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VANDEN PLAS 1

VANDEN PLAS

Report de Steve*74

Aujourd’hui, nous sommes un vendredi 13, jour de chance pour tous les accros du loto ou autres jeux de hasard et qui n’hésitent pas à remplir les caisses de l’Etat en espérant secrètement gagner le jackpot. Moi, je vais rester plus calme et me concentrer sur VANDEN PLAS qui passe au Brin de Zinc de Barberaz (Chambéry) ce soir. Cela fait déjà plusieurs années que je ne les ai pas écouté sur scène.

DIVERGENCE

DIVERGENCE

Syndrome Ti-Rickou oblige quand nous arrivons le concert, contrairement à l’habitude, a déjà commencé. Les locaux de DIVERGENCE sont déjà aux affaires sur la scène.

Formé en 2012, ce groupe de jeunes musiciens pratiquent un métal prog instru. Prog car même si la base est heavy, ils n’hésitent pas à emprunter des chemins de traverse qui les emmènent sur des terres rock, jazzy ou funk.

Les copains sont devant et les encouragent. Pour ma part j’ai, sur certains morceaux, un peu de mal à adhérer à l’instrumental et aux ambiances musicales proposées ce soir.

Sinon, c’est bon enfant, potache même entre les musiciens qui se chambrent amicalement et le niveau technique est déjà bon.

Place ensuite à AMON SETHIS ou le Dieu serpent si j’ai bien compris. La musique est un concept basé autour d’une histoire se déroulant en Egypte ancienne du temps de la VIIe dynastie. C’est donc ancien car pour mémoire la dernière reine fut la célèbre Cléopâtre et elle représentait la XXXIIe dynastie. Le héros de l’histoire se nomme Ateravis et il sert de fil conducteur à l’ensemble des morceaux.

AMON SETHIS 1

AMON SETHIS

C’est sur “Assem Tenemrâ” que nous accueille un JULIEN (le chanteur) masqué tel une momie ayant rencontré le masque de fer. Il se place derrière un symbole cabalistique en feu. Malgré le vendredi 13, surtout ne pas avoir peur, car j’ai bêtement oublié mes gousses d’ail. Mais, nous sommes à un concert de métal, ouf !!

Dès le début, la rythmique emmenée par les deux THIERRY : DELVAUX derrière les fûts, et VENTURA à la basse nous assène des coups de bambou. La basse de ce dernier est à son effigie, massive !! La guitare portée par le plus discret OLIVIER BILLOINT et le clavier ELLIOTT TORDO nous emmène loin dans le désert égyptien.

Fermez les yeux pour ressentir le souffle du sable chaud. JULIEN nous conte son histoire en égyptien par moments et l’on sent qu’il a du bagage en langues parce-que même si l’on ne comprend pas grand-chose, ça le fait grave.

Les titres passent les uns après les autres et on arrive déjà sur l’avant-dernier morceau “Pyramid’s book”. Là, JULIEN nous indique que la veille, sur le même morceau, à Paris, il a fait un bide. Eh bien pas ce soir, le public nombreux et concentré, lui répond bien. Les pouces l’un contre l’autre, de façon à former une pyramide, voici “Paharoh’s Army” et le dernier morceau.

Ça déménage bien et même s’ils sont un peu serrés, les spectateurs veulent rejoindre l’armée du Pharaon. Le set est fini et tout le monde semble ravi. Cela faisait un peu plus d’une année que je ne les avais pas vu et je suis bien content d’avoir été le témoin d’un set fort sympathique ce soir.

VANDEN PLAS 2

VANDEN PLAS

La Jaguar VANDEN PLAS démarre sur les chapeaux de roues avec “Frequency”, tiré du dernier album en date.

Après deux autres titres, ANDY KUNTZ, avec le charisme et l’humilité qui le caractérisent, prend la parole. Il nous présente ses plus plates excuses pour le temps perdu et nous remercie d’être encore présents. Les titres s’enchaînent les uns après les autres, piochant souvent dans leur discographie récente.

STEPHAN LILL nous assène des riffs somptueux avec un plaisir non feint, jouant souvent les yeux fermés, soutenu par les splendides claviers de GÜNTER WERNO. Ce dernier restant toujours concentré sur ses notes, planant souvent avec sa musique. TORSTEN REICHERT n’est pas un bassiste aussi imposant que celui d’AMON SETHIS mais il porte une longue barbe joliment tressée et ses accords donnent un son grave, profond et bien rond. ANDREAS LILL, lui, frappe sur ses fûts avec de grands sourires, et emmène le reste de la troupe sur des rythmiques sans failles.

ANDY, comme à son habitude ne tient pas en place, bougeant dans tous les sens, pas du tout fatigué malgré l’heure tardive.

Après “Diabolica Comedia”, ANDY nous annonce des surprises durant le set avec des titres qui n’ont jamais été interprétés live.
S’ensuivent trois titres des deux derniers albums “Chronicles of the Immortals: Netherworld I & II”. Puis on a droit à un “The Final Murder” qui clôt le set avant bien-sûr le rappel. C’est avec un “Iodic Rain” endiablé que ce termine ce concert.

Comme à leur habitude, les cinq allemands ont envoyé leur power prog sans le moindre accroc, tout en efficacité et sincérité et nous ont prouvé l’étendue de leurs talents de compositeurs et d’interprètes.

VANDEN PLAS 8

VANDEN PLAS

Seul bémol de cette soirée, le timing et la programmation des trois groupes. A la fin d’AMON SETHIS, nous avons eu un entracte d’une heure pour permettre l’installation du matériel de VANDEN PLAS. La conséquence de cet horaire tardif est que le show de VANDEN PLAS n’a pas pu être joué en intégralité (des morceaux enlevés de la set-list), ce qui est pour le moins dommage. Ensuite, certains spectateurs ont quitté la salle avant la fin du concert, qui s’est terminé aux alentours d’1h30 du matin. Alors peut être que deux groupes auraient suffi, ou que DIVERGENCE aurait du jouer moins longtemps.

Après un dernier échange amical avec ANDY, nous quittons la salle, heureusement que nous n’allons pas trop loin car il est déjà hyper tard…..

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LONEWOLF

Report by Lionel « Revedefer »

LONEWOLF joue à la Warm Up Hellfest de Grenoble, y a pas à tortiller du cul, j’y vais….surtout après les avoir vu au Skull Crush Fest, en mars à Colmar. En plus l’entrée est gratuite et il y a un autre groupe, OVERCHARGER… Et aussi la possibilité de gagner un pass trois jours pour le Hellfest 2016 (même si j’ai déjà le mien) !

Samedi 16 h, je passe chercher mon compagnon de route, FRANCKY. Chargement de la glacière – hors de question d’oublier le casse-croûte et encore moins les bonbons Haribo !! Les trois heures de routes passent vite. Nous écoutons deux albums de LONEWOLF, “Cult Of Steel” et “Army of the Damned” (faut bien réviser !) et DUST BOLT, “Awake the Riot” pour faire découvrir à FRANCKY et préparer mon Hellfest.

Un peu plus de 19 h et nous arrivons à la salle. Il y a déjà des métalleux qui attendent devant l’ouverture des portes. Direction le fond du parking. Ouverture du coffre et de la glacière – faut bien se restaurer avant de se dépenser un peu – le tout en écoutant “The Dark Crusade” de LONEWOLF. La pause casse-croûte file à vitesse grand V.

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LONEWOLF

Un peu avant 20 h, ouverture des portes. Nous nous dirigeons vers la file pour pénétrer dans le Saint-Graal ! Je rencontre un Culteux (membre du fan-club du Hellfest, dont je fais partie). A l’entrée de la salle, chaque arrivant à droit à la pose d’un bracelet, ceci afin de ne pas dépasser la capacité d’accueil de La Bifurk. A noter que ce soir ce sera sold out et qu’environ cinquante personnes se verront refuser l’entrée à la soirée !!

La salle est décorée aux couleurs du Hellfest et de Metallian (qui co- organise la soirée). Dès l’entrée, je file sur le stand du Hellfest pour aller saluer ALEXXX (responsable comm’ du HF et du fan-club) et GUILLAUME (responsable du merch au HF). J’en profite pour acheter mon gobelet collector Warm up et le billet de tombola qui va avec. Après, direction le stand de merch de LONEWOLF pour acheter leur nouveau T-Shirt aux couleurs du nouvel album “The Heathen Dawn” qui est sorti le 20 mai. Il y a aussi un tatoueur de présent FABIO BRANCO du White Devil Tattoo Studio, qui va réaliser un magnifique tatouage sur place !!!

Place au live avec OVERCHARGER, quatuor bordelais, qui ouvre les hostilités. Je ne connais pas ce groupe et je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Dès le premier titre, “Down South”, j’ai de suite compris que ce groupe est à classer dans la même catégorie que PANTERA ! OVERCHARGER envoie du bois !

Le pit bouge, pogos, circle pit… y’a de l’ambiance dans les premiers rangs ! Les bordelais font le taf et le public adhère à leur musique.

Le son est excellent et leur prestation aussi ! Pas de temps mort ou de blablas inutiles. Que de la bonne zik qui te nettoie en profondeur les cages à miel !

La setlist :
Intro, Down south, Outlaws, Temptations, Streets of terror, Dont get lazy (bitch), Chainsaw Kiss, Execution et I was a soldier

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LONEWOLF

Le deuxième groupe de cette soirée : LONEWOLF, heavy/power type RUNNING WILD. Et putain, c’est la grosse claque !!!!! 1h15 de bonheur et d’amour !!!! Deux des zicos sont de Grenoble (les deux guitaristes) et cela faisait un petit moment que LONEWOLF n’avait pas joué là-bas. Il y a une putain d’ambiance !

Le groupe joue au moins un morceau de chacun de ses sept premiers albums et ça, ça faisait longtemps qu’il ne l’avait pas fait ! Méga grosse ambiance dans les premiers rangs où s’agglutinent les fans de LONEWOLF. Je passe tout le concert au premier rang juste en face de JENS, le guitariste chanteur.

Le groupe reçoit un accueil formidable du public. Les premiers rangs chante même “joyeux anniversaire” à MICHAEL (bon, faut dire que c’est son anniv’ !) le guitariste soliste, qui est aussi guitariste d’ELEVENSTORM. C’est ce soir le deuxième concert de MICHAEL avec LONEWOLF. Il a rejoint le groupe en mars soit quinze jours avant le Skull Crush Fest.

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LONEWOLF

LONEWOLF avait prévu de jouer quatorze titres (j’ai pris la setlist en photo avant que le concert ne commence) mais le public des premiers rangs est tellement chaud qu’il réclame en rappel (un vrai, pas un prévu) “Under Jolly Roger”, cover de RUNNING WILD. Le groupe nous le balance pour terminer et putain que c’est bon !!!!!

Je termine le concert la gorge en feu tellement j’ai braillé pendant tout le show des LONEWOLF. Je n’ai qu’une envie : les revoir sur scène pour en reprendre une louche de leur heavy/power ! Le rendez-vous est déjà pris pour le 29 octobre 2016, au Festival de Vouziers dans les Ardennes. LONEWOLF y partagera l’affiche avec GRAVE DIGGER, ROCK GODDESS, MANIGANCE, DIRTY ACTION et THE BYMZ.

Après le show des LONEWOLF, nous avons droit au set du DJ et aux filles et garçons des VON STEIN sur scène. Bon, là c’était moins bon que les deux groupes précédents. Mais c’était quand même sympa. Pas de trucs à la con style musique de boîtes dans la programmation, que du métal.

A minuit tirage de la tombola pour faire gagner un pass trois jours pour le Hellfest de cette année. Et ???!!! Ben, c’est pas moi l’heureux gagnant…

Soirée super sympa avec une super ambiance pendant les deux live. Le set du DJ était sympa et j’ai bien aimé la salle. Il y avait quelques Culteux, des copains, et même un de mes cousins qui habite Grenoble c’est pour dire ! J’ai vu aussi YVES de Metallian et accessoirement bassiste de NIGHTMARE, ALEXXX et GUILLAUME Hellfest Prod et bien entendu des membres de la Wolf Division, le fan-club de LONEWOLF.

Pour ma part, aucun regret de m’être tapé six heures de route A/R pour cette Warm Up !

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SETLIST LONEWOLF

 

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WIZZÖ

Ce soir, c’est une double première car c’est la première fois que je vais voir un concert à Chalon-sur-Saône et que c’est aussi la première fois que je vais à une convention tattoo. Eh oui !

cyril - rock azylum

CYRIL CAILLAT – ROCK AZYLUM (Voiron)

Heu non, je ne viens pas pour me faire tatouer un poney et encore moins “tribute bands forever” sur le bras, je suis là parce que les organisateurs ont eu la très bonne idée de faire passer un groupe de funkin’ rock’n’roll qui m’avait mis une grosse tarte au Baracat’, je veux bien-sûr parler de WIZZÖ ! Et donc, je n’ai pas pu résister !

Arrivé sur place, je me rends compte que c’est comme pour un rassemblement motos, il y a des stands de fringues, de merch”, des concerts of course, un striptease burlesque, des bikers. C’est comme un rassemblement de MC, je vous dis et c’est normal puisque c’est organisé par le MC local. Du coup, à part les rangées de tatoueurs, je ne suis pas en terrain inconnu.

Pendant le concours du meilleur tatouage du salon, je vais faire un tour sur le stand de mon pote Cyril de Rock Azylum, Je vous l’avais bien dit que je n’étais pas perdu !

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CHERRY STONE

Le temps de papoter un peu, d’aller manger un bout et de tomber sur les WIZZÖ qui prennent eux-aussi des forces avant de jouer et c’est l’heure pour CHERRY STONE, groupe de Reims – et autre raison de ma venue ce soir – de monter sur scène.

Les CHERRY STONE font dans un mélange classic-hard avec des influences LED ZEPPELIN, BLACK SABBATH, DEEP PURPLE avec une touche métal moderne. Ca donne méga bien ! En plus, j’aime vraiment la voix du chanteur et leurs compos sont très bonnes. Ils ne sont pas gênés par le fait d’être sur une grande scène. J’apprécie vraiment leur set. Je suis content de les découvrir car je suis sûr que c’est un groupe avec un gros potentiel.

Perso, j’adore découvrir de jeunes groupes… surtout quand ça joue comme ça ! Après bien-sûr, il leur faut faire encore pas mal de concerts mais en tout cas, je suis impatient qu’ils nous sortent un album ! Bien bon début de soirée.

Je profite de la pause pour faire un tour et dire bonjour à un copain. Heu oui, chérie, il a un stand de CD ! Non, je n’étais pas au courant qu’il était là ! Comment ça, tu veux que je te laisse ma CB ?!!! Même pas juste !

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zombieBon, deux trois CD en plus dans ma collection et c’est le moment du show burlesque. Oui chérie, elle se déshabille la dame. Mais avec humour et sans vulgarité.

Tiens, c’est bizarre, ça attire du monde ! Même des zombies sont là !! Cool, j’adore ! Il se passe toujours quelque chose ! Trop bien !

Allez, un petit tour pour être sûr que je n’ai pas loupé un T-Shirt cool et c’est au tour de WIZZÖ de rentrer sur scène afin de clôturer cette soirée.

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WIZZÖ

Et c’est parti ! WIZZÖ attaque sur les chapeaux de roue avec “Full speed” avec une putain d’énergie et une pure folie.

Tout de suite, ils vont profiter de cette grande scène avec avancée dans le public. Ils sont partout.

Les morceaux s’enchaînent “Lover”, “Dr Destroyer”. Leur boogie funkin’ rock est fait pour cette scène !

Le chanteur est déchaîné, il descend de scène, va au bar, monte sur les tables, sur le bar, va au contact du public. Les stands se vident. Les bikers, les tatoués, tout le monde se rapproche. Il se passe vraiment un truc !

Les morceaux de WIZZÖ sont des aimants et sur scène, c’est vraiment grand. Comme la dernière fois, ils vont nous faire “Sister Moon” de GOTTHARD et comme la dernière fois j’adore leur version.

Bon, bien sûr, ils n’oublient pas leurs propres brûlots ; “Hellraiser” est une putain de bombe atomique à effet dévastateur sur les cervicales !

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WIZZÖ

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WIZZÖ

Le chanteur est de plus en plus déchaîné, il nous la joue JOE HELL d’AIRBOURNE ! Il grimpe sur la structure métallique et fait des sauts de barge ! 

Le reste du groupe ne reste pas non plus dans leurs coins. C’est une énorme prestation scénique, fun et rock’n’roll à laquelle on a droit ce soir !

Bon, ils ne veulent pas s’arrêter mais le salon ferme, on leur accorde donc un dernier morceau, un petit “Born to raise Hell” en hommage à LEMMY mais toujours à la sauce WIZZÖ.

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WIZZÖ

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WIZZÖ

La lumière s’éteint. Le son est coupé et c’est vraiment terminé.

Ouah, je suis vraiment sur le cul !! 

Enorme prestation de WIZZÖ et je pèse mes mots. Mais bon, ce n’est pas pour rien que BLAINE CARTWRIGHT de NASHVILLE PUSSY est un de leur plus grand fan (il porte d’ailleurs le T-Shirt du groupe sur scène) ! C’est vraiment le groupe à voir en live. Et pour ceux qui n’ont pas la chance de les connaître encore, jetez-vous sur leur album : c’est une pure tuerie !

Comment ? Ah oui, il faut partir, ça ferme. Mais heu, mon pote Cyril est toujours là, lui ?!! Ah d’accord, lui il dort là !!

Bilan de la soirée

J’adore les conventions tattoo !!!!

CHERRY STONE, jeune groupe original et prometteur. A suivre.

WIZZÖ, je ne sais même plus quoi dire (si, c’est possible ) à part que ces mecs sont jeunes, plein de talent, d’énergie et surtout de l’esprit fukin’ rock’n’roll. Ils ont tout pour réussir et ce ne serait que mérité !!

En attendant, et pour la première fois depuis la création du webzine, je mets un coup de cœur à ce concert !!!!!

Voilà, c’est fait ! Heu, on les revoit quand, les copains ???!!

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WIZZÖ

JACK BON SLIM COMBO 1

JACK BON SLIM COMBO

Report de Steve *74

Ce soir, direction La Roche-sur-Foron pour un concert à la foire. Oui, celle où vous pouvez acheter le même jour un motoculteur, un canapé, un spa ou du fois gras du sud-ouest ! Le festival Guitares en Scène délocalise sa programmation pour une soirée spéciale avec le JACK BON SLIM COMBO comme invité.

Une bonne fée s’est penchée sur moi aujourd’hui car j’arrive à trouver de la place en moins de dix minutes, un exploit en soi. La chance me poursuit car à l’entrée, je rencontre le régisseur de Guitares en Scène et je n’ai plus qu’à le suivre pour arriver au lieu du concert. J’évite ainsi de galérer dans les différents halls à la recherche de la scène.

L’avantage d’une foire, c’est qu’aucun spectateur ce soir ne mourra de déshydratation car il y a des buvettes en nombre autour de nous ou pour ceux qui le désirent des stands de dégustations d’alcool en tous genres sont disséminés un peu partout !

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JACK BON SLIM COMBO

Avant de débuter, un petit brin d’histoire s’impose pour ceux qui ne connaissent pas forcément JACK BON. Il fut, entre 1976 et 1981, le guitariste chanteur de GANAFOUL, groupe majeur pour moi et qui a bercé ma jeunesse au son de son hard-boogie rock dévastateur. Originaires de Givors, proche banlieue lyonnaise, ils sont considérés comme un groupe majeur de l’époque. Au summum de leur gloire, ils ont assuré la première partie d’ AC/DC à Aix-les-Bains en 1979. Oui, celui du temps de BON SCOTT, avec un concert mémorable pour tous les spectateurs présents ce jour là. Vous l’avez compris, GANAFOUL faisait partie de mes groupes fétiches à l’époque.

Séparés en 1981, la formation se reforme de façon ponctuelle dans les années 90 avant de disparaître des écrans radars définitivement. Alors trente-cinq ans après – oui, cela ne me rajeunit pas ! – avoir l’opportunité de réécouter sur scène JACK BON, cela ne se refuse surtout pas. C’est inespéré !!

Comme à la grande époque, c’est un power trio qui arrive. JACK tenant encore et toujours la guitare et le chant, LAURENT FALSO assure la batterie et CHRISTIAN MICHEL la basse. Les deux musiciens faisant aussi les chœurs.

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JACK BON SLIM COMBO

Avec les années les gens s’assagissent et JACK n’échappe pas à la règle. Avec sa guitare sèche électrifiée, il nous distille un blues calme et apaisant… Il faut préciser que “Colors of blues”, le dernier album du sieur sorti en 2015 est un CD de reprises blues jouées en acoustique. Mais heureusement pour moi, il n’y a pas que de la guitare sèche, la rythmique donnant une couleur un peu plus rentre-dedans à l’ensemble !

D’ailleurs, après quelques morceaux, JACK délaisse l’acoustique pour jouer en mode slide et là nous revenons vers des terrains de jeux aux sonorités plus habituelles pour moi et une partie du public qui commence à bouger un peu plus.

Plus la nuit tombe, plus l’intensité monte sur scène. JACK BON a maintenant empoigné une bonne vieille Gretsch et dorénavant il fait parler la poudre. Nous restons toujours dans le blues mais le côté rock a gagné du terrain. il est même mis en avant.

Le public plus nombreux qu’au début du show, approuve le changement de ton des musiciens. Le blues boogie de certains titres fait danser quelques spectateurs et taper du pied les autres.

Le répertoire tout au long de la soirée est fait de compos originales et de reprises d’EDDIE COCHRANE ou de BOB DYLAN pour n’en citer que deux.

Son but est aussi de transmettre son amour du blues aux auditeurs et l’on sent que notre homme a toujours la flamme et que sous ses doigts agiles les notes ne demandent qu’à exploser aux oreilles des spectateurs.

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JACK BON SLIM COMBO

Et puis arrive le dernier morceau, celui que j’espérai depuis le début, celui que je n’ai pas écouté sur scène depuis tant d’années, j’ai nommé “Saturday night”, un des morceaux phares de GANAFOUL à l’époque. Je regarde autour de moi et m’aperçois que tout ceux de mon âge ont le sourire aux lèvres et éprouvent à priori, le même plaisir que moi à écouter ce monument du hard français.

Avec le recul, on peut légitimement regretter que GANAFOUL se soit arrêté si vite. Ils avaient un potentiel énorme et auraient du concurrencer un peu plus longtemps les TRUST ou OCEAN à l’époque.

Je sais que les rééditions Cd des trois premiers albums ne sont pas facile à trouver, mais faites l’effort de les chercher, vous ne serez pas déçu.

Après avoir serré la main de Jack, c’est l’heure de rentrer à la maison avec le sentiment d’avoir passé une bonne soirée. De la joie mais aussi une petite pointe de nostalgie occupent mon esprit.

Vivement le prochain concert !

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