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LORDS OF ALTAMONT

Report by Seb 747
Photos : Seb 747, Philippe Favre, Steve*74

Depuis le temps que j’assiste à des concerts, j’ai parcouru dans la région des milliers de kilomètres aussi, lorsqu’un concert à Annecy se présente, c’est une joyeuse et agréable surprise. Enfin une date où je n’aurais pas à regarder ma montre et calculer l’heure à laquelle je vais rentrer ! Ce soir les LORDS OF ALTAMONT sont annoncés au Brise-Glace d’Annecy, je ne vais donc pas rater cette occasion !!

Donc, direction les bords du lac de la « Venise des Alpes ». Pour ceux qui ne le savent pas, la salle se situe juste en face du lac et il n’est pas aisé de se garer là-bas. Il faut arriver relativement tôt pour avoir une chance de caser sa voiture sur le parking, pourtant assez grand. Donc, à peine le temps de récupérer mon compère Steve*74 sur la route, que nous voilà déjà au Brise-Glace. Cool, au moment où on arrive, une voiture nous laisse sa place. Que demande le peuple, si ce n’est peut-être, un excellent concert ?!

Le temps de dire bonjour aux copains, qui sont relativement nombreux ce soir, et on entre dans la salle. Euh, c’est moi où on dirait le brouillard de Londres ? Il y a une tonne de fumée et on n’y voit pas à deux mètres. Du coup, on préfère ressortir, histoire de respirer et de dire bonjour… aux copines ce coup-ci !

THE SORE LOSERS

Je n’ai pas le temps de papoter trop longuement car des premiers accords résonnent, et un « Bonsoir ! We are the SORE LOSERS ! » semble sortir littéralement des murs. Ce soir, les seigneurs ont emmené sur leurs grosses motos les flamands de THE SORE LOSERS.

« Rencontrez les véritables enfants du rock, les derniers témoins de la révolution, les nouveaux radjas du rock. », telle est la définition que j’ai trouvé sur le net pour décrire la musique du groupe.  Créé en 2009, ce quatuor est composé de JAN STRAETEMANS (voix/guitare), CEDRIC MAES (guitare), KEVIN MAENEN (basse) et ALESSIO DI TURI (batterie). Le nom du groupe s’inspire du film culte du même nom, réalisé par JOHN M. McCARTHY en 1997.

Et dès les premières secondes, je comprends ce que cela voulait dire. Les belges enflamment littéralement le Brise-Glace. Pas d’enlisement dans la banquise, le réchauffement climatique de nos flamands surprend d’entrée de jeu un public aux abois. On en prend plein les mirettes. Les malheureux perdants (traduction de leur nom) ont du caractère à revendre ! Leurs chansons sont courtes, électriques et hyper-énergiques. Nous passons un bon moment de rock’n’roll.

Les SORE LOSERS n’ont pas froid aux yeux. Ils nous délivrent un set à la vitesse d’un TGV. Pas le temps de se remettre d’un titre, qu’une autre déflagration vous arrive en pleine tronche. Ils font mariner un son à la LED ZEPPELIN dans une attitude à la RAMONES voire aux LORDS OF ALTAMONT. C’est excellent, et on ne s’ennuie pas une seule seconde.

Il faut dire que JAN est un sacré frontman ! Il n’hésite pas à tomber la guitare pour juste hurler dans le micro, puis à changer d’instrument pour nous assommer avec un riff qui déboîte. Ses compagnons de route ne sont pas en reste et la configuration de la scène nous permet d’apprécier longuement les frappes massives d’ALESSIO. La rythmique que KEVIN assure est sans encombres. Il harangue les annéciens en n’hésitant pas à prendre les cœurs.

THE SORE LOSERS

“Dirty little pretty things”, que nous a fait chanter JAN, est un morceau que j’ai beaucoup apprécié. Cette énergie punk, distillée sous les riffs criminels de CEDRIC, est tout bonnement monstrueuse ! « Dirty ! » « Pretty ! » « Little ! » « Things ! » ces mots résonnent encore dans mon crâne lorsque j’écris cette chronique.

Nos copains flamands ont tout donné et, personnellement, j’ai beaucoup apprécié. Si vous aimez la musique brute, lascive et excitante, alors voici peut-être simplement votre nouveau groupe préféré. Jetez simplement une oreille à leur tout dernier opus appelé “Skydogs”. Enregistré dans les conditions du live, par DAVE COBB, il vous en dira long sur ce groupe en devenir.

LORDS OF ALTAMONT

A peine le temps de se remettre de ce terrible show que déjà 45 minutes sont passées et déjà derrière nous. Il est temps pour les seigneurs d’Altamont de monter sur scène. Le rideau s’ouvre sur des lights psychés et un JAKE “The Preacher” CAVALIERE, chant et claviers (comprendre orgue Farfisa), déjà aux taquets.

Six ans, quasiment jour pour jour, que j’attendais de revoir le gang. La dernière fois, c’était exactement au même endroit, mais pas avec les mêmes membres et déjà j’avais pris une claque. Il faut dire aussi, qu’il y a trois ans, la moitié du line-up a changé. Donc, c’est une sorte de redécouverte pour moi.

Et je ne vais pas être déçu. Les nouveaux membres, que sont DANI “Sin” SINDACO à la guitare, STEVEN “Knuckles” VAN DER WERFF à la batterie et ROB “The Garbageman” ZIMMERMAN à la basse, ne sont pas là pour enfiler des perles, et cela se voit ! Ils font rugir leurs instruments, potards à 11 et nous balancent un rock garage sévèrement burné.

Ce soir, les Californiens reviennent brûler les planches pour défendre leur dernier opus “The wild sound of the Lords of Altamont”. Et avec eux c’est back to the sixties dans des territoires explorés autrefois par IGGY et ses STOOGES et les MC5, voire par moments les QUEENS OF THE STONE AGE.

Bon, manque de bol, les copines qui dansent régulièrement derrière eux durant leur show, ne sont pas là ce soir. Sniff. Bah, ce n’est pas grave, ils pourront plus se lâcher !! D’ailleurs, c’est le moment pour une partie du public de se télescoper joyeusement les uns les autres. Ils enchaînent des pogos, de plus en plus violents. Certes dans une ambiance festive… à part quelques abrutis déjà bien imbibés dont j’aurais préféré qu’ils arrêtent de se jeter contre la barrière.  Quand j’ai parlé de se lâcher, je parlais du groupe, pas du public !! C’est qu’après, ça se complique pour faire les photos. Mdr !

Ames sensibles s’abstenir ! La puissance apocalyptique dégagée par ces fracassants californiens fout un merdier incroyable en live. Tel une horde de bikers, les LORDS OF ALTAMONT démarrent au quart de tour ! Chaque membre possédant sa veste à patchs avec leurs surnoms, nous avons bien à faire à une bande de motards. Manque plus que les Harleys sur scène.

JAKE, le bougre, sous ses lunettes noires que n’aurait pas renié la mouche présente sur l’album “Fly on the wall” d’AC/DC, n’a toujours pas perdu en énergie et en classe sur scène. Son jeu de scène si expressif, est absolument jubilatoire. Les annéciens, qui ont eu le courage de rester présents contre la barrière, dont moi-même, n’en perdent pas une miette. Votre serviteur headbangue sans retenue tout en essayant de rester debout. Mais, tel le roseau face à la tempête, je plie mais ne rompt pas ! Il est hors de question que je rate une seule partie du set de nos californiens adorés. D’autant plus, que le “prédicateur” des LORDS, vient chanter tout près de nos têtes. Moi, je suis comme un fou. Je kiffe grave !

LORDS OF ALTAMONT

Ce soir, nous avons droit à une violence sonique incendiaire brute de décoffrage. Ici, pas de solo inoubliable ni de hit, le beat primitif et garage des LORDS est enflammé et asséné à sec ! Quand je vous disais que le Brise-Glace était en feu !

Le combo délivre des précieuses pépites et n’offre aucun répit à un public conquis. Il est diabolique d’efficacité, c’est tout simplement divin.

Les comparses de JAKE abattent un travail remarquable et se chargent d’instaurer l’ambiance. Que ce soit ROB, placide bassiste qui plaque des accords puissants, ou bien DANI, qui décoche des riffs vrombissants tout en allant asticoté son leader lorsque celui-ci se déplace avec son orgue, ou bien encore STEVEN qui grâce à sa frappe, fait vibrer les cloisons, tout est excellent. Perso, je trouve que le groupe n’a rien perdu en énergie depuis la dernière fois où je les ai vus.

Le leader naturel prend toute la lumière, d’où les lunettes noires d’œil de mouche qui l’empêche de voir sa setlist. Il se démène comme un fou, se déplace avec son orgue, monte dessus, vient jouer à deux centimètres de nos têtes, lorsqu’il ne nous le met pas carrément sur nous. Et le voilà qui vient me piquer mon appareil photo et s’amuse à prendre des photos à ma place !! Les rôles sont changés, je vais finir par venir chanter à sa place si ça continue, lol  ! 
Je suis agréablement surpris de constater que, malgré les années, le charisme du gaillard n’est pas prêt de le quitter, de même que son talent et celui de ses nouveaux compagnons d’armes qui le suivent depuis trois ans.

LORDS OF ALTAMONT

Bon, il est temps pour nos seigneurs de terminer leur set, mais pas sans un rappel du feu de dieu qui termine d’exploser l’auditoire.

Fin. Comment ça fin ? À peine le temps de sortir de la salle, que nous voyons les LORDS, accoudés à leur stand de merchandising, tout comme nos amis du plat pays. Ils n’hésitent pas à discuter avec leurs fans et prendre des photos, sourire aux lèvres… Et ça, ça n’a pas de prix ! JAKE, offre même à deux die-hard des vestes en jean qu’il a lui-même porté à plusieurs reprises, en expliquant la signification de chaque patch. Un grand monsieur, sans hésiter !

Excellent concert ce soir avec la belle découverte d’un excellent groupe belge et la confirmation que les LORDS OF ALTAMONT, mettent le feu à tous leurs concerts.

Un grand merci au Brise-Glace pour cette excellente soirée et un gros big up à Philippe Favre pour ses photos en renfort. Merci l’ami !

LORDS OF ALTAMONT

YANN ARMELLINO & EL BUTCHO

Je suis méga content, YANN ARMELLINO et EL BUTCHO repassent dans la région. Euh… ça tombe le jour des LORDS OF ALTAMONT à Annecy… Bon, pas grave, les LORDS je les ai vus il n’y a pas longtemps et je peux déléguer, trop fort ! Euh… ça tombe aussi le jour de l’anniversaire de ma chérie…

  • Euh, chérie, je t’invite à un concert pour ton anniv’, ça te branche ?
  • Tu ne vas quand même pas me refaire le coup de m’emmener à un concert de blues tout mou pour mon birthday ?”
  • Non, non, c’est BUTCHO.”

YANN ARMELLINO & EL BUTCHO

Trop fort Ti-Rickou ! Voilà comment on se retrouve en direction de Chambéry et on est même très très en avance. Tellement en avance que des copains devant nous, nous apprennent que les portes  n’ouvrent pas avant trente minutes. Ca nous laisse donc plus d’une heure pour aller manger. Comme Franck Molin, l’ancien sondier du BDZ, a eu la méga bonne idée d’ouvrir un resto-studio d’enregistrement juste à côté et que je ne suis pas un sauvage du genre capable de faire manger un sandwich à ma chérie pour son anniversaire, je l’emmène au K7 parce qu’on a largement le temps !

Le temps de déguster un méga plat du jour à l’indienne, je papote avec Franck qui me propose de visiter la partie studio d’enregistrement et…. je jette un coup d’oeil sur l’heure et… je reporte ladite visite pour plus tard pendant l’entracte parce que là, le concert a du pas mal commencé !!!

FURY AGE

Donc retour ventre à terre au Brin de Zinc. Louper la moitié du show d’un groupe alors qu’on est juste à côté, ben… ça c’est fait !

FURY AGE, un des groupes de MARKUS FORTUNATO est déjà en train de jouer devant pas mal de monde. Je me précipite bien sûr pour faire des photos. Les lights sont cool, le son est bon, MARKUS et les siens sont en train de terminer un morceau.

J’arrive juste pour le morceau où c’est SANDRA BARRANCO, la batteuse, qui chante. Et heureusement car non seulement j’aime beaucoup ce morceau mais qu’en plus je trouve que ça sonne vraiment bien et qu’elle a pris de l’assurance… Comme le reste du groupe d’ailleurs.

Je remarque une bonne progression depuis la dernière fois où je les ai vus. En plus, MARKUS est en forme et se rattrape du dernier concert où je l’ai vu avec ÖBLIVION en s’amusant à me tirer la langue ! Le groupe est méga content de jouer au BDZ et d’ouvrir pour YANN et BUTCHO. Et bien-sûr le public présent participe à l’ambiance !

Du coup, ça a été assez court pour moi. C’est déjà la pause ! Je déconne avec les copains et refile au K7 pour visiter le studio d’enregistrement. Putain, c’est classe. ! J’espère qu’il enregistrera beaucoup de groupes… de métal, of course !

YANN ARMELLINO & EL BUTCHO

Allez, je ne vais pas me faire avoir deux fois, je fonce au Brin de Zinc où YANN ARMELLINO et EL BUTCHO sont en train de monter sur scène.

D’entrée de jeu, je me dis que les musiciens avec eux me parlent. Euh c’est normal, je les ai déjà vus plusieurs fois. Il s’agit des musiciens du groupe JESUS VOLT. Bref, que du beau monde ce soir ! Ca part déjà bien. Mais comment pourrait-il en être autrement avec EL BUTCHO en frontman ? Comme à son habitude, il met le public tout de suite dans le bain. En plus d’y avoir des morceaux, il va y avoir du show !

L’alchimie avec YANN ARMELLINO est parfaite. YANN aussi assure le spectacle. Les morceaux de leur album sont parfaits pour ça. De plus, ils nous expliquent que tel morceau est fait à la manière de VAN HALEN, tel autre à la manière de STEVIE WONDER…. Bref, ils sont amoureux du hard 80 et ils s’en inspirent et putain, ça sonne !

BUTCHO quitte la scène pour deux morceaux instrumentaux où YANN va démontrer, s’il besoin en était, quel guitariste il est.

Alors que BUTCHO se prépare à remonter sur scène, YANN cherche un tabouret (bien caché le bougre !) car ils vont nous faire une partie en semi-acoustique. Moment ambiance. Le public est bien-sûr content et il a de quoi l’être ! Le show est vraiment top, composé de leurs propres morceaux où ils s’amusent parfois à intégrer des covers, “Lick it up” de KISS, par exemple.

Evidemment, dans ces cas-là, le temps passe à la vitesse de ma grand mère en rollers dans la cuisine. Il est déjà temps de se quitter. Ah oui, j’avais oublié de vous dire qu’à un moment donné, BUTCHO  remercie CHRISTOPHE GODIN qui est présent dans la salle. Je ne vous dis pas pourquoi, allez regarder l’interview qui suivra !

Allez, c’est terminé. On se retrouve tous à papoter, on a enlevé le micro des mains de BUTCHO – surtout qu’il y a du AC/DC en fond – car la dernière fois qu’il était en concert au BDZ avec HELLECTROKUTERS, ils se sont mis à faire des covers pendant une heure ! Nous on était contents, mais bon ! De toute façon, là, il ne va pas pouvoir le faire car je pars dans les loges avec le groupe pour une interview (la troisième avec trois groupes différents pour BUTCHO ! Si, si !!). Bon, je ne vous dirais pas que c’est une interview à voir mais… quand même, lol !!

Lorsque je redescend, il est temps de dire au revoir aux copains. Bah oui ! Je récupère ma femme et ma fille qui sont en train de délirer avec CHRISTOPHE GODIN ; CHRISTOPHE à qui nous disons “à demain” car il sera présent au BEAST IN BRESSE de Bourg-en-Bresse. où AUREL OUZOULIAS, son batteur dans MORGLBL se produira avec SATAN JOKERS. CQFD. Pour la suite, vous le saurez dans mon prochain report !

Allez, c’est pas tout. Maintenant il est très très tard, j’ai deux heures de route et un concert tout à l’heure !

Long live rock’n’roll !!!

YANN ARMELLINO & EL BUTCHO

PS : c’est pas un anniversaire cool, ça ?

Re-PS ; un grand merci à Thomas le patron du Brin de Zinc qui nous accueille toujours avec le sourire et toute sa gentillesse.

Re-PS du PS : merci Franck pour la découverte de ton resto (le K7, pour ceux qui auraient oublié) et la visite de ton studio !

VITAL BREATH

Bon, je voulais vraiment voir VITAL BREATH pour la sortie de leur album et je voulais aussi voir ALIEN ENCOUNTERS. Donc la date au Jack Jack est parfaite pour moi. Pas la peine de me taper deux heures de route !

Heu… sauf que quelques jours avant la date, les ALIEN ENCOUNTERS ont été obligés de déclarer forfait suite à un problème de gorge du chanteur !! Là du coup, je regrette de ne pas être allé au BDZ de Chambéry ! 

Mais bon au moins, je vais voir VITAL BREATH et découvrir un groupe car c’est E. RAISED qui remplace les ALIEN au pied levé.

E. RAISED

Je connais le Jack Jack, facile d’y aller, facile pour se garer donc j’arrive bien-sûr… à la bourre ! En plus, la salle est en travaux et il faut que je trouve l’entrée… Sans compter que je dois m’inscrire pour pouvoir boire. Et donc, comme de juste, les E. RAISED ont déjà très bien commencés quand je pénètre dans la salle.

Première impression, ils sont jeunes. Deuxième impression : ils font une intro de morceau mais quand j’arrive, rien. L’intro est très longue… Heu, ce n’est pas une intro ? C’est un morceau ?!!!! Bon, c’est prog’, voire un petit peu prog’ métal (léger le métal – en revanche, le prog’, on le sent bien !). Instrumental.

Et d’entrée, ce n’est pas mon truc. Pas que ce soit mal fait mais c’est une ambiance trop calme et technique pour moi. Ca ne me touche pas. Plus basé sur les notes qu’ils jouent que sur la mélodie.

Bon, comme je l’ai dit plus haut, les musiciens sont jeunes et le groupe est lui aussi très jeune. C’est déjà cool qu’ils aient pu venir jouer.

Allez, je rejoins les copains au bar en attendant le changement de plateau. Mais arrive vite l’heure de re-rentrer dans la salle.

VITAL BREATH

Malheureusement, ce n’est pas la foule des grands jours. En même temps, on est en milieu de semaine et il y a plein de concerts en ce moment mais c’est dommage car cette salle est superbe. En plus, c’est mieux pour les groupes de le faire devant plein de monde ! VITAL BREATH méritait vraiment plus de people…

Mais bon, tant pis pour les absents, VITAL BREATH commence et je suis aux taquets d’une part parce que j’ai apprécié leur album et d’autre part parce que j’ai hâte de voir ce que ça va donner en live ! 

Et c’est parti ! Le son est bon et le groupe est très content de jouer devant un public qui est là pour eux. Et ils le montrent ! Ils communiquent avec le public.

Les nouveaux morceaux passent hyper bien en live. “Welcome to my world” rend très bien. “The trust” (leur morceau single vidéo) est sublime. 

La voix de JEROME PONSOLLE, le chanteur passe aussi bien en live qu’en studio, FRANCOIS “BOOM” BRISK est impérial derrière ses fûts, WAYNE LOEULLET à la guitare est toujours précis dans ses solos. Le bassiste, CHRISTOPHE BLANC-TAILLEUR, forme avec BOUM une rythmique solide.

Bref, ils nous délivrent un set sans prise de tête. La setlist passe très bien et ils arrivent à nous emmener avec eux dans leur univers.

Un seul bémol, c’est que nous ne soyons pas plus nombreux pour en profiter car c’est clair, VITAL BREATH est un groupe à découvrir. Malheureusement, c’est le genre de groupe qui risque d’être plus apprécié à l’étranger que sur ses propres terres… Enfin, nous on est là !

A la fin du concert, je vais papoter un peu avec eux, question de poursuivre un peu la soirée mais vient vite le temps où je dois dire au revoir aux copains et copines. Je repars donc… mais avec l’album de VITAL BREATH à donf dans la voiture !!

VITAL BREATH

THE CASANOVAS

Report by Seb 747
Photos Steve*74 et Seb 747

Les fins de semaine se suivent mais ne se ressemblent pas. Troisième concert depuis la rentrée et, cette fois-ci, ce n’est pas en Suisse que je me rends, mais à St Etienne. Je vais au Thunderbird pour la première fois… Et en plus, je vais voir les australiens de THE CASANOVAS !!

Originaire de Melbourne, le groupe a vu le jour en 1999. C’est en 2004, peu de temps après la sortie de leur premier album que je les ai découverts. Trois ans plus tard, je me suis précipité sur leur second album puis plus rien jusqu’en 2015 où sort “Terra Nova”, leur dernier LP. Comme de plus en plus de groupes du même acabit poussent régulièrement les portes de notre musique préférée, je n’avais plus fait attention à la qualité de leurs travaux. Mais il y avait toujours des airs en moi qui trottaient souvent dans ma tête, sans vraiment me souvenir de quel groupe il s’agissait. Puis, en surfant sur les réseaux, je m’aperçois qu’ils s’apprêtent à faire une tournée européenne, qui passe par la France avec une date pas si éloignée que cela de chez moi. Vite, je remets “All night long”, leur tout premier full length et tout me revient en pleine figure. Il ne faut pas que je rate cette date !

THE CASANOVAS

D’habitude, quand un groupe international fait des dates en France, c’est souvent loin ou essentiellement à Paris. Donc, un peu compliqué pour se faire un concert. Alors imaginez ! Deux jours seulement en France et les voilà, après avoir joué à Paris, du côté de la Loire le lendemain Avouez que ce n’est pas courant. Devenu un grand fan du groupe, je ne pouvais pas faire autrement que de me rendre sur place. En plus, notre Ti-Rickou national, ne targue pas d’éloge sur le lieu. Alors direction « chez les Verts », et ce, malgré les deux heures de route qui nous séparent… et les bouchons réguliers qui grèvent régulièrement le trajet. Pas grave, j’ai pris les miens de bouchons ! Lol.

Parti de relativement bonne heure, je ne me fais pas de soucis pour arriver à  temps. Comme ceux qui suivent mes reports (merci pour eux) le savent, lorsque je vais à un concert, mon ami Steve*74 m’accompagne souvent. D’autant plus que ce dernier est un GPS ambulant, alors pourquoi se priver ?

Comme prévu, les bouchons n’hésitent pas à nous rallonger notre trajet. Mais je reste serein étant donné l’heure prévue pour le début du concert. Il paraîtrait qu’au Thunder, tu sais quand tu arrives, tu ne sais pas quand tu repars. Mdr.

Arrivé sur place, je me rends compte qu’il n’y a pas grand monde, mais que ce ne sont que des afficionados. Tiens, mais ne serait-ce pas les membres des CASANOVAS qui sont dehors en train de fumer et siroter une bière ? La réponse est oui. Bon, on ne va pas trop les déranger, ils ont l’air concentrés sur leurs portables respectifs. James nous indique que ce sont les australiens qui vont commencer puisque le chanteur du groupe qui devait ouvrir n’est pas encore arrivé. Bah, tant mieux pour nous, on pourra plus en profiter.

Il est temps de passer aux choses sérieuses. La chaîne tombe et Elise nous fait rentrer dans l’antre du Thunder. Première constatation, en descendant prudemment les marches de l’escalier, je m’aperçois qu’il fait chaud dans cet abîme et que la place allouée au groupe, eh bien, comment dire, est relativement petite. Encore heureux qu’ils ne soient pas plus nombreux parce-que sinon, je ne sais pas où les autres se seraient mis ! Même si au Bouffon de la Taverne à Genève, par exemple, la scène est encore plus petite. L’avantage de cette salle est qu’on est proche des musiciens.

THE CASANOVAS

En tous cas, les CASANOVAS, eux, ils s’en foutent. Ils sont là pour jouer, et peu importent les conditions. C’est ce que j’aime le plus dans ce genre de groupe, ils ne se prennent pas la tête. Ils branchent leurs instruments et se mettent à jouer. Peu leur importe s’il y a deux pelés et trois tondus, ou si la salle est pleine à craquer. Ils jouent comme si leur dernière heure était venue et point barre. Rock‘n’Roll, quoi !

Mais revenons au concert. TOMMY BOYCE, le leader guitariste et accessoirement chanteur, enchaîne directement par “Nasty”, suivi de “Born to Run”. Tiens, c’est bizarre… Sur la setlist sous mes yeux, cette chanson ne vient qu’en quatrième position. On continue avec “Shake It”, qui est joué bille en tête. Puis c’est au tour de “I thank You”. Ça y est, les morceaux sont enchaînés dans l’ordre ce coup-ci. Ouf, c’est moins perturbant ! Lol.

TOMMY, qui a une légère extinction de voix – due, d’après ses dires, à son concert de la veille – nous accueille par un chaleureux « Thank You to be Here ». Il laisse-le plus souvent le soin à DAMIAN “DAMO” CAMPBELL, son compère bassiste, le soin de chanter à sa place. Mais ne vous méprenez pas, ce sont tous les deux d’excellents vocalistes. D’ailleurs, TOMMY reprend régulièrement les chœurs et au bout de deux, trois morceaux, se remet au chant lead. Chassez le naturel, il revient au galop !!

THE CASANOVAS

Les coups de butoir de JORDAN “JAWS” STANLEY, le batteur, se ressentent bien dans l’enceinte du Thunder. On l’entend parfaitement et nos oreilles ne tardent pas à nous le faire remarquer ! 

En ce qui me concerne, la palme du dressage de poils, c’est “Livin’ in the City”. J’adore ce morceau et son refrain entêtant. Juste après un “Heartbreaker” qui a tout dépoté sur son passage ! C’est tout simplement excellent !

La musique des aussies pourrait être décrite comme la rencontre d’AC/DC et de KISS biberonnée dans les 70’, avec des sonorités punk new-yorkais. Bref, un sacré mélange ! 

DAMO sue à grosses gouttes. D’ailleurs, elles tombent de ses bras tellement il a chaud. Il utilise sa basse comme si c’était une guitare. Il la secoue dans tous les sens. Ce n’est pas un bassiste comme les autres, et il nous le montre bien. TOMMY est moins visuel que son copain, mais il est tout aussi virulent avec son instrument. Il s’éclate comme un fou.

THE CASANOVAS

La prestation très rock‘n’roll, chaleureuse et sympathique des melbourniens est tout simplement efficace. Les morceaux, qui sont des tubes en puissance, tels que “Chicken Leg Blues” ou encore “Most hated Man” dépotent grave. Même si les australiens ont peu de place pour bouger, ils n’hésitent pas une seule seconde à sauter de partout comme des kangourous. A fond dans leurs trips, ils ne tiennent pas en place. Et lorsque DAMO et TOMMY chantent en même temps, l’atmosphère bouillonne de plaisir. Cela donne une tout autre dimension aux morceaux.

« Gardez le chaud », nous disent les CASANOVAS, et c’est “Keep it Hot” qui sort de la fournaise du Thunder.

Ça passe trop vite, “He’s alive” et la reprise survitaminée de TED NUGENT “Just what the Doctor ordered”, envoyée comme une lettre à la poste, viennent conclure une prestation beaucoup trop courte.
D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, trois morceaux de la setlist n’ont pas été joués. C’est con, j’en aurais bien pris un peu plus, moi !

CHICKEN WINGS

A peine le temps de remonter des entrailles du Thunder, que nous tapons la discute avec TOMMY et DAMO. Des gens super cool et heureux d’être là. Du coup, “Terra Casanova” (le Cd) et un T-Shirt (encore un !) pour 20 €, et on est prêt pour les CHICKEN WINGS. Bon, manque de bol, mon appareil photo me fait un caprice. Mais ce n’est pas grave, je vais pouvoir me concentrer sur la musique et laisser à mon copain Steve*74 le soin de faire les photos.

Une petite demi-heure plus tard, nous redescendons dans l’abîme. Deux trois accords joués et le chanteur nous annonce le nom de son groupe. « On s’appelle les CHICKEN WINGS ! Et, pour vous nous avons des ailes de poulet »… Un saladier avec des Chicken Wings dorées au four, de quoi amadouer son public !!

CHICKEN WINGS

Le style pratiqué est un mélange de stoner avec un peu de hardcore mélodique, mélangés dans un esprit punk. Le groupe est énergique, et le show se déroule dans un bon esprit, mais malheureusement, on sent vite que c’est un peu frais. Nous apprendrons dans la soirée que cela ne fait que quelques mois qu’ils se sont formés.

Une copine à la basse, et trois barbus, voilà le line-up des Stéphanois. Pour moi, même si le show était un peu en dents de scie, j’ai bien aimé. Je pense sincèrement qu’avec le temps, ce groupe va devenir un incontournable de la région.

Le titre des ANIMALS, cher à notre Johnny national, “The House of the rising Sun” en version speedée avec le timbre de PHIL ANSELMO, ça le fait. Persévérer les gars, et vous obtiendrez la consécration !

Il est temps pour nous de remonter dans nos montagnes, non sans avoir salué nos nouveaux copains australiens.

Un grand merci au Thuderbird pour cette excellente soirée !!

CHICKEN WINGS