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POWERWOLF

Report de SEB 747

Il y a quelques temps déjà, j’avais repéré cette date sur mon calendrier. Laquelle me diriez-vous ? Eh bien ce vendredi 08 Avril 2016 à Solothurn (Soleure en français) en Suisse Lémanique, oui il y a POWERWOLF !

Ce groupe allemand fondé par les frères GREYWOLF (ex RED A.I.M.) pratiquent du power métal mélodique avec beaucoup d’influence bibliques et beaucoup d’humour. Il suffit de lire les textes pour que vous vous en rendiez compte.

En grand fan absolu de ce groupe, je ne pouvais rater ce concert. En plus, avec SERENITY et BATTLE BEAST en support, cela ne pouvait être qu’excellent.

Donc, direction la Kulturfabrik Kofmehl à 2h30 de chez moi. Comme chez les Suisses, y’a pas de quart d’heure savoyard, je décide de partir tôt afin d’être à l’heure, histoire de ne pas rater les premières parties, comme d’autres le font régulièrement (suivez mon regard). Et vous allez dire que je le fais exprès mais, sur l’autoroute Suisse, un petit bouchon s’est formé et devinez quoi, sur la voie opposée à la nôtre, une voiture s’est retrouvée sur son toit. Je vous jure que j’y suis pour rien !!!

Revenons à la musique. Je rentre dans la salle, et tout de suite je remarque le monde. Faut dire que c’est marqué « ausverkauft » ce qui veut dire sold out. Vite je me faufile sur la droite et me place idéalement pour prendre des photos, la salle n’étant pas super grande. Si je devais comparer, ce serait dans la configuration d’un mini-transbordeur, voire d’un Kao à Lyon.

SERENITY

SERENITY

La scène, par contre, est grande, en tous les cas plus que celle du CCO, mais première partie oblige, la place allouée à SERENITY, groupe italo-germano-autrichien de power mélodique est ultra petite. Faut dire aussi qu’avec deux backdrop de chaque côté, la place se rétrécit.

Musicalement, c’est très mélodique. Le guitariste CHRIS “Cris Tan” HERMSDORFER est un tableau vivant à lui tout seul avec tout ses tatouages. Mais ce n’est pas ce qui l’empêche de nous dégoter quelques riffs bien sentis dont il a le secret !

GEORG NEUHAUSER chanteur de son état nous parle en allemand. En tant que clône non officiel de NICOLAS CANTELOUP croisé avec FABIEN BARTEZ, il nous fait taper dans les mains à pratiquement tous les morceaux. Je suppose qu’ils ont besoin d’encouragements. Le bassiste prend le relais au niveau du chant sur certains morceaux et il a une superbe voix.

Ils ne sont que quatre et ça se ressent. C’est fort sympathique, mais ça ne casse pas deux pattes à un canard. Go pro en main, GEORG se met à filmer la foule qui hurle de plus belle. Petit bémol parce que ça s’avère légèrement agaçant au bout de plusieurs morceaux.

Quarante-cinq minutes plus tard et c’est fini. Bonne entrée en perspective, mais un peu plus de niaque n’aurait pas fait de mal.

Bon, je ne peux même pas dire bonjour aux copains, vu qu’il n’y en a pas dans la salle. Faut dire que l’allemand et moi on se comprend pas trop !

BATTLE BEAST 1

BATTLE BEAST

Vingt minutes passent et une lionne blonde rugit sur scène. On entre dans le vif du sujet, les finlandais de BATTLE BEAST débarquent. Et là, changement de décor. C’est rapide, ça gueule à s’écorcher les cordes vocales, ça headbangue en cadence, ça joue fort et bien. Ca te rentre dedans sans jamais te lâcher, bref, c’est BATTLE BEAST.

Perso, le headbanging en rythme ça me fait sourire mais finalement c’est très bon. En plus PYRY VIKKI, le batteur, frappe sur ses fûts comme un malade (il est peut être sourd ?).

Malgré le peu de places, les six membres du groupe bougent énormément, faisant des aller/retour sur toute la largeur de la scène. La chanteuse NOORA LOUHIMO, sorte de SAMANTHA FOX sur-vitaminée, maquillée comme au carnaval, se démène telle une furie, elle ne tient pas en place. Tous les tubes s’enchaînent. De « Let it roar » le premier morceau à « Out of control » le dernier, la foule bondit en rythme, hurle son bonheur, secoue la tête à se décrocher la nuque.

JANNE BJORKROTH, le clavier, possède une guitare synthé Roland AX Synth qui lui permet de rester sur le devant de la scène.

Le bassiste EERO SIPILA, le porte-parole du groupe, nous parle – en anglais, ça change – et fait boire une bière à son compère JANNE qui doit continuer à jouer. Marrant, ça me rappelle un certain American Dog. JUUSO SOINIO seul guitariste rescapé des débuts se fait assez discret, contrairement à son compère JOONA BJORKROTH nouveau venu dans le groupe depuis l’an passé qui prend sa place à côté de son frère claviériste.

Après un peu plus d’une heure, et les remerciements du groupe, avec la petite photo finish du groupe avec le public, c’est la fin.

Le groupe remballe lui-même son matériel, nous laissant découvrir le joli backdrop de POWERWOLF. A l’effigie du dernier album en date « Blessed And Possessed » il prend tout l’arrière scène, débordant même sur les côtés. D’ailleurs, c’est sur ce titre que POWERWOLF attaquera.

POWERWOLF 3

POWERWOLF

Tout de suite, on remarque que le devant de la scène a changé. Des T-Shirt de POWERWOLF se font de plus en plus remarquer et il y a même deux spécimens dans le public qui arborent le maquillage des musiciens.

Tout le monde attend POWERWOLF. De temps en temps, on entend des hurlements (à la lune, bien sûr). Les lumières s’éteignent, et l’intro démarre. ROEL VAN HELDEN debout sur sa batterie, commence à haranguer la foule avant même que ses camarades ne débarquent sur scène. L’intro finie, ROEL s’assoit et commence à martyriser ses fûts alors que ses compagnons débarquent sur scène à la grande joie des spectateurs.

Première constatation, il n’y a pas de bassiste. Mais ça, je le savais déjà. Les lights sont beaucoup basés sur le rouge sombre, ce qui rend l’ambiance un peu angoissante. Le son est puissant et le décor est magnifique. Il faut dire que le dessin réalisé par MATTHEW GREYWOLF est superbe et rend très bien sur scène.

CHARLES le premier frère guitariste vient se placer sur la droite de la scène, et MATTHEW le second guitariste sur la gauche. Ils sont suivis de FALK MARIA SCHLEGEL l’organiste, et d’ATTILA DORN, le massif chanteur. C’est à genoux que tous les membres du groupe nous reçoivent. Impressionnant !

Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, ATTILA n’est pas roumain mais bien allemand. D’ailleurs, le fait d’être du côté germanique de la Suisse le fera parler tout du long en langue teutonne… à mon profond dépit (J’y comprends rien du tout ! Peuvent pas parler en français, comme tout le monde ?) !

Bref, passez ce léger désagrément, nous entrons en communion avec le groupe. C’est tout religieusement que je découvre pour la toute première fois les musiciens sur scène. Et qu’est-ce que c’est bon !

Après « Blessed and Possessed » voilà qu’arrive « Coleus Sanctus » un titre de 2013. La messe commence !!!! « Amen & Attack » puis « Sacred & Wild » tirés du même album suivent. ATTILA, en impose par sa grandeur et sa voix ! Ca y est, ça commence à s’exciter le long de la scène. Pas trop non plus, c’est que le début quand même ! La salle commence seulement à s’échauffer.

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POWERWOLF

Attaque « Army of the Night » titre de l’an passé qui passe bien sur scène. D’autant plus que les premiers slammeurs commencent. Heureusement pour moi, j’en suis relativement bien éloigné. C’est que je n’ai pas trop envie de me prendre un type sur la tête !!

« Resurrection by Erection » apparaît, et voilà que FALK se déplace d’un clavier à un autre tout en n’arrêtant pas d’haranguer la foule. Les deux frangins se remuent tout le long de la scène en se tapant dans les mains à chaque fois qu’ils se croisent. Dément. En plus, ça m’arrange, je n’ai pas à me déplacer pour les prendre en photos. Et ils prennent régulièrement la pose. Trop ? Peut-être, mais moi j’aime bien !

Durant « Armata Strigoi » le backdrop change. Trop cool ! Et quel dessin ! Perso, moi je suis fan.

Voilà FALK qui déboule avec un drapeau au logo du groupe durant « Dead Until Dark » un autre titre de l’an passé. Après « Let There Be Night » de Blessessed and Possessed, « Werewolves of Armenia » attise la foule qui lutte dans tous les sens. Les slams et les pogos continuent de plus belle. S’ensuit « Saturday Satan », et là mon sang ne fait qu’un tour ! Génial, un titre de « Lupus Dei » album remontant à 2007 ! « Moscow After Dark », « In the Name of God » et « We Drink Your Blood » passent comme une lettre à la Poste avant que n’arrive « Lupus Dei ». La foule est en délire !

Les lumières s’éteignent, le groupe s’arrête et la foule hurle « POWERWOLF » en chœurs. Pendant que passe la bande « Agnus Dei », des flammes font leur apparition. ATTILA, dos aux spectateurs s’apprête à nous sanctifier avec son encensoir. « Sanctified Wtih Dynamite » est joué puis c’est au tour de « Kreuzfeuer ». Avant de finir par « All We Need Is Blood» tiré de l’album « Blood of the Saints » datant de 2011.

Après plus d’1h45 de show majestueux, j’en ai pris plein les yeux. Et même si j’ai rien compris à ce que disait ATTILA à part « Mutter » & « Freund », la façon dont il a avec l’aide de FALK de haranguer le public et de faire réagir les métalleux présents est excellente.

Bon, c’est pas tout mais va falloir rentrer et bien rester concentré histoire de ne pas finir comme la voiture croisée à l’aller. Rien de tel que POWERWOLF pour ça !!!

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POWERWOLF

 

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BLAZE BAYLEY

Tiens, ça faisait un bout de temps que je n’étais pas allé faire un tour du côté de Grenoble, moi ! Et encore plus à l’Ampérage. La bonne nouvelle, c’est que je sais y aller, la mauvaise c’est que je sais que ça va être une galère pour me garer.

Heu quoi, vous me voyez déjà venir ? Je ne peux même pas vous traiter de mauvaises langues car bien sûr je vais louper en beauté l’intégralité du set du groupe de première partie et même pire, j’ai aussi failli louper le début du deuxième groupe.

C’est vraiment bêta car je voulais vraiment voir les SMOKY EYES. Et vu les échos que j’en ai eu des copains sur place, j’ai vraiment loupé quelque chose ! Bon je me rattraperai un peu en chroniquant leur album et en allant les voir en concert dès que possible. Promis !

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SILVERWIND

En attendant, c’est SILVERWIND qui monte sur scène. Tiens, ça faisait trop longtemps que je n’avais pas vu ANTOINE sur scène et derrière un micro ! Pour ceux qui suivent régulièrement le webzine, il y a peu de temps j’ai parlé du monsieur lors d’un report à l’Hôtel de la Musique étant donné qu’il est également chanteur au sein d’ELECTRIC SHOCK.

Avec SILVERWIND, on est dans une autre facette de heavy-metal mais il s’en sort toujours méga bien et sa voix est vraiment superbe.

Je suis vraiment content de voir enfin SILVERWIND sur scène car j’adore leur EP. Et en live, ça ressort vraiment bien ! En plus, on voit qu’ils jouent à la maison, c’est-à-dire heureux d’être là et de s’éclater avec un public qui est très réceptif. Bon, il faut dire que le public présent est très branché heavy et du coup SILVERWIND, ça le fait !

Allez, je profite de la pause pour aller dire bonjour aux copains. C’est toujours un plaisir de venir à Grenoble car je me sens toujours en famille. En plus, ça permet d’avoir des nouvelles de plein de groupes car les musiciens de Grenoble répondent toujours présents aux concerts des copains.

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BLAZE BAYLEY

Bon, on ne va pas avoir trop le temps de faire la papote car c’est déjà au tour de BLAZE BAYLEY de venir sur scène. Et… wouaaah !! On a beau dire ce qu’on veut mais BLAZE BAYLEY, d’entrée de jeu c’est toujours énorme !

Et on sait qu’on va en avoir pour son argent : BLAZE n’est pas là pour faire semblant ! Il va comme d’habitude tout donner et avec une telle énergie, une telle sincérité que j’en suis toujours admiratif.

En plus, ce soir comme c’est le cas depuis quelques temps, les musicos autour de lui sont les mecs du groupe ABSOLVA et eux aussi non seulement ils jouent grave, mais en plus ils aiment jouer en live. Ils le pratiquent méga bien et leur joie d’être sur scène est carrément visible.

C’est dingue de voir l’évolution de la setlist de BLAZE BAYLEY entre les toutes premières fois où je l’ai vu et maintenant : 95 % de la setlist est désormais composée de morceaux originaux. Il n’y a presque plus de morceaux de MAIDEN. J’ai dit presque pas, faut pas déconner non plus ! Comparé à certains ex-membres de groupes connus, c’est quand même à signaler.

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CHRIS APPLETON (ABSOLVA)

Les morceaux de BLAZE BAYLEY tiennent vraiment la route. Ils sont tout bonnement excellents ! Même les morceaux de son dernier album, putain ça le fait ! Je vous avoue – ne me jetez pas de cailloux – que je préfère même son dernier opus au dernier que nous a sorti la Vierge de Fer.

Bon, comment vous décrire un concert de BLAZE BAYLEY ? Il vient au contact avec les gens, il veut toucher le public… Son besoin d’être au contact et de communiquer avec le public est énorme. Bon bien sûr, le public est aux anges et le lui rend bien… sauf quand il veut serrer certains copains et qu’ils s’aperçoivent qu’ils vont être mouillés !

Mais bon, ceci n’est qu’un détail. Encore une fois, on vit un grand moment de concert.

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BLAZE BAYLEY

Ce qui est marrant, par rapport aux autres concerts où je l’ai vu, c’est qu’il y a moins de curieux qu’avant, c’est-à-dire des fans d’IRON MAIDEN venus juste parce que BLAZE est un ancien chanteur du groupe. Désormais, ceux qui sont présents le sont parce que c’est BLAZE BAYLEY sur scène et c’est tout.

Bon, ça n’empêche pas une putain d’ambiance de dingue lorsqu’il va nous interpréter les morceaux de MAIDEN, of course. Là, c’est même carrément l’apothéose !

Je n’oublie pas mes copains d’ABSOLVA. CHRIS APPLETON à la guitare est vraiment au top et MARTIN McNEE nous fera un solo de batterie pas chiant qui emmène tout le monde. J’adore sa frappe ! Vraiment, ils apportent un méga plus à BLAZE BAYLEY.

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BLAZE BAYLEY

Malheureusement c’est déjà fini. Bon bien sûr, c’était une fausse fin ! On va avoir droit à un petit rappel !

Mais là c’est vraiment fini… Ou pas bien sûr car à peine ont-ils terminé leur set que, même pas le temps de passer sous la douche, ils vont directement sur leur stand merchandising pour signer et faire des photos. Tout ça avec le sourire, la gentillesse, et bien sûr… un peu de sueur !

Putain que ça fait du bien ! Mais comme BLAZE le disait sur scène, c’est lui qui produit ses disques et ses tournées et donc le contact avec le public c’est vachement important. Et à voir le monde qui se presse au merchandising, ça fonctionne bien !

Le temps de prendre congés des copains de Kheops Project qui organisaient la soirée et il est temps de rentrer. Avec bien sûr le dernier ABSOLVA à fond dans l’auto radio !

Voilà comment j’aime cette ville moi, minuit et demie, personne sur la route. Les seuls qui bougent sont dans les bars. Si c’était pareil la journée, ce serait magnifique…

C’est beau Grenoble la nuit !!! En plus, on ne voit pas les montagnes, il fait noir !!

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BLAZE BAYLEY

Heu mais non ce n’est pas un poisson, on n’est plus le 1er avril !  Je vais de mon plein gré à une soirée punk. Bon, je n’ai pas fait de crête mais j’ai des épingles à nourrice dans mes poches ainsi qu’un stick de colle. Heu… ah bon, ça ne se sniffe pas ?!!!

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LE REPARATEUR

Allez, on arrête les préjugés et on va passer la fin du dimanche en musique. Et c’est dans la grande salle que ça se passe. Moi, ça me fait toujours sourire de faire jouer des groupes au sol alors qu’il y a une super scène. Ca s’appelle un concert de travers. Bref, un concept pour que les groupes soient au plus près du public. Mais bon, c’est un peu comme les légumes servis presque crus, ce n’est pas parce que c’est tendance que j’aime ça ! Ce doit être mon côté punk…

J’arrête de rallier. Le premier groupe monte, heu non, ne monte pas sur scène vu qu’il joue au sol et commence à jouer. Et c’est LE REPARATEUR qui s’y colle. Dans ce groupe, ils sont deux : un batteur et un guitariste chanteur. Et putain, je suis surpris. Agréablement surpris !

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LE REPARATEUR

Déjà le batteur à les cheveux longs – au moins on est deux dans la salle ! Là je suis mauvaise langue, il y en a d’autres ! En plus les T-Shirt hard-rock sont bien présents.  !! – et surtout, c’est vraiment bien. La voix est bonne, les paroles ne sont pas connes et elles sont audibles. Les deux musicos sont vraiment très à l’aise devant le public. En plus, le son est bon et même les lumières sont cool donc que du bonheur. Ca commence bien !

Le public quant-à lui à bien répondu présent ce soirUn dimanche. C’est cool et bien mérité pour ….dB, l’association qui organise la soirée.

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DIEGO PALLAVAS

Bon, un changement de plateau plutôt long du entre autres à un musicien qui prend des prunes sur son micro. Pas glop mais bon le problème est heureusement réglé et c’est parti pour DIEGO PALLAVAS. Et heu… d’entrée de jeu, là, ce n’est pas du tout mon truc. Que ce soit musicalement ou scéniquement, je n’accroche pas, mais alors pas du tout ! Je n’aime pas la voix, le style est carrément trop punk pour moi.

Enfin, ça n’empêche heureusement pas le reste du public de s’éclater et ça, c’est méga top. L’ambiance est très bon enfant, pas de pogo intempestifs. Encore des idées reçues (maintenant, c’est dans les concerts de hard-rock que ça pogotte…).

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GUERILLA POUBELLE

Du coup, je sors prendre l’air jusqu’à ce qu’ils aient fini et que GUERILLA POUBELLE commence à jouer. Je suis content, je vais enfin les voir live ! Il faut dire que j’aime vraiment bien ce qu’ils font sur CD.

Sauf que en live c’est très différent… Est-ce que ça vient du fait qu’ils jouent des morceaux qui ne sont pas sur l’album que j’ai d’eux ou du fait de la batterie qui est vraiment forte ou du son ? Ou bien de moi ? Mais voilà, je suis moins enthousiaste que je ne le pensais. Bizarre car ils se donnent vraiment. 

Mais bon, ce n’est pas grave, je ne vais pas revendre leur CD pour autant !

 Allez, le voyage de TI-RICKOU au pays des punks gentils est fini.

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GUERILLA POUBELLE

Pour résumerDIEGO PALLAVAS, pas aimé, GUERILLA POUBELLE, déception et LE REPARATEUR, révélation.

En tout cas une très bonnes soirée avec des groupes qui jouent leurs propres compos en live et peu importe si on n’aime pas forcément le style ou les morceaux. Au moins, j’ai quand même découvert des groupes.

 

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OVERKILL

Report by SEB 747

Allo Seb ? Ouais c’est Ti-Rickou. On a bien aimé ton report sur SYMPHONY X, tu n’irais pas à OVERKILL par hasard pour nous faire un report ?

Un 1er avril ? Ce n’est pas une blague ?

Donc direction la banlieue de Villeurbanne, pour aller voir les pionniers du thrash new-yorkais ! Avec plus de trente-cinq ans de carrière à son actif, le groupe mené par l’emblématique frontman BOBBY “BLITZ” ELLSWORTH est venu enflammer la scène du CCO.

Avant toutes chose, afin de ne pas me faire rattraper par le syndrome Ti-Rickou, (vous savez : arriver à la bourre, rater la première partie, etc…), je décide de partir plutôt que prévu. Le concert commençant à 19h30, je me donne une bonne marge de 30 minutes. Et heureusement que je suis parti en avance parce qu’au bout d’une petite heure de route, un accident venant de surgir me ralentit ! « Ils ne peuvent pas le faire à un autre endroit ???? J’ai pas que ça à faire, moi ! Je risque de rater le premier groupe ! » Ouf, ça n’a pas trop duré !

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ONE MACHINE

Les thrasheurs du New-Jersey ont emmené dans leurs bagages un groupe pour moi, totalement inconnu, ONE MACHINE. Il a été engendré par le guitariste STEVE SMYTHE, fondateur de VICIOUS RUMORS qu’il quitta en 1999 pour rejoindre TESTAMENT jusqu’en 2004 puis NEVERMORE jusqu’en 2007. C’est vous dire le pédigrée du bonhomme !

Le temps de passer le bonjour, et on entend démarrer les grosses guitares. Je vais directement dans la salle, ONE MACHINE venant de commencer. Première impression, la place qui leur est allouée est vraiment restreinte, et il n’y a que des barbus sur scène. C’est ZZ TOP ?

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ONE MACHINE

Musicalement, c’est très thrash, mais relativement bien mélodique.

Le chanteur CHRIS HAWKINS enjambe tant qu’il peut la double grosse caisse, manquant régulièrement de se casser la figure. Mais ce n’est pas grave, il headbangue à tout va et en plus il vient régulièrement se placer sur le devant de la scène. Idéal pour les photos. Bon, la voix de Chris est un peu trop criarde à mon goût, mais lorsqu’il passe du côté mélodique de ses phrasés, ça passe tout de suite beaucoup mieux. A chaque début et fin de morceau, il s’essaie non sans mal au Français « Bonjour la France ! Ok ! Ça va bien ? Vive la France !».

Le batteur nous sortira aussi sa petite phrase un peu osée, ce qui fera bien marrer tout le monde.

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ONE MACHINE

Ne pouvant beaucoup se mouvoir, les cinq musiciens secouent régulièrement la tête. STEVE SMYTHE étant celui qui headbangue le plus, tout en nous assénant de riffs assassins. Quand on sait qu’il est atteint d’insuffisance rénale, il y a de quoi être admiratif. Ouah, ça c’est du thrash !

CHRIS HAWKINS demande aux gens du public de faire des circle pit, au grand plaisir de ces derniers qui s’exécutent… mais timidement.

Ça joue fort, très fort. Vite, très vite. Mais pas autant que ce qui va suivre.

Après avoir annoncé un morceau avant l’autre, au grand dam du bassiste totalement hilare sur scène, nous avons doit à quatre morceaux d’affilée et c’est fini. Bonne entrée en matière.

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OVERKILL

Les lumières s’éteignent, une intro démarre, et c’est parti ! OVERKILL débarque sur “Armorist”, titre du dernier album en date “White Devil Armory”. D’entrée de jeu, le niveau sonore s’élève, sans parler du niveau musical. Non pas que ONE MACHINE ait été mauvais, mais OVERKILL, c’est la classe supérieure.

BOBBY OLDSWORTH attaque tambour battant, donnant des coups de poings à la foule omniprésente. Eh oui, il y en a qui tape dans la main, lui donne des coups de poings !!

S’ensuit “Rotten To The Core”, titre qui date de 1984. Ça fait une paie, nous voilà plonger dans le bain. BOBBY s’efforce lui aussi de communiquer avec nous en Français. C’est cool de voir des américains parler dans la langue de Goethe, lol !!

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DD VERNI, bassiste depuis le début, oscille comme un serpent et nous assomme de coups de basse. Qu’est-ce que c’est bon ! Le public se met à pogoter de plus en plus, notamment sur “Electric Rattlesnake” de 2012. Plus ça va et plus ça pogote. On a même droit à un stage diving d’un hurluberlu. Je suis surpris qu’il n’y en ait eu qu’un seul de toute la soirée.

RON LIPNIC, batteur du groupe depuis onze ans maintenant frappe ses fûts comme si ça vie en dépendait. On se demande comment fait la batterie pour tenir !

Bon sang, nous voilà de retour en 1988 avec “Hello from the gutter”, puis trois titres d’affilée débarquent du premier LP “Hammerhead”, “Feel the fire”, “Blood and Iron”. La foule se déchaîne comme jamais. C’est plus tout jeune, mais ça dépote toujours autant.

La set list suit son court et OVERKILL enchaîne les titres avec pas moins de huit titres issus de leur cinquième album. BOBBY nous raconte qu’ils sont du New Jersey et que ce sont nos cousins d’Amérique. Marrant. Régulièrement, il s’éclipse derrière la sono pour débarquer comme un fou furieux sur son pied de micro.

Retour dans le passé. “Raise the Dead” débarque du premier album.
Arrive sans crier gare “Overkill”, et nous revoilà plonger en 1984 pour la sortie de leur tout premier EP.

Les gratteux balancent des riffs de tueurs. DAVE LINSK shred comme un fou furieux et en champion de la grimace, DEREK « SKULL » TAILER s’amuse avec ses médiators, les lançant en l’air et les jetant à l’opposé des auditeurs qui attendent de les recevoir.

Ah, petit souci de son, on n’entend plus la guitare de SKULL. Pendant quasiment tout un morceau nous avons droit à une configuration à quatre. Pas désagréable, on entend mieux tous les instruments. Le jeu de scène est excellent, et les lights sont somptueux. Quelle soirée !

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Ah, ça y est, le rappel débute et nous sommes en 1989 avec “Elimination”, titre issu de “Years of Decay”. Bon ben on repassera pour des titres récents. Faut dire qu’avec plus de quinze albums derrière eux, ça doit être ardu de définir une setlist !

Comment ne pas finir un concert d’OVERKILL avec leur fameux hit “Fuck you”. La salle étant trop heureuse de montrer au groupe leur joli majeur tendu que celui-ci n’a pas hésité à nous montrer tout le long de leur set.

Une bonne baffe à travers les dents, que je recompte d’ailleurs à la fin du concert, histoire de voir si je les ai toujours. Faut dire que ça pogote pas mal dans les concerts de thrash.

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