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TENTATION @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Bon, depuis que le Rock’n’Eat a déménagé, s’est agrandi et qu’ils y font désormais des concerts, je n’ai malheureusement pas eu la possibilité de m’y rendre. Ce soir, ça va être fait. De toute façon, je n’ai pas le choix : vue la qualité de l’affiche proposée, je suis comme tous les fans de heavy metal de groupes français : aux taquets !

Les Dieux du Metal me sont enfin favorables, je trouve une place à quelques mètres de la salle ! Rien qu’en arrivant, je trouve le lieu magique. Le bar est grand, la salle aussi. En plus, j’ai la chance d’avoir une visite privée du site. J’hallucine, il y a même des cellules fumoir ! Pas obligé de se geler les miches ! Et pour ceux qui n’aiment pas les groupes, il y a un billard, un baby, un flipper, de quoi manger et bien-sûr – ça va de soi – de quoi boire ! La déco est top. Je vais presque regretter de ne plus habiter sur Lyon, moi !

Le temps que je finisse de visiter les lieux, le bar et la salle sont remplis très vite de vestes à patches. Eh oui, si j’avais un doute, on est bien dans une soirée heavy metal old school ! Les gens se sont déplacés de loin pour ne pas louper cet événement. Je crois que je ne vais pas arrêter de papoter ce soir car j’ai plein de copains et de copines sur place. J’ai même le temps de papoter un peu avec les copains de TENTATION et de ELECTRIC SHOCK.

CITADELLE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Bon, là c’est la séance découverte de la soirée car c’est CITADELLE qui ouvre. C’est un groupe dont j’ai entendu le plus grand bien et je vais enfin pouvoir me faire une opinion par moi-même.

C’est cool, d’entrée de jeu retour to the past, je récupère trente ans ! Avec CITADELLE, on est dans du hard français 80 (non, pas du hard avec Brigitte Lahaie (!!) mais plutôt avec BLASPHEME, SORTILEGE et consorts), chant en français.

C’est bien fait, j’aime bien la voix. Musicalement aussi.

Il n’y a pas que moi qui le pense ; le public présent en grand nombre ce soir apprécie leur prestation. Il y a des gens qui penseront peut-être que ce n’est pas original mais moi – comme les copains présents – on s’en tamponnent le coquillard de l’originalité car c’est juste trop bon !… Et c’est ce type de musique qu’on aime en plus !

Bon, du coup, ça va me paraître trop court. Je vais donc tout faire pour essayer de mieux les connaitre un peu plus en leur faisant une petite interview. 

Mais pour l’instant, je vais découvrir les cellules du Rock’n’Eat Live en attendant le début du prochain groupe.

TENTATION @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Je pensais que ce serait ELECTRIC SHOCK mais c’est TENTATION qui va jouer en deuxième. Allez, je flingue le suspect tout de suite : comme la dernière fois où je les ai vus, dès le démarrage TENTATION ne te met pas des baffes dans la gueule mais de grands pains ! Ca cartonne d’entrée. 

Le chanteur a une présence et une voix qui transforme direct la salle en headbanguing room. Les autres musiciens ne sont pas en reste. Ils ne se sont pas déplacés de Perpignan pour se geler les coucougnettes mais pour nous assommer à coups de riffs et de refrains. C’est du vrai délire !

Moi, j’adore leurs morceaux qui sont de vrais brûlots de heavy metal. En plus, la salle est carrément réceptive. J’avoue que je n’aurais jamais imaginé une telle ambiance dans une salle à Lyon. En plus là, on est bien serrés, il fait très chaud.

Dès que ça se termine, il va falloir que j’arrive à me faufiler au bar. Pas facile car on est au moins 250 ! Eh oui, c’est possible et assez impressionnant… surtout sans groupe local ! Mais TENTATION est déjà adopté.

Allez, que de dire de plus que : “J’en aurais bien repris une bonne louche” ?! Mais il reste encore un groupe à l’affiche.

Avant tout, je passe au stand merch’ pour récupérer CITADELLE et je vais leur faire une interview dans les loges. Merci aux copains de TENTATION qui vont me perturber leurs potes de CITADELLE, ce qui va donner une interview délire et pas chiante comme je les aime ! Donc, interview à venir bientôt si vous êtes sages.

ELECTRIC SHOCK @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Dans l’escalier, j’entends une voix que je reconnaîtrais entre mille :  c’est ANTOINE “DRAGONMAN” VOLHARD qui se chauffe. Ca veut dire qu’il faut que je me dépêche pour ne pas louper le début d’ELECTRIC SHOCK. Ca me fait méga plaisir de les revoir en live. Ca fait trop longtemps et je suis pressé d’y être.

Allez, là aussi, ouah ! ELECTRIC SHOCK n’est pas venu pour amuser la galerie ni pour se mettre à l’abri du froid sibérien. Ils attaquent méga fort. Ils sont super-motivés. On va avoir droit à une set list de morceaux de leur EP et de nouveaux morceaux qui seront sur leur album à venir. Ca tombe bien car j’aime bien les anciens et j’adore ce que j’entends des nouveaux.

En plus, depuis la toute première fois où je les ai vus en live, ELECTRIC SHOCK a vraiment pris de l’envergure. ANTOINE a pris de l’aisance sur scène. Pour sa voix, il n’y a rien à dire, moi je suis carrément fan. A mon avis, ce n’est rien de moins qu’une des plus belles voix du hard metal français et là, avec leurs nouveaux morceaux, ça éclate totalement. Vivement l’album !

En tout cas, personne dans les présents ne regrette d’être là et ELECTRIC SHOCK est lui-aussi adopté ce soir par le public lyonnais.

Allez, comme je ne l’ai pas dit depuis longtemps, tout a une fin sauf le concombre qui en a deux (ça change de la banane, non ?) et c’est avec regret que je quitte ce superbe endroit qu’est le Rock’n’Eat Live.

Bon, je ne suis pas si triste car je sais que je vais revenir bientôt, le 9 mars précisément pour le warm up du METAL JACKETS THUNDER avec SILVERTRAIN, SILVERWIND et ULTIMATE. J’espère qu’on sera aussi nombreux et que ce sera encore une fois la fête du heavy metal !

Long live rock ‘n’ roll et merci au Rock ‘n’ Eat Live !!

ELECTRIC SHOCK @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Bon, je ne suis plus en manque de concerts mais THERION ça fait un bail que je ne les ai pas vus en live, donc je craque et direction Gerland pour me rendre au Kao !

La voiture connait le chemin, je suis presque en pilotage automatique. J’ai dit presque parce que je me suis aperçu à 17h que l’ouverture des portes était à 18 et que déjà ça allait être compliqué d’être à l’heure. Mais pour une fois, les Dieux du Metal sont avec moi, je me gare juste devant la salle. Plus près, je suis à l’intérieur !

Effectivement, j’arrive pile poil pour le début du premier groupe,  MIDNIGHT ETERNAL. Comme d’habitude, j’ai mega bossé mon dossier, je ne sais absolument pas quel style c’est et ce qu’ils vont nous faire. Tiens, c’est bizarre, c’est du metal symphonique avec chanteuse. Bon, c’est des américains.

Musicalement, ça tient la route. La voix de la chanteuse n’est pas désagréable… Après, à part le fait que la chanteuse porte un bustier à pointes, c’est le genre de groupe que dans une semaine j’aurais probablement oublié. Comme dirait l’autre : ni envie d’aller me jeter sur l’autoroute ni envie de rester. Mais bon ça ne dure pas longtemps car ce soir il y a quatre groupes à l’affiche.

Le Kao est bien rempli. Pour un dimanche soir, c’est cool ! Vue la nouvelle config’ de la salle ouverte sur la première salle du Ninkasi, le public est bien dispatché. Le balcon est bien-sûr ouvert. On en profite pour papoter des prochains concerts en attendant le prochain groupe, NULL POSITIV.

Bon, comme pour le premier groupe, je ne les connais ni d’Eve ni d’Adam. Visuellement déjà, ça le fait. Tous en noir avec le visage peinturluré de traits noirs. Pareil pour la chanteuse qui en plus est très grande avec un regard à faire flipper Freddy Kruger. Moi en tout cas, elle me fait flipper.

Musicalement, ils sont dans un metal qui flirte avec le goth et l’indus, un style bien à eux. C’est bien fait. Ca commence bien.

Bah ça commence bien jusqu’à ce que la chanteuse commence… à chanter ! Alors là, je ne suis pas un spécialiste du genre pour définir sa voix ou son style de voix. C’est un mélange de death et de voix venue de l’au-delà. J’ai d’un seul coup de la sueur sur le front, les poils qui se dressent tout seuls. Maman, au secours ! Je suis gentil, je n’ai rien fait de mal. C’est vachement dommage car quand elle prend une voix chantée, c’est plutôt bien. En plus, comme je le disais au début, j’accroche bien à leur univers mais pour moi la voix est rédhibitoire. Je précise que je donne là mon point de vue personnel. Pour certains dans la salle, ce sera peut-être le meilleur groupe de la soirée.

Bon, eux aussi, même s’ils jouent un peu plus longtemps que le premier groupe, ça ne sera pas long.

On ne va pas attendre trop longtemps pour le troisième groupe : IMPERIAL AGE. Encore une fois, changement total de décor. Les musiciens et musiciennes arrivent en costume typée OSI et si on pouvait avoir un doute, dès le début du premier morceau, on sent une forte influence russe dans la voix du chanteur. Même s’il chante en anglais.

Eux, ils oeuvrent à un chanteur et deux chanteuses et font du metal symphonique, voire dans l’opéra metal. Ce soir, ils vont nous interpréter l’intégralité de leur album qui est un context album.

Je ne sais pas si c’est l’influence russe, la qualité des musiciens, la voix des chanteurs et chanteuses qui collent parfaitement à la musique mais je rentre directement dans leur monde, que ce soit visuellement – elles sont habillées plutôt sexy ! – ou musicalement. Il n’y a en plus pas de temps mort.

Moi, j’accroche bien et effectivement, je trouve que ça apporte une fraîcheur au style. Bref, une bien bonne découverte à approfondir. IMPERIAL AGE va jouer à peu près une heure et je n’ai même pas eu envie d’aller au bar.

Allez, dernière pause de la soirée. Et là, question existentielle : hamburger or not ? C’est vrai ça, à force de voir les gens en train de manger, ça me donne faim ! Non, je ne suis pas qu’un ventre !! Mais bon, je résiste.

Allez, THERION attaque. Là, je suis en terrain connu. Euh… ou pas car depuis la dernière fois que je les ai vus, le line up a un peu changé. Mais bon, c’est toujours aussi efficace.

Les lights sont très beaux, le son est lui aussi bon, surtout au niveau de la table de mixage.

Après l’inconnu de la soirée pour moi était la set list. Bien-sûr, elle sera composée des différents albums du groupe et de titres du dernier opus. Du coup, eh ben c’est très beau, c’est toujours très bien fait mais au bout d’un moment, je me rappelle les bons hamburgers et je me dis que je verrai aussi bien assis à une table en mangeant. Surtout que THERION est parti pour jouer deux heures !

Contrairement à la personne qui a décidé que slammer, bouger à mort dans un concert de THERION, c’était une bonne idée et qui ne comprend pas pourquoi il s’est fait jeter, moi je trouve qu’il y a une bonne ambiance. Les gens s’éclatent dans leur coin en ne faisant chier personne. Le public réagit en applaudissant. Bref, ce qui est plutôt logique dans un concert de THERION. C’est sûr que celui qui veut slammer ou pogoter n’a pas forcément compris le style.

Moi je regarder tranquillement les musiciens. J’adore la voix du chanteur. Je suis bien, tranquille assis à apprécier le concert. 

Bon, je vais me rapprocher quand même pour la fin du show. Dans la salle, il fait chaud. Le concert touche à sa fin. Les fans du groupe sont contents, trouvent que ce concert est largement supérieur au dernier que THERION avait donné à Lyon (euh, moi comme c’était la tournée “Les fleurs du mal”, j’avais piscine ce soir-là !).

La salle se vide pour remplir la zone des stands merch’ où, bien-sûr, les T-Shirts et les albums de THERION s’arrachent comme des petits pains tout chauds… de même d’ailleurs que les CD de nos copains russes IMPERIAL AGE. Ce groupe s’est fait ce soir de nombreux fans qui en profitent pour se faire dédicacer l’album et faire des photos avec eux. A souligner que les trois groupes de dernières parties étaient dispo à leur  stand dès qu’ils avaient fini de jouer. Très bon état d’esprit.

En ce qui concerne les musiciens de THERION, je vais juste dire qu’ils y en a qui ont bien fait d’attendre, ils en ont été récompensés ! Un petit coucou à la famille qui était venu spécialement de Pau pour cette date, je suis content pour eux.

Voilà la soirée est finie, il ne neige pas. Je suis bien content d’être revenu voir THERION et d’avoir découvert un groupe que je ne vais plus lâcher.

Merci les Sounds like Hell pour cette super soirée !

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OPIUM DU PEUPLE

Normalement, les gens qui vont à la montagne regardent s’il y a de la neige pour savoir s’ils vont pouvoir s’éclater, faire du ski et tout et tout. Moi non. Je regarde s’il y a de la neige pour savoir si j’y vais ou pas. Mais bien-sûr, c’est s’il y a de la neige que je n’y vais pas ! Là, c’est nickel, il n’y en a pas et ils n’en annoncent pas ! Les Dieux du Metal sont avec moi !

Euh, ils m’ont quand même mis une pluie diluvienne, des chassés-croisés de vacanciers, des camions qui décident d’aller visiter le paysage en passant par les rambardes, mais bon, je suis dans mon timing. Et, même si je n’ai jamais mis les pieds à l’Agora, je me gare illico. Je monte les escaliers quatre à quatre et je tombe sur CHARLIE de SLEEKSTAIN à l’entrée qui m’annonce que j’ai largement le temps car EXXCITE ne commence que dans… deux minutes !

EXXCITE

Allez, première impression, la salle est très grande. Il y a un peu de monde pour le début mais je n’ai pas le temps de me poser de questions, ABEL CABRITA, CYZO SKYZ et leurs copains arrivent sur scène. ABEL a une guitare donc c’est bien de EXXCITE dont il s’agit, lol !

Personnellement, moi j’aime bien ce groupe. En plus, là, ils sont comme des poissons dans l’eau, normal ils jouent quasiment à domicile ! Donc bien sûr, ils sont aux taquets.

Leur prestation est de plus en plus carrée et efficace. On voit qu’ils ont fait de la scène ces derniers temps. En plus, c’est normal il fallait du temps pour que CATHY BLAMPEY, la claviériste soit intégrée. Là c’est fait. Elle apporte un côté plus hard-rock et cette orientation est parfaite pour moi. 

CYZO est comme un jack in the box, ABEL l’est cette fois-ci légèrement moins. Il faut dire que les retours ne fonctionnent pas forcément comme il faut et que ça les désempare un peu. ABEL est toutefois toujours méga heureux de se voir avec une guitare entre les mains. Deux cordes en plus, ça vous change une vie !

Les morceaux donnent la pêche. En plus ce soir, on aura droit à trois nouveaux morceaux, on est gâtés.  Ca y est, je suis déjà rentré dans l’ambiance de ce fest ! Le set de EXCCITE? vu le nombre de groupes qui doivent jouer ce soir, va malheureusement être un peu court. Vivement qu’on les retrouve avec un nouvel album !

Petite pause. Cette fois-ci, j’ai le temps de dire bonjour aux copains que je n’avais pas vus.

SLEEKSTAIN

Le changement de plateau est rapide et je retourne en terrain connu car c’est CHARLIE et SLEEKSTAIN qui montent sur scène. Bon là, encore une fois, je ne suis pas forcément objectif car SLEEKSTAIN et leur sleaze bien à eux, moi je suis fan. Leur line up actuel fonctionne très bien. La salle commence à se remplir. Du coup, je trouve que le son est meilleur que pour EXXCITE.

CHARLIE est comme d’habitude un maître de cérémonie parfait. Il a fait comme ses copains en gardant la barbe sur scène. Si un jour ils veulent changer de nom, c’est tout trouver, ils pourront s’appeler ZZ TOP 2 (non, pas la tête !). Mais bon, leur look ce n’est pas le plus important.

Leurs morceaux sont vraiment des putains de tueries de sleaze hard. En live, SLEEKSTAIN ça dépote sa mère-grand en surf des neiges, ils ont une prestance et une efficacité qui sonne vraie et qui devrait être enseignée à tous les jeunes groupes. En clair, SLEEKSTAIN vit vraiment sa musique ne se concentrant pas seulement sur leurs instruments. Et ce n’est pas les dizaines de copines campées devant la scène qui diront le contraire… surtout quand CHARLIE laissera tomber le haut ! J’ai les noms de ceux qui ont crié “A poil” !

Je suis méga content de les revoir en live et je prends toujours la même baffe. Eux aussi, vivement le nouvel album !

Y. BLUES

Bon, nouvelle pause. Papotage. Tartiflette. Rickou prêt pour – encore une fois – un groupe que j’aime bien : Y. BLUES ! Allez, changement d’ambiance, là on est dans du blues metal allumé avec un bassiste, un batteur et YALBA à la guitare sèche et à la voix rauque.

Et comme d’hab’, ça déménage. On a les cheveux qui bougent sans faire bouger les orteils. J’ai toujours du mal à décrire ce qui se passe sur scène et dans nos oreilles avec Y. BLUES. C’est roots, allumé, carré, barré et bien-sûr magique. Que ce soit dans leurs compos ou dans leurs covers. Le fait d’être repassé en trio leur apporte à nouveau une cohésion et une efficacité digne d’une balle doom doom entre les deux yeux. C’est clair, ça leur apporte une nouvelle assise. En plus, ça fonctionne méga bien visuellement.

Mention spéciale à leur cover sauce Y.BLUES de MOTORHEAD. Ca peut servir aux nombreux groupes qui veulent rendre hommage à LEMMY car ils ne se contentent pas de faire du note à note et une pale imitation mais ils reprennent le titre à leur sauce en en gardant l’esprit. Et ça, ça n’a pas de prix pour moi.

Bon allez, re-petite pause. Pas craquer again sur la tartiflette ! La bière au Génépi a l’air très bonne mais je la laisse à ma femme.

NEVERCOLD

Il est déjà temps de repartir dans la salle pour le groupe suivant, NEVERCOLD. Ca y est, je sors de mes repères ! Là, je rentre en terrain inconnu. J’étais un peu sur mes gardes car j’avais cru comprendre qu’on allait être dans du brutal. Des copains m’ont dit en début de soirée que c’était festif… mais on va voir.

Musicalement j’aime bien. C’est puissant mais bien fait, ça joue bien, ça me plait bien. Bon, je crois que vous voyez où ça va se corser. C’est quand le chanteur va chanter. CQFD. Bon; il y en a qui appelle ça du growl, moi j’appelle ça une grosse voix des cavernes. Et là c’est instantané, vous savez le sentiment que la terre bouge sous vos pieds, que la sueur coule sur votre front, que les poils se hérissent jusque dans le cou, le sentiment d’étouffer ? Il vous faut de l’air ! J’ai une envie subite d’aller regarder s’il y a de la neige qui tombe, moi. Je précise bien que c’est mon ressenti à moi.

Une partie de la salle s’éclate comme des petits fous et trouvent que c’est le meilleur groupe de la soirée. Pour ma part, je suis en train d’essayer de m’en remettre. En plus eux, ils vont avoir droit à un temps de jeu supérieur aux autres groupes… Je suis super content…

REVES D’IVRESSE

Bon, ils terminent. D’un seul coup, j’entends de la musique qui monte du sous-sol ! Les organisateurs de ce fest ont pensé à tout :  vu que le changement de plateau pour la tête d’affiche va être un peu plus long,, il y a un showcase dans la salle du bas ; salle du bas où se tient également une expo artistique dont une série de photos de mon copain DENIS CHARMOT. C’est bon ça !

Allez, je vais aller jeter une oreille sur le groupe REVES D’IVRESSE. Après NEVERCOLD, c’est cool. Chant en français, bien fait, bonne surprise, je ne m’y attendais pas et surtout bizarrement ça me détend. C’est dommage que je n’en ai pas vu et surtout écouté plus. A revoir en live dans d’autres conditions. Mais en tout cas ça m’a donné l’envie de les les découvrir en électrique.

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

Allez, le changement de plateau est terminé. Là encore, j’ai méga bossé mon dossier. Je sais que OPIUM DU PEUPLE fait dans du punk rock festif mais à part ça, ça va être une découverte.

Ouah, ben alors là, ça démarre à donf’ de à donf’ ! Ils commencent par allumer du JOHNNY version punk mais carrément délire. Sur scène, ce n’est pas un concert, c’est un véritable spectacle. C’est clair qu’ils sont carrément barrés, allumés et on ne peut s’empêcher de guetter ce qui va se passer. Non chérie, ce n’est pas parce que les deux chanteuses sont légèrement vêtues. Elles le sont mais ce n’est jamais gratuit, il y a toujours une mise en scène. Le chanteur est lui aussi carrément barré.

Leurs covers sont hilarants et bien pensés. On va voyager de “Fais-moi mal, Johnny”  avec un chanteur attaché les mains dans le dos et une cagoule sur la tête tenu par des filles armées de fouets à “L’Internationale”. Grand écart mais bien pensé et bien amené.

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

Bon après ça, le chant est vraiment… on va dire punk. On passe un bon moment festif. La salle qui là est vraiment bien remplie s’éclate à fond. Une belle fin de soirée.

Bien sûr, même si j’ai passé un bon moment, je ne vais pas forcement acheter un de leurs CD mais là, en fest, ça le fait et je comprend pourquoi ils fonctionnent autant.

Mais bon, ce n’est pas tout. Je dis au revoir aux copains et à l’orga et, avant que les Dieux du Metal fassent un pied de nez à Monsieur Météo, je reprends la voiture pour retrouver mon home sweet home. Encore un excellent moment passé au Winterock Fest. Une petite suggestion de ma part : “On ne pourrait pas faire ça aux beaux jours ?” Lol !!!

Allez, à l’année prochaine le Winterock Fest et long live rock ‘n’ roll !

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

MAIDAVALE @ le Brinc de Zinc – 16 février 2018

Report by SEB 747

Les semaines s’écoulent et ont tendance à se ressembler. Déjà plus de la moitié du mois de février est passé et le temps file aussi vite qu’une lettre à la Poste. Qui a dit lentement ?

La neige est dans les montagnes, la pluie dans les plaines, le temps est maussade et prévu tout pourri jusqu’en fin de semaine. Enfin bref, pas de quoi avoir la banane. Ou peut-être que si, étant donné que des suédoises de MAIDAVALE passent au Brin de Zinc ce soir. Alors, go fast comme dirait VULCAIN, et direction Barberaz pour un nouveau concert !

La neige annoncée pour la fin de semaine ne s’est pas manifestée, et le temps apocalyptique attendu n’est pas venu. D’un côté, vu ce que je m’apprête à aller voir, l’apocalypse n’est pas vraiment faite pour ce style musical. Arrivé sur place, il y a moins de monde que la semaine précédente. Pour trouver où se garer, c’est assez simple. Ouf, vu qu’ils ont tendance à commencer à l’heure au BDZ et que je suis juste dans les temps, cela tombe bien !

Mais au fait, MAIDAVALE, c’est quoi MAIDAVALE ? A part bien-sûr le nom d’un quartier du centre de Londres. Venues de Fårösund, une petite localité de 800 habitants se situant au nord de l’île de Gotland dans la mer Baltique, MAIDAVALE c’est quatre suédoises qui jouent dans un style musical qui s’étend du début des années 60’s à la fin des années 70’s. Mais le tout avec un son moderne du blues d’origine. J’ai hâte de voir ça !

Le temps de rentrer dans la salle, le constat est le suivant : il y a beaucoup de monde. C’est tout de même respirable ce qui est une bonne chose, contrairement à samedi dernier. Pas de première partie ce soir, ce qui permet de prendre le temps de papoter entre copains et copines. Ah, mais c’est bien beau de passer du temps à discuter, seulement nous encombrons le devant de la scène et nos copines suédoises ne peuvent pas y accéder. Oups, désolés.

MAIDAVALE @ le Brinc de Zinc – 16 février 2018

Passé ce petit inconvénient, les filles, humbles et discrètes au possible, s’installent sur le parterre du Brin de Zinc. Une grande batteuse brune qui va se cacher derrière ses fûts, une petite guitariste blonde, une grande bassiste rousse, toutes les couleurs de cheveux sont présentes. Tiens, ils n’ont pas de chanteuse ? Ah si, une brune (encore) de petite taille, cheveux de jais descendant au-dessus des épaules et habillée tout en noir qui se positionne dos au public. Je n’avais pas fait attention. Il faut préciser, qu’il y a peu de lumières ce soir. Alors, tout de noir vêtue et sans éclairage, difficile de la voir. Lol.

Les MAIDAVALE font leurs derniers réglages et c’est parti. Dès les premières notes de “Walk In Silence”, la magie opère et nous voilà projetés corps et âme dans leur univers.

Le vrombissement de la guitare, tel un bourdon qui cherche à sortir d’une maison par une fenêtre fermée, la rythmique hypnotique basse/batterie combinées, tout cet enchevêtrement musical fait des malheurs. Je dodeline de la tête, je sens un gros trip me prendre au cerveau, la fumée qui sort de la machine à fog me fait partir dans des contrées lointaines…

Wahou, j’ai l’impression d’être à Woodstock en plein mois d’août 1969. Et c’est Janis JOPLIN qui joue sur scène. Génial ! Bon, j’étais beaucoup trop jeune pour être sur place, du coup la réalité me fait redescendre sur terre, et je me réveille devant nos suédoises qui jouent devant moi. Remarque, c’est franchement excellent !

MATILDA ROTH, chanteuse aux pieds nus, habillée tel une sorcière toute droit sortie d’un conte de Grimm, nous prend totalement au dépourvu. Elle vit ses paroles et danse pendant qu’elle ne chante pas, des chorégraphies dignes des années 60. Lorsqu’elle ne hurle pas des cris stridents loin de son micro. C’est complètement démentiel ! Elle a une voix d’une justesse insolente.

Le seul problème, c’est que vue la bougeotte dont elle fait preuve, il est difficile de faire une bonne photo. Lol. En plus, la machine à fog qui m’a fait délirer tout à l’heure, refait son apparition. Cela renforce le côté immatériel des morceaux mais nous empêche d’admirer correctement la prestation des musiciennes. Note pour moi-même : OK, il faudra que j’examine ce qui sort de cette machine. Mdr.

Le groupe capture rapidement son public avec son ambiance lourde et psychédélique pendant que les rythmiques roboratives de la première partie du set – légèrement déstabilisante mais convenant parfaitement au style pratiqué par ces quatre musiciennes – déboîte un public qui reste béat d’admiration. Par certains moments, le groupe me fait penser à LED ZEPPELIN. Au féminin, bien-sûr ! La solide section rythmique composée de la belle rousse, LINN JOHANNESSON à la basse, et de la non moins élégante JOHANNA  HANSSON derrière sa batterie, laisse beaucoup de place à la remarquable SOFIA STRÖM et sa guitare teintée blues.

L’ajout du chant puissant et charismatique de MATILDA, ses danses, ce son hypnotique et psychédélique, font de MAIDAVALE un groupe détonnant. On en prend plein les yeux et les oreilles.

SOFIA nous hypnotise avec ses riffs tout droit sortis de nulle part, jouant régulièrement de ses pédales de distorsions comme un gamin avec son nouveau jouet. Elle impressionne autant que MATILDA qui nous embarque avec sa voix teintée de spleen, ses envolées agressives et ses danses dans la plus pure tradition de la scène rock beatnik. Quand je vous disais que j’étais parti à Woodstock ! La frappe puissante de JOHANNA remue plus d’un quidam. LINN, très discrète sur le côté droit de la scène, fait sortir des infrasons de sa basse sous les coups répétés de JOHANNA.

Le souffle et l’énergie des suédoises ne se perd à aucun moment. Le groupe maîtrise parfaitement le style malgré une timidité éthérée apparente. MATILDA alterne parfois entre le micro, les maracas et les périodes de transe lors des phases instrumentales. Tout le monde semble heureux et content de leur prestation.. Bref, le quatuor suédois envoûte toute la salle !

Les MAIDAVALE quittent la scène mais, comme tout le Brin de Zinc en veut encore, elles remontent sur les planches pour nous jouer un dernier titre non noté sur la set list : “The Greatest Story Ever Told”. Ce morceau vous prend aux tripes et ne vous lâche plus, comme quasiment tous les titres joués ce soir. Il n’y a pas de gros riffs qui tuent ou de shreddeur fou, mais du spleen qui vous remue les viscères et vous ramollit le cerveau. Trop fort ces filles !

La vague revival 70’s ne semble pas s’estomper avec nos nouvelles copines suédoises. Elles perpétuent le style comme il se doit et enchaîneront probablement dates, tournées et bonnes impressions pour les aficionados du style.

Merci au Brin de Zinc et sa programmation toujours variée qui nous fait découvrir des groupes dont nous aurions à peine soupçonner l’existence.

MAIDAVALE @ le Brinc de Zinc – 16 février 2018