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SILVERTRAIN

Je n’aurais jamais pensé que je pourrais dire un jour : “Dernier concert de l’année, youpi !” mais vue l’accumulation de ces dernières semaines, j’en suis malgré tout là.

Quoi, tu m’as enregistré chérie ?!!

Mais ce soir, quelle chance, le concert n’est pas trop loin de chez moi ! Heureusement car perso, je n’ai pas encore récupéré du concert d’hier.

Mais bon, comment louper mes copains de MESSALINE et les SILVERTRAIN dans un superbe endroit comme Les Arts dans l’R à Peronnas. Non seulement cette salle est méga sympa mais en plus, c’est cool pour y aller, cool pour se garer.. le top, quoi ! J’adore aller là-bas, m’asseoir en commandant un café et papoter avec les copains en attendant le début du concert. Tiens, je m’embourgeoise, moi !

MESSALINE

Allez, je ne vais pas attendre longtemps. MESSALINE ouvre les festivités avec un ERIC MARTELAT masqué (bon, moi je l’ai reconnu. Je suis trop fort !!) et habillé en templier, une capuche sur la tête. Une entame de set théâtralisée en osmose avec le lieu.

MESSALINE joue sur ses terres devant un public qui est venu ce soir en grande partie pour eux. Et c’est donc à une set list spéciale que nous allons avoir droit.

En plus, comme d’habitude aux Arts dans l’R, le son est excellent.

MESSALINE

JIMMY, le petit nouveau du groupe est parfaitement à l’aise derrière ses fûts. Il forme une partie rythmique solide avec JAYME à la basse, un JAYME toujours très en place. MICKAEL à la guitare est bien-sûr impérial. Quel guitariste ! La classe et la technicité dans la décontraction. ERIC, encore dans la thématique du lieu, fait des sketchs entre les morceaux et le public joue le jeu. On a droit à des morceaux rarement interprétés en live en plus de leurs classiques et des morceaux du dernier album en date. 

Ce soir, MESSALINE nous délivre un cocktail de fun, d’humour et bien-sûr de hard-rock !

MESSALINE

On aime ou on n’aime pas MESSALINE, mais ce qui est sur c’est que c’est un groupe original, avec sa propre personnalité, des textes qui sont travaillés voire recherchés, pas simplistes et qui nous racontent de belles histoires. Ca faisait maintenant un petit bout de temps que je ne les avais pas revus en live, et là  – dans de telles conditions en plus – je trouve ça méga cool  de finir mon année de concerts avec eux.

Le set se termine et pour une fois, magie de ce lieu, je peux rester assis avec les copains pour papoter. Oui, vraiment, je crois que là je m’embourgeoise ! 

SILVERTRAIN

On ne va pas attendre trop longtemps car il est déjà l’heure pour SILVERTRAIN de monter sur scène. Et là, c’est le moment de vérité car SILVERTRAIN  n’a eu que quatre semaines pour trouver un nouveau guitariste et un nouveau bassiste et leur faire apprendre les morceaux. Heu, en plus ils ont choisi la complication car je vient d’apprendre que ces musiciens n’habitent pas du tout dans la même zone géographique ! J’avoue que je suis un peu inquiet…

Eh bien, je n’aurais pas du car les deux nouveaux assurent vraiment ! J’ai peine à croire qu’ils n’ont répété qu’une seule fois ensemble ! Musicalement, ça le fait. Le guitariste est à l’aise comme un poisson dans l’eau sur scène et fait la paire avec PHIL, le chanteur, pour faire le spectacle.

SILVERTRAIN

Et visiblement, PHIL est très heureux d’être là et de jouer dans ces conditions avec un public qui est lui-aussi heureux de les voir. En plus, vue la taille de la scène, le groupe peut se lâcher et croyez-moi, il y va à fond !

Mais pour PHIL, il semble que la scène ne soit pas encore assez grande car il descend dans la salle. Il a besoin de se rapprocher du public et le public bien-sûr est heureux de ce moment. Il nous montre qu’en plus d’avoir une putain de voix et d’être un pur showman, il ne fait pas semblant et se donne à 100 %.

SILVERTRAIN

SILVERTRAIN

En plus, avec ce son; les nouveaux morceaux sont encore plus efficaces. Il faut avouer que depuis la dernière fois, j’ai eu le temps d’écouter le CD et donc de me familiariser avec. Yes, c’est trop bien !

Mon dernier groupe live de 2016, c’est SILVERTRAIN et c’est méchamment bon. Je crois que là, le groupe a trouvé son équilibre.

Sniff, c’est fini. PHIL fait venir MESSALINE sur scène pour prendre une photo de groupe. Je les laisse dédicacer et faire des photos avec le public qui ne s’en prive pas mais on ne va pas se quitter comme ça, parce que moi, je veux leur faire une interview !

Bon, le moment arrive de se quitter car il est vraiment très tard. Putain, je n’avais pas vu l’heure, moi ! En fait, il n’est pas tard, il est tôt le matin. Trop bien la soirée !

Merci à Ralph et Laetitia des Arts dans l’R de nous avoir programmé cette date au top avec les copains de MESSALINE et mes nouveaux copains de SILVERTRAIN qui comme le phénix prêt à renaître de ses cendres sont eux, prêts pour en découdre !

Allez les copains, à l’année prochaine pour les nouvelles aventures de Ti-Rickou au pays des hard-rockeurs heureux et des métalleux gentils !!

See you soon my friends !!!

MESSALINE ET SILVERTRAIN

SAXON

– Quoi, tu as ENCORE un concert ce soir ?!
– Oui, chérie.
– Tu vas où ?
– Au Transbordeur à Lyon.
– Voir quoi ?
– T’es rentrée dans la police, maintenant ? SAXON et…
– Quoi, SAXON ? Je croyais que déjà la dernière fois tu y étais allé parce que la première partie c’était SKID ROW ?!
– Tu as totalement raison ma chérie mais cette fois-ci j’y vais parce que la première partie, c’est… GIRLSCHOOL !
– Attends, tu m’emmènes à l’autre bout de la France parce qu’elles sont en tête d’affiche d’affiche d’un fest, on s’y prend toute la flotte qui n’est pas tombée en deux mois sur la tronche, sans parler de la foudre – tout ça pour ne même pas les voir, je te rappelle – et quand elles passent à côté de la maison, tu ne me le dis même pas ?!!!!
– Bon, d’abord, je ne suis pas le Dieu de la Foudre, ça c’est VULCAIN, deuxièmement, tu n’as du retenir que SAXON et…
– D’accord alors, à quelle heure on part ???

Bon, comme mon médecin m’a interdit tout sport violent et que contrarier ma femme en est un, pas de négo possible.

GIRLSCHOOL

Départ de très bonne heure pour être sûr de ne pas risquer de louper la première partie et surtout pour ne pas risquer ma vie again. C’est bizarre, je suis réellement méga en avance et il y a déjà la barrière devant le parking et des voitures garées sur le côté. En revanche, le parking est quasi vide. Et oui, je suis tellement en avance que le parking n’est pas ouvert. Trop fort !  Tout ça nous donne le temps d’aller boire un café pour ne pas mourir de froid vu qu’on a minimum 1h30 avant l’ouverture des portes.

Allez, cette fois-ci les portes sont ouvertes, les gens sont en train de rentrer. On retrouve Seb 747 qui sera présent ce soir aussi. J’ai même le temps de trouver des copains qui sont accrédités photos car ce soir, ce n’est pas mon cas. Donc, ça c’est fait.

Maintenant, je découvre que la salle est bien blindée, aussi bien les gradins que la fosse. Il y a même plus de monde que lors de leur dernier concert dans cette salle avec SKID ROW. Ca c’est l’effet GIRLSCHOOL !

GIRLSCHOOL

GIRLSCHOOL

On ne va pas attendre longtemps, les filles attaquent et les fourbes elles attaquent avec “Demolition” ! Opération voyage dans le temps pour Ti-Rickou, je ne suis plus en 2016, je suis début 80, je suis à Paris et c’est trop bon. Bon, quand tu ouvres les yeux, tu t’aperçois qu’on est bien en 2016. Tu vas me dire, elles sont comme nous, il y a le passage du temps mais à part ça, sur les anciens morceaux, pas de problème, les filles envoient le bois comme à la belle époque. Perso, GIRLSCHOOL a été le tout premier groupe de hard féminin que j’ai vu en live.

Bon OK, les morceaux plus récents sont, on va dire, moins efficaces. Il y en a même un très typé ZZ TOP mais bon, on n’a pas le temps de penser à ça. Entre le morceau hommage à RONNIE JAMES DIO, le morceau hommage à MOTORHEAD et à LEMMY et ‘Racing with the Devil’, le temps passe à la vitesse de ma grand-mère en jetski.

On reconnaît qu’on est un ancien quand on a un sourire banane qui nous fend le visage. C’est clair que je ne suis pas passéiste mais là ça me fait non seulement plaisir mais en plus ça fait du bien ! En plus, ma femme a enfin pu voir les GIRLSCHOOL en live et ça, pour ma tranquillité, ça n’a pas de prix !

SAXON

Bon allez, c’est la pause. Vous pensez bien que ce soir on va avoir plein de copains et de copines présents. Tout le monde refait le concert et ça discute entre ceux qui ont plus apprécié plus ou moins ou beaucoup plus ou beaucoup moins la prestation des filles ce soir. Ceux, bien-sûr, qui n’ont pas du tout aimé étant souvent les personnes qui n’étaient pas nées au moment où elles sortaient des disques.

Bizarrement, ce sont ceux-là qui rentrent les premiers dans la salle pour se positionner pour SAXON.

Bon, moi je ne me presse pas. J’essaie de voir s’il y a une possibilité de papoter avec les GIRLSCHOOL. D’ailleurs, je me fais même engueuler par ma femme qui me demande comment je vais faire un report si je ne suis pas dans la salle ! Déjà, parce que je sais que Seb 747 est devant la scène et qu’à part les morceaux de leur dernier album, je ne pense pas que je vais avoir grand-chose à changer de mon ancien report.

Bingo, c’est encore Ti-Rickou qui gagne ! AC/DC en musique d’intro, BIFF qui arrive avec son long manteau et ses cheveux façon Père Noël (là, je viens de me faire tout plein de nouveaux copains). Ah si, on a plus de feux d’artifices qu’avant et les morceaux classiques sont encore un peu plus sur-vitaminés.

La palme revient quand même à “Strong Arm of the Law” interprété de façon expérimentale. Heureusement que le public, qui scande les paroles, est lui dans le tempo. Comment, je suis dur ? Heu, je ne crois pas, non.

Après, en étant objectif, c’est toujours bien fait, très propre, les lumières sont belles, le son est très bon, les petits nouveaux jouent parfaitement leurs rôles en courant partout, BIFF a toujours une très belle voix, donc je comprends que si on prend cette prestation en ne tenant pas compte des prestations du SAXON original avec OLIVER and DAWSON, ça peut le faire. Et heureusement d’ailleurs. Et vue la réaction du public, tout le monde ne partage pas mon avis.

SAXON

Moi, je suis honnête et je l’ai dit depuis le début, je suis vraiment là parce que je voulais voir GIRLSCHOOL. Pas parce que je n’aime pas SAXON – bien au contraire – mais seulement parce que ça fait bien longtemps que je ne retrouve plus l’âme de ce groupe en live. A cette époque de Noël, j’ai bien le droit de rêver à une reformation avec les dissidents car SAXON sans OLIVER and DAWSON, c’est un peu comme une dinde sans les marrons. Mais bon, pas la peine de m’envoyer plein de petits messages d’insulte, moi je comprends parfaitement qu’on puisse apprécier cette formation-là. A vous de comprendre qu’on peut avoir un autre point de vue.

Allez, je reste quand même jusqu’à la presque fin du rappel, histoire d’aller vérifier si les GIRLSCHOOL ne sont pas déjà parties.

Je ne suis pas du tout déçu de ma soirée car j’ai revu plein de copains et de copines et surtout j’ai ré-entendu GIRLSCHOOL en live, ce que je ne croyais plus vraiment possible. Et à cette période d’anniversaire de la mort de LEMMY, son esprit était bien présent au Transbo ce soir.

Long live rock’n’roll, MOTORHEAD for ever !

PS : un grand merci à Jérémy Girard pour les photos !!

SAXON

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THE DEAD DAISIES

Allez, c’est parti, retour à la case Lyon. Non, pas au Kao ! Retour à la case Transbordeur. Yes, ça faisait un bout de temps ! Heu… vue l’heure où j’arrive et vu que je ne suis pas obligé de négocier pour avoir une place sur le parking, ça sent le Transclub – c’est-à-dire la petite salle du Transbordeur – à plein nez. Je vais en avoir très vite confirmation d’ailleurs. Je suis quand même assez étonné vu que ce soir, il y a deux têtes d’affiche… dont la révélation de cette année, les DEAD DAISIES. Je pensais donc que cet élément allait remplir allègrement la grande salle.

Comme THE ANSWER et DEAD DAISIES se partagent l’affiche, c’est donc un jour sur deux qu’ils sont en tête d’affiche. Et ce soir, c’est THE ANSWER qui clôture le bal. Perso, je suis plutôt content car les deux groupes jouent sur une même durée de temps et moi je suis vraiment là pour THE  DEAD DAISIES. Pas que je n’aime pas THE ANSWER – mes différents reports de leurs lives sont là pour le prouver – mais autant l’album de DEAD DAISIES m’a mis sur le cul autant “Solas”, le dernier THE ANSWER m’a laissé perplexe.

THE DEAD DAISIES

Et donc, je suis bien content que ce soit JOHN CORABI, DOUG ALDRICH, MARCO MENDOZA, DAVID LOWY et BRIAN TICHY qui ouvrent les hostilités.

Et bien sûr, c’est parti sur les chapeaux de roue !… Et ce n’est rien de le dire !! Ces mecs-là individuellement sont déjà des monstres non seulement en virtuosité mais aussi au niveau scénique. Et en plus, ce sont tous de vrais barges. Là, non seulement ils sont tous ensemble mais l’alchimie fonctionne au-delà de toutes espérances. Je pèse mes mots, c’est une putain de tuerie !

C’est bien fait, c’est fun, c’est technique mais pas du tout chiant. En bref, c’est énorme !!

CORABI a une voix qui frappe entre tes deux yeux. On dirait que les morceaux sont bâtis pour lui. BRIAN TICHY et MARCO MENDOZA assurent une section rythmique énorme. MARCO est toujours en train de faire le clown (moi, je le connais alors je me suis mis à l’opposé de lui pour éviter qu’il me canarde de médiators pendant que je prends des photos – Aie, le fourbe, il m’a repéré !). DOUG ALDRICH est comme à son habitude impérial. C’est non seulement à mon humble avis un des meilleurs lead guitar en activité dans notre style. Non seulement pour sa dextérité mais aussi pour son jeu de scène. En plus, il est tellement décontracté que ses parties de guitares semblent faciles.

Bien sûr le public est aux anges, ça bouge, ça chante. Une grande partie du public est en plus venue pour eux et il ne va vraiment pas le regretter car – j’en rajoute une couche – le show que nous délivre les DEAD DAISIES ce soir est tout bonnement énorme. Il est sans conteste dans les trois meilleurs concerts que j’ai vu cette année. Et en prestation de groupe, je dirais que c’est celle que j’apprécie le plus.

THE DEAD DAISIES

Je suis carrément aux anges. D’autant plus que la dernière fois que j’ai vu CORABI, il était tout seul avec sa guitare sèche et qu’il jouait devant quarante personnes (si, si, c’est possible !). Et là, l’entendre jouer avec ses copains et le voir bouger comme ça, je me dis que je suis vraiment chanceux.

Bon, pas la peine de vous dire que ni moi ni les autres ne voyons le temps passer. Je ne vais pas rentrer dans le détail des morceaux qu’ils ont joués, les différents albums, les covers… de toute façon, vous ne méritez pas, il fallait être là. Car je confirme, s’il y avait un concert à faire en cette fin d’année, c’était vraiment celui-là ! Les DEAD DAISIES, c’est un groupe à voir en live a-bso-lu-ment ! Ce n’est pas un all stars band, c’est vraiment un vrai putain de groupe !!

THE DEAD DAISIES

Bon, je suis encore sur mon petit nuage. Je vais allez prendre l’air dans la zone fumeur… euh ou pas ! C’est quoi cette file sur le côté droit du merchandising ? C’est pas vrai ! C’est déjà DOUG, MARCO, BRIAN, DAVID et JOHN qui, à peine sortis de scène sont déjà là !

Alors bien sûr, tout le monde veut une petite photo, se faire signer un autographe. Les pochettes des CD de WHITESNAKE sont légion devant DOUG ALDRICH. Non, moi je ne ferais pas comme tout le monde, je lui ferais signer que le DEAD DAISIES… Heu comment chérie c’est parce qu’il m’a déjà dédicacé une soixantaine de CD ?!!! Beuhhhh….. C’est pas de ma faute s’il a fait plein d’albums avec différents groupes et que je les ai tous !

Mais moi, c’est MARCO MENDOZA que je vais embêter avec une pochette de BLUE MURDER. Et là je crois que sur ce coup là, je suis le seul ! Ti Rickou ne joue pas les groupies en se faisant photographier avec les musicos, lui… Heu comment chérie ? C’est parce que je l’ai déjà fait les coups d’avant ?!!! Re-beuhhhh.

THE ANSWER

Bon, la sécurité fait signe qu’il serait temps que ça se termine car la pause tire à sa fin et qu’en bas THE ANSWER va commencer. Je me dirige avec un enthousiasme modéré vers la scène. Et vous savez pourquoi ? Parce qu’ils commencent par le titre phare de leur dernier album, “Solas”. Et qui c’est qui a gagné un morceau qu’il n’aime pas ? C’est Ti-Rickou ! Bon allez, on ne va pas jouer les vierges effarouchées ; “Je savais pas, piou piou piou”, je savais donc voilà, c’est fait.

Maintenant, on va voir ce que ça donne en live… bien que j’en ai une petite idée. Bah oui, c’est beau, c’est sympa, c’est mignon, bucolique, irlandais mais bucolique. Le petit souci, c’est que le concert de ce soir va très fortement mettre en avant la nouvelle facette du groupe. Et donc je vous explique – comme je l’avais déjà fait pour la chronique de leur dernier album – ils ont fait un virage… on va dire à 80 % et même si c’est bien fait, super beau, ce n’est pas le THE ANSWER des débuts.

Bon, il faut bien l’avouer quand même, quand ils reprennent les morceaux de leurs autres albums, là ça bouge ! La différence est vraiment flagrante.

…Dans le public aussi. Ce dernier s’est très largement dégarni depuis le début de THE ANSWER. En toute honnêteté, c’est clair qu’ils sont toujours très bons, qu’en plus ils ont eu le courage de changer d’orientation mais c’est clair que ce n’est pas le concert de THE ANSWER que je vais retenir.

THE ANSWER

Mais bon, pour continuer à être honnête, après l’énorme tarte que nous ont mis les frappadingues de THE DEAD DAISIES, de toute façon le challenge était trop énorme pour que j’apprécie le concert d’après. Mais bon, ceci est aussi une histoire de goût et certaines personnes ont beaucoup apprécié ce show et les morceaux de cet album. Why not ?

Bon, il se fait tard et je ne vais pas m’éterniser pour voir THE ANSWER après le concert. Je ne sais pas s’ils sont montés dédicacer comme THE DEAD DAISIES (d’habitude, ils le font), mais moi, je suis déjà dans ma voiture. Et devinez quoi, je me mets le dernier DEAD DAISIES à donf’ et mon sourire banane doit éclairer toute ma voiture… Cà doit être pour ça que les gens me regardent bizarrement… Heu non chéri, c’est parce que tu n’arrêtes pas de headbanger tout seul à ton volant !

Un grand merci à ELDORADO pour ce moment exceptionnel.

THE ANSWER

 

SLEEKSTAIN

Bon allez, la destination du jour est Chambéry. Ca faisait vraiment longtemps, lol ! En revanche, le BDZ à Barberaz, là c’est vrai que ça fait un bout de temps que je n’y suis pas allé. Je prends juste le temps de consulter internet pour être sûr que je ne dois pas prendre mon traîneau et mes huskies et pour vérifier qu’il n’y a pas une restriction de circulation suite à une alerte à la pollution – truc super marrant car si tu tombes un soir en plaques impairs, tu ne peux pas aller au concert alors que si tu as une plaque paire, tu peux… mais que si le concert finit après minuit, tu ne peux pas prendre ta caisse pour revenir… – et je prends la route. Ce n’est pas simple à l’heure actuelle d’aller faire des concerts loin de sa base. Comme quoi, l’histoire de mon traîneau  avec des huskies, ce n’est pas si con… 

Mais bon, le BDZ, je connais bien, je sais où c’est et donc, devinez quoi… Non, bandes de médisants, je ne suis pas en retard, je suis même très en avance ! Il y a les potes de SLEKKSTAIN qui sont devant avec les SWEET NEEDLES, ce qui me permet de faire la connaissance avec ces derniers et de leur caler une interview pour plus tard.

CHERRYCANE

Pourquoi il y en a un qui me demande si je veux bien faire une interview de CHERRYCANE ? Je ne les connais pas, moi ! Ah… tu joues aussi ! Bon et ben l’affiche vient de s’étoffer, c’est à trois groupes qu’on aura affaire ce soir ! Youpi !! Surtout que vu le look des mecs, je suis presque sûr qu’ils n’oeuvrent pas dans du death brutal mélodique.

Allez, je retrouve les copains à l’intérieur. La grande famille du sleaze est au rendez-vous. Tiens, il y a même Steve*74 et Seb 747 ! Yes, W.T.R. est en force ! Si je foire des trucs, au moins j’ai des filets de sécurité. Mais comme je suis gentil, je vais les laisser profiter de leur concert et c’est moi qui vais bosser.

Bon, les parisiens de CHERRYCANE – eh oui, je sais qu”ils sont de Paris, j’ai mes sources, lol ! – montent sur scène et c’est parti pour la séance découverte. J’avais vu juste, leur musique colle à leur look, on est dans du glam sleaze plutôt à la HANOI ROCKS et bien sûr, moi je suis aux anges vu que c’est un style que j’affectionne particulièrement.

J’aime bien leurs morceaux, ils ont une bonne présence scénique et j’adore particulièrement le look du batteur. Leur musique est fun et festive. On a droit à une reprise sur-vitaminée de “Liquid Jesus” de CRASHDIET et ça aussi, j’aime !

Bon pour certains, ce n’est pas assez métal mais pour moi, c’est parfait. En tout cas bonne pioche dans la famille découverte. Leurs morceaux sont très bons. Ils ont vraiment un gros potentiel. Un groupe à suivre de très près car ils sont jeunes, ils ont un style, un look à eux et qu’en plus, ils ont vraiment envie de réussir. Du coup, je vais avoir du boulot en plus car effectivement, leur interview, je vais la faire !

SWEET NEEDLES

Après une courte pause hydratation, et un petit coup d’oeil sur le ciel pour savoir si Météo France ne s’est pas gouré et retour dans la salle pour  le prochain groupe, les parisiens (again) de SWEET NEEDLES.

Là aussi, c’est une découverte scénique pour moi mais pas musicale vu que si vous nous suivez un petit peu, vous avez déjà lu la chronique leurs EP, dont le dernier est sorti récemment. Et donc si vous avez bien suivi, vous savez que j’ai vraiment bien aimé. Je suis donc là ce soir pour voir ce que ça donne en live.

D’entrée de jeu, je ne suis pas déçu. Ca joue grave, c’est en place mais fun. Leurs morceaux tapent vraiment en live. C’est un petit peu plus métal en live que sur CD d’ailleurs. Les nouveaux morceaux sont un peu plus sombres. Rassurez-vous, on n’en est pas encore au niveau de SISTER mais on lorgne quand même bien dans cette direction.

Le Brin de Zinc bien rempli les adoptent de suite. Il y a une vraie bonne ambiance, ce qui bien-sûr pousse les musiciens à se dépasser sur scène.

Le chanteur semble trouver le tapis sur scène très confortable vu le nombre de fois où il se roule dessus. Bref, un super frontman qui nous fait un son numéro. Il se met même à genou devant la scène alors qu’il vient de faire monter le public sur scène. En fin de compte, il nous la joue “on est tout petits, on mérite pas” à l’envers (pour ceux qui ne captent pas, regardez WAYNE’S WORLD 1 et WAYNE’S WORLD 2) !

SLEEKSTAIN

Bon, c’est pas tout mais le temps file et il y a encore SLEEKSTAIN à venir. Donc pendant qu’ils se préparent pour monter sur scène, je file faire l’interview des CHERRYCANE. J’en profite pour embrayer sur celle des SWEET NEEDLES. Après, il me reste à redescendre dare sdare pour le début des hauts-savoyards. Tiens Steve et Seb me demandent où j’étais passé et se plaignent qu’on n’ai pas pu papoter.. Non, c’est pas grave, je faisais un tennis.

Bon allez, c’est parti et comme d’hab’, grosse tarte in the face direct. Pas de préliminaires, les SLEEKSTAIN, ça sleaze mais ça bastonne sévère. Alors qu’est-ce que je peux dire que je n’ai pas encore dit sur ce groupe ? C’est de plus en plus en place, le nouveau est désormais totalement intégré, la setlist est en béton armé, les covers sont made in SLEEKSTAIN et RIFF RAFF, le chanteur, est toujours RIFF RAFF.

La scène est vraiment son élément. C’est comme un poisson rouge qui retrouve son bocal. Il est bien, il est chez lui au BDZ et ça se voit. C’est vrai que c’est un putain de frontman qui ne calcule pas tout et qui va à l’envie du moment.  

SLEEKSTAIN

SLEEKSTAIN

Bien sûr le BDZ, c’est leur maison et leur maison les aime. La forte présence féminine se montre et surtout se fait entendre. Eh oui, les copains, c’est comme ça dans un soirée sleaze, il y a beaucoup de copines ! Comme toujours, c’est une ambiance fun sleaze et bon enfant. Comme quoi on peut s’éclater, s’amuser sans pogoter et sauter sur la tronche des autres… à part une ou deux exceptions qui se sont un peu trompés d’endroit. Mais à part ces deux ou trois excités, c’est une ambiance des grands soirs qui salue la performance encore une fois monstrueuse de SLEEKSTAIN.

A force que je dise qu’ils franchissent des paliers, ils vont traverser le plafond, mais bon, ça résume assez bien tout le bien que je pense de cette formation. Non, je n’ai pas de pourcentage sur leurs ventes !… Malheureusement… RIF RAFF, faut qu’on discute !

Allez, le temps de dire au revoir à tout le monde – et ça prend du temps – et je trace direct avant l’arrivée de la neige. Ca tombe bien, j’ai de la musique à écouter pour rentrer, merci les copains !

Encore une soirée fucking rock’n’roll comme je les aime au BDZ, un de ces endroits rares où on se sent chez nous.

Long live le BDZ et à l’année prochaine !!!

SLEEKSTAIN