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VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Report by Seb 747

Encore une fois, la Coupe du Monde de foot bat son plein. Entre les favoris qui ne sont pas au rendez-vous, ou notre équipe de France qui a du mal à séduire (même si on sait ce qu’elle a fait depuis : CHAMPION DU MONDE !!!), mon cœur balance. Bah, rien de tel qu’un concert pour se remettre les idées en place. Et quoi de mieux qu’une grosse pointure ? De qui allons-nous parler en ce lieu vous demanderez-vous ? Eh bien des danois (qui ne jouent pas ce soir… au foot bien-sûr) de VOLBEAT.

Conscient du peu de places pour se garer dans les environs, nous décidons de partir de bonne humeur et de bonne heure aussi. La route ne pose pas de problèmes, si ce n’est une canicule qui a décidée de nous suivre le long de notre trajet. Et de plus, il n’y a pas de clim’ dans notre véhicule ! Bah, un peu de chaleur ne fait de mal à personne. Arrivés sur place, nous trouvons, miraculeusement, une place pour nous garer. Que demander de mieux ? Un bon concert, et puis c’est tout, non ?

Cinq minutes plus tard, et une bonne réhydratation, nous voici devant la Belle Electrique. Le temps de jeter un œil au splendide et fructueux merchandising de VOLBEAT, qu’il est déjà l’heure pour le groupe d’ouverture d’entamer les hostilités.

FANGCLUB @ La Belle Electrique – Grenoble

La première constatation que nous pouvons faire, est que la lumière n’est pas au top. Sur fond rouge, elle me surprend. Mais il est vrai, que cela sied bien à la musique du groupe. Le chanteur guitariste nous présente ledit groupe en nous indiquant qu’ils viennent d’Irlande. Son accent, très « roots », ne me fera pas comprendre son nom. Ce n’est qu’après la prestation de VOLBEAT et le petit tour au merchandising que je le découvrirai. Il s’agit de FANGCLUB. Et, comme le chanteur STEVEN KING nous l’a dit, ils viennent de DUBLIN. Formé en 2013, le trio irlandais – composé, outre STEVEN, de KEVIN KEANE à la basse et de DARA COLEMAN derrière les fûts – a sorti un album l’an passé. Et il est venu nous le présenter ce soir.

Les musiciens sont très motivés et, malgré le peu de place laissé sur la scène, tiennent bien un public avide de découvertes. Leur musique est, selon moi, un peu dépassée. Non pas que cela soit mauvais, bien au contraire, mais un peu moins de dépression dans le timbre de voix ne serait pas pour me déplaire. Le côté grunge de leur musique fait un tabac sur le jeune public, et laisse un peu plus dubitatif l’ancien qui semble rester en retrait.

Quand la reprise de NIRVANA est entamée en fin de set, le public se remue et chante le refrain en chœurs. STEVEN est le fils caché de KURT COBAIN, même look, même couleur de cheveux, même instrument mais peut-être pas la même dose de talent… du moins pour le moment. C’est une bonne entame de concerts auquel nous avons eu droit, même si je reste plus dubitatif que le reste du public.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Évidemment, devant le parterre qui se sature, la pause boisson rafraîchissante se fera plus tard. À peine le temps de jeter un coup d’œil derrière moi, qu’il ne reste quasiment plus de places. Heureusement que les copains sont là pour vous garder votre place au chaud quand, au loin, on repère des potes qu’on n’avait pas vu depuis des lustres !!

Mais pas le temps de papoter des heures, les lumières s’éteignent et VOLBEAT s’apprête à entrer en scène. La fosse est prête à remuer son popotin. L’intro du groupe qui retentit dans la Belle Electrique est “Born To Raise Hell” de MOTORHEAD. Grenoble hurle son bonheur lorsque débarque les musiciens sous les lumières qui illuminent la scène.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Le public conquis d’avance s’enflamme dès les premières notes de “The Devil’s Bleeding Crown” et s’emporte sur l’incontournable triptyque “Heaven not Hell / A Warrior’s Call / I Only Want to Be with You”.

Du coup, me voilà relégué sur le côté de la scène. La place qui était mienne, s’est vite remplie de pogoteurs. Les fans sont en feu. Ils transpirent à grosses gouttes, et les verres de bières se vident avant même d’êtres bus. Les bousculades se font de plus en plus nombreuses au fur et à mesure que les titres s’enchaînent. C’est une gageure de rester debout parmi cette abondance de fans surexcités.

Une vingtaine de minutes plus tard, MICHAEL POULSEN sort la guitare acoustique pour nous faire un petit “Sad Man’s Tongue”, précédé par un petit medley d’ANTHRAX. Ce petit intermède permet aux pogoteurs de se calmer un peu avant de repartir de plus belle étant donné que MICHAEL, en vrai renard rusé, avait gardé sa guitare électrique sur lui. Les riffs de ROB CAGGIANO, complétent superbement le morceau.

Forcément, le public enchaîne les pogos en totale liberté et démarre même un circle pit. C’est de la folie dans la Belle Electrique ! Le crowd-surfing fait aussi son entrée et ne ménage pas les membres de la sécurité dans une ambiance très bon enfant.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Quoi qu’il en soit, je dois coûte que coûte terminer ce report, et, n’écoutant que mon courage, continue de jouer des coudes pour me faire une bonne place devant la scène. Malgré les quelques coups reçus.

La Belle Electrique est en complète ébullition. Le courant passe bien entre le public et le groupe, qui s’amuse à torturer ses fans avec leurs hits incontournables. Que du bonheur ! Des souvenirs de Genève, où je les avais vus en Octobre 2016, me reviennent en boucle. La scène, beaucoup plus petite, est moins bien décorée, mais suffisamment pour laisser au public un agréable souvenir. Perso, je me délecte de ses inoubliables titres boostés par des refrains énormes hyper groovés.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

“Doc Holliday” est le dernier morceau joué par le groupe avant un petit rappel composé de trois inéluctables titres et sur lesquels MICHAEL fait monter la jeune génération de métalleux sur scène. Il montre même ses accords à une petite fille béate d’admiration. Le smile qui ne quitte pas son visage prouve à quel point ces musiciens sont cools.

Il est temps pour ceux-ci de quitter la scène et pour nous de  regagner nos pénates, non sans avoir fait un petit tour au merchandising bien dévalisé.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018

Report par Steve*74

En 1875, devant les crues de la Garonne, Mac Mahon le président français de l’époque prononça “Que d’eau, que d’eau !”. Ces quelques mots sont devenus historiques. En ce moment en France, les inondations n’épargnent personne et les rayons de soleil sont plus que rares. Alors quand un concert pas loin de chez vous pointe son nez, l’occasion est belle. Rien de tel pour se changer les idées et avoir au moins un rayon soleil dans le cœur.

En ce dimanche matin, direction Perly en Suisse. Cette commune limitrophe de la frontière française, n’est pas trop éloignée de chez moi et en plus aujourd’hui ROB TOGNONI est à l’affiche de ce concert. J’ai bien dit dimanche matin car le début des festivités démarre à midi pile, précision suisse oblige. Ce n’est certainement pas un horaire très catholique pour moi qui suis plus habitué à finir tard dans la nuit les différents concerts auxquels j’assiste habituellement.

Mais ici, c’est différent, c’est un contexte plus familial et festif. Sous une grande halle se dresse une scène avec devant une multitude de tables où sont… attablés tous les auditeurs du jour. Les publicités placées au-dessus de la batterie ne font pas très rock, mais l’endroit est plutôt bucolique et il règne une ambiance détendue. Autre particularité, le show est scindé en trois parties avec des pauses permettant notamment aux musiciens de manger et de se reposer.

ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018

ROB TOGNONI est né en Australie et plus précisément en Tasmanie, d’ailleurs il revendique le nom de “Diable de Tasmanie”. Même si vous ne connaissez pas cet animal, vous connaissez j’en suis sûr sa représentation ! C’est celle des 2 cornes placées sur le haut de la tête, comme vous pouvez le voir notamment avec AC/DC. Mais ROB m’a confirmé de vive voix qu’il revendique la paternité de ce symbole. 

Notre bonhomme pratique à travers le monde un rock blues depuis plus de trente-cinq ans, c’est vous dire l’expérience qu’il peut avoir. Il a joué ou ouvert avec les plus grands du genre comme ROY BUCHANAN, ZZ TOP ou encore STEVIE RAY VAUGHAN pour ne pas tous les citer. Il cumule les honneurs avec en point d’orgue la représentation officielle de l’Australie au mariage royal du Prince danois ou encore dans un tout autre domaine joué en Allemagne pour un match de coupe du monde de football. 

ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018

Donc, c’est tout sauf un novice que nous avons aujourd’hui la chance de voir sur scène à Perly. Il est accompagné de deux musiciens et c’est donc sous la forme d’un power trio qu’il va interpréter un large éventail de son énorme discographie.

Pour faire simple, on va dire tout de suite que son style oscille entre un mélange de ZZ TOP et de rythmiques proches parfois d’un AC/DC, mais dans un registre plus blues que hard-rock. On sent aussi au fil des titres, une influence puisée dans le jeu du grand JIMI HENDRIX. Nous aurons d’ailleurs droit à une reprise de “Hey Joe” avec comme son illustre auteur une partie du solo faite avec les dents !! Quand on aime, on ne ménage pas sa dentition !!

Puisque j’en suis au rayon des reprises, je ne peux passer sous silence sa formidable reprise d’un morceau de RORY GALLAGHER, idéalement exécutée et qui nous rappelle combien RORY nous manque toujours autant !

ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018

Les amateurs d’un blues acoustique peuvent aller se rhabiller, ici c’est énergique à souhait, pas de temps mort. ROB se démène pour faire bouger un public assis mais réceptif. Quelques personnes viennent danser devant la scène sur les morceaux plus rock et contribuent à mettre de l’ambiance pour le plus grand plaisir des trois musiciens.

ROB, toujours souriant ne relâche pas la pression et distille encore et toujours des morceaux toujours aussi pêchus avec ce zeste de blues qui fait la différence.

En plus de la guitare, il assure le chant. Il possède une voix suffisamment puissante pour envoûter les auditeurs du jour. D’un autre côté, c’est bien car chanter du blues avec une voix fluette ça ne le ferait pas.

ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018

ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018

Ses deux compères du jour assurent une rythmique sans faille qui lui laisse le champ libre pour nous délivrer des solos survoltés. C’est vraiment un set énergique que nous délivre ROB TOGNONI. Il ne ménage pas sa peine avec toujours des riffs ravageurs exécutés avec conviction qui vous prennent aux tripes. Il utilise à bon escient sa pédale wha-wha pour rajouter si besoin était du feeling et du groove. Pendant ses nombreux solos, sa Fender vibre, gémit, frémit, en un mot comme en cent, elle nous chatouille les sens.

Une autre de ses influences vient en droite ligne du boogie, il ne peut pas le renier… Un boogie volubile et groovie à souhait où l’ombre d’un ZZ TOP semble parfois planer au-dessus du morceau. Des titres ce cet acabit donnent irrésistiblement envie de bouger et de battre la mesure en rythme.

Les deux pauses sont pour nos musiciens l’occasion de recharger les batteries avant de repartir batailler pour le sprint final. ROB en musicien et homme averti laisse ses deux acolytes jouer à tour de rôle un long solo de batterie suivi d’un de basse. Le public apprécie à juste titre cette prestation. Avec des musiciens de la trempe de ROB, le blues-rock n’est pas prêt de s’arrêter et ce, pour notre plus grand plaisir.

Après un rappel endiablé, il pose sa guitare avant d’aller au stand merchandising où il dédicace les CDs mis en vente aujourd’hui. Ensuite, il ira se promener vers les grosses motos américaines garées un peu plus loin. C’est là que je pourrais échanger quelques mots avec lui.

Pour résumer, j’ai passé un excellent début d’après-midi avec un homme charmant mais qui est surtout un remarquable guitariste. Si vous ne connaissez pas allez jeter une oreille sur ses disques, vous ne serez pas déçus !!

ROB TOGNONI @ Rock En l’Aire 2018

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

Report by Seb 747

En ce moment, le monde est en ébullition pour la Coupe du Monde de Foot. Et ce soir, eh bien moi je ne veux pas rester devant ma télé à regarder l’Espagne contre le Portugal. Comme ça fait un petit bout de temps que je n’ai pas posé un pied au Brin de Zinc de Barberaz, il est temps je remédie à ça… D’autant plus que ce ne sont que des copains qui jouent ce soir et que j’adore leurs styles. En effet, nos copains de la Yaute, émigrés depuis quelques temps en région parisienne, BLACKRAIN, sont descendus faire la fête à Barberaz. Dans leurs sillons, nous retrouvons leurs potes de BLACKBURST et ceux de SLEEKSTAIN dont on attend avec impatience le nouvel opus.

Comme d’habitude, je passe chercher mon compère Steve*74 pour faire la route avec moi, ce qui me permet de ne pas faire la route de retour seul, et puis il paraît qu’il faut être solidaire avec nos anciens !! Je suis trop gentiiiil moi !

Le voyage se passe comme prévu, vu que le trajet c’est « finger in the nose » pour nous. Le soleil qui se cachait derrière des nuages depuis le matin, a décidé de faire valoir ses droits et éclaire avec beaucoup de volonté notre périple. Arrivés sur place, c’est comme d’habitude : tous les copains dehors en train de siroter leurs bières, histoire de se rafraîchir avant de rentrer dans le vif du sujet, la tempête de décibels dans la torpeur du BdZ.

BLACKBURST @ LE BRIN DE ZINC

Les BLACKBURST ont la dure tâche de commencer ce concert. Et, comme il ne faut pas négliger les traditions, Savoie oblige, le groupe commence avec un quart d’heure de retard (le fameux quart d’heure savoyard), histoire sans doute que les retardataires ne ratent rien de ce concert qui s’avère de bonne augure.

Le temps que PHIL, le chanteur à la voix rocailleuse, appelle les spectateurs restés dehors à boire leurs bière, les premiers riffs de “Hell on Wheels”, la cover de FU MANCHU, font résonner le Brin de Zinc. Le groupe se la joue à la “va comme je t’pousse”, librement, sans contraintes et en enchaînant les titres qui font mal. Quelques covers sont au rendez-vous ce soir mais aussi, et surtout, des morceaux bien à eux et qui dépotent grave ! “The Chase” ou “Blackburst” pour ne citer qu’eux.

BLACKBURST @ LE BRIN DE ZINC

BLACKBURST @ LE BRIN DE ZINC

Tiens, j’aime bien la nouvelle coupe de CYRIL, le bassiste, qui arbore une jolie crête à l’iroquoise. Cela me rappelle une certaine jeunesse punk. Mais ceci est une autre histoire.

L’ambiance est au beau fixe et le sentiment que nous passons une bonne soirée s’intensifie de minute en minute. Les interactions de PHIL et CYRIL avec le public bien présent ce soir, résument bien ce début de soirée. En ce qui concerne le groupe BLACKBURST, on retrouve un groupe motivé et dont la complicité sur scène se bonifie avec le temps. De quoi faire plaisir !

CYRIL prend la parole pour nous rappeler la récente disparition d’un ami musicien et le show se termine sur un “Dr Rock” de MOTORHEAD qui démonte le short de ta grand-mère. Les murs du BdZ résonnent encore des bonnes vibrations de leur musique.

SLEEKSTAIN @ LE BRIN DE ZINC

Petit tour à l’extérieur, histoire de se rafraîchir les idées, et ce sont les SLEEKSTAIN qui prennent place sur scène.

Ce soir, je reste sur mes gardes. Ayant vu le groupe un nombre incalculable de fois, je sais que le public va se déchaîner et que les amateurs de pogos vont s’en donner à cœur joie. Aussi, je prends mes précautions pour éviter les bousculades.

Telle une puce hyperactive sous caféine, CHARLIE, le chanteur (est-ce besoin de le préciser ?), arpente la scène. Il fait le show comme personne d’autre.

La température commence à monter. Comme on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, le groupe n’hésite pas à enchaîner les titres qui frappent de suite. “My Friend Jack”, “Hard Rain”, “Dead Til U Live”, que des morceaux qui te font déchaîner une foule. Même “Dickhead”, seul nouveau morceau joué ce soir, commence à devenir un incontournable.

SLEEKSTAIN @ LE BRIN DE ZINC

Les covers (encore !) sont bien là. Cependant, en grand fan de leur musique que je suis, j’aurais préféré d’autres inédits (mais on ne peut satisfaire tout le monde). En tout cas, elles font toujours leur effet et force est de constater qu’elles remuent le public comme jamais.

VANS s’est fait pousser des bras depuis la dernière fois où je l’ai vu, sa frappe est hyper rapide et puissante. J’ai le sentiment qu’il frappe plus fort qu’avant. Ou c’est que mon ouïe s’améliore avec le temps, ou c’est que la « vieillerie » me frappe et que je deviens sénile. Lol.

Le groupe est ultra-motivé et ça se ressent. Il a bouffé de la vache enragée. Il démonte tout sur son passage, le public, comme la scène.

CHARLIE, en grand coutumier du fait, n’oublie pas sa réputation de tête brûlée et va faire joyeusement du crowdsurfing sur le public qui ne demandait que ça. Le sourire qui ne quitte pas son visage prouve, s’il en était encore besoin, qu’il prend toujours son pied en concert.

SLEEKSTAIN a joué comme à son habitude, à 200 %. Ils m’ont donné l’impression qu’un cheval fou, venant de se prendre, tout à coup, un violent coup d’éperon avait tout dévasté dans le Brin de Zinc. Certes, la prestation du groupe est souvent rock ‘n’ roll, et beaucoup plus agressive que par le passé, mais je l’avoue, moi, et à priori, une bonne partie du public, avons apprécié cette prestation !

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

Que d’énergie dépensée ce soir ! C’est de bonne augure pour nos copains de BLACKRAIN qui vont finir ce concert. Pause hydratation, discussions entre vieux copains des dernières aventures de tel ou tel groupe et il est déjà temps pour nos amis haut-savoyards de prendre part à la scène. Depuis quelques temps, le groupe fait un retour aux sources et passe régulièrement dans la région.

Comme à leur habitude, c’est sur le chant « La Liberté » ou « Chant des Allobroges », l’hymne savoyard que nous accueille BLACKRAIN, dos au public. Fiers de leurs origines, ils n’hésitent pas à les revendiquer.

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

SWAN arborant un bandana rouge dans les cheveux, a toujours ce charisme envoûtant, et ce ne sont pas les copines réunies devant la scène qui me diront le contraire. Lol.

Avec ses compos solides et addictives, BLACKRAIN fait mouche à chaque fois. Le public connait les morceaux par cœur et chante avec beaucoup de ferveur les refrains.

Le groupe se la joue fine en attaquant d’entrée de concert par les titres les plus populaires de son répertoire. “Back In Town” fait un tabac dans le Brin de Zinc. Le groupe revient sur les terres qui l’ont vu naître et ça fait plaisir. Non seulement au public, nombreux ce soir, mais aussi au groupe qui, pendant plusieurs années, avait été privé de concert chez lui. Le plaisir, non feint, de SWAN, MATT et MAX qui se lit sur leurs visages en est la preuve. Ce n’est pas FRANCK qui me contredira, lui qui se régale de voir ses camarades de jeu prendre autant de plaisir.

La set list est relativement la même que celle que j’avais vu à Cluses la dernière fois, et là aussi, c’est MATT qui chante sur la cover de TWISTED SISTER, “We’re Not Gonna Take It” qui met littéralement le feu au BdZ. Il y a même une reprise des RAMONES, le fameux “Blietzkrieg Bop” et ses “Hey ho, let’s go !”.

L’ambiance est surchauffée. Tout le monde pogote ou fait du crowdsurfing. Même CHARLIE, le Sleekstainien qui ne rate pas une miette de ce show, se laisse porter par le public.

Le groupe joue sur du velours, enchaînant tous les hits qui l’ont fait connaître et enfonce le clou avec le titre “True Girls are Sixteen” que le public reprend à gorge déployée. Quel hymne instantané qui remet sur pied les culs de jattes ! « True Girls ! True Girls ! True Girls are Sixteen ! » mélodie entêtante qui ne se détache pas de ma boite crânienne. Aaargh, qu’est-ce que je m’éclate !! 

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

Le groupe fait des étincelles. Il met des étoiles dans les yeux des spectateurs. Tout le monde s’éclate et prend son pied. Les mélodies entêtantes de ses hits de tueurs font frémir le BdZ.

Toute bonne chose ayant une fin, c’est sur le “It’s a long way to the top” de qui vous savez que se finit ce show. Seulement, voilà, on en veut encore. « Vous en voulez encore ? » demande SWAN. « Mais nous, on a fini ! ». « D’accord, mais c’est toi qui chante alors ! ». Et c’est CEDRIC, un spectateur trop content qui monte sur scène reprendre le TWISTED SISTER sous les éclats de rire des BLACKRAIN et du public. Il est vite rejoint par CHARLIE qui vient l’épauler pour reprendre les couplets.

Quelle soirée nous avons passé. Un concert d’excellente facture avec trois groupes au top !!

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

VINNY APPICE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Lorsque j’ai vu que VINNY APPICE (batteur de BLACK SABBATH période Mob Rules, DIO… Holy Diver !!) passait en Europe, j’ai été un peu dégoûté de voir qu’il ne passait pas dans la région Rhône- Alpes et je ne me suis pas intéressé à la forme de sa prestation. En revanche, quand j’ai vu qu’il faisait un stop à Lyon, j’ai été mega content bien-sûr et j’ai mieux regarder l’affiche.

Il ne fait pas une clinic (démo batterie et parfois mini-concert) mais un concert avec des titres de DIO, SABBATH et HEAVEN AND HELL. Pas d’indication sur les musiciens qui l’accompagnent. Heu, en clair, c’est un cover band. Bon, avec un membre du groupe mais dans le cas présent, c’est le batteur. Je ne fais pas dans le cover band mais quand il y a un membre d’origine, ça se réfléchit. Perso, j’aime beaucoup les albums où il a joué. Mob Rules est mon préféré de BLACK SABBATH, période DIO et Holy Diver est mon album préféré de DIO.

En plus, sur l’affiche, c’est ARCHANGE qui assure la première partie et ça se passe au Rock ‘n’ Eat Live.  Peux pas résister ! Je suis faible.

Même un lundi, il y a du monde qui a fait le déplacement. Une partie parce qu’ils ont vu BLACK SABBATH sur l’affiche et qui aime les tribute et l’autre partie, comme moi, parce qu’ils aiment VINNY APPICE (à pas confondre avec son frère, le grand et l’unique CARMINE APPICE, l’un des plus grands batteurs de rock-hard).

VINNY APPICE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Le stand merch’ de VINNY annonce la couleur : il ne signe pas plus de deux CD ou vinyles ramenés de la maison, il ne fait pas de selfies et il interdit les photos avec lui hors scène… sauf si elle est prise avec son Polaroïd… à cinq euros la photo ! Les baguettes et les peaux de batterie signées sont à vendre, bien-sûr ! Au moins c’est clair, c’est une tournée alimentaire. Il faut évidement qu’il vive le monsieur car ça fait quand même un bon bout de temps qu’il n’a pas joué dans un groupe qui cartonne. Le dernier, c’est KILL DEVIL HILL, un tout nouveau groupe. Quant à son dernier CD en date, il l’a fait avec son frère CARMINE sous le nom de APPICE SINISTER. Et, même si je le trouve excellent, cet album n’a pas connu le succès d’un Heaven and Hell. C’est la dure vie d’un musicien pro que de faire des concerts dans des stades et quelques temps après jouer dans des clubs. Enfin, je verrai dans quoi je mets ma contribution après le concert.

ARCHANGE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Pour le moment, c’est ARCHANGE qui ouvre la soirée. Je suis content de les revoir en live. La dernière fois, c’était pour la release party de ÖBLIVÏON au Jack Jack de Bron.

Tiens, DAVID AMORE, le batteur est caché sur le côté de la scène. Il joue sur sa batterie et pas sur la batterie de VINNY qui est déjà installée au fond et au milieu de la scène. Du coup, DAVID est  relégué dans un coin de la scène. Voilà, il est puni !

ARCHANGE va jouer en mode serré, restons groupier (prononcer groupire). MARKUS FORTUNATO ne peut pas comme à son habitude courir et bouger partout mais ça ne va pas l’empêcher de faire le show. Lui et PACO FRANCISCO PEIRO, l’un des guitaristes sont très joueurs.

Le groupe est très soudé et s’adapte très vite à la scène. Le hard heavy de leur album est parfait pour le public qui s’éclate sur leurs morceaux. Ca joue, ça communique avec le public. DAN PALLAS, le chanteur est bien en phase avec ses copains. Moi perso, j’aime sa voix un peu scorpionisante par moments, à la KLAUS MEINE. Je trouve que ça va parfaitement avec les morceaux.

Voilà, ARCHANGE n’a pas loupé sa sortie. Très bonne prestation de MARKUS et ses doigts magiques, mais bon je suis fan. Pas de ma faute ! 

Bon, c’est fini. C’est l’heure de la pause. J’adore le Rock ‘n’ Eat Live car il y a des fumoirs et que tu n’es pas obligé de sortir pour prendre ta dose de nicotine !!

VINNY APPICE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Le temps de se réhydrater tout en papotant avec les copains et c’est au tour de VINNY APPICE de rentrer sur scène. Il est accompagné par PIERO LEPORAL (ULI JON ROTH) au chant, LORENZO CARANCHI (BLAZE BAYLEY) à la six cordes et BAREND COURTOIS (BLIND GUARDIAN) à la basse. Bref, du beau monde pour cette soirée “DIO est mon ami”. Plein de souvenirs me reviennent car pour moi, la première fois que j’ai vu VINNY, c’était sur la tournée Holy Diver. Mob Rules n’est pas oublié non plus. C’est un véritable best of de DIO avec des morceaux où VINNY l’a accompagné plus quelques intrus de BLACK SABBATH où ce même VINNY a seulement dû jouer avec eux en live.

Le public, en grande majorité, est heureux de les entendre. Moi, je dirais que c’est bien fait, que tous les musiciens connaissent leurs  morceaux. Bon, bien-sûr c’est mega dur de chanter à la place de RONNIE JAMES DIO, même si le chanteur ce soir a une belle voie (j’aurais bien vu JOE AMORE, le chanteur de NOW OR NEVER et d’ÖBLIVÏON dans ce projet, moi !!). Je ne vais pas jouer les vierges effarouchées, je m’y attendais. Je suis là pour voir VINNY APPICE derrière ses futs et je ne suis pas déçu. Il est énorme !!!! 

Pour le reste, je dois être à part car pour moi ce n’est pas forcément un morceau en lui-même que j’aime, c’est la façon dont il est joué, vécu, chanté, interprété. Et là, c’est bien fait et les morceaux sont toujours aussi bons à entendre mais il me manque un truc, la voix de DIO, la puissance du son… Bref, ces trucs qui font d’un morceau un must.

Je le redis, les musiciens qui accompagnent VINNY sont loin d’être des bras cassés qui jouent pour faire la fête avec leurs potes, mais moi je les zappe un peu et je me concentre sur VINNY et sa putain de frappe, son air heureux de jouer et surtout sa facilité à le faire ! J’en oublie presque qu’il y a des musiciens avec lui, lol !

VINNY APPICE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Bon, la soirée hommage à DIO approche de la fin. Je suis content d’avoir revu VINNY APPICE derrière une batterie, moi !

Allez, c’est fini. Je passe au merch’ pour faire dédicacer deux CD (bon d’accord, j’ai un peu triché en en faisant signé un autre par un copain !). Je me rappelle encore la tête de son frère CARMINE quand je lui en ai fait signer soixante cinq !! Je ne peux malheureusement pas papoter beaucoup avec VINNY car les copains sont impatients. Je décide de me payer une photo Polaroïd avec lui (ma participation à son oeuvre). Heu, elle est mini riquiqui ma photo !!! Sniff !

VINNY APPICE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Un petit papotage de rigueur avec les copains, histoire de savoir qui a aimé et qui n’a pas trop aimé. Sans surprise, les fans de SABBATH et de tribute ont dans l’ensemble aimer le show, et moi comme quasi tout ceux de ma génération, on aurait préféré juste une clinic batterie…

Bon allez, c’est l’heure de dire au revoir et merci à Cédric, Mike et Pedro et de foncer dans la voiture pour écouter Holy Diver et Mob Rules. Là, c’est parfait, na ! Désolé pour les amoureux de l’exercice mais à part VINNY APPICE à la batterie (qui nous a encore prouvé ce soir qu’il reste un grand batteur), ce n’est quand même pas pareil !!!!!

Message de Ti-Rickou :

je dédie ce report à CHRISTOPHE TONNERIEUX, batteur de CHEMICAL WEDDING et ex-ARCHANGE qui nous a quitté quelques jours après ce concert.

R.I.P. my friend. 

Tof Tonnerieux