Tagged: LIVE REPORT

© Alexandre Coesnon Photography

Bon allez, retour à la case Saint-Julien-en-Genevois pour le dernier jour de l’édition 2018 de Guitare en Scène.

Je suis un peu dégoutté d’avoir loupé le samedi car non seulement il y avait HOLOPHONICS, CHRISTOPHE GODIN et, dans une moindre mesure pour moi, ZUCCHERO mais j’ai appris en arrivant que ULI JON ROTH avait fait le boeuf avec CHRISTOPHE GODIN !

C’est bizarre mais je l’avais un peu subodoré et j’aurais bien aimé voir çà, moi !

58 SHOTS @ Guitare en Scène 2018

Mais bon pas le temps de me poser cent mille questions, ça commence sur la scène village. Les finalistes du tremplin, les 58 SHOTS, vont réveiller tout le monde ! Et moi, 58 SHOTS, eh ben, je suis fan !

Rien de tel pour commencer une soirée fest que leur hard-rock mâtiné de AC/DC et de LED ZEPP (bref que de bonnes influences) ! Ce soir, ils ont décidé de la jouer “les freins, c’est pour les lâches” et “le rock’n’roll, c’est bon pour les neurones” : ils démarrent à fond la caisse.

Leur guitariste chanteur a un putain de charisme et une putain de voix rock’n’roll. Leurs morceaux attirent les festivaliers déjà entrés sur le fest comme des mouches devant la scène. Ceux qui ne les connaissent pas se prennent une grande tarte dans la tronche.

Il faut dire que c’est juste excellent ! Pas de fioritures, juste du putain de rock’n’roll comme on l’affectionne.

Les festivaliers habitués à découvrir des groupes qui déboîtent leur grand-mère sont aux anges. Bien-sûr, pour ceux qui sont venus,  comme c’est souvent le cas le dimanche, pour la tète d’affiche – c’est-à-dire STING – ne vont pas forcément se mettre en avant-scène, lol ! Mais bon, 58 SHOTS s’en bat totalement.

58 SHOTS @ Guitare en Scène 2018

Ils continuent à dérouler leur set, ils s’amusent, ils s’éclatent, bref, ils sont en finale ! Et ils y mettent tout ce qu’ils ont. Ils profitent de la scène et du son et ça fonctionne grave… A tel point qu’on apprendra après le concert que ce sont eux les vainqueurs du tremplin cette année.

A la fin de leur set, le monde qui les rejoint à la tente pour acheter du merch’ leur prouve qu’en plus d’avoir gagner, ils ont conquis de nouveaux fans. Moi bien-sûr, je ne suis pas déçu, bien au contraire. Ils me confirment ce soir que c’est un groupe à suivre et j’attends avec impatience leur nouvel album.

Bon, ça repart sur la même scène avec des suisses, ou plutôt des franco-suisses : THE TWO. Euh… comment on va dire ? Ben, ils sont deux, ils ont des guitares métal à caisse ouverte (aucune idée de comment ça s’appelle) et ils jouent en acoustique.

Musicalement, c’est un mélange de blues et de folk. Bon c’est sûr qu’après les fous furieux de 58 SHOTS, ca change d’ambiance mais c’est bien fait, pas désagréable. On est OK, je ne vais pas me précipiter pour acheter le CD mais je ne m’enfuis pas non plus. Le genre de découverte que Guitare en Scène adore nous proposer.

ALEX FRANCIS @ Guitare en Scène 2018

Bon, c’est fini pour aujourd’hui pour la scène village. Direction maintenant la scène chapiteau, pour une totale découverte pour moi : ALEX FRANCIS… que je ne connais bien sur ni d’Eve ni d’Adam. Comment ? Comme d’habitude je n’ai pas bossé mon dossier ? Sniff !!

Du coup, ça va être la surprise. Heu… oui… là, effectivement… c’est une surprise ! Comment dire ? C’est assez… dansant, comme dirait ma femme. Un peu funk, un peu soul. Bien dans la thématique de la tête d’affiche. Le public qui commence à être présent en grand nombre sous le chapiteau apprécie.

Moi franchement, même si je trouve ça bien fait, ce n’est pas du tout, mais alors pas du tout mon truc. En plus, c’est l’heure de me faire un repas indien. Miam !!

Euh… pas miam ! Il y a une queue énorme. Je n’ai pas précisé que ce soir, le fest affiche sold out ! Et évidement, je ne suis pas le seul à avoir eu la mauvaise idée de manger maintenant. 

Bon, je vais faire un tour pour dire bonjour à mes copains luthiers car à Guitare en Scène, il y a des stands de disques et des luthiers; luthiers de la région qui proposent des guitares, des basses et des ukulélés, plus dingues et plus beaux que tous les autres. Le temps de papoter avec CHRISTOPHE GODIN, qui lui aussi faisait un tour au stand luthiers, le temps passe vite.

SCOTT SHARRARD @ Guitare en Scène 2018

C’est maintenant au tour de SCOTT SHARRARD de monter sur la grande scène. Comment, ça ne vous dit rien ? Il a longtemps été le guitariste du GREG ALLMAN BAND. Ah, là ça vous parle un peu plus !! Donc là, je suis aux taquets. Il faut dire que SCOTT SHARRARD est aussi une des raisons de ma présence ce soir, hormis le fait que j’adore Guitare en Scène bien-sûr ! Je ne veux pas louper une miette de sa prestation.

Vu le pedigree du monsieur, on se doute qu’il ne va pas faire du jazz ni du black metal mais bien du blues-rock ou du blues. Euh, là, dès le début ça va plutôt être dans un style blues moderne, propre. Pas le style ALLMAN mais bon, les solos sont superbes (non chérie, ils ne sont pas un peu trop longs !), les musicos qui sont avec lui eh bien, ça joue, hein !

Au fur et à mesure des morceaux, on repart un peu plus à ce quoi je m’attendais, du blues-rock. Moi, je suis en admiration devant son jeu. Après il peut être un peu trop technique pour certains. Mais encore une fois, Guitare en Scène propose des musiciens qu’on n’a pas l’habitude de voir et c’est pour ça que ce fest est aussi réputé. Perso, je ne suis pas sûr que je pourrai revoir SCOTT SHARRARD en live de sitôt…  Si je le revois. Et puis moi, les guitaristes, surtout de ce calibre, j’adore ça ! Une bien belle découverte pour moi

Maintenant, direction nourriture ! Euh… ça va être plutôt compliqué de se rendre jusqu’au stand car là le chapiteau et tous les alentours sont full de chez full. En revanche; devant les stands, il y a maintenant beaucoup moins la queue ! Allez, on va manger quand même assez vite.

© Alexandre Coesnon Photography

Même si je ne suis pas un afficionado de STING, ce serait ballot de louper le début. Je suis un peu anxieux de savoir ce que ça va donner avec SHAGGY.

Allez c’est parti “Englishman in New York”, ouais je connais ! Euh, je connais… pas forcément dans cette version. Là, on est plutôt en mode calypso. Déjà que STING n’a jamais caché son amour pour le reggae alors là avec SHAGGY, ça se voit encore plus !

Le ton est donné. On va avoir droit à des morceaux de STING, de POLICE et de SHAGGY. Le public est content car, du coup, il n’aura pas droit au même concert que lors de la dernière prestation de STING à Guitare en Scène.

© Alexandre Coesnon Photography

Moi, je suis très dubitatif. Bon, STING a toujours sa voix, les mélodies sont toujours efficaces. Après, il y a certains morceaux de POLICE qui sont moins impactés par le style calypso que d’autres mais même dans ces versions, ça reste mega efficace. Je suis dans la même position que quand je découvre un groupe de métal qui a un chanteur – ou une chanteuse – avec une belle voix et dont j’aime bien les morceaux mais où, à un moment, il y en a un qui vient faire une voix growl. Là c’est bizarre, les “yo, yo” de SHAGGY me font à peu près le même effet !

Mais bon, je ne suis pas le public cible. C’est vrai que le dimanche une énorme partie du public se déplace exclusivement pour la tête d’affiche. Moi la tête d’affiche, c’était un plus… et ce plus, c’est quand même STING ! Faut pas déconner quand même ! Sans oublier que les ligths et le son sont à tomber !

© Alexandre Coesnon Photography

Allez, c’est la fin. Il fait encore chaud mais on est bien. Je n’ai pas envie de partir, de quitter le site mais il le faut bien car de toute façon je ne peux pas rester jusqu’à l’année prochaine, ça ne va pas être possible, lol ! En tout cas, cette journée aura été une journée riche en découvertes pour moi. Merci Guitare en Scène !

 

PS : merci Alexandre Coesnon pour les clichés de STING et SHAGGY !!

THE DEAD DAISIES @ Guitare en Scène 2018

Alors que les copains se remettent du Hellfest, du Rockfest et autres Bang Your Head, moi je continue ma saison de fest. Eh oui, ce soir c’est le premier jour de Guitare en Scène à Saint-Julien-en-Genevois. Yep, je suis aux taquets !! Bon, j’ai intérêt car là, il ne faut absolument pas que je sois à la bourre, j’ai des interviews de calées. Pression.

Bon théoriquement, je sais y aller, ça le fait et je sais où me garer. Normalement, c’est finger in the nose, l’histoire ! On ne va pas parler des gens qui font faire des travaux sur les autoroutes alors que tout le monde les emprunte mais bon j’ai tout de même réussi à être à peu près à l’heure !

J’ai dit à peu prês car le temps que je finisse mon interview avec MISS AMERICA et celle de JOHN CORABI pour les DEAD DAISIES (heu comment, j’ai de la chance ? Nan nan, je mérite, c’est tout !) ROSENDALE sur la petite scène extérieure a déjà terminé son set. Oups ! Loupé un groupe quand je suis déjà dans l’enceinte je ne suis pas sûr que ça me soit déjà arrivé. Je suis very sorry ! Et pourtant j’ai essayé – et je n’avais pas forcément le choix – d’être rapide mais premièrement, c’est difficile d’empêcher JOHN de parler et deuxièmement, je n’avais pas forcément envie qu’il s’arrête !

A Guitare en Scène, tout est bien rodé pour que rien ne vienne perturber le running order, même les meet and greet. Oui, vous savez, les meet and greet, les trucs où les gens doivent payer pour approcher les artistes qu’ils aiment ? Là, il y en a deux : un pour DEAD DAISIES et un pour SATRIANI. Mais Guitare en Scène prouve encore une fois que ce n’est pas un festival comme les autres car ces meet and greet sont complètement gratuits ! Ils ont été organisés en tirage au sort parmi ceux qui le souhaitaient et qui avaient un billet. Foi de Ti-Rickou, c’est la première fois que je vois ça ! Je trouve ça totalement génial ! Ca me réconcilie même avec les meet and greet, tiens.

THE DEAD DAISIES @ Guitare en Scène 2018

Allez, le moment pour lequel je suis surtout venu arrive : les DEAD DAISIES pour une date unique en France montent sur la grande scène. Et putain c’est parti ! Comment dire ? Comment décrire DOUG ALDRICH, JOHN CORABI, MARCO MENDOZA, Dean CASTRONOVO et DAVID LOWY ensemble ? C’est une pure tuerie ! Non seulement ça joue – et ça joue grave – mais en plus, c’est visuel ! Ils se roulent sur scène, ils bougent, ils posent, ils s’amusent. Il y a une vraie envie de jouer.

Et d’entrée le public présent sous le chapiteau s’en prend non seulement plein les oreilles (non ce n’est pas trop fort, c’est juste du rock ‘n’ roll) mais aussi plein les yeux. Moi forcément je suis fan, j’adore les morceaux de DEAD DAISIES et même quand ils nous font des covers, eh ben ce sont de putains de tueries ! Dieu sait que je ne suis pas trop covers mais lorsque DEAD DAISIES remet les vieilles recettes au goût du jour, qu’est ce que c’est bon !

Bien sûr j’adore la voix, la prestance de JOHN CORABI (ça, c’est clair !) et c’est vrai qu’avec ses acolytes ça le met vraiment en valeur. Et là, sur cette scène, c’est purement magique. Bon, je ne parle même pas de MARCO MENDOZA qui, bien-sûr, comme à son habitude fait le show. Il doit avoir du sang de kangourou dans les veines car il saute beaucoup sur lui-même, lol !

Et je termine par le sieur DOUG ALDRICH. Ce mec est tout simplement magique. Quel guitariste et quelle présence ! Quand on le voit jouer, on a l’impression que c’est simple… Et quelle putain d’interprétation sur un cover de DEEP PURPLE. Mais pourquoi il ne l’ont pas pris lui les DEEP PURPLE ? Tant qu’à remplacer BLACKMORE par quelqu’un, au moins lui il est dans l’esprit, il ne fait pas du jazz ! Comment je n’aime pas STEVE MORSE… Bon d’accord, mais surtout pas dans DEEP PURPLE ! Enfin bref, vous l’avez compris et vous l’avez déjà lu si vous suivez le webzine, DOUG c’est vraiment un de mes petits chouchous !

Dans THE DEAD DAISIES, les cinq compères forment vraiment un tout. Le show de ce soir est en plus tout simplement énorme ! Ouais, je ne déconne pas les copains, là c’est vraiment mons-tru-eux ! Et ce ne sont pas ceux qui sont là ce soir qui diront le contraire ! Ouah !!! Guitare en Scène, ça commence très très fort !

Moi il faut que je redescende un peu quand même. Pourquoi ils ne veulent pas que je leur refasse une interview ou que j’aille re-papoter avec eux ?!!! Même pas drôle !

JOE SATRIANI @ Guitare en Scène 2018

Bon allez, là ça va vite, ça va bientôt être au tour de JOE SATRIANI. Heu comment je suis moins motivé ? C’est pas vrai, j’aime bien JOE. C’est même celui que je préfère dans le style “les chanteurs sont des connards, j’en mets pas” ! Mais il faut préciser que je l’ai vu un certain nombre de fois. Tellement que je suis incapable d’en tenir le compte !

Mais ce soir, c’est un show spécial pour Guitare en Scène et puis à Guitare en Scène, il se passe toujours des choses.

Tiens, d’entrée de jeu son line up fonctionne très bien. Bon choix de set list. Et bien-sûr, en plus, il est ravi de rejouer ici et forcément ça se ressent dans son jeu. Le public est forcément ravi. A Guitare en Scène, le public, la guitare il connait et il aime. Et JOE SATRIANI, c’est un peu un des Dieux du Temple.

Moi, bizarrement, je rentre beaucoup plus dans le show de ce soir que dans les derniers que j’avais vus de lui. D’habitude au bout de trois ou quatre morceaux, je commence à me lasser un peu mais là,, comme un papillon sur une lampe, je reste scotché et ce, jusqu’à la fin.

 

JAM SESSION (JOE SATRIANI-DOUG ALDRICH-ULI JON ROTH) @ Guitare en Scène 2018

Eh non, ce n’est pas la fin, c’est juste un entracte ! Et il ré-attaque sur “Surfin with the Alien” ! Là, je fond carrément. C’est sans aucun doute pour moi, le meilleur album de rock-hard instrumental qui n’ait jamais été fait et en live ces morceaux, c’est une vraie tuerie. Et comme JOE est en forme, je ne vous explique même pas ! C’est juste à vous dégoûter de même essayer d’apprendre à jouer de la six cordes ! C’est tellement simple quand c’est lui qui joue. Ti-Rickou est aux anges !

JAM SESSION (JOE SATRIANI-DOUG ALDRICH-ULI JON ROTH) @ Guitare en Scène 2018

Et c’est parti pour l’annonce des invités spéciaux. Heu tiens, c’est bizarre, c’est DOUG ALDRICH qui vient ! Yes, une double dose de DOUG ! Qui c’est qui est méga content ? !! DOUG et JOE, putain ça va saigner ! Le troisième… oh putain je suis mort ! Ma femme va me tuer ! C’est, je n’y crois pas, ULRICH JON ROTH. Pour ceux qui n’ont pas suivi l’actualité du hard-rock depuis 40 ans, ce n’est ni plus ni moins que le premier guitariste mythique de SCORPIONS. Et pourquoi je suis mort ? Parce que c’est juste LE guitariste préféré de ma femme.

JAM SESSION (JOE SATRIANI-DOUG ALDRICH-ULI JON ROTH) @ Guitare en Scène 2018

Allez, là j’ai hâte, comme tout le public d’ailleurs, de savoir ce qu’ils vont nous faire. Et avec ULI ROTH, devinez par quoi on va commencer ? JIMI HENDRIX of course ! Et c’est un petit hardos qui gagne un… bracelet à clous !!! Je ne suis pas un afficionado de HENDRIX mais ULI JON ROTH a toujours réussi à me le faire oublier. Et là, avec ses deux compères, ça me fait redécouvrir le morceau sous un angle différent.

Putain ça joue ! En plus, c’est ULI qui est au chant. JOE SATRIANI et DOUG ALDRICH s’amusent comme des petits fous. Ils alternent tous les trois des solos et ça devient – si c’était possible – encore plus une putain de tuerie. Ouah !

JOE n’arrête pas de sourire, il s’amuse comme un gamin. Il a le sourire banane sur le visage. C’est vraiment méga cool de le voir comme ça, tellement décontracté et heureux de jouer avec ses copains. 

Mais qu’est-ce qu’ils me font là ? Smoke on the water ?!!! Avec une rythmique à trois ?!!! Putain, putain, putain !!! Ca, c’est du DEEP PURPLE ! Ca, c’est du “Smoke on the Water”. C’est DOUG qui se colle au chant. Grâce aux dernière prestations de DEEP PURPLE, j’avais presque oublié comment ce morceau devait sonner et là ouais, on comprend pourquoi ce titre est devenu l’un des hymnes du hard-rock ! En plus, les trois musiciens alternent les solos et ils le font tout en respectant l’esprit de RITCHIE BLACKMORE. Ca me met les larmes aux yeux ! Ca repart un peu dans le milieu du morceau avec des solos dans le style des trois compères et ça se termine par une apothéose de rythmique et “Smoke on the Water” hurlé par tout le public de Guitare en Scène.

Ouah, quel moment énorme ! Voilà pourquoi j’aime ce fest. Je pense que c’est encore un des seuls festivals où ce genre de chose se produit et où des musiciens montent sur scène pour jouer et s’amuser juste pour le fun, pour jouer ensemble. Et quand ce sont des musiciens de ce calibre, c’est juste hallucinant.

MISS AMERICA @ Guitare en Scène 2018

Bon, ce n’est pas tout mais il est déjà plus de minuit ! Il ne faut surtout pas que j’oublie d’aller voir MISS AMERICA qui vient de commencer, presque dans la lancée, à jouer sur la scène Village. Ce serait bêta que je les loupe quand même ! Je n’ai déjà pas pu aller les voir hier soir au Rock’n’Eat Live… En plus, je leur ai fait une interview dans l’après-midi. Allez, une bouteille d’eau, je regroupe mes dernières forces et je les rejoints.

Bien-sûr, je ne vais pas être déçu. MISS AMERICA, ben c’est mon coup de coeur de ces derniers mois. Le groupe que j’ai découvert grâce à leur EP et que j’ai eu la chance de voir quelques jours après en live. Et depuis, je ne les lâche plus !

Et là sur la scène de Guitare en Scène, eh bien encore une fois, ils vont me mettre une bonne tarte.

J’aime leurs compos, très rock qui se retiennent facile et qui te restent dans la tête. Leur prestation live est très efficace, pour un jeune groupe comme ça, c’est vraiment rare.

La bassiste bouge vraiment beaucoup ainsi que le guitariste et le guitariste chanteur. Eh bon, le fait qu’il y ait aussi une fille à la batterie, c’est bien sympa.

Ils ont déjà une grande habitude des live et encore une fois, il n’y a pas photo, ça paye.

Il n’y a pas que moi qui craque. Les courageux qui sont restés tard, voire très tôt, pour les voir ne vont pas être déçus. Les MISS AMERICA, c’est clair, vont se faire de nouveaux fans ce soir.

MISS AMERICA @ Guitare en Scène 2018

Malgré l’heure tardive, il fait encore très chaud sur le site. On est bien, on est avec les copains et je n’ai pas forcément envie que la magie s’arrête. Mais bon, si ça continue je vais devoir arriver avec les croissants pour ne pas me faire engueuler !

Un grand merci aux orgas pour leur gentillesse et leur mega programmation dans un lieu superbe et avec une capacité qui reste à taille humaine, une scène où on voit de partout et où le son est superbe.

Cette journée sous le signe du hard-rock a encore été un grand succès. Guitare en Scène n’est pas prêt de ne plus me voir !

JAM SESSION (JOE SATRIANI-DOUG ALDRICH-ULI JON ROTH) @ Guitare en Scène 2018

ENSIFERUM @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Je rêvais de dire ça un jour : “Ce soir, c’est destination Montcul”. Et, même si ce n’est pas le Montcul immortalisé par Pierre Bonte, ça le fait quand même ! Et qu’est-ce que je vais faire à Montcul (bon là, je vous promets, je n’en fais plus) ? Je vais au Plane ‘R’ Fest, qui se situe à Montcul, sur la commune de Colombier-Saugnieu, pas loin de l’aéroport de Saint-Exupéry, en fait.

Bon le Plane ‘R’ Fest je connais, j’ai fait la première édition, je sais où c’est. Nickel. René, tu ne vas pas me chambrer cette fois-ci ! Heu… je ne pensais vraiment pas me perdre à Montcul… Ce n’est pas de ma faute, l’emplacement du site à changé ! Si, si, René, je te jure !

Alors là le temps de tourner dans les champs, dans les prés et de trouver le parking, pour le premier groupe – vainqueur du tremplin – c’est mort. 

GOATFATHER @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Maintenant, le challenge, c’est de ne pas louper GOATFATHER. Mission accomplie ! Bon en fait, ils ont quand même un peu commencé, faut pas déconner. Mais l’important, c’est qu’ils n’aient pas fini ! Et même si j’arrive en plein milieu de leur show, je rentre directement dans leur univers : du stoner burné, j’adore ça ! Grosse rythmique, grosse voix, humm un régal pour moi.

En plus, je suis là pour le morceau dédicacé à TOF de CHEMICAL WEDDING. Un bel hommage qu’ils lui rendent. Séquence émotion.

Bon, pour ceux qui ne connaissent pas, les GOATFATHER, ça déménage sa grand-mère sérieux dans les champs. D’ailleurs, je suis sûr que c’est elle qui a piqué les panneaux d’indication pour accéder au fest !

Je suis désolé car évidement ça va faire un peu court mais bon dès que je peux, je vous fais un report complet, je vous le promets.

En tout cas, bon début de fest pour moi.

ZE GRAN ZEFT @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Allez, maintenant c’est au tour de ZE GRAN ZEFT un groupe que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, bref que je ne connais pas du tout. J’ai encore bien bossé mes fiches, moi ! Heu, déjà visuellement c’est étrange. Un look un peu à la SPARKS sans moustaches, habillés tout en blanc. Le batteur porte une casquette et des lunettes bizarres. Il me fait penser à un Muppet. Je ne sais pas pourquoi mais déjà je ne la sens pas forcément bien l’histoire.

Ils commencent à jouer. Et personnellement, je ne la sens pas forcément mieux, l’histoire. Comment dire ? Ce n’est pas que c’est mal fait mais on a affaire à un croisement entre les RATM et les RED HOT CHILI PEPPERS avec un couche de metal moderne et une voix parfois rapée.

Alors effectivement, il peut y avoir plusieurs angles de vue, totalement différents. Le premier, c’est de dire que c’est hyper original et adorer. Le second – et je suis plutôt là-dedans – c’est d’aller se réfugier très loin au bar. Ce qui est intéressant avec ce groupe, c’est qu’il ne laisse personne indifférent… même si du coup, ils vont laisser chacun sur ses positions.

LES TAMBOURS DU BRONX @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Allez, la case découverte est faite. Maintenant je me prépare pour les TAMBOURS DU BRONX. Non, je ne déconne absolument pas, les TAMBOURS DU BRONX, les mecs qui tapent sur des bidons ! On m’aurait dit à leurs débuts que je les verrais en live, je ne l’aurai pas cru. Mais là, ils sont en formation métal avec le renfort de mecs de LOFOFORA, de FLAYED et du cogneur en chef, maître de la foudre, le bien-nommé FRANKIE COSTANZA. Enfin un groupe dans lequel il joue et où je vais pouvoir rester jusqu’au bout, lol !!

Bon, je suis prêt et si eux ils ont changé et que moi j’ai changé… Stop, on n’est pas dans Rocky ! On se concentre Même s’il fait très  chaud !

Tiens, les organisateurs montent sur scène. Pas sûr que ce soit pour nous annoncer qu’on va avoir METALLICA en plus, moi… Et malheureusement, c’est gagné. ENSIFERUM ne pourra pas jouer ce soir, leurs bagages étant en train de visiter l’Allemagne sans eux. Le problème, c’est qu’il y a dedans du matériel important pour le show. Petite compensation, ils viendront après le show des TAMBOURS DU BRONX faire une dédicace. La seule bonne nouvelle, c’est qu’on va se coucher moins tard.

Allez, c’est parti. LES TAMBOURS DU BRONX montent sur scène et là, visuellement, eh ben ça le fait. Ils ont des vraies têtes, un clavier masqué et notre FRANKIE national. Et là, ça part vraiment très fort ! Franchement, je suis impressionné. Ca le fait grave ! L’ensemble dégage une puissance incroyable et en plus ça donne un sentiment de festif. C’est bizarre, voire étrange comme sentiment, mais en tout cas, là aussi ça déboîte sa grand-mère tout au fond du trou… de Montc… Noooon !!!!!

Alors là, je ne vous explique pas, les petits sauvageons vont se faire plaisir. Ca remue sec sur le terrain. On a même un wall of death !!

C’est clair que je n’avais pas pensé que j’apprécierai autant, moi ! Je n’irai peut-être pas acheter l’album mais en tout cas, en live, c’est très recommandable. Je ne m’enfuis même pas, je profite carrément du spectacle.

Comme je l’ai déjà dit, l’ensemble est très visuel et les musiciens outre d’avoir de vraies têtes sont très expressifs. Ils ont une façon de taper sur leurs fûts qui est vraiment impressionnante.

Allez, c’est fait. J’ai vu LES TAMBOURS en live et j’en suis content.

Du coup, j’ai le temps de me ravitailler car la pause va être assez longue, vu que c’est le dernier concert de la soirée. Il va y avoir un changement de plateau assez long.

ULTRA VOMIT @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Ah, les gentils organisateurs reviennent sur scène ! J’espere que cette fois-ci ce n’est  pas ULTRA VOMIT qui annule ! Là, je vais faire la gueule. Eh non, ils viennent au contraire nous annoncer une bonne nouvelle : ENSIFERUM a décidé de jouer quand même…  même si du coup, ils vont nous le faire en acoustique. Heu… j’analyse deux secondes l’info… Ils vont nous faire un concert folk métal acoustique ? Je ne vais pas le dire trop fort mais je suis sûr que je vais préférer à une version électrique, moi ! Bon, du coup on est reparti pour se coucher très tard ! Même pas grave, quand on aime, on ne compte pas.

Pendant ce temps-là, les roads sont en train de tester le matos d’ULTRA VOMIT avec leurs belles casquettes et leurs sweats noirs. Ca c’est pour les non-initiés car nous on sait que le show a déjà commencé. Eh oui, ce sont les ULTRA VOMIT qui font les clowns et testent eux-même leur matos !

Allez, ils repartent. L’écran balance un visuel identique à un cartoon de Warner Bross mais qui représentent tous les membres du groupe avec leurs surnoms. Les licornes, les gros pandas peuvent sortir, le cartoon va commencer ! Eh oui, ULTRA VOMIT c’est bien plus qu’un simple concert, c’est vraiment un cartoon 3D en réel qui met pleinement en valeur leurs morceaux carrément délirants. Alors on aime ou on n’aime pas mais c’est clair que vue la réaction du public, ça fonctionne grave ! Comme d’hab’.

En plus, les morceaux du groupe se prêtent merveilleusement bien au lieu. MANAR et les siens vont bien-sûr user et abuser de Montcul et en profitent pour le placer à toutes les sauces. En même temps, difficile de résister à demander : “Comment ça va, Montcul ?” !!! Et un “Pipi versus caca” en wall of death comme délire, à Montcul on ne pouvait pas trouver mieux.

ULTRA VOMIT @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Comme d’habitude, le public présent en très grand nombre entre à la perfection dans leur délire. ULTRA VOMIT, c’est une immense récréation pour les fans de métal qui ont toujours leurs âmes d’enfants. Les grincheux qui trouvent que c’est vraiment n’importe quoi, l’autoroute est au fond de … Montcul, bien sur !

Bref, le groupe est vraiment en grande forme. Le show est encore plus rôdé mais il laisse toujours une part à l’impro du moment. Moi je suis fan, c’est clair et perso, je suis mega content qu ils remplissent encore une fois l’Olympia plusieurs mois à l’avance (ça c’est encore pour le banc des grincheux).

Bon allez, encore une tarte énorme par Nicolas “Fetus”, Emmanuel “Manard”, Fabien “Flockos” et Matthieu !

ENSIFERUM @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Maintenant, c’est l’heure de la dernière pause de la soirée. L’attente ne va pas être tellement longue, le temps de sortir les tabourets, lol !

Allez, c’est parti pour ENSIFERUM en acoustique. J’en étais sûr, ça me plait vraiment, l’histoire ! C’est festif et super cool ! En plus, ils sont heureux comme des gamins. Ils nous expliquent qu’ils n’ont jamais fait ça ailleurs qu’en Finlande mais qu’ils sont là parce qu’ils aiment la musique et que jamais à ce jour ils n’ont annulé un concert.

Du coup, ça donne une intensité énorme au concert. L’ensemble du public encore présent en très grand nombre malgré l’heure tardive comprend qu’on est en train de vivre un moment qui ne se reproduira pas forcément. Et quitte à me répéter, c’est mega bon leur truc ! Là, on sent vraiment le folk metal festif. Je ne regrette absolument pas d’être là.

ENSIFERUM en acoustique c’est génial ! L’acoustique, est un exercice qui ne cache pas les défauts et là, eh ben on s’aperçoit que ça joue vraiment ! Le public participe, il est heureux.

ENSIFERUM @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Une fin de fest superbe pour cette édition 2018 du Plane ‘R’ Fest !

Le temps de dire au revoir aux copains et je m’en vais, en jurant bien que l’année prochaine je jetterai un coup d’oeil avide à la programmation du festival de Montcul !

Un grand merci aux organisateurs et vivement le prochain Plane ‘R’Fest !

ENSIFERUM @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018

Report by SEB 747

Comme la veille je n’ai pas pu aller au Roche‘n’roll Fest pour cause de SWEET NEEDLES, je décide aujourd’hui de m’y rendre. L’affiche étant annoncée plus rock que métal, je pars serein, il ne devrait pas trop y avoir de bourrin. Du coup, j’emmène un peu de ma famille avec moi. Ça va être sympa un concert en famille, ça change des habitudes. En plus, il y a deux groupes que j’ai déjà vu en concert et je sais qu’ils sont bien. Pour les autres, eh bien, cela sera une découverte !

Euh, c’est bizarre, ça, il n’y a pas grand monde, pour ne pas dire personne sur le site. Commet ça, ils ont changé d’endroit ? Mais fallait le dire !! Ah bon ? Ils l’ont dit sur le net ? Mais on me dit jamais rien à moi !

C’est sur le site de la Foire des Expositions, le ROCHEXPO, qu’ils ont déménagé et ce n’est pas trop loin du précédent site. Après quelques minutes de recherche, j’arrive sur place et découvre un grand parking. C’est un point positif. Comment ça, il faut un ticket pour rentrer ? Ah, non, c’était une blague du vigile. Sympa comme ambiance ! 

Tiens, j’entends des grosses guitares ? Auraient’ils déjà commencé ? Non, se sont juste les balances de DOWN TO THE BUNKER. Ouah, ça joue fort ! Cela va faire mal aux esgourdes !

Mais avant parlons un peu du nouveau site. En terme de places de parking, c’est beaucoup mieux mais je trouve toutefois le nouveau site un peu court. Il se situe sur deux niveaux et les deux scènes, assez conséquentes pour les groupes, sont toujours l’une à côté de l’autre. Même la petite scène est correcte et d’ailleurs, personnellement, je la préfère car les groupes y sont plus proches des spectateurs. En revanche, la profondeur de l’ancien site permettait aux gens de pouvoir prendre un peu de recul quand les groupes ne leur plaisaient pas, et ça ce n’est plus possible. Mais bon, on ne peut pas tout avoir !

DOWN TO THE BUNKER @ Roche’n’Roll Fest 2018

Les premiers riffs du vainqueur du tremplin, DOWN TO THE BUNKER, retentissent sur le site. C’est sous une chaleur caniculaire que nous accueille le groupe. Les grosses guitares de tout à l’heure sont bien présentes mais dès que le chanteur attaque, mes oreilles saignent ! Ce n’est pas mauvais dans le fond, ça déménage les araignées planquées dans ton grenier, seulement, j’ai un peu de mal avec la voix de JO, trop criarde pour moi.

Les spectateurs qui s’agglutinent devant la scène n’ont pas l’air de penser la même chose. Ils semblent apprécier le groupe, surtout lorsque JO n’hésite pas à descendre de la scène et passer les barrières pour les faire participer à la fête. Moi, je préfère m’éloigner, c’est trop pour mon petit cœur sensible !

AND THE WINNER IS… @ Roche’n’Roll Fest 2018

J’en profite pour m’hydrater et manger un bout. C’est étrange, dans la sono ils passent de la bonne musique. Tiens, pourquoi le public se rue devant la seconde scène ? Ah ben merde alors ! Je n’avais pas vu que AND THE KILLER IS… avait commencé ! 

Leur musique est un stoner métal rempli de groove et plus mélodique que le précédent groupe. D’ailleurs, ils arrivent à accrocher une plus grosse partie du Roche‘n’Roll Fest. 
La chaleur, qui ne nous quitte pas, a envahi la scène. Les musiciens suent à grosses gouttes et les verres de bière se multiplient sur la scène. Heureusement qu’ils sont en short et T-shirt, voire en chemise… Sauf notre ami FROG, le chanteur, qui transpire dans un costume taillé sur mesure !

Un chanteur en costard cravate, un bassiste qui joue pieds nus, un guitariste en chemise hawaïenne, casquette vissée sur le crâne, qui se plie en deux quand il joue, un deuxième guitariste avec une superbe guitare décorée latino et des riffs de tueurs, un batteur tout en nuances… Cela pourrait, en partie, résumer la définition du groupe, seulement ce serait un peu rédhibitoire, d’autant plus que j’ai beaucoup apprécié leur set.

La musique des annéciens de AND THE KILLER IS… est fun et leur stoner est assez rentre-dedans. Il démarre en douceur et s’alourdit au fur et à mesure. Dans le genre de colère et de haine, celle-ci est totalement contrôlée. Musicalement, la pesanteur des morceaux associé à cette voix criarde et rocailleuse font bon ménage, même si les hurlements de FROG sont réguliers, notamment sur les refrains, mais heureusement pas longs. Et surtout, il sait varier les plaisirs. Il sait se faire plus calme lorsque le morceau le demande. C’est un vrai showman maintenu dans un costume cravate.

A un moment, il échange sa cravate avec un fan et tout le long du set, il tient les spectateurs en haleine par son attitude sur les planches. Lui aussi, descend de scène pour hurler le refrain d’un titre à l’oreille d’un afficionado. Je me demande s’il n’est pas devenu sourd avec ses conneries. Lol ! Lui, n’avait pas l’air de s’en plaindre en tous les cas.

Au bout d’un moment, la chaleur étant toujours de la partie, une fan lance son soutien-gorge sur la scène, suivi de près par un caleçon. Le chanteur accroche le balconnet à son micro et le garde tout le long du set, mais laisse soigneusement le caleçon par terre… Etrange. Lol !

Le groupe à la main lourde et assène son public à grands coups de riffs lents et mélodieux, surchargeant un peu plus le sentiment d’étouffement qui semble s’asseoir sur le site du Roche‘n’ Roll Fest en ce début de soirée. Heureusement que leur humour nous aère un peu parce-que pour trouver un coin à l’ombre pour se rafraîchir, c’est plutôt compliqué.

AND THE WINNER IS… @ Roche’n’Roll Fest 2018

J’en tombe de haut, tellement le groupe est bon. J’adore !

Cela fait bien une quarantaine de minutes que le groupe est sur scène, il serait temps de finir ce show. Tiens, ils s’arrêtent en plein milieu du dernier morceau ? FROG a enlevé ses chaussures depuis un bout de temps et n’avait réussi qu’à en remettre une, alors il en profite pour aller chercher l’autre au fond de la scène. Puis d’un coup de pied magistral, il renvoie le caleçon à son propriétaire en disant « Tiens ! ça, j’en veux pas ! Remets-le ! ». Mais comme le fait remarquer un fan, il a en revanche bien gardé le soutien-gorge ! 

Et le voilà qui ré-attaque le refrain en trombe, puis headbangue avec des fans près de la barrière, les emmenant avec lui pour pogoter devant la scène avant de remonter sur les planches, aussi vite qu’il en était descendu. C’est de la folie au Roche‘n’roll Fest ! Quelle prestation !

GWAPPS @ Roche’n’Roll Fest 2018

Pas le temps de trop se rafraîchir, que les GWAPPS s’installent sur la grande scène. Qu’est-ce que c’est que ces énergumènes ? Ils ont un look qui déchire ! Habillés en paysans avec bottes de caoutchouc et marcel sur le dos, ils n’ont pas l’air de se prendre au sérieux. Sur le backdrop, il est indiqué : punk métal agricole. C’est bien la première fois que je vois ça ! 

En forme de trio, venu de la vallée verte, le groupe se compose de JACKY LA COUENNE le bassiste, de MOISSBAT batteur de son état, et d’un guitariste au doux nom de GRANDBLOCHON. Celui-ci a des faux-airs de DIMEBAG DARREL, l’ex guitariste de PANTERA. Il joue même sur une Dime, c’est dire la ressemblance ! 

GWAPPS @ Roche’n’Roll Fest 2018

Musicalement, nous sommes bien en compagnie d’un groupe punk à l’humour potache sur fond de métal. Mais n’est pas ULTRA VOMIT qui veut.

Certes, c’est bien fait, marrant par moment, mais au bout d’un temps, personnellement, je m’ennuie un peu. C’est un peu répétitif et certains morceaux en version gros thrash limite death sont assez insupportables pour moi.

Le public, lui, a l’air de bien accrocher et c’est bien ce qui compte. Moi, je préfère regarder de loin et retourner finir mon assiette de frites.

HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018

J’attends avec impatience les grenoblois de HOLOPHONICS, à ne pas confondre avec THE HOLOPHONICS qui sont eux originaires de Dallas et qui jouent du ska. J‘avais vu le groupe lors du MétalGrésifest il y a deux ans et, à l’époque, j’avais pris une bonne claque.

Aussi, dès que “Fault Line”, un titre de leur nouvel album, démarre, je prends mon pied. STEF PICOT est un chanteur charismatique et possède un chant lancinant que j’adore. ALEX CORDO et YANN BIJON aux guitares, LUDO CHABERT à la basse et MIKE PASTORELLI à la batterie complètent le line-up des grenoblois.

Les compositions sont énergiques et plus abordables que les groupes précédents. Leur musique te prend aux tripes et ne te lâche plus. C’est le groupe le plus mélodique de la soirée, c’est une certitude ! 

J’ai l’impression que le public, qui s’est massé autour, aime bien aussi. Cela me rassure, j’ai de bons goûts musicaux à priori.

STEF a une super attitude sur les planches. Il est à fond sur tous les titres. Il vit littéralement les morceaux. Les titres ont une sensibilité d’écorché vif et je kiffe comme un gamin. Je me surprends à dodeliner de la tête et remuer mon popotin. Pas facile de prendre des photos dans ces conditions. lol !

Sur scène, pas de bières mais du Château la Pompe. Oui, d’accord, de l’eau fraîche ! Pas très rock‘n’roll tout ça, mais c’est plus sain. Bon, en cherchant un peu, il y a deux, trois bières quand même, reléguées en fond de scène. Je précise que la chaleur qui nous a accompagnés toute la journée n’est toujours pas partie, malgré la nuit qui tombe. Mais ce n’est pas ça qui va empêcher nos copains grenoblois de mettre le feu !

HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018

LUDO va se frotter au public, n’hésitant pas à poser le pied sur la barrière, au plus près des spectateurs qui en redemandent. YANN, tel un kangourou, saute de partout guitare en mains. ALEX est plus en retrait mais ses riffs sont incisifs. MIKE fait parler la poudre, on en sent déjà l’odeur dans la fosse. Les compos sont ciselées et hypnotise le Roche‘n’roll Fest. Même les gens attablés viennent devant la scène.

Quarante-cinq minutes plus tard, le groupe quitte les planches et moi, j’ai encore pris une mandale dans les gencives ! HOLOPHONICS a développé tout le long de son set, une musique percutante et aérienne. Ses compositions sont hyper efficaces et le groupe délivre de l’énergie pure. J’ai adoré.

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

A peine ai-je le temps de me remettre de mes émotions qu’il me faut me diriger vers la scène principale. OPIUM DU PEUPLE ne va pas tarder. Ils sont en pleine promotion de leur nouvel album et de leur film (disponible sur internet) qu’ils viennent à peine de sortir, et portant le doux nom de “7 Salopards”.

Tiens, une procession débarque sur scène sur un “Ave maria”. C’est le groupe entier qui fait son entrée, costumes noirs de rigueur. Nous sommes à un enterrement ou quoi ? En fait, c’est leur façon à eux de rendre hommage à JOHNNY HALLIDAY. D’ailleurs, c’est sur “Que je t’aime”, en version keupon bien évidemment, que le groupe entame son set.

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Comme il y a deux ans, je prends une grande claque. Même si, SLOBODAN à l’air moins en voix que la première fois. Les standards de la variété française retravaillés en version métal et punk, sont toujours aussi géniaux. Que ce soit le morceau de GOLD ou celui de DESIRELESS, ils font un tabac dans un public remonté comme jamais et qui réserve un accueil bouillonnant au groupe.

Les circle pits ne manquent pas et le crowd surfing est en plein essor. A tel point qu’un fan en fauteuil roulant, se voit porté par la foule, ou même qu’elle lui tourne autour. Est-ce la chaleur qui n’est toujours pas partie qui insuffle cet élan au public, ou est-ce le groupe et sa bonne humeur ? Dans tous les cas, c’est de la folie ce soir. Totalement démentiel !

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Les titres s’enchaînent et déchaînent un Roche‘n’Roll Fest en feu.
MACHINE qui fête son anniversaire ce soir, se voit obligé de venir chanter devant le public, délaissant sa batterie pour GIL DE LA TOURNANTE, son instrument étant récupéré par le K, le bassiste, la basse reprise par CONSTANCE, FRANCIS QUEUTARD gardant la sienne. Cela démontre que dans OPIUM DU PEUPLE, les musiciens sont interchangeables.

Sur “Le lion est mort”, JOEY VICES nous prouve une fois de plus, qu’elle n’est pas qu’une simple choriste ; elle joue de la cornemuse et ça ce n’est pas à la portée de n’importe quel quidam ! 

Évidemment, ce sont les Opiumettes qui font le show, MADEMOISELLE Cœur n’hésitant pas à monter sur les retours et JOEY à descendre dans le public, changeant régulièrement de tenues entre les morceaux.

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Que ce soit déguisés en mariachis jouant sur de fausses trompettes ou en bondage pendant “Fais-moi mal, Johnny”, le spectacle est sur la scène. On en prend plein les yeux et plein les oreilles. C’est aussi géant que la dernière fois ! Ils ont même invité le chanteur des RAB avec lequel une des Opiumettes s’est engagée. C’est à un concert de folie auquel nous avons droit, exactement comme il y a deux ans.

C’est génial. Mais, toute bonne chose ayant une fin, le groupe termine son show, non sans avoir rappelé à son public qu’ils ont un film qui est disponible sur internet et qu’il faut qu’ils le regardent. Forcément, une fois rentré à la maison, je me jette dessus !

Je n’ai même pas le temps de dire ouf que les FULL THROTTLE BABY entament leur set. Et là, une grosse déflagration sonore m’accueille. Les musiciens sont tous habillés en chemise hawaïenne – décidément, c’est la mode ce soir – et coiffés à la ELVIS. Ils jouent comme des fous furieux. Le groupe ne plait pas à tout le monde, une grande part des festivaliers est déjà sur le point de partir, mais force est de constater que celui-ci ne se démonte pas et joue son va-tout devant un petit public massif.

Pour moi, j’ai l’impression qu’une guerre sans merci s’est déclarée et c’en est trop pour mes oreilles sensibles. Alors, comme l’heure est déjà bien entamée et que ma famille m’attend dans la voiture, je me sens obligé de faire une croix sur les deux derniers groupes.

Cependant, on dirait que mon véhicule a décidé de rester sur place, lui : il est en panne. Alors, en attendant le dépanneur, je peux entendre jouer HEADCHARGER depuis le parking. Dommage, ça avait l’air bien. Bah, je les reverrai un jour !

Une fois mon véhicule réparé (merci les mômes de m’avoir nické ma batterie !), je rentre à la maison avec le dernier album d’OPIUM DU PEUPLE dans la voiture. Très rock‘n’roll comme soirée. Je reviendrai !

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Incoming search terms:

  • concert la roche sur foron