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VULCAIN

Report by Seb 747

Premier concert de l’année pour moi ce soir et me voilà reparti au Bouffon de la Taverne à Genève. En cette fin d’après-midi, je m’en vais retrouver mes années de jeunesse. En effet, VULCAIN, le groupe fondé par les frères PUZIO dans les 80’s est de retour à Genève, ville où ils avaient enregistré leurs premiers vinyles. Mais passons-là la nostalgie et revenons au déroulement de ce concert.

Connaissant les lieux par cœur, je sais que qu’il ne faut pas que je tarde si je ne veux pas avoir à me garer à des kilomètres…  et ce d’autant plus que ce soir ça pourrait bien être full ! Des orages ont été annoncés pour toute la journée mais, les forces métalliques étant avec nous, ils ne se sont pas manifestés. De toute façon, qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige, cela ne m’aurait pas empêché, contre vents et marées, d’aller voir VULCAIN. Surtout sur une date aussi proche de chez moi !

Arrivés sur place, on nous dit qu’il va falloir attendre un peu avant que le concert ne commence. Une petite demie-heure plus tard, nous sommes de retour et vu le nombre de personnes qui patientent devant l’entrée, je me dis qu’il va falloir jouer des coudes pour bien se placer. Je m’attendais à voir du monde mais pas autant que ça ! Je me faufile vite dans la salle où le premier groupe attaque ses premiers accords. Chouette, je suis pile poil devant !

DISINTEGRATOR

C’est par “Atomic Death” que DISINTEGRATOR, groupe de heavy thrash originaire de Genève nous accueille.  Lunettes noires, fausse moustache – histoire d’être raccord avec ses camarades, tous barbus et moustachus – le chanteur attaque pied au plancher et… paroles dans la main. Mdr.

Manque de bol pour les photos, la machine à fog est de retour ! On y voit à peine à deux mètres avec la fumée et le jeu de lumières est  quasi inexistant… En plus, ça devient limite respirable dans cette config’ de salle. Je ne suis pas sûr du bon usage du fog dans ces circonstances mais bon, les goûts et les couleurs…

Cela n’empêche pas les DISINTEGRATOR de frapper un grand coup et de nous montrer ce qu’ils valent ! Le style pratiqué par ces cinq genevois est un thrash qui tâche, entre SLAYER et ANTHRAX avec des légères incursions chez PANTERA. On sent tout de suite la motivation de ces musiciens remontés comme des coucous (suisses, bien entendu).

Le chanteur jette sa moustache dans le public dès l’entame du second morceau en nous rassurant « Ne vous inquiétez pas, c’est une fausse ». Une bonne ambiance règne sur scène et les musiciens, même si leur musique est bien exécutée, ne se prennent pas au sérieux. Le batteur, porte même un T-shirt du PMU et un chapeau de paille orne sa tête. Et voilà que notre nouvel ami chanteur jette ses lunettes noires dans le public en annonçant que c’est un cadeau. Elles reviennent sur scène et il les rejette en insistant sur le côté gratuit. Tout le monde se marre.

Comme la place pour les cinq membres du groupe est relativement petite, ils ne bougent que très peu mais cela ne les empêchent pas de headbanguer comme des malades.

Les titres s’enchaînent et la bonne humeur du groupe est contagieuse ; d’ailleurs, quatre péruviens venus de derrière le public, viennent secouer leurs crinières devant la scène durant trois de leur morceaux, impressionnant le groupe !

C’est sur un cover de TED NUGENT “Cat Scratch Fever” que se termine ce set fort intéressant, même si le son très moyen nous a empêché d’apprécier ce groupe à sa juste valeur. Dommage.

COSMOSONIC

Maintenant, c’est au tour de COSMOSONIC de s’installer sur scène, et pour moi, le temps de dire bonjour aux copains et copines. Vu le monde dans la salle, la pause hydratation, ce sera pour plus tard. Comme j’ai déjà vu le groupe à l’Usine en première partie de MONSTER MAGNET en juin dernier, je sais déjà à quoi m’en tenir. Ou pas.

Dès les premiers accords, c’est à un nouveau titre auquel nous avons droit – d’ailleurs, c’est marqué “nouveau” sur leur set list. Mdr ! La puissance qui se dégage du groupe est phénoménale. Je me rappelais vaguement de ce qu’était leur musique mais là, des souvenirs remontent à la surface de mon cerveau et me frappent à grand coups de riffs d’une impressionnante lourdeur… D’autant plus, qu’étant collé au bord de la scène, je me les prends en pleine face !

Le son s’est amélioré même si, par instants, quelques bugs viennent perturber l’écoute. DADA, le chanteur – et également membre de BAK XIII – est totalement possédé par ses chansons et on ne peut s’empêcher de le regarder. Les expressions de son visage sont démentielles. Il est totalement hanté par ses morceaux. En plus, il a une voix qui décoiffe et fait courber l’échine. Le public très nombreux réagit bien aux nombreuses chansons.

BISON, le massif bassiste fait des ronds de basse sans précédents. Il ne joue qu’avec ses doigts, ce qui ajoute de la puissance aux morceaux. Je pense même que “ZUCKIGNOLE” le guitariste est accordé aussi bas que lui.

La lourdeur des titres impressionne encore plus dans cette salle. Le public est exsangue, livide, complètement vidé de toute son énergie par la musique énorme de ces musicos. Je jette un coup d’œil et je vois tout ce beau monde headbanguer à s’en briser la nuque, fermant les yeux pour mieux apprécier cette musique. C’est phénoménal !

Tiens, je viens juste de remarquer qu’ils avaient changé de deuxième guitariste et que, comme en juin, ils ont invité CESAR l’harmoniciste de THE TRAP pour jouer sur “Save Me”. Super morceau. Et quel musicien ! On se régale.

La suite n’est pas sans éloges et le groupe donne tout ce qu’il a. On a même droit à un autre inédit appelé “dernier” sur la setlist. Re mdr.

Eux aussi, ne se prennent pas trop au sérieux et, perso, je trouve ça cool. Les musiciens se montrent très dynamiques sur scène et les frappes du batteur, tellement planqué que j’ai du mal à savoir si c’est le même que la dernière fois, alourdissent encore plus le propos. C’est sur le titre “A Night With The Devil” (surnommé Zuzu sur la set list) que le Cosmos Sonique fini de nous achever.

VULCAIN

C’est maintenant à VULCAIN, le groupe vedette de ce soir, d’arpenter la scène et de faire vibrer le public.

La foule trépigne d’impatience, l’ambiance est brûlante et il fait de plus en plus chaud. Tiens, les quatre péruviens de tout à l’heure sont devant la scène. Ils ont l’air chaud-bouillants, eux aussi. Bon, il faut dire, que l’alcool à l’air de couler à flots ! Le public se chauffe dès l’arrivée des musiciens.

Nous voici pris dans la forge de VULCAIN qui entame bille en tête par “Rock ‘n’ Roll Secours”, le fameux titre éponyme du premier full-length. Il n’en faut pas plus pour que le public montre son enthousiasme en se télescopant joyeusement dans les premiers rangs. J’ai tout comme l’impression que ça va se compliquer pour les photos. Lol.

Alors que “Blueberry Blues” finit de résonner, nous sommes pris d’assaut par “Avec Vous”. « Un hommage au public, sans qui nous ne serions pas là », nous dit DANIEL PUZIO, guitariste de son état. Tiré de leur dernier album en date “V8” qui date déjà d’il y a 4 ans, ce morceau finit de faire bouger la foule.

Il faut dire que les hits qui s’enchaînent les uns derrière les autres, ne sont pas piqués des hannetons ! “Call Of Duty”, un autre titre de 2013, “Les Damnés” où le public hurle à tue-tête et scande les refrains… Tout ça mis bout à bout régale un public bien présent dans une salle remplie à ras bord. Et voilà que nos amis péruviens se lancent dans du crowdsurfing, vite suivis par le reste des fous furieux qui constituent une bonne partie des premiers rangs. On a même du mal à se tenir debout, c’est pour dire !

VULCAIN

On continue avec “Derrière les Cartes”, titre tiré de l’album “Transition”. Là, la foule se calme un peu. Ça laisse le temps à DANIEL de nous proposer un inédit. Celui-ci s’appelle “Vinyle” et est bien ancré dans le style du forgeron. Quasiment tous les albums sont passés en revue ce soir, à part peut-être “Stoppe la Machine”, dernier album du groupe avant la reformation.

Les deux frangins s’en donnent à cœur joie et multiplient les riffs ravageurs. VINCENT PUZIO a, comme son frère, en permanence le sourire. On sent qu’il est heureux d’être sur scène.

MARC VAREZ, se lève de derrière sa batterie, les baguettes sur le front. Ça y est, les index et les auriculaires levés du premier rang, les riffs de DANIEL suivis des ronds de basse de VINCENT annoncent l’arrivée du “Fils de Lucifer”. Le public hurle son bonheur ! L’ambiance devant la scène est incroyable. Le public enchaîne les pogos, c’est de la folie.

“Limite”, titre de “V8”, vient calmer un peu l’ambiance. Il est vrai que ce sont surtout les vieux morceaux des 80’s qui ont la faveur de la salle.

« Genève ! » interpelle MARC. « Ça fait longtemps qu’on n’est pas revenus vous voir ! On a gardé de bons souvenir avec vous… et les filles aussi d’ailleurs ! On vous remercie d’être là ce soir. À cette époque, votre télévision nous avait permis d’enregistrer un clip ! Ce titre s’appelle : “Soviet Suprême” ! ». Et voilà que les pogos reprennent de plus belle ! L’ambiance est complètement chaotique. C’est à se demander comment font les frères PUZIO pour garder leur calme.  Les deux roadies qui se tiennent en arrière de scène font bien leur boulot. Virant de scène les canettes de bières écrasées, les vestes qui se retrouvent sur scène et les fans un peu trop fans justement.

VULCAIN

C’est à force de forger qu’on devient forgeron et ça se voit. Ce soir, les premières pages du hard-rock français nous sont présentées. La légende est toujours en marche !

“Overdose” et un autre inédit, “Héros”, en hommage à nos chers disparus font monter la pression. Une fois n’est pas coutume, le groupe anime la foule comme personne d’autre. La température n’a même pas besoin de monter, elle est déjà brûlante ! Les crowdsurfing et les pogos continuent de s’enchaîner. Il devient de plus en plus compliqué de prendre correctement des photos.

“En Vrac”, viendra calmer l’ardeur des afficionados avant qu’ils ne se reprennent sur “Vulcain”. La puissance que le groupe déchaîne dans le public est surprenante, mais peu étonnante quand on connait la pouvoir de feu du forgeron des enfers. Et puis, le public est bien entraîné par nos amis péruviens qui connaissent les paroles par cœur. Du coup, lorsque je relirai les interviews de musiciens internationaux parlant de l’ambiance de dingue qui règne dans les concerts en Amérique du Sud, je serais d’avis de les croire, parce que, vu le foutoir qu’ils mettent à quatre, j’imagine ce que ce doit être quand ils sont des milliers !

“L’Enfer” conclut le set sous les hurlements de la foule bien compacte.

Efficace, énergique, bon esprit, même si encore une fois le son laisse à désirer, les VULCAIN ont mis l’ambiance. Ils quittent d’ailleurs la scène tout sourire. Mais, évidemment, le public en redemande et manifeste sa joie avec fracas. « Cabrooon ! » « Alcooooolllll !! » « Vooooouuuuulllllkkkkkiiiiinnnnn !!! » hurle un des péruviens. Le reste du public le suit et continue d’acclamer le nom du groupe dans une ambiance survoltée.

Les musiciens regagnent la scène, toujours avec cette banane qui ne quitte pas leur visages. « Vous en voulez encore ? » demande DANIEL. « Ouais !! » répond la foule qui hurle de joie. Déboule donc dans les enceintes du Bouffon de la Taverne deux hits incontournables du groupe, j’ai nommé “Bosser” et “Ebony”.

VULCAIN finit sur les rotules mais pas sans rendre un dernier hommage à LEMMY avec “We are the Roadcrew”. Les deux roadies viennent au-devant de la scène, ainsi que BISON, le bassiste des COSMOSONIC pour chanter en chœur. Je suis aux anges, d’autant plus que DANIEL chante les paroles en français.

Ça y est, c’est fini. « Vous avez le temps pour une dernière chanson ? » demande DANIEL. MARC est descendu de sa batterie et vient avec ses camarades chanter le dernier morceau. Et quel titre, vous demandez-vous ? Eh bien, c’est élémentaire mon cher Watson, la fameuse “Digue du Cul” ! C’est sur cette immortelle chanson que VULCAIN conclut son set tout simplement grandiose et dans une ambiance de folie. Ils ont tout simplement cassé la baraque !

La sortie de la salle se faisant avec une petite bousculade, il est temps pour nous de rentrer. Et qu’est-ce qu’on écoute sur le chemin du retour ? Le dernier VULCAIN, bien sûr.

Un grand merci à Legu Legu pour cette mémorable soirée !

 

PS post parution de Ti-Rickou : on nous signale en régie que les péruviens sont en fait des équatoriens. Seb, je te mets à l’espagnol rapide !!! 

VULCAIN

POPA CHUBBY

Heu, on est en 2018 depuis 28 jours et je n’ai toujours pas fait mon premier concert de l’année ! Je suis maudit en ce début d’année : soit il n’y a rien qui me corresponde en concert, soit il y a de la neige, soit le concert est annulé ! En fin bref, les Dieux du Rock me jouent des tours. Je vais commencer à déprimer moi, ce doit être le manque.

Allez, là ça sent bon. C’est aujourd’hui et c’est avec une grande excitation que je prends la direction de Lyon et plus particulièrement du Transbordeur. Le concert est à 20h, je ne prends pas de risque, j’arrive une heure à l(avance. Je suis aux taquets je vous dit ! Il n’y a pas de première partie et je ne veux pas louper une miette de POPA CHUBBY ! Ah oui, je ne vous l’avais pas dit mais mon premier concert de l’année est placé sous le signe du blues-rock et de la guitare.

Le Transbo se remplit petit à petit et ça commence à l’heure.

DAN KEYES

Heu… il n’y a que le clavier ! C’est normal, Docteur Rock ?? Bah oui, DAVE KEYES nous fait une première partie ! Il nous dit qu’il jouera 30 minutes…. Heu…. 30 minutes de piano ? Content Ti-Rickou…. Bon, c’est parti pour une séance de boogy woogy, de blues. C’est clair, il touche grave ! Il est heureux de jouer là, comme çà avec la lumière sur lui. Il faut aimer le style, of course, sinon l’autoroute n’est pas loin, ou de manière radicale, la zone fumeur et son stand hamburgers maison de tueurs ! Tiens, je vais choisir ça, moi. Pas que DAVE KEYES ne joue pas bien mais ce n’est pas mon truc trop longtemps. La guitare me manque et j’ai faim !!

Le temps de manger un putain de mega hamburger avec des frites aux épices (Miam !!!) qu’il a fini. La pause va être de courte durée.

Et c’est parti ! POPA CHUBBY se met sur le côté gauche de la scène, sur une chaise. Il est entouré d’amplis. Eh oui, il joue assis, accompagné, bien-sûr d’un clavier, d’un bassiste et d’un batteur.

Le Transbo est bien rempli. Pas plein mais très bien rempli… et ça s’entend pour l’arrivée du groupe.

D’entrée de jeu, je vois que POPA est en forme. Il a la pêche et affiche un mega sourire. Et ça part fort dans le blues-rock qu’on aime !

Bon, évidemment, POAPA CHUBBY ne se roule pas par terre, ne fait pas de grand écart en tenant sa guitare dans le dos mais l’expression de son visage quand il joue montre qu’il donne tout son coeur, son feeling, son âme. Il ne se contente pas de jouer de la musique, il la vit. Il est le blues, le blues-rock méchant, teigneux ou le blues qui vient tout simplement faire du bien à l âme. Même s’il joue du blues, qu’il est souriant entre les morceaux, sa sangle de guitare avec une main qui fuck, les autocollants de soutien à un Mc sur sa guitare nous rappellent que c’est un rebelle, un blues-man punk-rocker.

C’est marrant comme une guitare peu paraître petite entre ses mains, mais putain, il sait s’en servir ! Il joue grave. Sa guitare et ses doigts ne font qu’un. Et quel feeling !

Sa partie rythmique  (batteur et bassiste) est mega efficace et très solide, à l’écoute de POPA pour ses envolées solo. C’est vraiment important car lorsqu’il joue, il part comme il le sent et il faut être raccord !

Grosse set list ce soir. Bien sûr, mélange de blues, de blues-rock, de compos et de covers. Je ne vois pas le temps passer. Tiens, un cover de HENDRIX a plus de deux heures de set… ça sent la fin…. ou pas ! Cette rythmique, c’est bien sûr LED ZEPP ! Et quel cover de LED ZEPP ! Passé à la sauce POPA CHUBBY, c’est tout bonnement excellent !! La cerise sur le cake, la mousse sur la bière…

Bref, le concert se termine en apothéose. Les musiciens saluent le public et POPA fait signe qu’il arrive pour les dédicaces. Et en moins de temps qu’il n’en faut à la salle pour entamer le mouvement de départ qu’il est déjà à la table merch’ pour dédicacer ses albums, faire des photos – et ce toujours avec le sourire… Pour la plus grande joie des fans qui se bousculent pour acheter du merch’ ou prendre des photos avec lui, ramener un souvenir de cette soirée… En plus de leurs sourires banane ! 

Moi, je redescends doucement. Je ne regrette pas d’avoir attendu pour faire mon premier concert de l’année car ce soir c’était vraiment un gros concert que POPA nous a fait. Et à ceux qui se demandent pourquoi je chronique un concert de blues, je répondrai que déjà mon instrument préféré, c’est la guitare et que POPA CHUBBY est l’un des meilleurs dans cet art. Et comme le disait notre feu grand penseur national, “tout vient du blues” !!!!

Merci à Eldorado pour cette soirée !!!

POPA CHUBBY

BENEATH MY SINS @ le Blogg – Lyon

Etant donné que je n’ai pas réussi à revoir les ALIEN ENCOUNTERS en live depuis septembre (soit je n’arrivais pas à me caler sur une de leurs dates, soit la fois où j’avais réussi à me caler, c’est eux qui n’ont pas pu jouer), cette date là, je ne voulais absolument pas la louper. Et ce, d’autant plus que sur l’affiche ce soir, il y a deux autres groupes que je voulais revoir : les lyonnais de TALVIENKELI et les parisiens de BENEATH MY SINS. Cette affiche est vraiment très attrayante… enfin pour ceux qui aiment le prog’ metal, of course !

Bon, pas de neige à l’horizon – en ce moment, c’est le nerf de la guerre – donc direction le Blogg à Lyon ! C’est cool, la voiture sait y aller automatiquement. Garage sur le parking lui aussi automatique. Et, en cette fin d’année, il y a comme un miracle de Noël : je ne suis pas en retard et je suis même en avance !

LIGHT COMES FROM THE ABYSS @ le Blogg – Lyon

Bon le temps de dire bonjour aux copines bien présentes ce soir, de papoter un peu avec mes copains ALIEN et c’est parti pour ma découverte de la soirée, un groupe que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam avec un nom à coucher dehors même en plein hiver, LIGHT COMES FROM THE ABYSS.

LIGHT COMES FROM THE ABYSS @ le Blogg – Lyon

Heu… c’est normal qu’ils ne soient que deux ? Une fille aux claviers et un gars à la guitare… Heu, c’est normal que l’intro ne s’arrête pas et qu’il n’y ait pas de chant ? Ah, c’est du métal prog’ instrumental ! Ah bon ! Heu, sauf que les sample, ce n’est pas trop mon truc.

En plus, on sent que c’est un groupe qui est jeune, voire très jeune, donc Ti-Rickou ne tire pas sur l’ambulance, il faut bien commencer un jour mais là ça se sent vraiment. Ils sont concentrés sur les notes qu’ils jouent. Je ne sais pas si la lumière vient du fond des abysses mais en tout cas moi, ce soir, elle ne m’a pas trouvé. 

En revanche, elle m’a indiqué la voie pour aller me commander un mega hamburger du Blogg !… Et en musique d’ambiance pour manger, c’est pas mal.

Le temps que je finisse mon méga succulent hamburger avec mes frites (pas chers !) – et non je ne suis pas sponsorisé par le Blogg (dommage !) mais c’est vraiment la salle de concert où, dès que je peux, je me garde une place pour leurs hamburgers – et ils ont terminé de jouer.

ALIEN ENCOUNTERS @ le Blogg – Lyon

Ca va être au tour des ALIEN ENCOUNTERS d’envahir la place. Coucou, on est là ! Allez, une petite intro et c’est parti. Bon ceux qui suivent le webzine savent que je ne suis pas forcément impartial avec eux. J’adore leur dernier album et les revoir en live, c’est toujours un moment que j’apprécie.

Allez, ils commencent leur set par des morceaux du premier album avant, bien-sûr, d’attaquer sur des morceaux du petit dernier. Bon de toute façon moi, je les aime tous.

J’apprécie leur ambiance. En plus, ils ont un bon son et comme je le dis souvent, pour le genre de musique qu’ils jouent, c’est vraiment important. La salle est bien remplie ce soir et comme moi profite du set des ALIEN ENCOUNTERS.

Comme d’habitude, ça le fait musicalement et scéniquement. On est transportés dans leur univers et on s’y sent bien. Bon bien-sûr, tout a une fin – sauf la banane qui en a deux (en cette fin d’année, je peux me la permettre celle-là !). Bien content de les avoir revus, surtout que normalement c’est la dernière fois que je les verrais avec cette formation vu que c’est un des derniers concerts du bassiste. Sniff !

TALVIENKELI @ le Blogg – Lyon

Allez, petite pause avant de retrouver TALVIENKELI. C’est marrant, la dernière fois que je les avais vus, c’était déjà ici ! Mais je suis bien content de les revoir avec des morceaux de leur nouvel album, eux-aussi.

Bon, pour eux il y a des petits problèmes sur la voix. Dommage. Jusque là le son était bon, mais là effectivement, il y a un problème sur la chanteuse. Mis à part ça, eh bien moi j’aime bien leur univers musical et j’aime bien leurs nouveaux morceaux.

Comme la première fois, scéniquement ça passe bien, l’ambiance dans la salle est bonne. On se laisse emporter par leur musique.

Je trouve que scéniquement ils ont progressé. Leur line up fonctionne bien. Bref, un bon moment passé avec eux… sauf bien-sûr ces problèmes de voix qui m’ont un peu gâché le truc mais bon, ce n’est pas de leur faute !

BENEATH MY SINS @ le Blogg – Lyon

Allez, dernière petite pause de la soirée avant de retrouver les BENEATH MY SINS. C’est le moment pour les allergiques au chant lyrique d’aller faire un tour sur l’autoroute. Moi, au contraire, je me précipite au premier rang. Et c’est parti ! Bon là eux, c’est clair, la scène ils maîtrisent à donf’. D’entrée de jeu, on prend une grosse baffe.

Scéniquement ça finit d’achever sa mère-grand dans la cage d’escaliers au cas où elle respirerait encore ! Là, ça bouge, ça pose, c’est du show ! Bon, encore une fois, je ne suis pas forcément objectif, j’adore la voix de la chanteuse, je la trouve sublime. J’aime le style et en plus, j’adore leurs morceaux. En live, ça éclate comme des bulles de champagne dans ta bouche. C’est superbe !

Ils nous font une set list basée sur leurs différents albums. Le son est redevenu bon. Pas de problèmes sur la voix – heureusement ! Moi, je suis au paradis des petits hardos… J’entends les anges chanter ! Ils sont sympas cette année, ils ont un beau décolleté !

Bon allez, mon dernier concert de l’année – normalement – prend fin. Juste le temps de papoter un peu avec les groupes avant de reprendre la route.

C’est donc sur une note de metal symphonique que je clos l’année 2017 et cette cinquième année d’existence du webzine. 

Long live Rock’n’Roll my friends !

BENEATH MY SINS @ le Blogg – Lyon

THE FOXIES LADIES @ Ninkasi Gerland – Lyon

Vu que j’avais un petit peu loupé leur release party pour la sortie de leur nouvel album, j’avais vraiment envie de me rattraper et donc quand j’ai vu cette date au Ninkasi de THE FOXY LADIES, j’étais bien sûr aux taquets. En plus, j’adore les soirées au Ninkasi, ça commence pas trop tôt et je sais y aller. Trop bien !

… Sauf qu’à 18h30, je reçois un coup de téléphone d’un copain qui me dit qu’ils sont déjà sur place ! Moi : <<Mais ça ne commence pas avant 20h !>>. Lui : <<Ca commence à 19h, magne-toi !>>. Bon, Ti-Rickou plus rapide que l’éclair, téléportation dans la voiture et on the road to Gerland.

19h30 et des brouettes, je suis garé, je rentre dans le Ninkasi, je retrouve les copains et bien sûr… ça n’a pas commencé !!! Ha ha ha ! Bon, même pas véner, ça me donne l’occasion de papoter. Parfois ça fait du bien !

T.T. TWISTERZ @ Ninkasi Gerland – Lyon

Et tant mieux parce qu’on va avoir un peu de temps devant nous vu que le premier groupe ne doit démarrer que vers les 20h. C’est une nouveauté pour moi car depuis qu’ils ont refait le Ninkasi Kafé, je n’avais pas vu de concert dans cet espace. Et c’est aussi une nouveauté car je ne connais absolument pas le groupe qui va monter sur scène : les T.T. TWISTERZ.

Allez, ils vont commencer. Je regarde autour de moi, vérifie où est l’issue de secours, prêt à voir arriver SALMA HAYEK avec un serpent géant autour du cou et à ce que tout le monde se transforme en monstres. Non, je n’ai pas fumé de l’herbe qui fait rigoler, je fais juste allusion au bar, le TT TWISTER du film “Une nuit en enfer” de TARANTINO. Bon, la comparaison avec le film s’arrête là. On n’est pas dans du rock horreur ni métissé mexicano. Ils font du rock.

C’est bien fait, la voix est agréable, les morceaux aussi. Il manque peut-être un poil de folie sur scène, mais bon c’est ce que j’aurais attendu par rapport à leur nom : je m’étais déjà fait mon film, moi ! Sinon, ce n’est pas du tout désagréable, même si on peut regretter un manque de refrains qui te restent dans la tête.

Quoiqu’il en soit, en découverte pour un groupe de première partie, c’est plutôt pas mal. En tout cas, leur show se termine, tout le monde est vivant et c’est déjà le principal ! Mais je trouve qu’ils ont quand même franchement déconné : ils auraient pu faire venir SALMA !!!

Allez, c’est la pause. J’en profite pour dire bonjour aux copains, copines qui sont bien présents ce soir, tout comme le public lyonnais. Il y a pas mal de monde ce soir à Gerland.

THE FOXIES LADIES @ Ninkasi Gerland – Lyon

Mais bon, je suis venu pour voir les quatre folles furieuses de FOXY LADIES. Et c’est parti ! J’avais un souvenir bien précis des filles et, de suite, je vois que ce soir encore, ça va être raccord ! Ouah, c’est clair que d’entrée de jeu, les filles déboîtent leurs grand-mères en hoverboard dans la cage d’escalier.

GABI, la chanteuse attaque comme un jack in the box. Elle a une putain de présence ! Elle est soutenue par LUCIANNE, la guitariste, qui elle aussi a une pure présence, un vrai charisme et EMILIE, la batteuse, qui est impressionnante.  Il y a juste CHLOE, la bassiste, qui est un petit poil en retrait par rapport à ses copines, plus concentrée sur sa basse. Mais bon, ça ne choque pas.

Les morceaux du petit dernier que je découvre en live sont très percutants et te font bouger les cheveux sans décoller tes doigts de pieds ! Le son est très bon, le public qui, pour une partie découvre les LADIES ce soir, est tout de suite dans le bain. Il y a une méga bonne ambiance dans la salle.

Les filles alternent des morceaux de leur premier album qui eux- aussi sont des petites perles.

Ce soir, on va avoir droit à une grosse prestation des FOXY LADIES qui confirment ma première impression :  c’est vraiment le groupe de filles à suivre. Elles ont un putain de potentiel ! Elles ont vraiment tout compris, leurs morceaux te restent dans la tête et te donnent envie de chanter avec elles. Elles ne se contentent pas d’interpréter en live leurs titres, elles les font vivre et elles arrivent à transmettre cette énergie au public. Scéniquement, c’est béton. C’est pareil, elles vivent vraiment leurs morceaux et ça, forcément, le public le ressent.

…Et forcément aussi bien sûr quand ça s’arrête, tu trouves que ça a été trop court !

Allez, petit tour au stand merch’ pour papoter avec les filles. Je ne regrette vraiment pas d’avoir fait le déplacement. Une chose est sûre, c’est que si l’occasion m’en est donnée, ce sera toujours avec grand plaisir que je les reverrai. Je crois que mon année 2017 n’aurait pas forcément été aussi réussie si je n’avais pas pu les revoir !

Et maintenant on the road again avant que la neige ne me tombe sur la tête !