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ARCH ENEMY 1

ARCH ENEMY

Retour à la case Transbordeur. Et là je ne veux pas me faire avoir ; j’arrive donc vraiment de bonne heure. D’autant plus que je sais qu’il y a quatre groupes à l’affiche.

Dès que je rentre dans la salle, je m’aperçois d’un truc cool : le décor n’a pas changé depuis hier, le Transbo va être cette fois encore full ! Ce qui prouve quand même aux détracteurs que le métal est porteur quand les affiches sont bien pensées et cohérentes.

Visiblement, il n’y a pas que moi qui aurait pu dormir ici, je vois pleins de têtes qui étaient déjà là hier ! Il y a quand même une clientèle un peu plus métal car ce soir l’affiche est quand même un poil plus… brutale !

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DRONE

J’avais un peu peur avec le premier groupe DRONE que je ne connaissais ni d’Eve – ni d’Adam d’ailleurs. Eh ben non. Bon, ils oeuvrent quand même dans un métal un peu musclé mais il n’y a pas de méchant monsieur qui vomit dans le micro. Donc je peux rester ! En plus, c’est plutôt bien fait et rien que ça, c’est déjà une bonne surprise !

Allez, première pause qui permet de refaire la soirée d’hier et de se ré-hydrater avant de retourner dans la salle bien chauffée. A tous le sens du terme !

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HELL

Ca y est, c’est le moment que perso je ne voulais pas rater, l’arrivée de anglais de HELL. Ca ne vous dit rien ? Pour les moins de trente ans, c’est plutôt normal. Sinon pour les autres, leur guitariste était le guitariste de SATAN.

Putain, qu’est-ce que j’ai bien fait d’être là, moi !! Alors, musicalement on est dans du heavy-metal avec des relents de JUDAS et des faux airs à MERCYFUL FATE. Si, si ! Je le pense. Et j’assume !

Visuellement et scéniquement, ce sont de vrais dingues ! Le chanteur troque la robe de bure de moine qu’il avait endossé pour le début du show contre une tenue à la Jésus-Christ avec une couronne d’épines sur la tête ! C’est un fou ! C’est vraiment un fou furieux ! Il va se même se flageller sur scène !!

Ils sont dans leur univers à donf, et moi j’hallucine ! Et en plus, ça joue vraiment. Je suis très réceptif à cette musique. En plus, ils communiquent bien avec le public et la salle commence à être en ébullition.

Vous vous doutez bien, du coup, que je vais regretter que ça s’arrête !

ARCH ENEMY 6

ARCH ENEMY

Je vais d’autant plus les regretter que c’est maintenant au tour d’ARCH ENEMY de monter sur scène. Dire que je suis un fan absolu de ce combo serait un honteux mensonge.

A vrai dire, j’ai même un peu peur car la dame sur la scène prend une voix qui me rappelle une certaine scène de l’Exorciste ! Comme je suis un petit garçon sensible, je tremble !

Pourtant, bizarrement, les premiers morceaux passent plutôt bien. De toute façon, beaucoup mieux que sur CD. Bon, il faut dire que je m’étais vraiment préparé psychologiquement et que c’est peut-être pour cette raison que ça m’a paru plus sympa !

ARCH ENEMY 4

ARCH ENEMY

En plus sur scène, y a rien à redire. Scéniquement, c’est bien fait. Les musiciens, et la chanteuse en tête, ont une bonne présence.

Dans la salle, ça commence à bouger furieusement. Ca slame grave et je vois des gens nager sur la foule. En plus, la sécurité des barrières – qui n’est pas celle de la salle – a la bonne idée de les re-balancer sur la foule au lieu de les évacuer sur les cotés , Du coup, ça devient un pur jeu !!

Là, va y avoir du sang sur les murs, c’est sûr !!!… Gagné !!!

Le son devient de plus en plus fort, les morceaux de plus en plus violent. Et là, je crois que je fais – comment dire ? – une opération unilatérale de téléportation vers la zone fumeur !! Courageux mais pas téméraire. En plus, j’ai les oreilles qui me font mal. Bref, je suis trop vieux pour ces conneries-là !

Bon, j’ai quand même tenu pas mal de temps. Du coup mon attente sera moins longue !

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KREATOR

Et là maintenant, c’est au tour de KREATOR de débouler sur scène. Alors là c’est clair, ils ne sont pas venus faire de la dentelle ! Y’a un gros mur de lights de chaque côté et la batterie est sur-élevée ce qui dégage la scène.

On va d’abord avoir droit à des images en noir et blanc projetées sur un écran avant bien-sûr une explosion et l’apparition de leur monstre.

Et c’est parti ! On passe direct en mode “les freins, c’est pour les lâches” ! On est dans du thrash métal old school et, comme dirait quelqu’un, ça déménage les cages à miel ! Tonton Zézé, si tu nous lis…

KREATOR 8

KREATOR

L’ambiance dans la salle est toujours un petit peu au n’importe nawak mais là au moins ça bouge. Je ne me rappelais pas que KREATOR jouait aussi fort. En live, ça envoie méchamment ! La double caisse fonctionne au max.

Moi, c’est clair que je vais apprécier les morceaux un poil plus calmes ! Je viens de me rappeler pourquoi j’avais du mal avec le thrash, moi !

Bon allez, il fait franchement méga chaud et là, il faut que j’aille faire un tour… au bar.

Heu tiens, c’est quoi, ça ? Ca me rappelle un truc ce morceau. On dirait “The number of the beast” version survitaminée. Yes ! Retour dans la salle à toute vitesse où effectivement l’ambiance est à son paroxysme sur ce cover de la Vierge de fer.

Bon, de toute façon on en est presque vers les 1h30 de show et ça ne devrait plus tarder. Et oui, gagné ! C’est aussi ça la magie d’internet : c’est qu’à peu de choses près, on connait d’avance le déroulement d’un concert.

Je ne sais pas pourquoi, mais d’un coup, je me sens vraiment très fatigué, moi. Faut pas déconner non plus, je ne me referai pas ça tous les soirs ! Mais au moins, on ne pourra pas me dire que je ne suis pas ouvert..

Le temps d’expliquer ça aux copains et le bar est bien vide. C’est le moment de partir, je remonte vers la sortie. Tiens, c’est qui ces gens au comptoir de merch en train de récupérer les T-shirts de HELL ? Yes, j’ai trop de chance ! En plus, ils sont méga contents de savoir que je suis venu ce soir parce qu’ils étaient sur l’affiche. Et moi du coup, je termine cette soirée en beauté !

Les dieux du hard-rock sont toujours avec moi ! Oh yeah !!!!

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KREATOR

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SKID ROW

Bon allez, ce soir direction Lyon mais côté Villeurbanne et le Transbordeur. Ca change, ça fait un petit bout de temps que je n’y était pas allé. En plus, je suis content, ça commence à 20 h et j’arrive à 19h15. Je suis trop fort !

Euh.. sauf qu’il y a eu un changement de programme, qu’ils ont ouvert plus tôt et qu’il y a un groupe qui vient de finir de jouer. Là une frayeur m’envahit ; ne me dites pas que j’ai loupé SKID ROW !!! Ouf, fausse frayeur, c’est un autre groupe qui a joué. Je ne vais pas pouvoir vous en dire le nom car personne autour de moi n’est capable de me le donner et vu l’enthousiasme des foules, j’ai beaucoup moins de regrets.

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SKID ROW

Le côté positif c’est que je vais avoir le temps de me placer pour l’arrivée de SKID ROW. Cette fois, c’est sûr, je vais les voir ! La dernière fois qu’ils devaient passer à Lyon le concert a été reporté à une date ultérieure et ils avaient en fin de compte joué le soir même dans une péniche devant une poignée de personnes… Et bien sûr sans moi !

Allez, c’est parti. C’est devant un Transbo bien rempli qu’ils arrivent sur scène. D’entrée, le nouveau chanteur s’avère un bon frontman. Bien sûr, on ne va pas revenir sur le fait que ce n’est pas SEBASTIAN BACH, ça on est au courant depuis un bon moment !

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SKID ROW

Le problème vient plutôt du son sur la voix mais bon. La set list en grande partie composée de morceaux que j’aime et qui sont de vraies bombes atomiques fait passer la pilule.

En revanche, il est clair que le SKID ROW 2014 est plus musclé tendance heavy métal que le SKID ROW du début. De toute façon, je ne suis pas forcément objectif car non seulement je suis une vraie groupie mais en plus je fais partie des gens qui aiment bien leur virage musical et leurs dernières productions.

Donc forcément moi, je ne suis pas déçu ! Si, un bémol : ben c’est trop court !

Mais bon, n’oublions pas que SKID ROW n’est pas ce soir la tête d’affiche même si je pense qu’ils ont bien contribué au remplissage de la salle ce soir car le Transbo est presque full.

Le temps d’aller dire bonjour au gentil marchand de hamburgers avant qu’il ne soit dévalisé, d’échanger quelques points de vue avec les potes et il est déjà temps de regagner la salle.

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SAXON

Les lumières s’éteignent, “Long way to the top” d’AC/DC résonne jusqu’au moment où les bruits de motos arrivent, ce qui bien sur annonce l’entrée de SAXON sur “Motorcycle Man” !

Et là, comment dire ? C’est un morceau que j’adore mais j’ai un sentiment d’un petit manque de peps… Cette impression est renforcée par le choix du deuxième morceau bizarrement issu du dernier album. C’est un choix surprenant surtout sur une tournée pour fêter les trente cinq ans du groupe..

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SAXON

Mais bon, je vais quand même avoir droit à mes morceaux favoris, dont je ne vais pas forcement vous faire la set list, mais on a “Princess of the night”, “Crusaders”, “Power and Glory”, “Heavy metal thunder”, etc…  Et pour le coup, je ne vais pas du tout vous nommer les morceaux que j’aime le moins !

Ils vont terminer le set sur “Wheels of steel” et “Denim and leather”.

Après, bien sûr, c’est bien fait, ce sont des morceaux qu’on aime mais pour ma part, je les ai peut-être trop vus dans les années 80. Du coup, je reste un peu sur ma faim.

Je comprends malgré tout l’enthousiasme de mes voisins qui découvrent SAXON sur scène pour la première fois et qui sont aux anges.

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SAXON

Pour moi, c’est peut être aussi le fait d’avoir vu OLIVER and DAWSON SAXON il n’y a pas longtemps qui me fait regretter les années glorieuses et surtout qu’ils n’aient pas réussi à se mettre d’accord pour faire cette tournée reformée. Ce qui n’enlève rien à la qualité des musiciens présents sur scène ce soir.

Comme je l’ai déjà dit, là je fais vraiment le difficile. Ca fait quand même toujours plaisir de revoir BIFF sur scène. Lui au moins, il a gardé sa voix. Et il n’y en a pas beaucoup de la même époque qui peuvent en dire autant !

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SAXON

En tout cas, le Transbordeur est aux anges et ça c’est le plus important. Après, le truc rigolo, c’est que la dernière fois qu’ils sont passés à Lyon, il y avait nettement moins d’affluence. Ca prouve bien qu’on est en plein revival et qu’on a besoin de se rassurer avec nos héros d’avant. C’est certainement aussi le second effet Kiss Cool des grands fests qui les programment en tête d’affiche.

Allez, c’est pas tout mais je ne vais pas dormir ici moi. Déjà que je viens de prendre un putain de coup de vieux !

 

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Si ça continue, je vais finir par faire l’inverse des autres moi : je vais me prendre une résidence secondaire à Lyon. Aïe ! J’ai pas dit une garçonnière ! Eh oui, encore une fois c’est au Kao que ça se passe.

Heu, je précise tout de suite, on ne m’a pas menacé, on ne m’a pas forcé, je suis là de mon propre chef. Pourquoi je vous dis ça, moi ? Peut-être parce que le groupe que je vais voir ce soir officie plutôt dans du prog’ métal voire du rock prog’. Mais bon, même pas peur.

Et vous savez quoi ? Je n’ai pas loupé la première partie. Comment je mens ? Je n’ai pas loupé le groupe, j’ai vu les dernières minutes !! C’est vrai quoi, lorsque j’arrive GARY CHANDLER (ex-JADIS) est encore sur scène. Le peu que j’en vois me confirme ce que je pensais : il a une belle voix, c’est bien fait mais…. c’est bon, j’en ai vu assez je pense.

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Tant pis pour vous, vous n’aurez pas de photos car je n’ai même pas eu le temps de traverser la foule. En effet, même si le Kao n’est pas blindé, on est en configuration balcon ouvert, donc pas mal de monde quand même. Et ça, ça veut dire sauna garanti pour la suite !

La suite d’ailleurs commence assez vite avec des énergumènes qui déboulent sur scène, des fous furieux, des explosions…. Heu, bien sûr, je déconne ! N’oubliez pas le thème de la soirée : du rock progressif ! Alors en jeu de scène, à part le guitariste chanteur qui bouge.. un peu… Ah oui, j’oubliais : il y a des effets spéciaux : le clavier, il tourne ! Heu.. pas trop vite quand même ! Mais c’est cool pour les photos.

De toute façon on s’en tamponne, car avec PENDRAGON tout est dans l’interprétation. Et on peut dire ce qu’on veut, mais que ce soit du bassiste au batteur, en passant bien sûr par le clavier et le guitariste, ce sont tous des putains d’instrumentistes. Les morceaux sont magnifiques, la voix l’est aussi.

On est effectivement assez proche de groupes comme MARILLION encore que je trouve que leur nouvelle set list est un peu plus énergique, même si ce n’est pas forcément ce que l’on attend d’eux.

De plus, ce sont de vieux routiers de la scène donc effectivement c’est parfait.

Bon dans la salle, vous l’avez compris, l’ambiance n’est pas au headbanging ni au slam d’autant plus que la moyenne d’âge est un peu élevée. Et bizarrement bien que leurs morceaux soient très “ambiance feutrée”, ce n’est pas GOTTHARD et on a plutôt un public à forte majorité masculine. Dont beaucoup de musiciens.

Ils ont eu bien raison de venir car on a droit à un grand concert !

Bien sûr, il y a un rappel. Ben ouais quoi, ils sont trop gentils !

Mais c’est vrai qu’ils sont trop gentils !! A peine le concert terminé, et comme à chaque fois que je les ai vus, ils viennent se prêter au jeu des photos et autographes avec un plaisir non feint. Et ils en font des photos et des signatures !.. Pour le plus grand bonheur des agents de sécu qui aimeraient bien que tout le monde se casse.

Mais bon, en plus ils font des soldes et vendent leurs T-shirts à cinq euros ! C’est d’ailleurs là qu’on s’aperçoit qu’il y a des femmes présentes ! Je rigole. Les hommes aussi en profitent pour parfaire leur garde-robe. Et quand un truc plait à un mec et que c’est pas cher et ben, il en prend 5 exemplaires !! CQFD !

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Bref, une soirée comme je les apprécie avec de la bonne musique, dans la bonne humeur. Enfin voilà, ça fait du bien de se rappeler qu’un concert de prog’ de temps en temps, surtout quand c’est fait par PENDRAGON, c’est vachement cool.

Bon allez, maintenant je vais à la voiture. Et je me mets une dose de MOTORHEAD pour me réveiller ! Ben ouais quoi, j’ai de la route à faire, moi !

PS : Merci Base Productions !!

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Retour à la case Kao. Bien sûr, on est à Lyon ! Ah, ça fait plaisir de voir autant de monde qui attend dehors sur le trottoir devant l’entrée car ça veut déjà dire qu’il y aura pleins de copains et qu’en plus, je ne suis pas à la bourre !

Ce qui est bien au Kao, c’est que les concerts commencent à l’heure.

WILD DAWNVu qu’à Lille la première partie c’était les STICKY BOYS, qu’à Paris c’était BLACKRAIN, je suis curieux de découvrir les WILD DAWN.

Euh bon, on est dans un métal moderne. J’aime bien la voix du chanteur. Le premier morceau le fait plutôt. Après, effectivement j’ai un petit peu plus de mal. Ce n’est pas que ce soit mal fait mais leur musique ne m’emmène pas. Bizarre car ce que j’avais écouté d’eux m’avait plutôt bien plus. Mais finalement, c’est encore ce morceau “Back on track” qui m’a le plus plu.

Je pars donc me balader et surtout respirer un peu car le KAO est bien plein (balcon compris) et que dedans, c’est déjà l’étuve.

Je ne vais pas avoir beaucoup de temps car il va falloir que je retraverse toute la salle blindée pour accéder au devant de la scène.

 

Bon de toute façon, ce n’est même pas la peine de penser franchir les deux premiers rangs, même avec un pass photo, sinon les filles agglutinées devant vont m’arracher les yeux ! Remarquez qu’en Suisse ce sont les huit premiers rangs qui sont impossible à franchir. La dernière fois, j’ai failli prendre un coup de tété dans l’oeil, moi !

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L’intro commence et les gyrophares se mettent à tourner pour annoncer l’arrivée de GOTTHARD. Et comme d’habitude avec nos copains suisses, la première partie du show envoie du lourd ! “Gang”, “Sister Moon”, “Master of Illusion”, “Domino Effect”… Est-il nécessaire de préciser que ces gaillards-là savent faire le show ? LEO LEONI comme d’hab’ met sa guitare derrière la tête, va faire un petit tour à droite, va au milieu, revient à gauche. NIC MADER n’est pas devenu leur chanteur pour rien, il a vraiment une présence et une sacrée aisance sur scène. En plus, sa voix est vraiment en osmose avec les morceaux.

Bon, on arrive à la période émotion, le moment où ils vont nous jouer les petites ballades. On va même avoir droit à des morceaux à l’accordéon joué par NIC (non, non, je ne déconne pas !) pour la plus grande joie de mes voisins de concert qui clament haut et fort qu’ils ne sont pas venus voir YVETTE HORNER, lol !

NIC balance les premières notes, toujours à l’accordéon, de “Smoke on the water”, s’arrête et dit à LEONI : “C’est pas toi qui l’a écrit celui-là ?!!” Une énorme complicité s’est mise en place entre LEONI et NIC.

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Ce dernier nous explique qu’il est heureux de venir en France parce qu’au moins, là, il peut parler français ! Il en profite bien évidement pour nous chambrer sur le fait qu’on parle la langue de Shakespeare comme des vaches espagnoles ! Bien content que LEO LEONI nous ait défendu en disant que NIC parle français comme un québécois ! Na !!!

NIC MAEDER nous gratifie d’une chanson qu’il a composé en français et nous dit qu’il est vraiment content de la chanter en France. Et ça se voit !

On est vraiment dans des moments de convivialité et de délire, GOTTHARD va même nous faire un blind test en nous faisant reprendre les airs de plusieurs morceaux.

Allez ! Le tempo va se ré-accélérer car les premiers accords de “Hush” retentissent. Enfin, comme diraient certains ! Les hard-rockers ne sont pas tous des sentimentaux… où alors, il ne faut pas que ça dure trop longtemps !

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“Lip Service” clôture le show. Non, je déconne ! Il va y avoir un rappel, bein sûr ! Comment ne pourraient-ils pas jouer “Anytime, Anywhere” ? Allez, j’ai gagné : ils reviennent sur scène pour nous le jouer. Ils rajoutent un petit “Thank you”, saluent et là, c’est vraiment fini.

Quoi ? Comment ? Ils nous ont spolié de trois morceaux par rapport à la set list qu’ils ont joué hier à Paris ? Ils ne nous aiment pas ? Non, pas du tout : on a déjà eu beaucoup de chance qu’ils aient pu jouer et que surtout personne ne se soit rendu compte que NIC MAEDER était vraiment très très malade ! Donc, on ne leur tape pas sur la tête et on les remercie de nous avoir délivré une prestation de cette qualité !

En parlant de prestation, c’est la troisième fois que je vois GOTTHARD avec NIC MAEDER au chant. Maintenant, il est vraiment intégré au groupe et le groupe l’a parfaitement adopté en adaptant les morceaux pour lui.

GOTTHARD a réussi le challenge de non seulement continuer à exister sans STEVE LEE, mais encore de rebondir sur un nouvel avenir.

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