Tagged: Lyon

TRICK OR TREAT 1

TRICK OR TREAT

Le temps de mettre mon casque, mon bouclier et ma lance dans le coffre de la voiture, et c’est parti direction Lyon et le Transbordeur. Et là, surprise (non ! je n’ai pas loupé le groupe de première partie !). La surprise, c’est que le concert n’aura pas lieu comme prévu dans la partie TransClub mais dans la grande salle du Transbo. En plus, ils vont jouer sur la grande scène, ce qui est quand même beaucoup plus cool. Ca veut dire qu’on est au moins 700 dans la salle. Cool que les gens aient décidé de se bouger les fesses pour venir combattre les loups dans la neige ! 

TRICK OR TREAT  3

TRICK OR TREAT

La première partie commence. Les italiens de TRICK OR TREAT, un groupe dont je suis déjà bien fan, entrent sur scène. Avec leur power métal mélodique, ils se collent d’entrée tout le monde dans la poche et nous emmènent dans leur univers. Il faut dire que leurs morceaux sont à la fois rapides, mélodiques et entraînants, que le chanteur a une voix magnifique, que les musiciens s’éclatent vraiment sur scène et qu’ils sont heureux d’être là et de jouer.

Le chanteur arrive à délirer avec la salle et le public est très réceptif. Le métal de TRICK OR TREAT se prête vraiment à ce genre de soirée car leurs morceaux sont taillés pour le live. Il est clair que ce groupe apporte un peu de fraîcheur au style.

Ils sont un peu dégoûtés de ne pas jouer plus longtemps et la plupart du public aussi. Une excellente entrée de soirée. Bien content de ne pas les avoir loupé, moi ! 

TRICK OR TREAT  2

TRICK OR TREAT

Mais il est déjà temps de faire la pause. Ca me permet de papoter un peu avec Dominique Leurquin, le guitariste de LUCA TURILLI’S RHAPSODY OF FIRE. Cool d’apprendre que sa main se rétablit et qu’on aura bientôt la chance de le revoir sur scène. Ca, c’est une bonne nouvelle !

Et c’est reparti ! Sur fond de bannière de leur dernier album, SONATA ARCTICA arrive sur scène. L’introduction du groupe par une voix enregistrée de présentation à l’américaine va donner le ton au concert, c’est-à-dire bien fait, très pro. Les lights sont bien sûr très beaux, le son très bon, les morceaux très bien joués, les musiciens techniquement très en place et  le chanteur très en voix. Le show est très rodé, très propre.

SONATA ARCTICA 1

SONATA ARCTICA

Et voilà, c’est peut-être là le problème : c’est un peu trop propre, un peu trop réglé. Ca manque un peu de folie. Comme à chaque fois, il y a un petit peu trop de speech entre les morceaux, mais bref, je vais dire : “comme d’habitude” ! Pas de surprise, quoi. Comment ça je suis dur, me dirait ma voisine de concert qui pense que SONATA ARCTICA c’est tellement bon qu’il n’y a rien à redire ?

C’est peut-être aussi ça le bémol sur ce genre de concert ; c’est qu’à part la fin de concert dont ils profitent pour faire faire la hola au public ou lorsque le chanteur mime le berçage d’un bébé avec les bras pendant les applaudissements du public, il n’y a pas de surprise…. Mais ce ne sont pas forcément les surprises que les fans de SONATA ARCTICA sont venus chercher et, pour la majorité, ils ont trouvé ce qu’ils étaient venus chercher. Pour ma part, je dois les avoir trop vus car du coup, j’en demande un peu plus…

SONATA ARCTICA 2

SONATA ARCTICA

Mais bon, il faut tenir compte du fait que leur show arrive après une belle série de groupes du même style puisqu’on a enchaîné RHAPSODY OF FIRE, GAMMAY RAY et FREEDOM CALL en peu de temps et que les SONATA ARCTICA sont eux nettement moins dans le festif.

Trop de power métal tuerait-il le power métal ?

Allez, 1H30 de concert et le job a été fait. J’ai passé un bon moment même si je ne suis pas sûr de me souvenir de ce concert dans deux mois… Mais bon, content pour eux qu’il y ait eu du monde qui se soit déplacé et que ceux qui se sont déplacés soient repartis heureux d’être venus.

Quant à moi, je m’en vais reposer mon casque et mon bouclier puisque cette belle série de concerts power métal est terminée !

En tout cas, un grand merci aux Derniers Couchés pour cette soirée !

 

SONATA ARCTICA 3

SONATA ARCTICA

Allez, c’est reparti pour un petit tour à Lyon ! Mais cette fois-ci, direction le Marché Gare, ses petites rues sympas, ses gentilles dames qui attendent le bus.. Pas très pratique pour se garer ce truc d’ailleurs : dès que tu t’arrêtes pour faire un créneau, t’as une nana pendue à ta fenêtre !!

Donc si j’ai un petit peu loupé le début de nos copains de HOLY CROSS, ce n’est pas de ma faute !!!

Holy cross

Holy cross

Bon, ça va, j’en ai pas trop raté. Et puis, vous allez me dire que HOLY CROSS ça ne devrait plus être une surprise pour moi. Que neni, brave gens ! Car ce soir le bassiste a beaucoup changé, je ne le reconnais pas. C’est normal, ce n’est plus le même !!

A part ça, à chaque sortie, HOLY CROSS gagne toujours en présence. Leur musique et leur jeu de scène ont même réussi à faire oublier qu’ils sont stéphanois aux lyonnais ! C’est peu dire quand on connaît les rapports entre les deux villes ! Comme quoi le hard-rock peut réconcilier les gens !

Et ça marche vraiment. HOLY CROSS se fait des nouveaux fans. Leur nouveau bassiste s’est très bien intégré. Une très bonne entame de soirée pour chauffer la salle.. Heu, même si il fait déjà méga chaud dans cette salle. Si ça continue, on va finir par cuire !

Bon, petite pause buvette avant l’arrivée de FREEDOM CALL, histoire de parler des nombreux concerts à venir et c’est déjà reparti !

Et de quelle manière ! Car FREEDOM CALL du début à la fin du concert, c’est énorme. Leurs morceaux en live sont des hymnes monstrueux. Les musicos ont toujours une énorme banane sur le visage et profitent de tous les moments possibles pour faire participer le public. Et vu leurs morceaux métal joyeux, ça fonctionne au quart de tour !

Les musiciens sont en plus dans un grand soir. Toujours heureux de jouer à Lyon pour un public qui, une fois n’est pas coutume, s’éclate à fond les ballons. FREEDOM CALL, le seul groupe de métal à arriver à faire faire les kangourous au public lyonnais ? Lol !

FREEDOM CALL

FREEDOM CALL

Leur set list est effectivement composée de purs brûlots qui font mouche à tous les coups. Le batteur est un pur phénomène. Le chanteur on n’en parle même pas, c’est juste un putain de frontman ! Le show est purement une tuerie.

Plus d’1h40 de concert pour le plus grand bonheur des fans présents qui vont avoir mal aux genoux à force de sauter dans tous les sens. Ca va leur changer de l’habitude de se niquer la nuque !!

Pour le final, on a bien sûr le salut du groupe au public. Truc cool, ça permet de voir le batteur de très près ! Et là encore une fois, preuve de leur méga gentillesse, ils font monter sur scène deux gamines pour faire des photos avec eux. Voilà, le genre de truc pas calculé, juste sympa pour faire plaisir et se faire plaisir !

Mais bon, comme aurait dit ma grand-mère, tout a une fin sauf le concombre qui en a deux (T’es peut-être un peu lubrique là, mamie !)!

Fini, ou pas car bien sûr, quelques minutes après le concert, ils étaient présents avec le public pour faire des photos, des bises aux filles (au grand bonheur de la gagnante du concours), signer leurs disques et les cartes postales gratuites avec la même joie et le même plaisir. Pas besoin de dire que leurs T-Shirts sont toujours magnifiques et que leur stand de merchandising a été dévalisé à la vitesse d’un dragon en plein vol !  

Au risque de me répéter, FREEDOM CALL est vraiment le groupe qu’il faut aller voir en live. Et encore ce soir, c’était vraiment un grand moment magique pour tous les fans de métal épique et joyeux. FREEDOM CALL sur scène est vraiment, pour moi, le groupe que je ne louperais pour rien au monde !

Voilà, là c’est bien fini. Les fans sortent le sourire jusqu’en haut des oreilles et moi je dois faire descendre de mon capot une jeune dame qui a trouvé plus facile d’attendre le bus assise sur mon capot !! Voilà, je suis dans ma voiture et je vais enfin pouvoir hurler à tue-tête : FREEDOM CAAAAALLL !!! (Dis-moi merci chérie, j’aurais pu le faire en rentrant à la maison.. à deux heures du mat’ !!!)   

 

P.S : le moment remerciements est venu.. Un méga méga merci à Base Productions de continuer à nous faire passer des groupes qui nous procurent vraiment des moments rares.

Retour à Lyon et à la case Transbordeur.

Et heu, je n’ose même plus le dire, j’ai un petit peu loupé le groupe d’ouverture de la soirée, les italiens de ELVENKING. Ben oui, c’est comme ça : ils terminent leur dernier morceau quand j’arrive enfin au Transbo. Je suis dégoûté parce que j’aime vraiment leur métal folk pêchu !  Et le peu que j’ai vu et entendu – et la réaction des gens qui étaient à l’heure – me confirment que sur scène, ça le fait !

ROF 1

Rhapsody Of Fire

 

Bon, la bonne nouvelle c’est que je suis à l’heure pour RHAPSODY OF FIRE. Version Alex Staropoli, Fabio Lione. Bref, à ne pas confondre avec le LUCA’S TURILLI RHAPSODY OF FIRE avec Dominique Leurquin et Patrice Guers !! 

Et c’est parti ! Quel plaisir de retrouver Fabio Lione ! Quelle voix et quelle présence ! C’est un concert très intense. Leur métal symphonique sur scène fonctionne à fond. Les nouveaux morceaux passent bien et le public y répond. 

Bref, ça passe à la vitesse de l’éclair.

ROF 4

Rhapsody Of Fire

ROF 2

Rhapsody Of Fire

Je profite du changement de plateau pour papoter avec les mecs d’ELVENKING en attendant la reprise des hostilités car la tête d’affiche ce soir, c’est GAMMA RAY !

Et ça ne va pas tarder, pour le plus grand plaisir de plus de 700 personnes (une grande majorité arborant des T-Shirts RHAPSODY OF FIRE, GAMMA RAY et bien sûr HELLOWEEN !) bien chauffées par les deux groupes précédents et prêtes  à s’enflammer dès la fin de l’intro.

GR6

Gamma Ray

Intro qui annonce l’arrivée de KAI HANSEN et des siens.

Et c’est parti pour un tour des différents albums du groupe… Plus, bien sûr, un “I want out”, la reprise d’HELLOWEEN, pour notre plus grand plaisir. Et ça va durer plus de deux heures ! Plus de deux heures où ils vont y aller à fond, nous délivrant un set carré et bien rodé mais qui n’oublie ni le fun ni la bonne humeur.

GR5

Gamma Ray

Bref, il est déjà minuit et demie et c’est fini. GAMMA RAY a vraiment fait plus que le job ce soir et le sourire banane sur le visage des fans qui font la queue au stand merchandising en est la preuve !!

GR4

Gamma Ray

Bon, il est très tard. J’ai encore “I want out” dans la tête. Trop bien !!

 

BILAN DE LA SOIREE

ELVENKING

Mea culpa ! Je promets que je ferai mon maximum pour les voir la prochaine fois. Comment ça, si ce ne sont pas eux qui ouvrent ?!!

ROF 3RHAPSODY OF FIRE

Gros concert de Fabio Lione. Quel putain de chanteur ! D’accord avec mes alcooli… acolytes qui le verraient bien chanter du métal à la DIO.  Un bon concert de RHAPSODY OF FIRE avec toujours un petit bémol pour les nouveaux morceaux, même s’ils passent mieux en live.

 

 

GR2GAMMA RAY

Un retour gagnant sur scène. Le plaisir de ré-écouter des anciens morceaux et de revoir KAI HANSEN sur scène.

 

 

 

Bref, une bien bonne soirée au Transbordeur ce soir avec une affiche de qualité et un public bien présent. Encore un grand merci à BASE PRODUCTIONS de nous permettre de voir ce style de musique à Lyon !

Comment ? Ah oui, j’oubliais : on continue au Marché Gare le 16 avril avec FREEDOM CALL !!

ROF5

Rhapsody Of Fire

GR1

Gamma Ray

Let’s go ! Direction Lyon. Pas pour le Trockson pour aller voir ZOE ni pour le Transbordeur où se produit SHAKA PONK mais pour l’Amphi 3000 où JOE BONAMASSA tient l’affiche.

Ayant déjà été dans cette salle pour JEFF BECK, je sais à quoi m’attendre : un concert assis ! Bon, j’arrive et devinez quoi ? J’ai encore loupé le début de la première partie… Euh non en fait, j’ai fait encore plus fort que d’habitude, il n’y a pas de première partie et c’est bien JOE BONAMASSA qui a commencé a jouer… Ils commencent à faire plus fort que les suisses, les lyonnais ! J’arrive à 20h05 et à 20h pile, ça a déjà commencé !

imagesEt là, surprise : JOE et ses musiciens sont assis sur des chaises posées sur un tapis pour une première partie acoustique.

Donc là, effectivement, c’est bien fait, c’est un putain de guitariste et il nous le montre mais pour la première fois depuis longtemps, je vais apprécier un entracte. Je me suis à moitié endormi, moi ! Il faut dire que la dernière fois que je l’ai vu, il doit y avoir sept ou huit ans, c’était un putain de set blues-rock des familles.

Donc là, le choc thermique a été terrible ! Vivement la partie électrique !

Le temps de papoter avec les copains, de se rappeler le temps où on était 150 devant la scène (l’Amphi 3000 est plein) et  la sonnerie nous indique qu’il est temps de rejoindre nos places.

Les musicos ont pris leurs places en hauteur. Le batteur a fait son apparition. Trop content Ti-Rickou ! Le clavier est toujours là. Je pense qu’il va plus s’éclater en deuxième partie parce qu’avoir DERECK SHERINIAN, le claviériste de DREAM THEATER et de BLACK COUNTRY COMMUNION et lui faire jouer de l’acoustique, c’est un peu bêta.

Bon allez, ça part ! Heu… comment dire ? Doucement.

La part belle est donnée aux morceaux des derniers albums et à la virtuosité de JOE qui évolue pratiquement seul sur la grande scène, le bassiste étant sur la droite.

On est en électrique mais j’ai du mal à me tenir éveillé. Je ne vais me réveiller que vers la fin avec des morceaux que j’aime des premiers albums… A l’inverse de mes voisins qui se demandent pourquoi le son devient fort !

Bien sûr, rappel. Petits speachs de JOE, présentation des musiciens. Mais bon, moi je n’ai toujours pas décollé. C’est ballot parce que maintenant, c’est l’heure d’atterrir. Il faut dire aussi – à ma décharge – que je n’ai pas trop l’habitude de faire des concerts assis.

Alors d’accord, le son dans l’Amphi 3000 est superbe, avec une acoustique terrible ce qui permet de mettre en valeur la dextérité guitaristique de JOE BONAMASSA mais il est clair que la prochaine fois, j’irai plutôt le revoir avec BLACK COUNTRY COMMUNION ou un de ses autres projets où il se laisse plus aller à de la musique qui bouge. Maintenant sous son propre nom, mis a part de l’entendre jouer de la guitare, c’est n’est plus du tout ce que j’aime. Pas assez vieux pour ça.

Voilà. Concert bizarre. Ambiance Arte. Pas de possibilité de prendre des photos (aucun photographe n’a d’ailleurs été accrédité), mais il faut dire que la configuration de la salle ne s’y prête pas tellement.

En conclusion, comme je le dis souvent, il vaut vraiment mieux aller voir les groupes quand ils débutent, qu’ils ont toute leur fougue et qu’ils jouent dans des lieux sympas et pas chers plutôt qu’attendre qu’ils passent sur Nostalgie et que ce soit 75 euros la place. Mais bon, moi au moins, j’ai fait les deux !!

Mais honnêtement, je suis resté sur la tarte de la première fois.

Ce qui est sûr, c’est que JOE BONAMASSA est quand même un des derniers guitar hero qui nous soit arrivé depuis des années. Et même si ses choix musicaux ne sont plus forcément les miens, c’est un putain de guitariste qui terminera certainement en guitariste de légende.

Un grand merci à Eldorado pour m’avoir permis d’assister au concert et d’en faire le report… même si un report sans photos, c’est quand même un peu triste….