Vu que j’ai eu un coup de foudre pour les BENATH MY SINS lors de leur concert à Lyon, je n’ai pas pu résister à leur proposer de faire une petite interview made in Ti-Rickou. En plus, comme ils sont originaires de Paris, je n’aurais peut-être pas eu l’occasion de leur en faire une pendant un petit bout de temps !
Et puis, vous me connaissez, j’ai toujours un faible pour les groupes à chanteuse !
Lorsque j’ai vu que WEDINGOTH jouait à l’Hôtel de la Musique avec deux autres groupes à chanteuse, je n’ai pas hésité une seconde. Heu si en fait, j’ai hésité ; pas sur la question d’y aller ou pas mais sur celle d’emmener ou non une copine allergique aux groupes avec chant féminin… Je sais, j’ai un mauvais fond !
Allez, direction Villeurbanne. Connaître le lieu plus no problem pour se garer égal Ti-Rickou à l’heure. Et même en avance.
Hey mais il y a plein de têtes que je connais, moi !! Et je vois même l’équipe qui organise le Péage du Rock à Bourg de Péage ! Tiens, vous ici ? Ah, vous jouez ce soir dans MORRIGHANS et c’est vous qui commencez la soirée ? J’ai encore bien bosser mes fiches, moi, lol !
MORRIGHANS
Même sans pouvoir divinatoire, je peux vous dire qu’on va être dans du rock prog’ !!
Et c’est gagné, je suis trop fort !! On est dans du rock prog’ avec des petites (voire légères) touches métal. Six musiciens et musiciennes avec claviers, batterie, guitare et basse sur la scène de l’Hôtel de la Musique, ils n’ont pas vraiment de place pour le scénique. Une fois en place, ils ne peuvent presque plus bouger !
Mais bon, l’important c’est la musique et c’est très beau. Méga agréable, bien fait, bien joué. En plus ce soir, le son est excellent et avec ce type de musique, c’est vachement important. La chanteuse a une belle voix, les morceaux de leur album passent tout seuls. Bref, une très bonne entrée en matière dans cette soirée.
Ca commence bien !
BENEATH MY SINS
Allez, une petite pause et une autre découverte pour moi avec les parisiens de BENEATH MY SINS. Là, le tempo s’accélère. On est dans du métal symphonique avec chant lyrique à la NIGHTWISH et consorts, mais bien métal.
Leurs morceaux sont très bons, la chanteuse a une putain de voix, les musicos sont excellents et en plus, ils maîtrisent tous le live.
Je prends une baffe comme je n’en avais plus pris depuis pas mal de temps avec un groupe évoluant dans ce style ! C’est méga bon et je suis vraiment sous le charme de la voix de la chanteuse (heu, j’ai dit : la voix !!). Du coup, leur set va me sembler court.
Allez, je craque, avant le prochain groupe, je vais leur faire une petite interview.
WEDINGOTH
Bon, rapide l’interview mais pas assez pour voir le début du dernier groupe de la soirée, WEDINGOTH. Là, le tempo remonte encore d’une case, on est dans du heavy prog’. Et encore une fois (c’est la thématique de la soirée) il y a une fille au chant, même si maintenant on n’est pas dans un registre lyrique mais plutôt heavy et une autre à la basse.
Les WEDINGOTH, je les connais et c’est un groupe que j’aime vraiment bien. Je ne les ai pas revus depuis qu’ils ont sorti leur nouveau CD et je vais donc découvrir des titres en live.
Et je ne suis pas déçu, bien au contraire ! Leur musique est un poil plus musclée et ce n’est pas pour me déplaire.
On va avoir droit à des morceaux de leurs différents albums avec même un morceau du premier pour ouvrir le rappel. C’est vraiment une super set list servie par un groupe qui est heureux de jouer. Le public, qui est assez nombreux ce soir, et où je note une forte présence féminine, est aux anges.
Les WEDINGOTH nous offrent une grosse prestation ce soir encore ! Bref, c’est la cerise sur le méga cake de cette soirée où tout était bon.
Le temps de dire au revoir aux copains et copines – c’est fou comme le temps file quand on s’amuse ! – et il est largement temps de rentrer… Mais la route sera moins longue avec les CD des trois groupes de ce soir comme compagnons (bientôt les chroniques !!).
Une spéciale dédicace à la copine qui aurait été trop heureuse ce soir… si je l’avais emmenée, lol !!
Lorsque tu es un groupe et que les dates de tournée sont un peu dures à caler ? C’est la question que ce sont posés les groupes de ce soir. Comme ils avaient déjà joué ensemble il y a un an et demi à l’Undertown de Meyrin, les genevois d’HEADLESS CROWN, les vaudois d’ELFERYA et les argoviens de DEEP SUN ont décidé de s’unir pour écumer la Suisse sous le nom du Swiss Metal Alliance Tour.
Ce soir, je me dirige donc dans la banlieue aisée de Genève, à Versoix, au bord du lac Léman, là où les propriétés n’en finissent plus de s’étendre. La nuit va être agitée pour les habitants car il va y avoir du métal et que ça risque de faire du bruit. Le concert est, comme régulièrement aux Caves de Bon Séjour, entièrement gratuit. C’est cool, et en plus pour une fois, le ciel est clément avec moi. Que demandez de plus? Cela change de mes récents concerts – je m’y serais presque habitué moi, à ces temps apocalyptiques !
Bon trêve de plaisanterie et passons aux choses sérieuses : la musique. Chacun de ces groupes a au moins un album à son actif, est composé de musiciens expérimentés et rompus à l’exercice scénique. Une soirée à ne pas manquer, assurément !
DEEP SUN
Ce soir, c’est ELFERYA qui tient le haut de l’affiche et qui laisse donc le soin aux HEADLESS CROWN et aux DEEP SUN d’ouvrir cette première étape.
Ce sont ces derniers, venant de Soleure en Argovie (province suisse alémanique) qui commence. Le groupe fait dans le métal symphonique à chanteuse. Fans de NIGHTWISH, WITHIN TEMPTATION et compagnie, ce groupe est fait pour vous ! Il est composé de DEBORAH LAVAGNOLO au chant, de TOM HIEBAUM aux claviers, de PASCAL TÖNGI à la guitare et de la session rhytmique avec TOBIAS BRUTSCHI, le batteur, et ANGELO SALERNO, le bassiste.
A vrai dire, je ne suis pas très friand de ce genre de métal car les voix lyriques ne sont pas mon fort, mais là, je suis agréablement surpris par le chant… et le look de DEBORAH qui ne me laisse pas indifférent ! Et je ne suis pas le seul, apparemment. Campée sur des chaussures cloutées aux talons faisant au moins dix centimètres de haut, elle me surprend par les notes qu’elle produit… et notamment lorsqu’elle s’énerve sur certains titres !
Cette soprano est secondée avec talent par PASCAL qui s’occupe des growls. TOM, derrière ses claviers headbangue comme s’il avait un essaim de guêpes dans sa crinière et ANGELO, en retrait, fait ronfler ses lignes de basses. TOBIAS, lui, n’hésite pas non plus à assurer quelques vocaux bien sentis.
Mais c’est bien DEBORAH qui tient le groupe. En plus, elle fait l’effort de parler en français, ce qui est bien sympa.
Tiens, ils ont un invité ce soir. Hey, mais c’est STEPH des HEADLESS CROWN ! Quel titre ! Les deux voix se complètent à merveille, ça déchire.
DEEP SUN + HEADLESS CROWN
Les morceaux s’enchaînent les uns après les autres quand soudain PASCAL doit faire face à un problème : il n’a plus de son sur sa guitare… ni de voix. Il disparaît à l’arrière de la scène et le groupe tente tant bien que mal de palier à l’absence de son guitariste, empêtré dans des problèmes de câbles.
Fin du set ? Non, ils ne pouvaient pas terminer ainsi et ils nous jouent un dernier morceau appelé “Good all Times”. Et quel morceau ! Après un démarrage mélancolique sur fond de claviers très années 80 puis une superbe accélération et un passage en force très speed, le titre achève le show en beauté. Les canailles avaient gardé le meilleur pour la fin ! Ce morceau est sans conteste le point d’orgue de leur set.
Fin de la partie avec les remerciements chaleureux de DEBORAH, qui fait toujours de son mieux pour s’exprimer en français. Chapeau madame !
HEADLESS CROWN
Un petit tour dehors histoire de prendre l’air frais car dedans, c’est un peu l’étuve. Je suis en pleine discussion avec des copains, quand soudain, en tendant l’oreille, j’entends du bruit dans la salle… Hors de question que je rate le début d’HEADLESS CROWN ! Ouf, j’arrive juste à temps, ils viennent à peine d’entamer leur set.
Les musiciens sont remontés à bloc. En regardant les titres présents sur la set list, je sais déjà que je vais chanter avec joie les refrains. “The world scream” entamé, on sent STEPH, le chanteur, chaud comme la braise et prêt à en découdre. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que le groupe joue en ces lieux puisqu’ils y avaient fait la première partie de BLAZE BAYLEY il n’y a pas si longtemps. Le son est excellent, ça change du dernier concert où je les avais vus. Ben oui quoi, on avait l’image mais pas le son !
“Lonely Eagle”, suivi de “Be seeing You” qui est un hommage à la série des 70’s Le Prisonnier dont STEPH est un grand fan, s’enchaînent sans temps mort. Comme d’habitude, MANU et CED font les pauses de rigueur mais toujours dans une bonne ambiance. Ces gimmicks éculés mais exécutés avec bonheur, font le plaisir des photographes nombreux devant la scène.
Les HEADLESS CROWN s’éclatent comme des dingues et se donnent à fond comme d’habitude. Les classiques de l’album “Time For Revolution” sont joués les uns après les autres. Les twin guitars chères à IRON MAIDEN sont toujours aussi présentes pour un heavy des familles pas piqué des hannetons. Les riffs de CED et de MANU sont mordants, les ronflements de la basse de MACK résonnent et les coups de butoir de CARLOS explosent l’auditoire.
HEADLESS CROWN
Et voilà, pas le temps de se remettre de tous ces brûlots qu’arrive “Wratchild” de MAIDEN. Ce morceau est idéal pour la voix de STEPH et le public bien présent ce soir manifeste son bonheur. A force de les suivre, je me rends compte que leurs morceaux sont bien ancrés dans mon crâne. Dès “Evil Rising”, l’ambiance monte d’un cran. Ca commencerait presque à pogoter. J’ai bien dis presque, lol !
Et c’est sur “Reach Out” que le groupe termine son set dans la joie et la bonne humeur. J’aurais bien aimé un petit “Men or Machine”, moi, mais bon on ne peut pas tout avoir dans la vie.
Pause boisson, restauration et bla-bla entre copains puis retour dans l’étuve des Caves de Bon-Séjour.
ELFERYA
« Bienvenue dans le monde féérique d’ELFERYA ! », telle pourrait être la devise du groupe tellement sa musique est empruntée de mysticisme. ELFERYA est le plus mélodique des trois groupes. Et perso, je trouve ça très bon.
Mais comment ai-je pu oublier ce groupe qui comporte en son sein une violoniste d’un talent monstre. Oui, oui, vous avez bien lu, une violoniste ! Surprenant, n’est-ce pas ? Le groupe de Lausanne joue du power métal mélodique et symphonique, la voix de soprano en moins. Il y a même un petit côté folk grâce à MATHILDE SONNEY la fameuse violoniste.
“Eden’s Fall”, le premier morceau joué ce soir, est le titre éponyme de leur dernier album datant déjà de 2015. D’entrée de jeu, le groupe nous amène dans son monde.
VALERY VEINGS, nous assène de riffs assassins. C’est un géant… Non seulement par sa virtuosité, mais aussi par sa taille. D’ailleurs, MATHILDE a beau être montée sur un retour, il est toujours plus grand qu’elle !
La voix de LAURA LINH semble parfois un peu juste mais elle compense par une forte envie d’être sur scène. Elle a la rage. A noter qu’elle vient à peine d’être recrutée (février dernier) en remplacement de l’ancienne chanteuse partie fonder son propre groupe et qu’en plus, c’est son premier concert avec le groupe. Bref, elle assure !
ELFERYA
Des titres tels que “Elferya”, “With all my Love” ou “Cruel Night” sont emplis de mélodies enchanteresses mais bien métal. Quand je vous disais que c’était féérique !!
Les morceaux s’enchaînent et je constate que le groupe à de nombreux fans dans la salle. Les photographes semblent avoir beaucoup moins de place car ladite salle est encore plus blindée que tout à l’heure. C’est étonnant cette fan base, je ne m’y attendais pas.
C’est vrai que le tout est exécuté de main de maître par les frappes de SAMUEL PYTHON, le batteur, de THIBAULT JEHANNO le bassiste qui, dès qu’il en a la possibilité, va au-devant de la scène et de LOIC DURUZ le second guitariste, qui n’est pas en reste non plus. VAL lui, bouge dans tout les sens et harangue le public.
Cependant, pour moi, l’utilisation trop régulière de bandes nuit un peu à la musique. Mais ce n’est absolument pas l’avis du public qui donne de la voix sur tous les morceaux. LOIC a remplacé récemment lui-aussi le clavier que j’avais vu à l’Undertown… ce qui explique sûrement l’utilisation de ces samplers.
Mais dès l’instrumental “Mystic Land” qui démarre au violon et qui à de faux airs de folk métal, je repars dans leur univers. C’est un titre excellent qui m’a vraiment marqué par sa ritournelle. Les titres sont déployés avec précision comme une horloge… suisse, évidement !
Après “Toys of a Modern Man” et ses litanies, le groupe monte encore en puissance. Le public est en osmose. Ces gars-là sont d’ailleurs et ils réussissent à nous y emmener.
ELFERYA
“The Dreamcatcher” est l’avant-dernier morceau. Ah, voilà pourquoi, depuis le début du concert, je voyais un attrape-rêve sur la batterie ! J’ai compris, hourrah !
Je suis fasciné par le jeu de MATHILDE. Ce n’est pas tous les jours que l’on voit un violon dans un groupe de métal. Et quelle énergie ! Ca me ferait presque aimer le violon !
“The Silent of the Night” arrive et le show se termine. Le temps est passé vite, et il est temps de plier bagages pour le groupe, non sans avoir salué la foule qui l’a soutenu tout le long du concert.
Ce soir, c’est à une prestation sans faille – à part les petits problèmes de DEEP SUN – auquel nous avons eu droit. Les trois groupes ont des compos solides et addictives. Ils nous ont fait passer un bon moment. Malgré l’heure tardive, le public reste présent. Il faut dire aussi que les trois groupes sont dans la salle pour prendre des photos avec les fans, signer des autographes, etc. Pas de meet and greet, des musiciens cool comme on commence à en prendre l’habitude en Suisse. Moi je dis que le reste de la tournée promet !
Choix cornélien ce soir, entre le M. FEST à Marnaz, et SYMPHONY X à Lyon. D’autant plus que pour ces derniers, c’est complet !
Mais SYMPHONY X, ça fait au moins quinze ans que je ne les ai pas vu et en plus, un bon pote a réussi à nous dégoter deux places ! Donc, direction Lyon, et plus précisément Villeurbanne au Centre Culturel Œcuménique (CCO pour faire simple). Ca tombe bien, la dernière fois où j’y avais mis les pieds remonte à pas mal de temps.
Avec trois groupes à l’affiche, je pars assez tôt puisqu’il faut qu’on y soit à l’ouverture. Mais, comme par hasard, le syndrome Ti-Rickou me rattrape : pluie d’enfer, bouchons partout, problème pour trouver la salle (je vous l’ai dit, ça fait longtemps que j’y ai pas mis les pieds !), problème pour se garer…
MYRATH
Bon, je rate en beauté MELTED SPACE – “Ti-Tickou ! Sors de ce corps !” – mais j’arrive pile-poil à temps pour MYRATH, ouf ! Premier constat, même si le CCO a été récemment rénové, c’est toujours aussi petit, on se croirait à La Tannerie (et revoilà encore Ti-Tickou !). Mais l’adage est bien connu : « c’est dans les petits pots qu’on trouve les meilleurs onguents » ou en terme métal : « c’est dans les petites salles qu’on trouve le gros son » !
La scène est plus large que profonde, idéale pour installer le matériel de SYMPHONY X, mais à contrario laisse peu de places pour MYRATH et de surcroît MELTED SPACE.
La batterie rangée sur le côté droit de la scène, le bassiste devant, essayant de se faire une place, le clavier en plein centre, le guitariste à gauche, il reste peu de place au chanteur ZAHER ZORGATTI pour évoluer. Peu importe, les Tunisiens n’en ont cure, ils assurent ! On est pris d’entrée de jeu dans leur prog’ métal mélodique à tendance orientale.
C’est sur le titre “Jasmin” qu’ils nous mettent directement dans le sujet, puis après l’enchaînement de “Storm of lies”, ZAHER ZORGATTI nous interpelle… Et en Français, s’il vous plait ! Il nous parle de sa fierté d’ouvrir pour SYMPHONY X et remercie MELTED SPACE (oui, le groupe que j’ai raté !) d’avoir ouvert le show.
MYRATH
Puis après un “Freedom back” et un “Believer” de toute beauté, où l’on découvre l’étendue mélodique du coffre de ZAHER, c’est “Wide Shut” et “Nobody’s Lie” (dédicacé à un ami mourant) qui s’enchaînent pour terminer sur un “Merciless Time”. Quel set mes aïeux ! Ils se sont donnés à fond et quelle joie pour moi de les revoir ! Belle entrée en matière.
Le temps de se rapprocher un petit peu, de jouer des coudes pour se faire une place devant, malgré deux géants mastodontes qui culminent à pas moins de deux mètres, et le backdrop de SYMPHONY X se déroule. Tiens, ils sont en train d’installer deux masques sur la batterie, bizarre… C’est vrai que la pochette de “Nevermore”, leur dernier album, représente deux masques en quinconce, alors pourquoi pas ?
SYMPHONY X
Pas le temps de souffler que déjà l’intro « Overture » démarre. Et contrairement à ce que je pensais, ça ne bourre pas, mais faut pas rêver, ça ne va pas tarder. JASON RULLO fait résonner sa batterie et les trois MIKE débarquent les uns après les autres. C’est sur un “Nevermore” de folie que déboule, tel un sanglier furieux, un RUSSEL ALLEN, lunettes noires vissée sur le crâne, cheveux tirés en arrière, attachés en queue de cheval.
L’ouverture du bal commence. “Underworld” enchaîne sans temps mort. On sent qu’on a affaire à des musiciens qui ont de la bouteille. Normal, ça fait un peu plus de quinze ans qu’ils jouent tous ensemble, ces ricains !
SYMPHONY X
Le son et les lights sont monstrueux.
Bon début de soirée en perspective. Et on continue par “Kiss of Fire” où la voix brute et forte de RUSSEL nous impressionne mais c’est sur la ballade “Without You” qu’il nous touche le plus par sa voix claire.
« C’est la première fois nous jouons autant de concerts sold out sur une tournée» nous dit RUSSEL. On veut bien le croire vu le nombre de personnes qui ont répondu présent à l’appel ce soir !
SYMPHONY X
S’ensuit “Charon” un autre titre du dernier album. Puis sur “To Hell And Back”, RUSSEL se tourne vers la batterie et se grime avec un des masques installés plus tôt. Masque noir et blanc sur le visage, il envoie du bois, comme on dit chez nous. Mélodique, mais toute en puissance maîtrisée, sa voix nous transporte.
Tiens mais que ce passe-t-il ? On nous a changé notre RUSSEL ? Non, il a juste lâché ses cheveux et mis le second masque. Rouge et noir celui-là. On passe du côté sombre de la force. Sa voix se fait plus ténébreuse. Génial ! RUSSEL est un vrai showman !
SYMPHONY X
Et encore un autre titre “d’Underworld” avec “In My Darkest Hour”. Ils ont décidé de nous faire tout le dernier ?
MICHAEL LEPOND, le bassiste depuis seize ans maintenant et MICHAEL PINELLA, le clavier des débuts, nous montrent qu’ils sont aussi en voix, avec des cœurs sublimes. JASON RULLO rend coup sur coup avec ses frappes de mule. Et MICHAEL ROMEO tout sourire, hyper content d’être là, nous prouve qu’il est un excellent guitariste, jouant souvent les yeux fermés, notamment sur un “Run with the Devil”.
Petit speech de RUSSEL juste avant “Swan Song”, encore un titre du dernier album. On a même droit à un petit instrumental et à un petit clin d’œil à Star Wars.
SYMPHONY X
Pour ce qui est des vieux titres, voilà que démarre “Death of Balance / Lacrymosa”, titre de “V : the New Mythology” datant de 2000. Et là on, enchaîne avec deux titres que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre : “Out of the Ashes” et “Sea Of Lies”, titres datant de 1996 issus de “The Divine Wings of Tragedy”. Trop fort les mecs ! Allez puiser aussi loin, je suis aux anges !!!
Et c’est déjà l’heure du rappel. « Symphonyx ! Symphonyx ! Symphonyx ! » chante le public. Putain, c’est que j’ai pas vu le temps passer moi !
Et boom, débarque “Set The World On Fire (The Lie Of Lies)”, excellent titre de 2007 avec plus de cinq minutes au compteur, pour finir sur “Legend” un dernier morceau de leur album éponyme datant de l’année dernière.
SYMPHONY X
Sniff, c’est déjà fini. Bon en sortant de la salle, on aperçoit les gars de MYRATH qui signent autographes sur autographes. C’est bien beau tout ça mais va falloir rentrer ; d’autant que la neige est annoncée… Bah, il suffit de mettre le “Nervermore” à fond, et on ne verra pas le temps passer !
Un grand merci à Sounds Like Hell Productions qui nous a permis d’assister à ce concert, malgré le fait que ce soit complet.