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LEADFINGER

Report by Seb 747

Encore une fois, voici un concert à côté de chez moi. En ce moment j’ai de la chance, pas de route et d’interminables kilomètres à parcourir pour aller assouvir ma passion, je ne suis pas mécontent. Eh oui, ce soir, je me dirige au Chicago Bar à Annecy. L’affiche de ce soir est totalement inédite pour moi. N’étant pas omniscient (je ne peux pas tout savoir), je ne connais aucun des deux groupes présents et j’avoue que je n’en ai même jamais entendu parlé. Eh bien, comme dirait le proverbe « Mieux vaut tard que jamais » !
Cette soirée est placée sous de bons auspices. Le temps reste au beau fixe et la température extérieure ne se met pas à chuter d’un coup.

Le lieu étant situé pas loin du centre-ville et dans une rue pas facile d’accès, il est compliqué de trouver un endroit où ranger son véhicule sans avoir à faire des kilomètres à pieds. Mais bon, ce n’est pas ça qui va m’arrêter, d’autant plus que le show de ce soir est entièrement gratuit !

Cool, à peine arrivé qu’une place m’attend sagement juste à côté du bar. Trop fort le mec ! C’est moi ou je suis en avance ? Le concert est annoncé pour 20h et l’heure est déjà passée. Vu le monde à l’extérieur, je me dis qu’ils vont commencer plus tard. Normal, me diriez-vous, nous sommes en Savoie et il ne faut pas oublier le fameux quart d’heure savoyard…. où l’art de doubler les minutes ! Un quart d’heure pour une personne lambda, c’est, au minimum, une demi-heure pour un savoisien.  Mdr.

ASPHALT TUAREGS

Du coup, on prend le temps de papoter avec les copains qu’on n’a pas revus depuis des lustres en se rappelant de bon vieux souvenirs, tout en écoutant de l’extérieur, la balance des havrais de ASPHALT TUAREGS. Et ça s’annonce pas mal, ce groupe !

ASPHALT TUAREGS n’est autre que le groupe de FRANCOIS LEBAS, à la guitare et au chant, ex-BACKSLIDERS (Le Havre, années 90) et ex-FIXED UP (le Havre, années 80 !). Il est accompagné par OLIVIER FONTAINE à la batterie, fidèle compagnon depuis le début de l’aventure (2006) et d’un autre FRANCOIS, FENOUIL de son nom, à la basse.

Comme souvent, dans ce genre d’endroits, la scène reste petite. Enfin, la scène… Je dirais plutôt le carrelage. Le groupe a peu de place pour s’exprimer mais qu’à cela ne tienne les havrais n’en ont rien à faire. Place ou pas, ils sont ici pour jouer et cela s’entend. Les voisins doivent être content ! Lol.

ASPHALT TUAREGS

De même que LITTLE BOB, FRANCOIS LEBAS est une icône du Havre. Il est le gage indestructible d’un rock énervé. D’ailleurs, lorsqu’il nous annonce qu’ils vont faire une ballade, celle-ci se transforme en une virée électrique, dépassant rapidement le côté mièvrerie pour se terminer en un rock puissant et colérique. Les riffs cisaillent à tout va et envoient tout valser. Les légendes havraises ont la peau et le rock durs. Les compos sont solides et sans concessions. Les LORDS OF ALTAMONT poussaient leur potard à 11, les ASPHALT TUAREGS, n’ont pas besoin de le pousser, il y est déjà à 11.

FRANCOIS LEBAS, le chanteur guitariste, est celui qui mène la barque. Malgré les tempêtes, il est celui qui tient la barre. Il exhorte son public en lui décochant sa musique et ses textes en pleine poire. C’est bon, voire même très bon ! On est dans un rock garage que n’aurait pas rejeté IGGY AND THE STOOGES, ou même par moments, MOTORHEAD.

« What the Hell » ? Voilà que OLIVIER sort de derrière son kit pour venir faire du « air guitar » avec ses copains. Il le refera une seconde fois durant le set. Sympa comme ambiance. Les musiciens ont l’air de super bien s’entendre.

Les titres déferlent les uns après les autres et nos copains havrais s’éclatent. Les deux FRANCOIS en font des tonnes, surtout LEBAS qui plaisante bien avec son public. Les deux gratteux vont même jusqu’à frotter les cordes de leurs instrument respectifs l’un contre l’autre. OLIVIER à une frappe de malade et les murs frissonnent. La chaleur de la salle se fait de plus en plus lourde, il enlève sont T-shirt, suivi de près par son copain bassiste, qui laissera apparaître un impressionnant tatouage recouvrant tout son dos.

Bon, c’est bien gentil tout ça, mais il faut penser à conclure ce set ! Sauf que le public, bien présent, en redemande. Les normands s’exécutent dans un morceau speedé qui remue dans les brancards.

Tandis que les Touaregs de l’Asphalte laisse la place aux australiens de LEADFINGER, il est temps de faire une pause hydratation, histoire de se remettre de cette déferlante. On part s’aérer un peu et retaper la discute avec les copains.

LEADFINGER

Lorsque les accords du blues des aussies retentissent, aussi rapide que l’éclair, me revoici devant la scène ! LEADFINGER est un groupe qui existe depuis une dizaine d’années et qui a déjà 5 albums au compteur. Il a été formé en 2006 dans la ville de Wollongong en Nouvelle Galles du Sud australienne par STEWART « LEADFINGER » CUNNINGHAM, un écossais. Tiens, ça me rappelle qu’un autre écossais immigré chez les kangourous avait joué dans un groupe, bien plus connu celui-ci et dans une veine plus hard quand même. Vous voyez qui je veux dire ? Mais si ! Un groupe composé des frères YOUNG. Cela doit être courant pour les Highlanders de jouer dans des groupes Australiens. Mdr.

Mais revenons à la musique. DILLON HICKS à la batterie, MICHAEL BOYLE à la guitare rythmique et REGGIE SCREEN à la basse, sont les compagnons de route de LEADFINGER.

Et c’est avec “Champagne and Diamond” qu’attaquent nos copains australiens. De quoi bien remuer du popotin ! Ce titre nous fait découvrir l’exceptionnelle voix de STEWART. Beaucoup plus mélodique que nos copains havrais, nous évoluons, ici, dans un rock puissant à la RADIO BIRDMAN, HOODOO GURUS, avec une pointe bluesy… à l’australienne, bien évidement !

Les morceaux sont un peu moins rentre-dedans que le groupe précédent, mais la magie opère quand même. Le groove des wallabys emmène un public qui, toujours présent, blinde la salle. Il faut dire aussi que cette dernière ne possède pas une grande superficie ! Ce qui est plutôt surprenant, c’est que nous sommes jeudi et que, mine de rien, il y a du monde. Bon, d’accord, le concert est gratuit, mais tout de même.

J’apprécie plus particulièrement les morceaux plus pêchus et plus électriques que les morceaux mid tempo. Mais tous les titres me font dodeliner de la tête. On se laisse facilement emmener dans la mélodie hyper-accrocheuse des résidents de Wollongong.

LEADFINGER

Sans surprise, le public est content et le groupe le remercie chaleureusement.
« Je comprends un petit peu », nous dit le chanteur guitariste. « Vous aimiiiez bien ? Oui ? Nooonnne ? Pas biiiien ? Moyennn ? » nous demande-t-il en français avec son accent australo-écossais, pouce levé comme au temps des gladiateurs. Les spectateurs du Chicago répondent par la première évidemment. C’est sympa et on passe un moment fort agréable. Le groupe joue super bien et tout en feeling.

Pendant une courte accalmie, une spectatrice, propose au groupe une bière que seul MICHAEL acceptera. Il ne fait pas encore assez chaud à première vue. Lol. STEWART lui présente même sa bouteille d’eau. Comme, à priori son état d’éthylisme est bien avancé, elle ne comprend pas. Alors il nous annonce que c’est de la Vodka, et là, tout le monde a compris. 

« We make the music » et « The man I used to be » sont des morceaux ultra-mélodiques qui vous restent en tête facilement.
« Crank it up », morceau de l’année dernière, ou « Cruel City » qui parle des lieux abandonnés de Wollongong, sont des morceaux au tempo élevé. Moi, j’aurais bien aimé plus de titres de cet acabit. Cependant, je reste fasciné par la voix chaleureuse et tout en groove de STEWART. Quelle faculté dans son timbre ! C’est fou comme il est capable de faire passer des émotions lorsqu’il interprète sa musique. C’est un très bon chanteur.

On se laisse baigner dans la torpeur, écoutant les titres s’enchaîner –  pour ma part, je suis parti chez les wallabys, la musique de nos copains m’ayant emporté ! – quand tout d’un coup, le patron du Chicago nous ramène chez nous en faisant des grands signes à STEWART, lui indiquant que c’est la dernière chanson. S’ils avaient commencé à l’heure peut-être que nous aurions eu droit à plus de titres !! Mais ça seul Dieu (et encore) le sait…

LEADFINGER

En conclusion : excellent concert, avec deux découvertes pour moi. Du coup, je vais me plonger plus sérieusement dans le garage rock.
Un grand merci à GIOVANNI CATALDO pour cette excellente découverte et ce super concert. À refaire quand tu veux…avec les BACKSTREET GIRLS, par exemple.

GONG

En bon petit hardos que je suis, je ne me suis intéressé au rock progressif 70 que sur le tard. Mais j’ai bien comblé mon retard en live !… Même si je n’ai pas forcément vu certains groupes à leur apogée.

Dans la trilogie des groupes français de l’époque, j’ai vu ANGE, MAGMA et il me manquait GONG. Même si ce dernier groupe n’étaient pas composé que de français, c’était aussi un groupe très important dans le style. C’est peut-être le plus difficile à aborder musicalement, surtout qu’à une époque où ils ont tourné carrément jazz-rock ! Même si, à l’heure actuelle, il n’ y a plus de membres d’origine dans le groupe, je ne vais pas louper une occasion de découvrir GONG en live. En plus, c’est dans une salle que je connais bien et où il n’est pas trop compliqué de se garer ! Je laisse donc mon perf’ à la maison et direction le Kao à Gerland.

Heu… je suis bien devant la porte du Kao mais elle, elle n’est pas là ! D’un seul coup, un doute m’envahit : est-ce que je ne me suis pas gouré de salle ? C’est un truc que je n’ai pas encore fait ça ! Ah non, il y a des panneaux qui me disent que désormais l’entrée se fait par devant en passant par le Ninkasi. Ils ont profité de l’été pour faire des changements et ils y ont été franchement ! Fini le bar central du Ninkasi, un grand bar sur le côté trône désormais dans la salle. Même la petite salle a son bar.

SIIILK

Bon, je me perds dans les détails, et grâce au temps que je perds, eh bien je vous le donne en mille, je loupe le début de la première partie ! On ne rigole pas !! J’arrive quand même quand ils sont encore sur scène.

Et comment allons-nous dire ? C’est surprenant. Entre folk, prog’, avec un instrument bizarre aussi. Les locaux de SIIILK ont un univers bien à eux, pas forcément désagréable mais à des kilomètres lumière de ce que j’aime. Bon ça tombe bien parce que de toute façon, c’est déjà fini.

Je me rends compte – et il ne faut pas être un grand visionnaire pour ça – que par rapport au nombre de gens que je connais dans la salle, je ne suis pas forcément dans mon univers habituel. Mais bon, comme dirait ma femme : “Tu trouves toujours des gens que tu connais !”. Et oui, j’en ai quand même trouvé quatre !

GONG

Cela m’amène juste pour l’arrivée de GONG sur scène. Si j’avais un doute sur le fait qu’il reste des membres d’origine dans le groupe, en voyant l’âge des musiciens présents, il se serait envolé. Le décor derrière eux est très très psychédélique, plein de lumières. D’entrée  de jeu, eh ben, j’aime bien.

Pour l’instant, on est dan un style prog’ mais bien rock. Le chanteur a une voix qui me plait. Bien-sûr – forcément – tous les musicos touchent grave. Il y a juste un petit détail qui énerve un petit peu mon oreille, c’est qu’il y ait un sax’, mais bon ça passe. Je me demande s’ils vont en jouer sur tous les morceaux. La réponse est non : des fois le saxophoniste prend une clarinette ! Je plaisante, j’étais prévenu.

Les nouveaux morceaux du groupe sont sympa, l’ambiance dans le public est très bonne, à part les vieux briscards qui ont vu le groupe originel une cinquantaine de fois et qui bien-sûr ne sont pas forcément de mon avis.

Moi je me laisse aller. Je découvre évidement les morceaux en live. Je reconnais quand même quelques anciens titres repris à leur manière mais ce sont des titres que j’aime bien, d’une époque que j’apprécie. Le concert est plaisant, très zen. Ambiance 70, of course.. Vous savez du temps où on avait le droit de fumer dans la salle et où une odeur d’herbes de Provence flottait dans l’air ?

Bon allez, on retourne en 2017. Les lumières se rallument. Je ne regrette pas d’avoir enfin vu GONG mais pour être honnête, je ne vais pas passer au merch’ récupérer d’autres CD.

Enfin, je m’en fous, j’ai bouclé ma trilogie. Merci MEDIATONE pour cette soirée surprenante !

GONG

CONAN

Tiens, ça fait longtemps que je ne me suis pas fait une soirée doom, moi ! Cette soirée “Bal Doom Doom” organisée par l’Oeil de Néron au Jack Jack, c’est l’occasion idéale d’y remédier. De plus, le Jack Jack a un avantage : pas besoin de se prendre la tête pour trouver de la place où se garer, car de la place, il y en a ! Donc pas d’hésitation, ce soir c’est direction Bron.

Heu… quand tu ne pars pas à l’heure et que les portes s’ouvrent, ce n’est pas la peine de jouer les vierges effarouchées quand on t’annonce que tu as loupé un groupe… Ma mission, c’est d’arriver avant le début du deuxième.

Et là, je suis top raccord vu que j’arrive juste quand tout le monde sort de la salle à la fin du premier set. Donc, je suis même en avance pour MONOLORD ! Eh oui, il faut voit le verre à moitié plein.

A peine entré dans la salle, j’ai un flash. Je me rappelle pourquoi les soirées de ce style sont compliquées… Les photos !!!!! Et dès que le groupe entre sur scène, j’en ai la confirmation. Spots blancs, stroboscopes plus fumigènes… le cocktail détonant anti-photographes ! En plus, les musiciens, au lieu de se mettre en avant et de se montrer, tu as l’impression qu’ils se cachent. Pour être heureux, vivons cachés ? De toute façon, même sans l’appareil, on n’y voit pas vraiment grand-chose.

MONOLORD

Vous allez me dire que l’important, c’est ce qu’on entend. Entièrement d’accord avec vous ! Je suis agréablement surpris par MONOLORD. J’étais parti plus sur du doom, on est plutôt dans un mélange doom stoner bien agréable. Alors OK, on est dans une ambiance spéciale. Le public, nombreux ce soir, est très concentré sur son ressenti, pas de slam, pas de pogo, une vraie communion avec le groupe. Un peu comme à la messe. Sauf que si on doit comparer avec une messe, c’est plutôt avec une messe noire. Rien que les pochettes d’album et les T-Shirts plantent le décor.

Je me laisse totalement emmener dans leur univers, sans me poser de question et sans essayer de faire plus de photos car je sais pertinemment qu’elles seront foirées. Tant pis pour vous ! Mais bon, ce n’est pas ça le plus important. Je passe vraiment un moment agréable avec eux.

Bon, petite pause avant de retourner dans la salle pour le but de ma virée sur Bron ce soir : CONAN. Une copine me demande si je crois que leur nom a quelques chose à voir avec le héros d’heroic fantasy… Je lui réponds qu’il lui suffit juste de regarder les images qui tournent en boucle derrière la scène pour être fixée. Pas de doute, on est dans le domaine heroic fantasy… guerriers, haches, sorciers, etc.

CONAN

Sur le plan musical, on est franchement, cette fois-ci, dans du pur doom bien lourd bien gras… bien lourd bien gras. J’étais curieux de savoir si les morceaux de leur album sortaient un peu plus pêchus en live que sur CD, eh bien j’ai ma réponse : non. Alors effectivement, c’est bien fait, c’est hypnotique (surtout si je regarde mes voisins de concert) mais musicalement c’est un peu monotone.

Visuellement, on est dans la même situation que le groupe précédent, on reste caché – genre “on est là, mais vous ne me voyez pas”. On ne sait jamais au cas où on aurait voulu les agresser avec un couteau à bout rond ! Je suis toujours surpris quand des musiciens qui font de la scène pour qu’on se faire voir font tout pour qu’on ne les voit pas.

Bon, j’essaie de deviner de quels dessins animés sont issues les images qui défilent en fond. Quand ça se met à tourner en boucle, je me dis qu’il est déjà tard et que de toute façon, ça va bientôt finir. Et je rends les armes. CONAN, t’as gagné, je vais me coucher !

CONAN

Je rejoins ceux qui étaient là pour MONOLORD et qui ont tenu beaucoup moins longtemps que moi. Avant de partir, je fais un tour au merch’ de MONOLORD et j’hésite sur des putains d’affiches et de T-Shirts ! Eh oui, ma révélation ce soir a plutôt été pour le groupe que je ne venais pas voir que pour le groupe que je venais voir.

En tout cas, je suis heureux de voir que la soirée a bien fait bouger les gens car le public était vraiment nombreux. Ca prouve que le doom stoner fonctionne méga bien.

 

 

SATAN JOKERS

Bon, la nuit a été courte et il faut que je me remette la tête à l’endroit vite car avant le concert SATAN JOKERS fait une dédicace chez Adipocère. J’avoue que j’ai déjà tout de signé mais ça me donne l’occasion d’aller dire bonjour aux copains et de jeter un oeil sur les CD de Christian. Heu… d’accord chérie, j’y vais sans ma carte bleue !!! Lorsque je débarque, il y a déjà un peu de monde ans le magasin mais RENAUD HANTSON et sa bande ne sont pas encore là. Ambiance entre potes aux magasin avant de pouvoir faire des photos, signer des disques, des CD ou des photos par un groupe qui se prête au jeu avec sourire et gentillesse. Le temps de papoter un peu et il faut que je reparte pour manger un bout quand même ! C’est méga cool de ne pas être loin de sa base : pas de saucisse-frites !!!

Comme je suis pas loin, je ne me presse pas et donc je vais finir par être, comme de juste, à la bourre… Surtout que quand j’arrive, je tombe sur un copain parisien et que devant la porte, il y a deux templiers en civil (la sécurité ce soir est assistée par la Maisnie du Chevalier Dragon qui ont participé au tournage du dernier clip de MESSALINE !).

Donc papotage et lorsque je finis par entrer dans la salle, SALHEM est en train de jouer !!! Du coup, je fonce vers la scène pour faire des photos. Les lumières sont cool, le son est bon et en plus j’arrive juste pour des morceaux que j’aime de leur dernier album. Ca tombe bien ! En plus, sans les effets sur la voix, c’est vraiment mieux !

SALHEM évolue dans de bonnes conditions et devant pas mal de monde. SALHEM joue à domicile ce soir et ça le fait !! Même le cover de LAVILLIERS passe bien. Dommage que j’ai loupé une partie de leur show car c’est vraiment la prestation que j’ai préféré du groupe.

Allez, c’est la pause. Papotage avec les copains copines dont une partie était avec moi hier soir – ou ce matin de bonne heure au BDZ. Retrouvailles avec DIDIER IZARD (le chanteur de H-BOMB) qui n’est autre que le père de JULIEN IZARD, chanteur guitariste de EXISTANCE.

MESSALINE

Je suis obligé de le laisser car MESSALINE monte sur scène. Pas de chasuble de templier pour ERIC MARTELAT mais elle est posée pas loin ! Allez, MESSALINE joue à domicile aussi et attaque à donf ce concert en terrain conquis.

La set list est issue de leurs différents albums, des morceaux que la majorité du public connaît. Et il le prouve en reprenant les refrains. Les morceaux de MESSALINE sont taillés pour ça. ERIC, JAIME, MICHAEL et JIMMY nous livrent un set très homogène. Ils sont méga heureux de rejouer dans cette salle. Ils bénéficient eux-aussi d’un son très bon ce qui contribue bien-sûr à la prestation du groupe.

Allez, petit enfilage de chasuble de templier pour ERIC “Chatos” qui interprète un morceau de leur dernier album. Et pour finir, je suis toujours content lors de leurs concerts de pouvoir chanter “Souffler dans le cul de Lucifer” !

Voilà, ça faisait un petit bout de temps que je ne les avais pas vus en live et je viens de m’apercevoir que ça me manquais. OK, j’avoue, je suis un peu fan quand même !

EXISTANCE

Allez, une petite pause papote avec les copains avant de retourner dans la salle pour EXISTANCE. Bon, EXISTANCE, je ne m’en cache pas, je suis fan ! Je les suis depuis le début et je ne manque pas l’occasion de les voir en live. Et comme l’occasion ne s’est pas présentée depuis le changement de batteur et de bassiste il y a deux ans à peu près, je suis aux taquets, impatient de voir le nouveau line up en action !

Et waouh, d’entrée de jeu, ça part fort ! Musicalement et scéniquement, EXISTANCE, c’est une grande baffe in the face et un putain de vent frais qui nous arrive. Visuellement, ça bouge grave, ça pose, mais c’est dans l’action donc pas cliché.

Le groupe n’a pas de points faibles, tous les musiciens sont raccords. ANTOINE POIRET est parfait à la guitare et JULIAN IZARD est bien sûr impérial. Je trouve qu’il a encore progressé dans ses montées vocales. Il me scotche grave dans ses nouveaux morceaux. 

EXISTANCE a eu un énorme coup de bol d’être tomber sur GERY CARBONNELLE (le batteur) et JULIEN ROBILLIARD à la basse), des musiciens qui s’intègrent comme ça au groupe. On a l’impression qu’ils ont toujours été là.

Je ne suis pas le seul à prendre une tarte, la salle headbangue comme un seul homme. Leur set est puissant et efficace, mené de bout en bout avec la fougue de la jeunesse et l’expérience de la scène que EXISTANCE pratique sans faille. Ceux qui les découvrent ce soir comprennent tout le bien qu’on dit de cette formation. Ils sont sans hésitation l’un des fers de lance de la nouvelle génération… et pas qu’en France !

Bon, je reprends mes esprits après leur putain de prestation. Ca prend un petit peu de temps… surtout lorsqu’on papote avec les copains de cette méga-prestation avant l’arrivée du nouveau groupe de la soirée à qui incombe de finir la soirée et bien-sûr de passer après ces jeunes fous furieux.

SATAN JOKERS

Et c’est SATAN JOKERS à qui incombe cette tâche. Bon, RENAUD HANTSON et les siens sont tous des vieux briscards de la scène, habitués à jouer devant n’importe quel public. En plus, ils attaquent sur deux morceaux du SATAN JOKERS 80, les fourbes ! Sachant que le public va forcément adhérer à “Sorcier” et “Pas fréquentable” qui sont un début de set bigrement efficace.

Après on va aller dans des albums plus récents. L’ambiance retombe un peu avant que le groupe reparte en force dans leur ancien répertoire bien représenté ce soir sur la set list. La raison en est que SATAN JOKERS va ressortir prochainement ses anciens morceaux avec un orchestre symphonique.

Personnellement, je ne boude pas mon plaisir de ré-entendre des morceaux que j’adore !

SATAN JOKERS

SATAN JOKERS

Bien sûr, une prestation de SATAN JOKERS ne serait pas une prestation de SATAN JOKERS sans les sempiternels épisodes de solos de basse, de guitare et de batterie. Bon, vous allez me dire que quand on a PASCAL MULOT à la basse et AUREL à la batterie, on peut se permettre de leur laisser faire de solos !

Et bien sûr, un show de SATAN JOKERS ne serait pas un show de SATAN JOKERS s’il n’y avait pas une surprise à la fin. La dernière fois à Lyon, la surprise c’était la participation de STEVE ESTATOF, et là – on va voir s’il y en a qui ont suivi le report précédent – c’est un hardos qui gagne une tringle à rideau ! Non je déconne, c’est CHRISTOPHE GODIN qui rejoint son batteur AUREL et le reste de SATAN JOKERS pour un cover de DEEP PURPLE. Le public est bien sûr méga heureux. Les musiciens s’éclatent comme des petits fous. Pour poursuivre ce moment, ils font monter THIERRY COLLET de SALHEM et JULIEN IZARD d’EXISTANCE avec en renfort aux choeurs ERIC MARTELAT de MESSALINE. Ils clôturent le show sur un hymne heavy metal qui sera repris en choeur : “Breaking the law” de JUDAS PRIEST.

SATAN JOKERS

Là, la messe – noire ? – est dite. Le BEAST IN BRESSE, édition 2017, se termine. Les personnes présentes n’ont pas été volées. Dommage que le public n’ait pas été plus nombreux car là, la fête aurait été complète. Mais nous, on s’en fout : on est là et on continue avec les copains, on profite de voir ceux qu’on ne voit pas souvent, on déconne avec EXISTANCE, on rigole… Et on est tellement bien qu’on ne voit pas le temps passer ! Si ça continue, la boulangerie va finir  par ouvrir avant qu’on soit partis !

Un grand merci aux organisateurs, un méga PS à tous les copains copines croisés ce soir et un big up tout spécial à mon ami DIDIER IZARD, à qui je souhaite qu’on recommence et qu’on se revoit très bientôt.

Long live rock’n’roll !

SATAN JOKERS