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JAMBINAI 3

JAMBINAI

Heu non, je ne suis pas concert compulsif ! Et d’abord, je savais depuis longtemps que les sud-coréens de JAMBINAI allaient jouer à Bourg-en-Bresse, la veille de leur show aux Nuits Sonores de Lyon. Et puis, il fait beau. Et l’idée de me faire un concert en plein air dans un cadre superbe l’a emporté. En plus, j’avais faim !  Et comme le groupe est sud-coréen, je me suis dit qu’il y aurait peut-être des soupes ou des plats coréens pour leur faire honneur. Hé, hé, pas que accro aux concerts, moi !

Bon, sur le papier, du post-rock avec instruments traditionnels, ce n’est pas ma tasse de thé. Le fait que JAMBINAI est le groupe dont on parle dans le petit monde underground de la musique et avec le plus grand bien – certains leurs collent même une étiquette métal -, et ben ça a fini de me décider.  

Allez, j’arrive en avance et je tombe, bien-sûr, sur des copains pas accros aux concerts non plus qui viennent tout comme moi découvrir ce groupe. Sinon, le public est très hétéroclite et il commence à être bien fourni.

Les musiciens et musiciennes montent sur scène. Ah oui, je ne vous ai pas encore dit qu’il y a deux filles dans le trio… même s’ils vont être cinq ce soir ! Non, je n’ai pas bu de saté ! Les JAMBINAI sont un groupe à géométrie variable. Il y a un batteur et un bassiste qui peuvent les rejoindre pour certains concerts et moi, ça m’arrange : je veux bien du post ce que tu veux mais avec un batteur et un bassiste, c’est mieux !

Bon, je vais découvrir le son d’instruments que je ne connais pas, moi. Bref, j’enrichis ma culture générale ! Il va juste falloir que je me rappelle leurs noms et c’est pas gagné…

JAMBINAI 10

JAMBINAI

Ambiance étrange avec des musiciens assis. Et, comment dire, c’est heu… très bizarre, déstructuré. Ca me fait penser horreur, malheur ! à du free jazz avec des sons instruments en rupture d’harmonie. Ou pour moi, en superbe cacophonie. Lorsque ça retrouve une harmonie et donc une mélodie, c’est plutôt pas mal surtout lorsque ça lorgne vers le métal.

Le son est excellent et les musicos sont assez hallucinants. L’expression de leurs visages prouve qu’ils sont vraiment à fond dans leur monde. L’utilisation des instruments traditionnels amène un côté vraiment intéressant, surtout dans les moments planants.

Eh oui, y’a aussi ça, les moments planants !

Donc, je résume : leur musique est faite avec une guitare, une batterie et divers instruments traditionnels –  deux fixes et une sorte de flûte – et le résultat est une sorte de free jazz métal planant !!

Et donc vous comprendrez que je ne vais pas trop tarder à battre en retraite. J’ai de la sueur qui coule sur mon front, je me sens bizarre. Voilà, je suis terrorifié ! Maman, j’ai peur, cette musique me stresse ! En plus, je viens de me rappeler qu’il y a un petit resto thaï pas loin et j’ai faim !

Conclusion de ma soirée : c’est intéressant à voir, c’est bien fait, les musicos ont vraiment un style à part, original et ça c’est déjà méga rare. Après, personnellement, j’ai trouvé çà trop intello, prise de tête, rock pour bobos ou les pour les Inrocks, trop bien pensé, calculé pour faire du déstructuré. Malgré tout, je peux comprendre que certains trouvent ça génial, surtout des musiciens issus de conservatoire.

Voilà, je me suis fait tout plein de nouveaux copains avec cette chronique. I’m happy !

Le fond des choses, c’est que pour moi, ça manque cruellement d’émotion et de corones comme disent les espagnols. Ce doit être mon côté rockeur.

Ah oui au fait, je me présente : je suis Ti-Rickou et oui, je suis un accro des concerts live !!

JAMBINAI 12

JAMBINAI

*Concert  organisé dans le cadre de “Bas les masques !” par la Tannerie en partenariat avec la MJC et le service Actions Culturelles dans la cour de l’Hôtel Marron de Meillonnas (H2M).

LEGENDARY SHACK SHAKERS 3

LEGENDARY SHACK SHAKERS

Allez, retour à la case Tannerie de Bourg-en-Bresse mais cette fois-ci, c’est dans la grande salle que ça se passe. Et ce soir, c’est plutôt branché rockabilly et pas rock à mon copain Billy !!

Heu, pour ceux qui se demandent ce que ça à voir avec le style musical que je suis habituellement, je pourrais répondre que lorsque j’ai vu le nom du groupe principal HEAVY TRASH, j’ai cru qu’il faisaient du heavy-metal tendance thrash. Mais non. En fait, c’est juste parce que c’est le groupe de JON SPENCER, du JON SPENCER BLUES EXPLOSION et comme je ne l’ai encore jamais vu en live, je veux corriger ça… Bon, même si ce soir il joue avec MATT VERTA-RAY et que c’est un projet plus rockabilly.

LEGENDARY SHACK SHAKERS 4

LEGENDARY SHACK SHAKERS

A vrai dire, c’est plus la première partie LEGENDARY SHACK SHAKERS qui m’a décidé à venir passer la fin d’un jour férié ici.

Bon d’accord, ça et le fait que j’échappe à la corvée de vaisselle !!!

Du coup, je suis même en avance. Première constatation, on ne va pas être serré… Mais bon, pour les photos ce n’est pas plus mal !

Allez, c’est parti ! LEGENDARY SHACK SHAKERS attaque les hostilités.

Et… comment décrire leur musique ? C’est un mélange de blues, de country, aux accents hillbilly avec une touche de punk. Et putain, c’est bon ! Un vrai truc à eux avec un son non pas des années 60 mais un son blues-punk violent qui met en avant la voix et l’harmonica du chanteur. Eh oui, il se sert d’un harmonica et putain, c’est excellent ! Ce type est vraiment un fou furieux sur scène !

Quelle énergie !… Et quel mélange musical southern, blues, country avec cette touche punk… Ouah ! Je viens de passer un moment hors norme avec ce groupe made in Nashville.

Bon allez, je vais prendre l’air et même papoter un peu avec le chanteur (oui, oui !).

HEAVY TRASH 3

HEAVY TRASH

Je retourne vite dans la salle car c’est au tour de HEAVY TRASH de monter sur scène. Et, de suite, je constate que ces messieurs savent et aiment être sur scène. Là, c’est clair, en live ça dépote ! JON SPENCER, c’est à voir en live et comme son acolyte n’est pas là pour faire tapisserie, ça donne vraiment.

Après, musicalement – je ne vais pas jouer les vierges effarouchées en voyant le loup non plus – je savais avant de venir qu’il était dans le trip rockab’ 50/60 et que donc ce n’est pas vraiment un son que j’aime. Même si je dois reconnaître que c’est moins typé année 50 en live. Même si je n’apprécie pas, je ne peux faire autrement que reconnaître que c’est bien fait et que le groupe s’éclate avec leur truc.

Et le public aussi, même si une bonne partie a préféré la première partie (surtout des gens qui ne connaissait ni l’un ni l’autre).

Enfin, je ne regrette vraiment pas ma soirée ! J’ai vu JON SPENCER et j’ai pris une bonne tarte comme je les aime avec LEGENDARY SHACK SHAKERS.

Et en plus, je n’ai même pas fait la vaisselle !

Heu, comment chérie ? Tu ne regrettes pas de l’avoir faite plutôt que d’avoir du te taper du rockamachin-truc !!!

SIMON CHAINSAW 1

SIMON CHAINSAW

J’avoue que je n’étais pas mécontent de ne pas avoir de concert cette semaine car ça me permet de souffler un peu, mais lorsque j’ai appris la veille presque par hasard que le concert surprise du mercredi n’est autre que l’australien SIMON CHAINSAW, j’avoue que j’ai eu un peu de peine à le croire ! D’autant plus que je n’arrive pas à le voir en live depuis plusieurs années. Et en plus, ce n’est pas loin de ma base et c’est à 20h30 sans première partie, trop bien !

Donc voilà comment je me retrouve à aller voir un concert pas prévu deux jours avant. Et pour le coup, je suis même en avance ! Si, si ! Je suis très motivé ! J’ai donc le temps de papoter avec les musiciens. Heu non, je ne me suis pas mis en intensif à l’anglais mais tout simplement les musiciens qui joue avec SIMON CHAINSAW sont français ; c’est beaucoup plus facile ! J’ai même le temps de jeter un coups d’oeil sur le beau stand – pas cher en plus – de merch’.

SIMON CHAINSAW 9

SIMON CHAINSAW 8Le concert va commencer. Et c’est dans le bar sur une petite scène que ça se passe. Malgré l’annonce très tardive de cette date, il y a un peu de monde. C’est cool, j’avais peur d’être tout seul !

Allez, let’s go for rock’n’roll ! C’est parti ! Et d’entrée de jeu, je suis happy. C’est trop bon ! J’adore sa voix. Les morceaux punk-rock ont un côté hard et mélange le punk-rock avec un côté bush australien. Côté scénique, le monsieur assure grave, le live il connaît, il aime et ça se voit. Il est très bien épauler par ses musiciens. Mention spéciale au batteur !

Bref, je ne suis pas objectif, je suis trop content !

SIMON CHAINSAW puise dans ses différents et nombreux albums pour nous donner une putain de setlist. Yeees !!

SIMON CHAINSAW 2

SIMON CHAINSAW

Malheureusement, c’est fini. Je suis triste mais heureux car, à l’instar d’un ADAM BOMB (en moins glam) ou d’un GWYN ASHTON (en plus punk-rock), ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas bons qu’ils passent dans des clubs où des bars, mais juste parce que la chance dans toute sa cruauté leur a joué des tours. Pour moi, SIMON CHAINSAW a toute sa place sur une grande scène. Comment, il faudrait que les gens soient plus nombreux ? Pas faux. Mais il faut leur pardonner, ils ne savaient pas !!

Bon, avant de partir je repasse pas le stand merch… pour soutenir la bonne cause ! … Et papoter un peu avec SIMON – là un tout petit peu vraiment car avec lui c’est en crypté anglais. Je dis bonsoir à Max, le responsable du Café Tannerie et j’en profite pour le féliciter pour cette soirée.

Et voilà, je reprends la route en prenant soin d’éviter les kangourous. Et c’est pas facile, surtout quand ils headbanguent !!

Ca doit être le second effet Kiss Cool...

SIMON CHAINSAW 4

SIMON CHAINSAW

BARRAKUDA 1

BARRAKUDA

Bon, ma semaine ayant été très calme au niveau des concerts (MDR) et n’ayant rien à proximité de ma maison (re-MDR), je suis obligé de me téléporter à Montbéliard… Enfin j’abuse, c’est un peu avant vu que c’est à St-Maurice Colombier que se trouve le lieu du concert ce soir au Baracat’. Et pourquoi, je vais jusqu’au Baracat’ faire un concert me direz-vous ? Parce que déjà, j’aime cet endroit, les patrons, l’ambiance irréelle en plein milieu d’un village. Pour un concert de hard-rock, perso, ça me fait triper.

En plus, ce soir ils ont eu la brillante idée de faire venir les parisiens de BARRAKUDA (pour ceux qui suivent ma grande claque du Rising Fest de l’an dernier) et pour finir de m’attirer, ils ont rajouté mes copains de SLEEKSTAIN. C’est donc un ensemble de très bonnes raisons d’aller manger une saucisse à Montbéliard !

Et comme je suis un petit garçon prudent, je me prévois deux heures et demie de battement pour pouvoir arriver à temps car en plus des deux groupes sus-nommés, il y a un groupe on va dire local LURE et eux, je ne les connais absolument pas. Donc pour le timing, ça devrait être bon. Comment ? J’en vois qui rigolent !

lure

LURE

Même moi, je ne croyais pas ça possible ! Eh oui, au moment où j’arrive, LURE est déjà sur scène. Bon les copains ont l’habitude que je passe devant eux à toute berzingue sans avoir le temps de m’arrêter pour dire bonjour et que je me fraye directement un passage dans le public pour vous faire de belles photos.

LURE, le peu que j’en ai vu, évolue dans un style de hard-rock classique, sans prise de tête. Ils sont contents de jouer. Après, je ne vais pas pouvoir faire un report plus poussé puisque du coup j’ai loupé plus du set que je ne le pensais…

Maintenant je profite de la pause pour aller dire bonjour aux copains. Les BARRAKUDA que j’avais zappé en arrivant alors qu’ils étaient en train de prendre le frais et de se désaltérer, les SLEEKSTAIN qui eux vont se préparer pour monter sur scène. Bref, si j’aime le Baracat’, c’est que je m’y sens à chaque fois en famille.

SLEEKSTAIN 3

SLEEKSTAIN

Juste le temps de papoter un peu avec Rémy de ses prochaines prog’ et c’est déjà l’heure pour nos copains de Haute-Savoie de venir prêcher la bonne parole de leur sleaze en terre inconnue. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne vont pas marquer de temps d’arrêt, ils attaquent dare-dare avec des titres bien rentre-dedans. Le public encore bien présent ce soir va tout de suite rentrer dans le show. L’ambiance est déjà très chaude.

RYFF RAFF est un tout petit peu ennuyé par le manque de place sur scène – c’est vrai ça? il ne peut pas courir et bouger partout sur scène – mais ce n’est pas grave. Il va quand même bouger comme un beau diable. Moi ça me fait drôle, c’est la première fois que je les vois jouer sur une scène plus réduite mais bon ça le fait toujours grave !

En plus ce soir, ils sont vraiment déchaînés et nous livrent une prestation terrible.

Le set est agrémenté de quelques covers comme “Born to be wild” et “The ace of spades” mais c’est bien-sûr à la sauce SLEEKSTAIN ! Cerise sur le cake – où oignon sur la saucisse – on va avoir droit à un morceau de leur futur nouvel album qui, foi de Ti-Rickou, le fait bien !

Le public est content et personne, surtout pas moi, ne voudrait que ça s’arrête mais bon il faut bien qu’il y ait une fin. SLEEKSTAIN est venu, SLEEKSTAIN a vaincu ! Yeah, rock’n’rooooll !!

Quel putain de début de soirée ! Je vais essayer de me remettre en prenant le frais.

BARRAKUDA 7

BARRAKUDA

Allez, je ne vais pas avoir à patienter longtemps, BARRAKUDA monte à son tour sur scène. Et là, une question me vient à l’esprit : est-ce que je vais prendre une claque comme la dernière fois avec ce groupe parce qu’après la prestation de SLEEKSTAIN, il va falloir faire fort !

Bon je ne vais pas me la poser longtemps la question. D’entrée de jeu, BARRAKUDA attaque grave et met tout le monde d’accord ! Eh oui, je n’avais pas rêver, ce n’était pas l’état de grâce ce soir-là à Dijon. C’est vrai que non seulement ils envoient le bois, que le chanteur est un pur fou furieux mais aussi que leur arme, leur hard rock avec un coté TRUST, VULCAIN, est franchement incroyablement efficace.

Le Baracat’ est en pleine effervescence. Chauffé à blanc comme il l’était par les SLEEKSTAIN, tout ce beau monde ne demande qu’à se lâcher et c’est une ambiance des grands soirs. Leurs morceaux sont vraiment très bons et effectivement en live ils sont redoutables.

Du coup je ne regrette pas le déplacement car encore une fois je prends une méga tarte dans ma tronche. Je dois être un peu maso, j’aime ça !

C’est dingue comme il y a des moments où le temps passe à une vitesse folle surtout quand on s’éclate comme c’est le cas dans le moment présent. Les lumières se rallument et je pensais moi que ça venais juste de commencer. Trop bien BARRAKUDA !!

BARRAKUDA 2

BARRAKUDA

Bon, c’est pas le tout,  je vais papoter et rigoler avec tous les copains avant de reprendre la route en espérant retrouver BARRAKUDA prochainement dans un rayon kilométrique plus accessible pour moi. C’est clair que si ça continue, je vais être obligé de louer un appart entre Montbéliard et Besançon, moi ! Heu, non Rémy, tu ne connais pas quelqu’un… Non Rémy, même au dessus d’un magasin de disques de métal !!

Une bise aux patrons du Baracat’, un au revoir et un à très très bientôt aux copains de SLEEKSTAIN et de BARRAKUDA et on the road again…

Et le road again va se faire sous le déluge, comme quoi SLEEKSTAIN et BARRAKUDA font tomber la foudre ! Mais je m’en tape, de toute façon, j’ai des étoiles plein les yeux. Pas étonnant que ces deux groupes-là puissent se partager l’affiche car – et c’est une évidence pour moi – ils font partie des groupes sur qui on pourra compter dans les prochaines années. Non, je ne suis pas partial, juste réaliste ! Ces deux-là, c’est de la dynamite !

Allez long live rock ‘n’ roll et à bientôt pour de nouvelles aventures métalliques !

BARRAKUDA 5

BARRAKUDA