sujet est plus que délicat, car comme vous le savez certainement, ici on ne chronique pas les tribute bands. Ceci dit, ce soir ce n’est définitivement pas un traditionnel tribute band comme on peut l’entendre habituellement.

Tout d’abord, il est constitué autour d’HASSAN HAJDI, guitariste du groupe ANGE depuis 1997. Le monsieur donne aussi des cours de guitares au Mai à Nancy. Autour de lui, BENOIT CAZZULINI, batteur lui aussi d’ANGE et JC BAUER à la basse qui, lui, a notamment joué avec PATRICK RONDAT. Nous n’avons donc pas à faire à des débutants ou à des musiciens en mal d’inspiration mais bien à des musiciens reconnus qui n’ont plus rien à prouver.

HASSAN explique aux médias qu’il a découvert le rock avec HENDRIX et que maintenant qu’il a touché un peu à tout dans la musique, il désire se faire plaisir et jouer en live la musique qui a influencé sa jeunesse. C’est un hommage qu’il rend à HENDRIX.

Pour être franc avec vous, je ne suis pas hyper fan d’HENDRIX, même si je reconnais volontiers la technique du monsieur, sa créativité ou son apport essentiel à la musique qui nous intéresse aujourd’hui.

Ce soir, le trio ne reprend pas les morceaux note à note, non ici il s’approprie le répertoire et adapte les titres avec de fréquentes incursions jazzy. Le son de la guitare si caractéristique chez HENDRIX n’est pas présent ce soir. La basse à un rôle omniprésent, JC s’éclate sur scène. Sa basse à 5 cordes n’est pas un objet de décoration, le bougre sait bien l’utiliser. Les morceaux tout en gardant la trame originale ont une couleur particulière. Les puristes risquent de détester mais les mélomanes vont adorer.

Je reconnais tout de même quelques classiques comme “Fire” ou encore la célèbre reprise de BOB DYLAN “All along the watchtower”.

L’heure tourne et au moment du rappel, HASSAN annonce qu’ils ne peuvent pas jouer tous les titres initialement prévus faute de temps. Eh oui les amis, il faudrait penser à faire débuter les soirées à l’heure et non avec 45 minutes de retard !!! Nous pourrions nous montrer frustrés… Mais les spectateurs attendent avec envie la suite…

Pour finir, ils nous proposent un “Purple haze” de folie pour clore un concert mémorable. Ce n’est pas tous les jours qu’HENDRIX occupe la vedette d’un concert !

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BAND OF GYPSIES

En conclusion, un bon concert avec une interprétation personnelle et magistrale d’un répertoire indémodable et mythique. Il ne manquait, à mon avis que “Hey Joe” pour conclure ce show de façon définitive.

Si ce report vous a donné envie de les écouter, sachez qu’un projet d’enregistrement est en cours. Surveillez les différents médias pour ne pas rater l’événement quand il se produira.

Petit rappel, cette chronique est l’exception qui confirme la règle. N’allez surtout pas croire que nous allons  dorénavant chroniquer les tribute bands. A bon entendeur, salut !!

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DANCE LAURY DANCE

Report de Seb 747

Ce soir, j’ai décidé d’être généreux avec ma chérie. En effet, plutôt que de m’installer sur le canapé une bière dans une main et des chips dans l’autre pour regarder le match de l’Euro 2016, j’ai décidé en mon âme et conscience de lui céder la place. Je sais, ma bonté me perdra. Que voulez-vous, c’est ça être magnanime !! Aïe ! Non, chérie, pas la tête !

Donc direction le Brin de Zinc pour aller voir nos cousins québécois de DANCE LAURY DANCE, et les valses… heu… les viennois de FLAYED (Je sais, elle était facile, celle-là).

Après avoir bravé les éléments, j’arrive sur les lieux et je constate que, comme je le prévoyais, trop peu de gens (pour l’instant) ont fait le déplacement, les grenoblois, stéphanois et lyonnais préférant sûrement se déplacer près de chez eux. Cool pour moi… mais pas si cool pour nos amis canadiens. Tabarnak !!

Le temps de papoter un peu avec les copains et j’entre dans la salle. Le manager de DLD me salue et ça me fait plaisir de voir qu’on commence à être connus. Qui a dit comme le loup blanc ? TI-RICKOU, je t’ai reconnu !!

Ce soir, les copines sont peu présentes et la salle est composée majoritairement de chevelus. C’est normal, ce n’est pas une soirée glam rock et ce ne sont ni RIFF RAFF de SLEEKSTAIN ni SWAN de BLACKRAIN qui sont annoncés. Là, avec DANCE LAURY DANCE on est dans du vrai rock d’hommes. Bref, qu’à cela ne tienne, on est là pour les groupes, pas pour les filles !!! Tu as vu chérie ? Je te l’avais bien dit que je n’allais pas aux concerts rien que pour voir des nanas sympas. Aïe !!

Malheureusement, et c’est récurent depuis quelques temps au BDZ, les lumières sont très sombres ce qui ne facilite pas la tâche pour les photos. Et en plus, la machine à fog est de retour !! Quelle poisse ! On est à Chambéry ici, pas à Londres !

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DANCE LAURY DANCE

Cette fois-ci, contrairement à l’automne dernier, c’est DANCE LAURY DANCE qui débute. Il faut dire aussi que FLAYED commence à être reconnu à force de tourner dans la région et de sortir des albums de qualité. Il est évident que pour un groupe de canadiens, c’est beaucoup plus difficile de se faire connaître en Europe et en France. Mais bon, DANCE LAURY DANCE a tout de même réussi à décrocher une place au Metal corner du Hellfest cette année. Alors qui sait, peut-être est-ce l’année de la consécration pour eux ?

Mais trêve de plaisanterie, même si avec nos amis québécois la rigolade est toujours de la partie, revenons-en à la musique, car c’est bien de ça dont il est question aujourd’hui.

SAVAGE PHIL à la guitare, SEB “HARRY” à la basse et ALEX “LAP” derrière ses fûts font le piquet en attendant l’arrivée imminente de MAX LEMIRE. Le chanteur déboule sur scène à la bourre, habillé dans un jean tout déchiré, faisant apparaître ses genoux et un vieux T-shirt à l’effigie de BON SCOTT tout destroy lui aussi. Bref, on voit bien un certain nombre de ses tatouages !

En retard ? Qu’à cela ne tienne, les québécois attaquent pieds au plancher. Et là, grosse constatation, ils sont survoltés !!

C’est du grand DANCE LAURY DANCE auquel nous allons avoir droit ce soir.

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DANCE LAURY DANCE

Après un “The Hammer & the Nail” très puissant, c’est sur “Montreal Hookers” tiré de l’album “Out with Rockers” qui date de 2009, que le public décolle et se prend une bonne petite claque. Ça fait du bien par ou ça passe !

MAX nous annonce qu’ils viennent du Canada et qu’ils sont là pour faire la fête et boire des bières. Ils sont donc là pour “le Party” (dixit dans le texte). En voilà un autre titre qui déménage ! Ils nous font vraiment la fête. Un souffle rock’n’roll transperce la salle. C’est démentiel !!!

Les titres s’enchaînent et MAX est toujours en train de plaisanter entre chaque morceau. Le public lui mange dans la main. “Austin Tx” nous est envoyé directement en pleine tronche suivi d’un “Wilder Than I Am” qui est délivré avec une puissance sans commune mesure.

« Un titre qui parle de quoi déjà ? Ah oui, de gâteries ! », nous informe MAX (enfin… il a été un peu plus explicite, mais comme dirait mon ami STEVE*74 :”le respect des bonnes mœurs”…).

Evidemment chez les DLD, les paroles « c’est un peu niaiseux » comme ils disent. En tout cas ce soir, ils se sentent comme à la maison. Et même si le public est moins nombreux que lorsqu’ils jouent au Canada, ils nous décoiffent ! Mieux encore que cet automne lors de leur deuxième tournée européenne. Ils semblent prendre un véritable plaisir à être revenus chez nous ! Ils ont la banane et nous avec.

SAVAGE PHIL nous dégote des riffs à décorner les bœufs, tandis que HARRY est déchaîné sur sa basse, faisant régulièrement du slapping. LAP lui, derrière ses camarades frappe en rythme ses fûts. L’osmose entre les quatre musiciens est bien présente, on sent le vécu de ce groupe et sa joie de jouer ensemble.

Après “Hell’s Rock’n’Rollers” envoyé comme un taureau dans l’arène et un “Killer Shark” à exploser nos tympans, c’est à un inédit, tout droit sorti de leur dernier EP auquel nous avons droit. « Spécialement enregistré pour vous les européens et jamais joué ici à Chambéry ! Enjouez Mamanbaiseurs ! (comprenez « Enjoy Motherfuckers !», nous dit MAX tout sourire.

“Too Bad” déboule dans les enceintes du Brin de Zinc et tout le monde crie plus fort que son voisin. La détermination des musiciens ne baisse pas une seule minute. Pas de répit, c’est cash, direct ! On en prend plein la face !

Les titres des albums de DANCE LAURY DANCE défilent. De “We don’t Fuck Around”, à “Living for the Roll” pour finir sur un “Sex Wolf” de toute beauté, le groupe a tout donner. Ils sont éreintés. Il y a même eu des pogos et un stage diving (même si la scène n’est pas spécialement idéale pour ce genre de pratique) ! C’est dire si l’ambiance était hot ! Crisse de viarge !

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FLAYED

Du coup, c’est tout en sueur qu’ils laissent la place aux locaux (si l’on peut dire) de FLAYED. Quasiment pas de temps mort. Ils ont juste le temps de changer les cymbales sur la batterie et de se faire prendre en photo sur scène avec des nanas que FLAYED attaque.

Malheureusement, la salle s’est bien vidée après la fin du set de DLD et c’est dans un BDZ presque vide que JU et RICO aux guitares, CHARLY à la basse, JP à la batterie, RAFINET aux claviers et RENATO au chant entament “Superhero” le premier morceau de leur setlist. RENATO est sans son marcel blanc préférant arborer un T-Shirt noir du plus bel effet. Shocking dans la salle ! « Mais ça, c’est moderne mon chéri !! J’adoooooorrrrrrrreeeeee !!! », comme dirait une certaine CHRISTINA C. œuvrant sur M6 (Oui, je sais je regarde trop la télé. C’est pour me désintoxiquer que je vais aux concerts, lol !).

Heureusement, dès les premières notes, le public revient en masse devant la scène. Enfin, pas complètement puisque un grand vide face à RENATO s’est créé. Sympa ça, je vais pouvoir faire de belles photos. Oui ben, faut le dire vite, car dès le début de “Release The Fever” joué à 200 à l’heure, les spectateurs encore présents se déchaînent !! Du coup, je vais me planquer sur les côtés, c’est moins risqué !

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FLAYED

Que d’énergie déployée ce soir. Cela doit faire au moins la troisième fois que je vois FLAYED sur scène, et je ne les avais jamais vus jouer avec autant de ferveur. Il est vrai qu’après la prestation que nous on délivrée les DLD, il valait mieux ne pas s’endormir sur ses lauriers !

Quand “Stanced” se termine, RENATO remercie le public d’être venu si nombreux ce lundi soir. « Faites du bruit !! », qu’il nous dit. Et les spectateurs ne se font pas prier. Toute la salle hurle son bonheur ! Ça en fait du chahut pour un début de semaine.

Après un “Old Manners” bien sympa, c’est sur “Eleven” qu’ils envoient la sauce. Quel groove ! Du blues dégorge de ce titre. La basse, tantôt hard, tantôt groovy, tenue par l’impressionnant CHARLY et la batterie de JP donnent le rythme du morceau. Vraiment très intéressant.

En plus ce soir, le son est bon au Brin de Zinc, et ça, ça fait toute la différence. N’est-ce pas TI-RICKOU ?

Riffs et larsen sont de sortie pour “Novel” et “Unfairly”. Les deux gratteux s’en donnent à cœur joie, l’un balançant ses morceaux au-devant des spectateurs, jouant avec sa guitare au-dessus d’eux, l’autre s’agenouillant vers son ampli afin de sortir des sons distordus. Les sonorités chaudes et les rythmes agités de FLAYED débordent d’intensité ce soir. RENATO est, comme à son habitude, tout sourire et s’avance sur le devant de la scène, grimpant sur les retours pour être au plus près de son public. L’organiste RAFINET est à fond sur ses touches qu’il martyrise littéralement. D’ailleurs son orgue n’a eu de cesse de geindre tout le long du set !

Cependant, comme leurs morceaux sont un peu longs et qu’il commence à se faire tard, ils doivent couper pas mal de titres de leur setlist initiale. Bah, rien de bien inquiétant puisque les rockeurs ici présents leur font la fête ! Et c’est donc sur un “Monster Man” que ce termine ce concert intensif.

Bon sang, quelle soirée ! Et dire qu’il y en a qui sont restés devant leur télé à regarder un match de foot ! Quelle erreur, ils ont raté quelque chose ce soir.

Le temps de féliciter les musiciens pour leur prestation, de dire au revoir à DLD, d’apprendre par SAVAGE PHIL qu’ils ont prévu de revenir nous voir l’an prochain et je rentre sous un déluge de pluie très sonore.

Qu’à cela ne tienne, un bon “Hellalujah Rock ‘n’ Roll” à fond dans ma Sebmobile et me voilà de retour à la maison. T’as vu chérie ? Je peux te laisser la télé de temps en temps ? Aïe ! Mais qu’est-ce que j’ai dit encore ?!?!?!

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FLAYED

MON BILAN

DANCE LAURY DANCE, c’est vraiment le groupe à suivre. Ils ont envoyé du bois… comme à leur habitude ! J’espère sincèrement que leur notoriété va dépasser le continent américain. Et en plus, ils sont super sympas et même si je n’ai pas fait québécois en seconde langue, on est arrivé à se comprendre.

FLAYED a été une grosse surprise pour moi. Je ne les avais jamais vus aussi déchaînés. Je retournerai volontiers les voir.

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VANDEN PLAS

Report de Steve*74

Aujourd’hui, nous sommes un vendredi 13, jour de chance pour tous les accros du loto ou autres jeux de hasard et qui n’hésitent pas à remplir les caisses de l’Etat en espérant secrètement gagner le jackpot. Moi, je vais rester plus calme et me concentrer sur VANDEN PLAS qui passe au Brin de Zinc de Barberaz (Chambéry) ce soir. Cela fait déjà plusieurs années que je ne les ai pas écouté sur scène.

DIVERGENCE

DIVERGENCE

Syndrome Ti-Rickou oblige quand nous arrivons le concert, contrairement à l’habitude, a déjà commencé. Les locaux de DIVERGENCE sont déjà aux affaires sur la scène.

Formé en 2012, ce groupe de jeunes musiciens pratiquent un métal prog instru. Prog car même si la base est heavy, ils n’hésitent pas à emprunter des chemins de traverse qui les emmènent sur des terres rock, jazzy ou funk.

Les copains sont devant et les encouragent. Pour ma part j’ai, sur certains morceaux, un peu de mal à adhérer à l’instrumental et aux ambiances musicales proposées ce soir.

Sinon, c’est bon enfant, potache même entre les musiciens qui se chambrent amicalement et le niveau technique est déjà bon.

Place ensuite à AMON SETHIS ou le Dieu serpent si j’ai bien compris. La musique est un concept basé autour d’une histoire se déroulant en Egypte ancienne du temps de la VIIe dynastie. C’est donc ancien car pour mémoire la dernière reine fut la célèbre Cléopâtre et elle représentait la XXXIIe dynastie. Le héros de l’histoire se nomme Ateravis et il sert de fil conducteur à l’ensemble des morceaux.

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AMON SETHIS

C’est sur “Assem Tenemrâ” que nous accueille un JULIEN (le chanteur) masqué tel une momie ayant rencontré le masque de fer. Il se place derrière un symbole cabalistique en feu. Malgré le vendredi 13, surtout ne pas avoir peur, car j’ai bêtement oublié mes gousses d’ail. Mais, nous sommes à un concert de métal, ouf !!

Dès le début, la rythmique emmenée par les deux THIERRY : DELVAUX derrière les fûts, et VENTURA à la basse nous assène des coups de bambou. La basse de ce dernier est à son effigie, massive !! La guitare portée par le plus discret OLIVIER BILLOINT et le clavier ELLIOTT TORDO nous emmène loin dans le désert égyptien.

Fermez les yeux pour ressentir le souffle du sable chaud. JULIEN nous conte son histoire en égyptien par moments et l’on sent qu’il a du bagage en langues parce-que même si l’on ne comprend pas grand-chose, ça le fait grave.

Les titres passent les uns après les autres et on arrive déjà sur l’avant-dernier morceau “Pyramid’s book”. Là, JULIEN nous indique que la veille, sur le même morceau, à Paris, il a fait un bide. Eh bien pas ce soir, le public nombreux et concentré, lui répond bien. Les pouces l’un contre l’autre, de façon à former une pyramide, voici “Paharoh’s Army” et le dernier morceau.

Ça déménage bien et même s’ils sont un peu serrés, les spectateurs veulent rejoindre l’armée du Pharaon. Le set est fini et tout le monde semble ravi. Cela faisait un peu plus d’une année que je ne les avais pas vu et je suis bien content d’avoir été le témoin d’un set fort sympathique ce soir.

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VANDEN PLAS

La Jaguar VANDEN PLAS démarre sur les chapeaux de roues avec “Frequency”, tiré du dernier album en date.

Après deux autres titres, ANDY KUNTZ, avec le charisme et l’humilité qui le caractérisent, prend la parole. Il nous présente ses plus plates excuses pour le temps perdu et nous remercie d’être encore présents. Les titres s’enchaînent les uns après les autres, piochant souvent dans leur discographie récente.

STEPHAN LILL nous assène des riffs somptueux avec un plaisir non feint, jouant souvent les yeux fermés, soutenu par les splendides claviers de GÜNTER WERNO. Ce dernier restant toujours concentré sur ses notes, planant souvent avec sa musique. TORSTEN REICHERT n’est pas un bassiste aussi imposant que celui d’AMON SETHIS mais il porte une longue barbe joliment tressée et ses accords donnent un son grave, profond et bien rond. ANDREAS LILL, lui, frappe sur ses fûts avec de grands sourires, et emmène le reste de la troupe sur des rythmiques sans failles.

ANDY, comme à son habitude ne tient pas en place, bougeant dans tous les sens, pas du tout fatigué malgré l’heure tardive.

Après “Diabolica Comedia”, ANDY nous annonce des surprises durant le set avec des titres qui n’ont jamais été interprétés live.
S’ensuivent trois titres des deux derniers albums “Chronicles of the Immortals: Netherworld I & II”. Puis on a droit à un “The Final Murder” qui clôt le set avant bien-sûr le rappel. C’est avec un “Iodic Rain” endiablé que ce termine ce concert.

Comme à leur habitude, les cinq allemands ont envoyé leur power prog sans le moindre accroc, tout en efficacité et sincérité et nous ont prouvé l’étendue de leurs talents de compositeurs et d’interprètes.

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VANDEN PLAS

Seul bémol de cette soirée, le timing et la programmation des trois groupes. A la fin d’AMON SETHIS, nous avons eu un entracte d’une heure pour permettre l’installation du matériel de VANDEN PLAS. La conséquence de cet horaire tardif est que le show de VANDEN PLAS n’a pas pu être joué en intégralité (des morceaux enlevés de la set-list), ce qui est pour le moins dommage. Ensuite, certains spectateurs ont quitté la salle avant la fin du concert, qui s’est terminé aux alentours d’1h30 du matin. Alors peut être que deux groupes auraient suffi, ou que DIVERGENCE aurait du jouer moins longtemps.

Après un dernier échange amical avec ANDY, nous quittons la salle, heureusement que nous n’allons pas trop loin car il est déjà hyper tard…..

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Tiens, ça fait un petit bout de temps que je n’ai pas mis les pieds au Brin de Zinc, moi ! A lors autant en profiter pour y aller avant qu’il n’y ait de la neige !

De toute façon, il me serait difficile de louper l’un des groupes – qui a dit l’un des nombreux groupes ? – de Butcho, l’ex-chanteur de WATCHA. Surtout que ce soir, c’est avec HELLECTROKUTTERS qu’il vient nous rendre visite et que jusqu’à présent, je ne les ai jamais vus en live !

Bon ce soir, je ne risquais pas de louper le groupe de première partie, il n’y en a pas. C’est bêta car j’étais même un peu en avance !

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Pas grave, ça va me donner du temps pour papoter avec le groupe et faire la connaissance des tout-nouveaux propriétaires du lieu qui m’ont rassuré : il y aura toujours du hard-rock au BDZ. Et ça, c’est une très bonne nouvelle care en plus, le BDZ, moi j’aime ! Normal parce que je sais y aller ? Pas faux !

Les gens arrivent petit à petit. C’est cool. Ce n’est pas que je n’aime pas les concerts privés, mais pour les groupes et l’ambiance, ce n’est pas top. Il y a donc un peu de monde quand HELLECTROKUTTERS monte sur scène. Et je vous le dis direct, ceux qui sont là n’auront pas fait le déplacement pour rien !

D’entrée de jeu, HELLECTROKUTTERS attaque fort du style “les freins, c’est pour les lâches” et putain, ça dépote grave !!! De vrais dingues ! Du guitariste fou furieux au bassiste impressionnant, sans oublier le batteur et bien sûr Butcho qui, comme à son habitude est une vraie bête de scène, carrément dans sa musique.

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Les morceaux sont issus de leur album ou de leur album à venir. D’ailleurs Butcho nous explique que cet album, ils vont le faire à l’ancienne, en jouant les morceaux en live avant de les enregistrer.

Moi j’ai vraiment hâte d’entendre ce qu’ils vont en faire car les nouveaux morceaux sont tout simplement excellents. Ca le fait grave ! Leur funckin’ hard-rock est une tuerie et en plus, le son est super-bon ce soir. Butcho et ses acolytes enflamment littéralement le BDZ. On a tous la tête qui bouge toute seule !

On va aussi avoir droit à un putain de medley hard pas piqué des hannetons. Butcho fait partie de ces très rares chanteurs aussi à l’aise sur du OZZY ou sur du ROSE TATTOO que sur ses propres compos ! Enfin, quand il fait un cover, il se fait plaisir et en plus à chaque fois, c’est trop bien ! Ses copains assure grave aussi, bien sûr !

Bref musicalement et scéniquement, grosse tarte ce soir. Mais bon, il est déjà très tard et donc le concert se termine. Mais tout le monde se retrouve à leur stand de merchandising.

Allez, le temps d’un petit papotage pour dire au revoir aux potes et aux patrons, de voir les prochaines date de concert vers chez nous pour Butcho et je suis parti. C’est vraiment fini. Heu, pour moi en tout cas.

Pas pour HELLECTROKUTTERS et ceux qui sont restés pour un after sous le signe des kangourous !

Eh oui, c’est une des raisons pour lesquelles j’aime ce groupe, ce sont de vrais rockers qui jouent pour s’éclater. Ils aiment faire plaisir et se font plaisir ! Un groupe à voir vraiment en live !!

Un grand merci au BRIN DE ZINC de nous permette de voir ce genre de groupes dans de bonnes conditions !

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