Tagged: le webzine de ti-rickou

VITAL BREATH

Bon, je voulais vraiment voir VITAL BREATH pour la sortie de leur album et je voulais aussi voir ALIEN ENCOUNTERS. Donc la date au Jack Jack est parfaite pour moi. Pas la peine de me taper deux heures de route !

Heu… sauf que quelques jours avant la date, les ALIEN ENCOUNTERS ont été obligés de déclarer forfait suite à un problème de gorge du chanteur !! Là du coup, je regrette de ne pas être allé au BDZ de Chambéry ! 

Mais bon au moins, je vais voir VITAL BREATH et découvrir un groupe car c’est E. RAISED qui remplace les ALIEN au pied levé.

E. RAISED

Je connais le Jack Jack, facile d’y aller, facile pour se garer donc j’arrive bien-sûr… à la bourre ! En plus, la salle est en travaux et il faut que je trouve l’entrée… Sans compter que je dois m’inscrire pour pouvoir boire. Et donc, comme de juste, les E. RAISED ont déjà très bien commencés quand je pénètre dans la salle.

Première impression, ils sont jeunes. Deuxième impression : ils font une intro de morceau mais quand j’arrive, rien. L’intro est très longue… Heu, ce n’est pas une intro ? C’est un morceau ?!!!! Bon, c’est prog’, voire un petit peu prog’ métal (léger le métal – en revanche, le prog’, on le sent bien !). Instrumental.

Et d’entrée, ce n’est pas mon truc. Pas que ce soit mal fait mais c’est une ambiance trop calme et technique pour moi. Ca ne me touche pas. Plus basé sur les notes qu’ils jouent que sur la mélodie.

Bon, comme je l’ai dit plus haut, les musiciens sont jeunes et le groupe est lui aussi très jeune. C’est déjà cool qu’ils aient pu venir jouer.

Allez, je rejoins les copains au bar en attendant le changement de plateau. Mais arrive vite l’heure de re-rentrer dans la salle.

VITAL BREATH

Malheureusement, ce n’est pas la foule des grands jours. En même temps, on est en milieu de semaine et il y a plein de concerts en ce moment mais c’est dommage car cette salle est superbe. En plus, c’est mieux pour les groupes de le faire devant plein de monde ! VITAL BREATH méritait vraiment plus de people…

Mais bon, tant pis pour les absents, VITAL BREATH commence et je suis aux taquets d’une part parce que j’ai apprécié leur album et d’autre part parce que j’ai hâte de voir ce que ça va donner en live ! 

Et c’est parti ! Le son est bon et le groupe est très content de jouer devant un public qui est là pour eux. Et ils le montrent ! Ils communiquent avec le public.

Les nouveaux morceaux passent hyper bien en live. “Welcome to my world” rend très bien. “The trust” (leur morceau single vidéo) est sublime. 

La voix de JEROME PONSOLLE, le chanteur passe aussi bien en live qu’en studio, FRANCOIS “BOOM” BRISK est impérial derrière ses fûts, WAYNE LOEULLET à la guitare est toujours précis dans ses solos. Le bassiste, CHRISTOPHE BLANC-TAILLEUR, forme avec BOUM une rythmique solide.

Bref, ils nous délivrent un set sans prise de tête. La setlist passe très bien et ils arrivent à nous emmener avec eux dans leur univers.

Un seul bémol, c’est que nous ne soyons pas plus nombreux pour en profiter car c’est clair, VITAL BREATH est un groupe à découvrir. Malheureusement, c’est le genre de groupe qui risque d’être plus apprécié à l’étranger que sur ses propres terres… Enfin, nous on est là !

A la fin du concert, je vais papoter un peu avec eux, question de poursuivre un peu la soirée mais vient vite le temps où je dois dire au revoir aux copains et copines. Je repars donc… mais avec l’album de VITAL BREATH à donf dans la voiture !!

VITAL BREATH

THE CASANOVAS

Report by Seb 747
Photos Steve*74 et Seb 747

Les fins de semaine se suivent mais ne se ressemblent pas. Troisième concert depuis la rentrée et, cette fois-ci, ce n’est pas en Suisse que je me rends, mais à St Etienne. Je vais au Thunderbird pour la première fois… Et en plus, je vais voir les australiens de THE CASANOVAS !!

Originaire de Melbourne, le groupe a vu le jour en 1999. C’est en 2004, peu de temps après la sortie de leur premier album que je les ai découverts. Trois ans plus tard, je me suis précipité sur leur second album puis plus rien jusqu’en 2015 où sort “Terra Nova”, leur dernier LP. Comme de plus en plus de groupes du même acabit poussent régulièrement les portes de notre musique préférée, je n’avais plus fait attention à la qualité de leurs travaux. Mais il y avait toujours des airs en moi qui trottaient souvent dans ma tête, sans vraiment me souvenir de quel groupe il s’agissait. Puis, en surfant sur les réseaux, je m’aperçois qu’ils s’apprêtent à faire une tournée européenne, qui passe par la France avec une date pas si éloignée que cela de chez moi. Vite, je remets “All night long”, leur tout premier full length et tout me revient en pleine figure. Il ne faut pas que je rate cette date !

THE CASANOVAS

D’habitude, quand un groupe international fait des dates en France, c’est souvent loin ou essentiellement à Paris. Donc, un peu compliqué pour se faire un concert. Alors imaginez ! Deux jours seulement en France et les voilà, après avoir joué à Paris, du côté de la Loire le lendemain Avouez que ce n’est pas courant. Devenu un grand fan du groupe, je ne pouvais pas faire autrement que de me rendre sur place. En plus, notre Ti-Rickou national, ne targue pas d’éloge sur le lieu. Alors direction « chez les Verts », et ce, malgré les deux heures de route qui nous séparent… et les bouchons réguliers qui grèvent régulièrement le trajet. Pas grave, j’ai pris les miens de bouchons ! Lol.

Parti de relativement bonne heure, je ne me fais pas de soucis pour arriver à  temps. Comme ceux qui suivent mes reports (merci pour eux) le savent, lorsque je vais à un concert, mon ami Steve*74 m’accompagne souvent. D’autant plus que ce dernier est un GPS ambulant, alors pourquoi se priver ?

Comme prévu, les bouchons n’hésitent pas à nous rallonger notre trajet. Mais je reste serein étant donné l’heure prévue pour le début du concert. Il paraîtrait qu’au Thunder, tu sais quand tu arrives, tu ne sais pas quand tu repars. Mdr.

Arrivé sur place, je me rends compte qu’il n’y a pas grand monde, mais que ce ne sont que des afficionados. Tiens, mais ne serait-ce pas les membres des CASANOVAS qui sont dehors en train de fumer et siroter une bière ? La réponse est oui. Bon, on ne va pas trop les déranger, ils ont l’air concentrés sur leurs portables respectifs. James nous indique que ce sont les australiens qui vont commencer puisque le chanteur du groupe qui devait ouvrir n’est pas encore arrivé. Bah, tant mieux pour nous, on pourra plus en profiter.

Il est temps de passer aux choses sérieuses. La chaîne tombe et Elise nous fait rentrer dans l’antre du Thunder. Première constatation, en descendant prudemment les marches de l’escalier, je m’aperçois qu’il fait chaud dans cet abîme et que la place allouée au groupe, eh bien, comment dire, est relativement petite. Encore heureux qu’ils ne soient pas plus nombreux parce-que sinon, je ne sais pas où les autres se seraient mis ! Même si au Bouffon de la Taverne à Genève, par exemple, la scène est encore plus petite. L’avantage de cette salle est qu’on est proche des musiciens.

THE CASANOVAS

En tous cas, les CASANOVAS, eux, ils s’en foutent. Ils sont là pour jouer, et peu importent les conditions. C’est ce que j’aime le plus dans ce genre de groupe, ils ne se prennent pas la tête. Ils branchent leurs instruments et se mettent à jouer. Peu leur importe s’il y a deux pelés et trois tondus, ou si la salle est pleine à craquer. Ils jouent comme si leur dernière heure était venue et point barre. Rock‘n’Roll, quoi !

Mais revenons au concert. TOMMY BOYCE, le leader guitariste et accessoirement chanteur, enchaîne directement par “Nasty”, suivi de “Born to Run”. Tiens, c’est bizarre… Sur la setlist sous mes yeux, cette chanson ne vient qu’en quatrième position. On continue avec “Shake It”, qui est joué bille en tête. Puis c’est au tour de “I thank You”. Ça y est, les morceaux sont enchaînés dans l’ordre ce coup-ci. Ouf, c’est moins perturbant ! Lol.

TOMMY, qui a une légère extinction de voix – due, d’après ses dires, à son concert de la veille – nous accueille par un chaleureux « Thank You to be Here ». Il laisse-le plus souvent le soin à DAMIAN “DAMO” CAMPBELL, son compère bassiste, le soin de chanter à sa place. Mais ne vous méprenez pas, ce sont tous les deux d’excellents vocalistes. D’ailleurs, TOMMY reprend régulièrement les chœurs et au bout de deux, trois morceaux, se remet au chant lead. Chassez le naturel, il revient au galop !!

THE CASANOVAS

Les coups de butoir de JORDAN “JAWS” STANLEY, le batteur, se ressentent bien dans l’enceinte du Thunder. On l’entend parfaitement et nos oreilles ne tardent pas à nous le faire remarquer ! 

En ce qui me concerne, la palme du dressage de poils, c’est “Livin’ in the City”. J’adore ce morceau et son refrain entêtant. Juste après un “Heartbreaker” qui a tout dépoté sur son passage ! C’est tout simplement excellent !

La musique des aussies pourrait être décrite comme la rencontre d’AC/DC et de KISS biberonnée dans les 70’, avec des sonorités punk new-yorkais. Bref, un sacré mélange ! 

DAMO sue à grosses gouttes. D’ailleurs, elles tombent de ses bras tellement il a chaud. Il utilise sa basse comme si c’était une guitare. Il la secoue dans tous les sens. Ce n’est pas un bassiste comme les autres, et il nous le montre bien. TOMMY est moins visuel que son copain, mais il est tout aussi virulent avec son instrument. Il s’éclate comme un fou.

THE CASANOVAS

La prestation très rock‘n’roll, chaleureuse et sympathique des melbourniens est tout simplement efficace. Les morceaux, qui sont des tubes en puissance, tels que “Chicken Leg Blues” ou encore “Most hated Man” dépotent grave. Même si les australiens ont peu de place pour bouger, ils n’hésitent pas une seule seconde à sauter de partout comme des kangourous. A fond dans leurs trips, ils ne tiennent pas en place. Et lorsque DAMO et TOMMY chantent en même temps, l’atmosphère bouillonne de plaisir. Cela donne une tout autre dimension aux morceaux.

« Gardez le chaud », nous disent les CASANOVAS, et c’est “Keep it Hot” qui sort de la fournaise du Thunder.

Ça passe trop vite, “He’s alive” et la reprise survitaminée de TED NUGENT “Just what the Doctor ordered”, envoyée comme une lettre à la poste, viennent conclure une prestation beaucoup trop courte.
D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, trois morceaux de la setlist n’ont pas été joués. C’est con, j’en aurais bien pris un peu plus, moi !

CHICKEN WINGS

A peine le temps de remonter des entrailles du Thunder, que nous tapons la discute avec TOMMY et DAMO. Des gens super cool et heureux d’être là. Du coup, “Terra Casanova” (le Cd) et un T-Shirt (encore un !) pour 20 €, et on est prêt pour les CHICKEN WINGS. Bon, manque de bol, mon appareil photo me fait un caprice. Mais ce n’est pas grave, je vais pouvoir me concentrer sur la musique et laisser à mon copain Steve*74 le soin de faire les photos.

Une petite demi-heure plus tard, nous redescendons dans l’abîme. Deux trois accords joués et le chanteur nous annonce le nom de son groupe. « On s’appelle les CHICKEN WINGS ! Et, pour vous nous avons des ailes de poulet »… Un saladier avec des Chicken Wings dorées au four, de quoi amadouer son public !!

CHICKEN WINGS

Le style pratiqué est un mélange de stoner avec un peu de hardcore mélodique, mélangés dans un esprit punk. Le groupe est énergique, et le show se déroule dans un bon esprit, mais malheureusement, on sent vite que c’est un peu frais. Nous apprendrons dans la soirée que cela ne fait que quelques mois qu’ils se sont formés.

Une copine à la basse, et trois barbus, voilà le line-up des Stéphanois. Pour moi, même si le show était un peu en dents de scie, j’ai bien aimé. Je pense sincèrement qu’avec le temps, ce groupe va devenir un incontournable de la région.

Le titre des ANIMALS, cher à notre Johnny national, “The House of the rising Sun” en version speedée avec le timbre de PHIL ANSELMO, ça le fait. Persévérer les gars, et vous obtiendrez la consécration !

Il est temps pour nous de remonter dans nos montagnes, non sans avoir salué nos nouveaux copains australiens.

Un grand merci au Thuderbird pour cette excellente soirée !!

CHICKEN WINGS

STICKY BOYS

Report by Steve*74 et Seb 747
Crédits Photos : Denis Charmot

Il y a quelques années de ça, JOE DASSIN nous vantait dans une chanson à succès “l’Eté indien”. Cette année l’été indien, comme une partie de la société, est en grève. L’automne est en avance sur le calendrier et nous avons plutôt de la pluie et du froid que du soleil… Aussi lorsqu’un concert pointe le bout de son nez à l’horizon, l’esprit pluvieux fait place au soleil… surtout si à l’affiche vous avez les STICKY BOYS ! Alors, comme souvent ces derniers temps, direction la Suisse pour aller à l’Undertown de Meyrin.

Pour une fois, nos cousins suisses sont en retard sur l’horaire annoncé. Eh oui, tout fout le camp ma brave dame, même les institutions…. Nous avons donc du temps libre pour visiter la place –  vide à cette heure-ci – située devant la salle. Chou blanc pour nous :  c’est moderne certes mais il n’y a rien à voir ni à en attendre, à part attraper un bon rhume car la température est fraîche.

DASHING DIVAS

Quand les DASHING DIVAS arrivent sur scène, la salle est loin d’être pleine. C’est dommage pour les groupes qui vont se produire ici ce soir. Amis métalleux, bougez-vous car il y a souvent une bonne programmation dans cette salle et il serait dommage qu’elle ferme ou qu’elle arrête de programmer des concerts métal !

Mais revenons à nos moutons avec les DASHING DIVAS. Non, non, ce n’est pas la marque de produits cosmétiques, mais bel et bien un power trio franco-suisse, groupe formé en 2013. Nos fringantes divas ont déjà pas mal bourlingué dans la région en assurant une petite trentaine de concerts. C’est donc un groupe soudé et cohérent que nous voyons aujourd’hui.

DASHING DIVAS

Le premier morceau est un instrumental qui nous plonge tout de suite dans leur univers. Contrairement à beaucoup d’autres formations, ils ne revendiquent aucune influence. Leurs inspirations viennent du hardcore 90’s mêlées à du psychobilly. En gros sur des riffs à tendance psyché, vous rajoutez un zeste de hardcore avec une ambiance flirtant bon le grunge. Difficile de définir vraiment le style pratiqué par nos trois énergumènes.

DASHING DIVAS

La guitare et le chant sont assurés par un seul homme, JULIUS MAXIMUS.  Ce nom d’artiste sonne comme un empereur romain. Pour le porter, il faut élever son jeu de guitare vers les cimes afin de ne pas paraître ridicule. Chose faite aisément par notre homme, même si techniquement il ne revendique pas sur sa page web un super niveau. Eh oui, il existe des musiciens avec un ego non hypertrophié…. (je viens de me faire quelques amis, là !). Il est efficace, sympathique et c’est largement suffisant.

DASHING DIVAS

Il est aidé dans sa tâche par JAZEY JACKSON à la batterie, et le remuant PAUL DORY à la basse. Les morceaux défilent sans à coup et de façon énergique. C’est bien fait et agréable à écouter. Le morceau de fin, qui est lui-aussi un instrumental, est peut-être le seul bémol de cette setlist. Pas qu’il soit mauvais, mais à mon humble avis, on ne termine pas par un instrumental.

Pendant l’entracte au lieu d’acheter des esquimaux comme au cinéma, nous, nous allons au stand merchandising visualiser de probables dépenses. Pour vous raconter ça, je laisse la place à mon compère Seb 747.

Comme souvent lorsque nous faisons des virées ensemble, mon partenaire de virées me laisse la main pour finir les reports. Bon, comme j’ai oublié mon appareil photo, j’ai pu me concentrer sur les groupes. Ça ne devrait pas être trop difficile, mdr !

BORN AGAIN

À peine le temps de jeter un œil au merchandising des STICKY et de me poser l’éternelle question « T-Shirt or not T-Shirt ? » que les premières notes de BORN AGAIN résonnent dans l’Undertown.

Les Bisontins ne sont pas venu pour faire de la figuration, et ça se voit. Pour avoir jeté une oreille sur leur premier album, je sais déjà que ça va dépoter.

Comme dirait Ti-Rickou : « ça déboîte bien sa mère-grand dans les orties !! ».

BORN AGAIN

THIERRY, le chanteur, a une belle voix caverneuse. Elle est à la limite de ce que je peux écouter mais j’apprécie le côté compréhensible des paroles. Pour une fois qu’un chanteur à la limite de l’extrême ne grogne pas plus qu’il ne chante, ça fait plaisir à entendre. Il faut dire ici qu’avant d’être dans BORN AGAIN, il officiait au sein de BROKEN EDGE, un groupe thrash, alors ça laisse des traces.

CHRIS SAVOUREY à la guitare nous envoie des riffs à la JUDAS PRIEST et consorts. Cet homme est particulièrement connu dans le paysage métal français. Il est l’heureux papa de trois albums solo sous son nom et a participé à des groupes comme HEAVENLY, SILVER DIRT ou encore KARELIA. Excusez du peu, le CV du bonhomme est impressionnant ! CHRISTOPHER, le bassiste, et PICH, le batteur, font une sacrée paire rythmique.

BORN AGAIN

Le fait est que même s’ils se sont formés l’an passé, nous avons affaire à des jeunes vétérans qui, à mon humble avis, n’ont plus le temps ni l’envie de jouer les midinettes. D’où le côté un peu rentre- dedans du groupe. Plus de fioritures, aller à l’essentiel, surtout vocalement, telle pourrait être la devise de BORN AGAIN. Ce mélange détonnant de hard-rock classique et de virulence vocale à tendance à me fasciner. En plus, les refrains sont faciles à retenir et traînent encore au fin fond de votre cerveau plusieurs heures après.

Le son, excellent au demeurant, est massif, voire abrasif. C’est « coup de boule balayette » plutôt que « câlins et bisous ». Nous ne sommes pas dans le pays des Bisounours ici. Ça pulse grave, ça bourrine vocalement parlant… et ça surprend musicalement. Quand vous vous prenez des brûlots tel que “Betrayal”, ou “Deal with the Devil”, ou pire encore « Preachers of the Night » dans les cages à miel, il y a de quoi rester sourd pendant plusieurs heures.

BORN AGAIN

Pour terminer le show, ils assènent “No class”, une reprise de MOTORHEAD. On pourrait citer ce groupe comme parrain pour son influence sur BORN AGAIN ainsi que BLACK SABBATH pour certains riffs lourds.

Nous ne sommes pas nombreux ce soir et, même si on pourrait reprocher aux BORN AGAIN un côté trop brutal (un peu plus de mélodie serait selon mon goût personnel, le bienvenu), ils ont su par leurs coups de butoir déboîter les nuques des spectateurs présents.

On reprend nos esprits en allant taper la discute avec THIERRY qui, de prime abord, parait impressionnant mais qui est en fait un musicien tout à fait abordable.

STICKY BOYS

Mais pas le temps de s’attarder, voilà que les STICKY BOYS montent sur les planches.

Impossible de rater une miette de ce concert, notre rédacteur en chef, fan absolu du groupe, nous en voudrait. Et comme nous ne voulons pas d’ennuis avec lui (mdr), nous courons vite devant la scène dès les premières notes du trio. Pour ne rien oublier, nous ferons le report des STICKY BOYS à deux, l’union faisant la force parait-il.

STICKY BOYS

Dès les premières notes, on sent que les garçons ne sont pas là pour cueillir des fleurs. Que nous soyons une vingtaine ou une centaine, ils lâchent les freins. Et les hits ? En veux-tu ? En voilà ! De “She won’t let me in”, tiré de leur dernier album “Calling the Devil”, à “Better Days”, en passant par “Ready to go”, ils y sont tous passés. Des plus anciens tels que “Bang that head”, “Big thrill” ou “Bad reputation” aux plus récents, comme “The future in your hands”, “Girls in the city”, “Calling the Devil”, tous sont acclamés par le public de connaisseurs.

STICKY BOYS

Et voilà qu’on secoue la tête de « droite à gauche, de haut en bas » comme dirait Dora l’exploratrice. C’est monstrueux ! Les morceaux défilent à une vitesse phénoménale. En plus, comme la setlist est dans leurs têtes, il m’est bien impossible de me souvenir de tous les titres joués ce soir.

Le vieil adage “c’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes” sert d’annonce à ALEX KOURELIS, le guitariste chanteur leader (j’en passe et des meilleures) pour annoncer sans le nommer le morceau suivant. Les connaisseurs vont vite reconnaître une reprise de CLASH. Titre un peu surprenant je trouve et étrange pour l’univers musical des STICKY… même s’il ne dépareille pas trop.

STICKY BOYS

ALEX n’a de cesse de haranguer le public présent avec des « Ca va, Genève ? » entre chaque morceau. Il est super content d’être là et ça se lit sur son visage. TOM BULLOT, le batteur complètement frappé, assomme l’Undertown à grands coups de charleston et soutien ses camarades en n’hésitant pas à doubler les chœurs. JB CHESNOT à la basse, campé sur ses deux jambes, assure les chœurs tout en exhortant, lui aussi, les Meyrinois.

“Fat boy Charlie” clôt ce show monumental.

STICKY BOYS

A peine les dernières notes distillées que les STICKY BOYS se présentent à leur stand sans passer par les loges. Il est toujours agréable de constater la disponibilité de certains musiciens.
Nos douleurs cervicales redoublent lorsque nous leur parlons, tellement ils sont grands… Et pourtant, nous ne sommes pas des nains, lol !!

Comme d’habitude, les absents ont eu tort de rater cet excellent concert dans la ville du créateur du web. Vivement le prochain !!!

Un grand merci à Denis pour les photos !!

STICKY BOYS

 

 

 

DIEMONDS

Bon, toute ma journée, ça a été : “Tu vas au concert ? “. “Oui, mais pas à METALLICA à Lyon”. “Et où tu vas alors, Qu’est-ce que tu vas voir ?”. “Je vais à Saint-Étienne au Thunderbird, voir une putain d’affiche de dingue : les canadiens de DIEMONDS et les suédois de SCREAMER. Eh oui, je vais louper METALLICA, car premièrement, je n’ai jamais été un grand fan (pas la tête !!), deuxièmement je les ai déjà vus plusieurs fois – et notamment à leurs débuts – troisièmement, la dernière fois c’était déjà à la Halle Tony Garnier et honnêtement le son n’était pas top et la scène circulaire tournante, je n’ai vraiment pas aimé (pas la tête again !!) et dernièrement, je préfère largement découvrir des groupes que j’aime et que je n’ai jamais vus que voir des ” légendes “que je n’aime pas plus que ça pour faire comme tout le monde (où comment se faire plein de potes !).

En plus, les groupes qui passent au Thunderbird aujourd’hui, c’est peut-être les groupes qui joueront à la Halle dans 30 ans.

Bon allez, direction Saint-Étienne. Une pensée pour les copains Porte de Gerland quand même, mais moi je maintiens mon cap. Tiens, il y a plein de monde devant le Thunder ! J’ai même du mal à entrer… Heu, ils n’ont pas le style de la soirée… Normal, ils ne viennent pas pour le concert mais pour boire un truc en flamme que leur sert Élise !! Pour ce qui est des hardos, on ne va vraiment pas être nombreux – en même temps, avec METALLICA d’un côté et un match de foot de l’autre, c’était prévisible ! – mais je m’en fous, j’ai déjà cinq copains qui sont venus. Donc, on va pouvoir papoter en attendant et suivre le PSG et les commentaires des potes qui sont à METALLICA sur les Facebook des uns et des autres.

SCREAMER

Allez, ça ne va plus tarder, la chaîne tombe, c’est le signal qu’il est temps de descendre dans la salle pour le début de SCREAMER. Let’s go ! Les SCREAMER sont classés comme un groupe de heavy metal mais c’est du heavy metal dans la grande tradition du NWOBHM qu’ils font. Et putain, ils le font méga bien ! Leurs compos sont très bonnes avec une setlist tirée de leurs albums, le chanteur a une putain de voix et les zicos sont à donf’.

Yes, on est retournés en 80, et ça fait du bien ! Le public présent s’éclate un max, les cheveux bougent, ça headbangue sec et on a de la place !! Le son n’est pas trop fort, nickel pour la salle.

Moi, je découvre le groupe mais déjà je me dis que je vais repartir avec un ou deux CD pour ma collection. On ne voit pas le temps passer, normal, c’est vraiment bien.

Retour à la lumière et attente pour le prochain groupe. PSG a gagné, METALLICA aussi à première vue. Bon, eux c’est plus facile, leurs fans sont des irréductibles !!

DIEMONDS

On redescend pour le dernier round, le groupe que je ne voulais absolument pas manquer. Venus du Canada pour prêcher la bonne parole du heavy sleaze, voilà les DIEMONDS !!!

Ca part à donf, les musiciens et la chanteuse attaquent leur set comme s’ils jouaient au Stade de France et que c’était blindé ! Malgré la taille de la scène, ils se donnent à 200 pour cent. Leurs morceaux, issus de leurs deux albums, sont des perles de sleaze metal. Un peu comme si MOTLEY CRUE, GUNS’N’ROSES, DEF LEPPARD avaient bu une potion heavy et copulé et que leur progéniture ait pour nom DIEMONDS ! Et que ce soit leur fille qui chante bien-sûr !

Putain, ça le fait vraiment ! Il y en a qui pensent que les chroniqueurs sont des Bisounours toujours à dire du bien, et bien ils auraient dû être là ! C’est méga jouissif ! Oui, ce qui compte pour moi, ce sont les morceaux, l’envie et les corones, la passion et beaucoup de rock ! Après, qu’il y ait une note ou deux de fausses, je m’en tamponne le coquillard !

Et là en plus, ce n’est pas le cas ! Le show nous transporte, on s’éclate, on chante, on danse. Et ce cover de “It’s no easy” des GUNS AND ROSES, quelle version, putain ! Une version passée à la râpe à fer. Trop bon ! Allez, encore un titre. Et oui, les DIEMONDS s’éclatent comme nous !

Mais bon, il est très tard et c’est fini. Quel concert mes copains !! Je ne regrette vraiment pas mon choix ! En plus, bien sûr, ce n’est pas vraiment terminé, on va faire des photos, signer des disques (comme c’est 7 euros la place et pas 90, ça laisse de la marge !!).

Bon, les deux groupes sont contents, super-adorables et dispos mais là, il est très tard et j’ai pas mal de route pour rentrer. Je dis au revoir aux copains, aux groupes, à Elise et James et c’est parti. Dans la voiture, je me mets le CD de DIEMONDS pour la route et je me dis que j’espère vraiment qu’ils reviendront jouer dans une grande salle, à l’instar de NIGHT DEMON qui a joué au Thunder et qui joue bientôt au Fil avec ACCEPT !

Un PS : James, long live rock’n’roll, my friend !!!

DIEMONDS