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OOMPH 3

OOMPH

Avertissement : aucun chroniqueur de W.T.R.*LE WEBZINE DE TI-RICKOU n’a été menacé, forcé par un moyen ou un autre à se rendre à ce concert. Voilà, c’est fait ! Pourquoi cet avertissement ? Juste parce que nos fidèles et très nombreux lecteurs savent que le métal indus allemand, qui plus est chanté en allemand (d’accord pas tout le temps, mais même quelques fois ça compte !), ce n’est pas vraiment ma chope de houblon. Mais bon, même pas peur !

Donc direction le Kao à Gerland (Lyon – sous-titrage pour les non- lyonnais) ! Et, d’entrée de jeu, la foule devant l’entrée me rassure doublement : primo, je ne vais pas être tout seul dans la salle et secundo, ça n’a pas encore commencé. Je suis trop content, je n’ai pas loupé le groupe de première partie qui lui-aussi chante en allemand. Trop de la chance !!

UNZUCHT 1

UNZUCHT

Bon, comme bien-sûr j’ai bossé à donf sur ce coup-là, j’ignore carrément dans quel style UNZUCHT – heu non pas “à mes souhaits”, c’est le nom du groupe, bananes ! – évolue. Ca va être la surprise.

Bon allez, c’est parti ! Et c’est on va dire du dark métal et c’est plutôt sympa… même si parfois il y a un des musicos qui prend une grosse voix ! Lorsque c’est le chanteur qui chante, c’est vraiment bien. J’aime vraiment le côté BILLY IDOL, DANZIG de la voix.

Musicalement aussi c est bien. Pas trop mou, ni trop énervé. En plus scéniquement, c’est très bien fait. Les musicos ont une vraie présence sur scène, le chanteur a un putain de charisme, le public bien présent ce soir (balcon ouvert) est ravi et le montre.

UNZUCHT 3

UNZUCHT

J’avoue que même moi je ne suis pas pressé que ça se termine. Heu, comment c’est parce qu’il y a OOMPH après ?! Non, c’est parce que c’est bien ! La preuve, je ne me suis pas téléporté dans la zone fumeur !!

Bon allez c’est fini. On sort prendre l’air tout en pensant qu’il faut que je m’écoute les albums de UNZUCHT car ils en ont quand même fait trois ! Qui a dit que je n’avais pas bossé mon sujet ? Je suis comme tout le monde, j’ai Google et Wikipédia sur mon tel !

OOMPH 5

OOMPH

Tiens, ça va recommencer. Ca serait bêta de louper le début de OOMPH !

Là, ça va être le moment de vérité : “petit Jedi, que la force soit avec toi !”. Bon, de toute façon, je n’ai plus le choix, je suis au deuxième rang et je ne peux plus me sauver. Tiens, je suis en train de me dire que pour une fois j’aurais dû prendre des bouchons d’oreille. Oups, c’est trop tard, c’est parti pour OOMPH !

Ouais en fait, je m’attendais à ce que ce soit plus fort. Est-ce que ça vient du son ou de la setlist mais en tout cas, c’est beaucoup moins agressif que dans mes souvenirs – ou alors c’est ma femme qui m’avait sélectionné une playlist spéciale terreur Ti-Rickou ! Du coup, c’est une très bonne surprise.

Les morceaux sont sympas et en plus les musicos font le show. Heu, eux-aussi ils ont des pouvoirs magiques car ici aussi le public s’est transformé en kangourou. Bon, vous allez me dire qu’à côté du stade de Gerland, ils ont l’habitude car “qui ne saute pas n’est pas lyonnais” !!!

Mais ça aussi c’est une surprise, le public lyonnais réputé froid, bouge et c’est très bon enfant. Bon, il y en a bien-sûr qui prennent la fosse pour une piscine mais ça reste fun. Bon d’accord, c’est peut-être moi qui m’attendait vraiment à un gros bordel !

OOMPH 11

OOMPH

Allez, revenons à nos moutons, heu à nos allemands, bref au groupe. Ils communiquent vraiment avec le public. En plus, ils on intègré des parties fun comme une petite version de “Ca plane pour moi” de PLASTIC BERTRAND, ce qui fait bien sûr mouche sur le public !

Sinon, ils piochent dans leur grande discographie pour nous faire une setlist que personnellement j’apprécie. Du coup, le temps passe vraiment trop vite. Un petit salut sur du EDITH PIAF et c’est fini.

Contre toute attente, non seulement je suis encore là, mais encore une fois j’ai trouvé ça bien. Et si moi j’ai changé et que vous avez changé, tout le monde peut changé… Ok, j’arrête de faire mon ROCKY BALBOA ! Comme quoi, les à priori…

J’ai enfin le temps de faire des photos avec ATCHUM, mince UNZUCHT et de dire au revoir aux copains et aux copines. Voilà une soirée que je ne regrette absolument pas moi. Maintenant, il faut que j’écoute sérieusement les derniers OOMPH. Non, je ne blague pas !!

PS : un méga merci à BASE PRODUCTIONS et à ROGER pour cette date.

OOMPH 8

OOMPH

powerwolf 2

POWERWOLF

Report de SEB 747

Il y a quelques temps déjà, j’avais repéré cette date sur mon calendrier. Laquelle me diriez-vous ? Eh bien ce vendredi 08 Avril 2016 à Solothurn (Soleure en français) en Suisse Lémanique, oui il y a POWERWOLF !

Ce groupe allemand fondé par les frères GREYWOLF (ex RED A.I.M.) pratiquent du power métal mélodique avec beaucoup d’influence bibliques et beaucoup d’humour. Il suffit de lire les textes pour que vous vous en rendiez compte.

En grand fan absolu de ce groupe, je ne pouvais rater ce concert. En plus, avec SERENITY et BATTLE BEAST en support, cela ne pouvait être qu’excellent.

Donc, direction la Kulturfabrik Kofmehl à 2h30 de chez moi. Comme chez les Suisses, y’a pas de quart d’heure savoyard, je décide de partir tôt afin d’être à l’heure, histoire de ne pas rater les premières parties, comme d’autres le font régulièrement (suivez mon regard). Et vous allez dire que je le fais exprès mais, sur l’autoroute Suisse, un petit bouchon s’est formé et devinez quoi, sur la voie opposée à la nôtre, une voiture s’est retrouvée sur son toit. Je vous jure que j’y suis pour rien !!!

Revenons à la musique. Je rentre dans la salle, et tout de suite je remarque le monde. Faut dire que c’est marqué « ausverkauft » ce qui veut dire sold out. Vite je me faufile sur la droite et me place idéalement pour prendre des photos, la salle n’étant pas super grande. Si je devais comparer, ce serait dans la configuration d’un mini-transbordeur, voire d’un Kao à Lyon.

SERENITY

SERENITY

La scène, par contre, est grande, en tous les cas plus que celle du CCO, mais première partie oblige, la place allouée à SERENITY, groupe italo-germano-autrichien de power mélodique est ultra petite. Faut dire aussi qu’avec deux backdrop de chaque côté, la place se rétrécit.

Musicalement, c’est très mélodique. Le guitariste CHRIS “Cris Tan” HERMSDORFER est un tableau vivant à lui tout seul avec tout ses tatouages. Mais ce n’est pas ce qui l’empêche de nous dégoter quelques riffs bien sentis dont il a le secret !

GEORG NEUHAUSER chanteur de son état nous parle en allemand. En tant que clône non officiel de NICOLAS CANTELOUP croisé avec FABIEN BARTEZ, il nous fait taper dans les mains à pratiquement tous les morceaux. Je suppose qu’ils ont besoin d’encouragements. Le bassiste prend le relais au niveau du chant sur certains morceaux et il a une superbe voix.

Ils ne sont que quatre et ça se ressent. C’est fort sympathique, mais ça ne casse pas deux pattes à un canard. Go pro en main, GEORG se met à filmer la foule qui hurle de plus belle. Petit bémol parce que ça s’avère légèrement agaçant au bout de plusieurs morceaux.

Quarante-cinq minutes plus tard et c’est fini. Bonne entrée en perspective, mais un peu plus de niaque n’aurait pas fait de mal.

Bon, je ne peux même pas dire bonjour aux copains, vu qu’il n’y en a pas dans la salle. Faut dire que l’allemand et moi on se comprend pas trop !

BATTLE BEAST 1

BATTLE BEAST

Vingt minutes passent et une lionne blonde rugit sur scène. On entre dans le vif du sujet, les finlandais de BATTLE BEAST débarquent. Et là, changement de décor. C’est rapide, ça gueule à s’écorcher les cordes vocales, ça headbangue en cadence, ça joue fort et bien. Ca te rentre dedans sans jamais te lâcher, bref, c’est BATTLE BEAST.

Perso, le headbanging en rythme ça me fait sourire mais finalement c’est très bon. En plus PYRY VIKKI, le batteur, frappe sur ses fûts comme un malade (il est peut être sourd ?).

Malgré le peu de places, les six membres du groupe bougent énormément, faisant des aller/retour sur toute la largeur de la scène. La chanteuse NOORA LOUHIMO, sorte de SAMANTHA FOX sur-vitaminée, maquillée comme au carnaval, se démène telle une furie, elle ne tient pas en place. Tous les tubes s’enchaînent. De « Let it roar » le premier morceau à « Out of control » le dernier, la foule bondit en rythme, hurle son bonheur, secoue la tête à se décrocher la nuque.

JANNE BJORKROTH, le clavier, possède une guitare synthé Roland AX Synth qui lui permet de rester sur le devant de la scène.

Le bassiste EERO SIPILA, le porte-parole du groupe, nous parle – en anglais, ça change – et fait boire une bière à son compère JANNE qui doit continuer à jouer. Marrant, ça me rappelle un certain American Dog. JUUSO SOINIO seul guitariste rescapé des débuts se fait assez discret, contrairement à son compère JOONA BJORKROTH nouveau venu dans le groupe depuis l’an passé qui prend sa place à côté de son frère claviériste.

Après un peu plus d’une heure, et les remerciements du groupe, avec la petite photo finish du groupe avec le public, c’est la fin.

Le groupe remballe lui-même son matériel, nous laissant découvrir le joli backdrop de POWERWOLF. A l’effigie du dernier album en date « Blessed And Possessed » il prend tout l’arrière scène, débordant même sur les côtés. D’ailleurs, c’est sur ce titre que POWERWOLF attaquera.

POWERWOLF 3

POWERWOLF

Tout de suite, on remarque que le devant de la scène a changé. Des T-Shirt de POWERWOLF se font de plus en plus remarquer et il y a même deux spécimens dans le public qui arborent le maquillage des musiciens.

Tout le monde attend POWERWOLF. De temps en temps, on entend des hurlements (à la lune, bien sûr). Les lumières s’éteignent, et l’intro démarre. ROEL VAN HELDEN debout sur sa batterie, commence à haranguer la foule avant même que ses camarades ne débarquent sur scène. L’intro finie, ROEL s’assoit et commence à martyriser ses fûts alors que ses compagnons débarquent sur scène à la grande joie des spectateurs.

Première constatation, il n’y a pas de bassiste. Mais ça, je le savais déjà. Les lights sont beaucoup basés sur le rouge sombre, ce qui rend l’ambiance un peu angoissante. Le son est puissant et le décor est magnifique. Il faut dire que le dessin réalisé par MATTHEW GREYWOLF est superbe et rend très bien sur scène.

CHARLES le premier frère guitariste vient se placer sur la droite de la scène, et MATTHEW le second guitariste sur la gauche. Ils sont suivis de FALK MARIA SCHLEGEL l’organiste, et d’ATTILA DORN, le massif chanteur. C’est à genoux que tous les membres du groupe nous reçoivent. Impressionnant !

Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, ATTILA n’est pas roumain mais bien allemand. D’ailleurs, le fait d’être du côté germanique de la Suisse le fera parler tout du long en langue teutonne… à mon profond dépit (J’y comprends rien du tout ! Peuvent pas parler en français, comme tout le monde ?) !

Bref, passez ce léger désagrément, nous entrons en communion avec le groupe. C’est tout religieusement que je découvre pour la toute première fois les musiciens sur scène. Et qu’est-ce que c’est bon !

Après « Blessed and Possessed » voilà qu’arrive « Coleus Sanctus » un titre de 2013. La messe commence !!!! « Amen & Attack » puis « Sacred & Wild » tirés du même album suivent. ATTILA, en impose par sa grandeur et sa voix ! Ca y est, ça commence à s’exciter le long de la scène. Pas trop non plus, c’est que le début quand même ! La salle commence seulement à s’échauffer.

powerwolf 1

POWERWOLF

Attaque « Army of the Night » titre de l’an passé qui passe bien sur scène. D’autant plus que les premiers slammeurs commencent. Heureusement pour moi, j’en suis relativement bien éloigné. C’est que je n’ai pas trop envie de me prendre un type sur la tête !!

« Resurrection by Erection » apparaît, et voilà que FALK se déplace d’un clavier à un autre tout en n’arrêtant pas d’haranguer la foule. Les deux frangins se remuent tout le long de la scène en se tapant dans les mains à chaque fois qu’ils se croisent. Dément. En plus, ça m’arrange, je n’ai pas à me déplacer pour les prendre en photos. Et ils prennent régulièrement la pose. Trop ? Peut-être, mais moi j’aime bien !

Durant « Armata Strigoi » le backdrop change. Trop cool ! Et quel dessin ! Perso, moi je suis fan.

Voilà FALK qui déboule avec un drapeau au logo du groupe durant « Dead Until Dark » un autre titre de l’an passé. Après « Let There Be Night » de Blessessed and Possessed, « Werewolves of Armenia » attise la foule qui lutte dans tous les sens. Les slams et les pogos continuent de plus belle. S’ensuit « Saturday Satan », et là mon sang ne fait qu’un tour ! Génial, un titre de « Lupus Dei » album remontant à 2007 ! « Moscow After Dark », « In the Name of God » et « We Drink Your Blood » passent comme une lettre à la Poste avant que n’arrive « Lupus Dei ». La foule est en délire !

Les lumières s’éteignent, le groupe s’arrête et la foule hurle « POWERWOLF » en chœurs. Pendant que passe la bande « Agnus Dei », des flammes font leur apparition. ATTILA, dos aux spectateurs s’apprête à nous sanctifier avec son encensoir. « Sanctified Wtih Dynamite » est joué puis c’est au tour de « Kreuzfeuer ». Avant de finir par « All We Need Is Blood» tiré de l’album « Blood of the Saints » datant de 2011.

Après plus d’1h45 de show majestueux, j’en ai pris plein les yeux. Et même si j’ai rien compris à ce que disait ATTILA à part « Mutter » & « Freund », la façon dont il a avec l’aide de FALK de haranguer le public et de faire réagir les métalleux présents est excellente.

Bon, c’est pas tout mais va falloir rentrer et bien rester concentré histoire de ne pas finir comme la voiture croisée à l’aller. Rien de tel que POWERWOLF pour ça !!!

POWERWOLF 20

POWERWOLF

 

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OVERKILL 3

OVERKILL

Report by SEB 747

Allo Seb ? Ouais c’est Ti-Rickou. On a bien aimé ton report sur SYMPHONY X, tu n’irais pas à OVERKILL par hasard pour nous faire un report ?

Un 1er avril ? Ce n’est pas une blague ?

Donc direction la banlieue de Villeurbanne, pour aller voir les pionniers du thrash new-yorkais ! Avec plus de trente-cinq ans de carrière à son actif, le groupe mené par l’emblématique frontman BOBBY “BLITZ” ELLSWORTH est venu enflammer la scène du CCO.

Avant toutes chose, afin de ne pas me faire rattraper par le syndrome Ti-Rickou, (vous savez : arriver à la bourre, rater la première partie, etc…), je décide de partir plutôt que prévu. Le concert commençant à 19h30, je me donne une bonne marge de 30 minutes. Et heureusement que je suis parti en avance parce qu’au bout d’une petite heure de route, un accident venant de surgir me ralentit ! « Ils ne peuvent pas le faire à un autre endroit ???? J’ai pas que ça à faire, moi ! Je risque de rater le premier groupe ! » Ouf, ça n’a pas trop duré !

ONE MACHINE 2

ONE MACHINE

Les thrasheurs du New-Jersey ont emmené dans leurs bagages un groupe pour moi, totalement inconnu, ONE MACHINE. Il a été engendré par le guitariste STEVE SMYTHE, fondateur de VICIOUS RUMORS qu’il quitta en 1999 pour rejoindre TESTAMENT jusqu’en 2004 puis NEVERMORE jusqu’en 2007. C’est vous dire le pédigrée du bonhomme !

Le temps de passer le bonjour, et on entend démarrer les grosses guitares. Je vais directement dans la salle, ONE MACHINE venant de commencer. Première impression, la place qui leur est allouée est vraiment restreinte, et il n’y a que des barbus sur scène. C’est ZZ TOP ?

ONE MACHINE 3

ONE MACHINE

Musicalement, c’est très thrash, mais relativement bien mélodique.

Le chanteur CHRIS HAWKINS enjambe tant qu’il peut la double grosse caisse, manquant régulièrement de se casser la figure. Mais ce n’est pas grave, il headbangue à tout va et en plus il vient régulièrement se placer sur le devant de la scène. Idéal pour les photos. Bon, la voix de Chris est un peu trop criarde à mon goût, mais lorsqu’il passe du côté mélodique de ses phrasés, ça passe tout de suite beaucoup mieux. A chaque début et fin de morceau, il s’essaie non sans mal au Français « Bonjour la France ! Ok ! Ça va bien ? Vive la France !».

Le batteur nous sortira aussi sa petite phrase un peu osée, ce qui fera bien marrer tout le monde.

ONE MACHINE 1

ONE MACHINE

Ne pouvant beaucoup se mouvoir, les cinq musiciens secouent régulièrement la tête. STEVE SMYTHE étant celui qui headbangue le plus, tout en nous assénant de riffs assassins. Quand on sait qu’il est atteint d’insuffisance rénale, il y a de quoi être admiratif. Ouah, ça c’est du thrash !

CHRIS HAWKINS demande aux gens du public de faire des circle pit, au grand plaisir de ces derniers qui s’exécutent… mais timidement.

Ça joue fort, très fort. Vite, très vite. Mais pas autant que ce qui va suivre.

Après avoir annoncé un morceau avant l’autre, au grand dam du bassiste totalement hilare sur scène, nous avons doit à quatre morceaux d’affilée et c’est fini. Bonne entrée en matière.

OVERKILL 5

OVERKILL

Les lumières s’éteignent, une intro démarre, et c’est parti ! OVERKILL débarque sur “Armorist”, titre du dernier album en date “White Devil Armory”. D’entrée de jeu, le niveau sonore s’élève, sans parler du niveau musical. Non pas que ONE MACHINE ait été mauvais, mais OVERKILL, c’est la classe supérieure.

BOBBY OLDSWORTH attaque tambour battant, donnant des coups de poings à la foule omniprésente. Eh oui, il y en a qui tape dans la main, lui donne des coups de poings !!

S’ensuit “Rotten To The Core”, titre qui date de 1984. Ça fait une paie, nous voilà plonger dans le bain. BOBBY s’efforce lui aussi de communiquer avec nous en Français. C’est cool de voir des américains parler dans la langue de Goethe, lol !!

OVERKILL 10

OVERKILL

DD VERNI, bassiste depuis le début, oscille comme un serpent et nous assomme de coups de basse. Qu’est-ce que c’est bon ! Le public se met à pogoter de plus en plus, notamment sur “Electric Rattlesnake” de 2012. Plus ça va et plus ça pogote. On a même droit à un stage diving d’un hurluberlu. Je suis surpris qu’il n’y en ait eu qu’un seul de toute la soirée.

RON LIPNIC, batteur du groupe depuis onze ans maintenant frappe ses fûts comme si ça vie en dépendait. On se demande comment fait la batterie pour tenir !

Bon sang, nous voilà de retour en 1988 avec “Hello from the gutter”, puis trois titres d’affilée débarquent du premier LP “Hammerhead”, “Feel the fire”, “Blood and Iron”. La foule se déchaîne comme jamais. C’est plus tout jeune, mais ça dépote toujours autant.

La set list suit son court et OVERKILL enchaîne les titres avec pas moins de huit titres issus de leur cinquième album. BOBBY nous raconte qu’ils sont du New Jersey et que ce sont nos cousins d’Amérique. Marrant. Régulièrement, il s’éclipse derrière la sono pour débarquer comme un fou furieux sur son pied de micro.

Retour dans le passé. “Raise the Dead” débarque du premier album.
Arrive sans crier gare “Overkill”, et nous revoilà plonger en 1984 pour la sortie de leur tout premier EP.

Les gratteux balancent des riffs de tueurs. DAVE LINSK shred comme un fou furieux et en champion de la grimace, DEREK « SKULL » TAILER s’amuse avec ses médiators, les lançant en l’air et les jetant à l’opposé des auditeurs qui attendent de les recevoir.

Ah, petit souci de son, on n’entend plus la guitare de SKULL. Pendant quasiment tout un morceau nous avons droit à une configuration à quatre. Pas désagréable, on entend mieux tous les instruments. Le jeu de scène est excellent, et les lights sont somptueux. Quelle soirée !

OVERKILL 12

OVERKILL

Ah, ça y est, le rappel débute et nous sommes en 1989 avec “Elimination”, titre issu de “Years of Decay”. Bon ben on repassera pour des titres récents. Faut dire qu’avec plus de quinze albums derrière eux, ça doit être ardu de définir une setlist !

Comment ne pas finir un concert d’OVERKILL avec leur fameux hit “Fuck you”. La salle étant trop heureuse de montrer au groupe leur joli majeur tendu que celui-ci n’a pas hésité à nous montrer tout le long de leur set.

Une bonne baffe à travers les dents, que je recompte d’ailleurs à la fin du concert, histoire de voir si je les ai toujours. Faut dire que ça pogote pas mal dans les concerts de thrash.

OVERKILL 9

OVERKILL

 

MORGLBL 1

MORGLBL

Bon, comment faire passer sa journée dominicale, surtout quand on est rentré très tard – ou très tôt – d’une soirée heavy-metal ?

a) On peut aller faire un tour au marché. Heu pas possible, je n’étais pas levé !
b) On peut aller voir un match de rugby. Heu… toujours pas levé !
c) On peut décider de glander toute la journée.

Et c’est ce que j’avais décidé de faire. Jusqu’à : “Heu chéri, t’as vu, y’a MORGLBL le groupe de CHRISTOPHE GODIN qui va passe à 17h à l’Auditorium de Peronnas ?” !!

Et là, opération magie, de loque humaine, je me transforme en rockeur prêt à tout pour assouvir sa passion ! Et tout ça en moins de temps qu’il en faut pour une fille de se regarder dans la glace !             Si, si, c’est possible ! J’ai été tellement rapide pour me mettre en mouvement que c’est juste en chemin que j’ai réfléchi (si, si c’est possible again !)… “Heu, c’est quoi au juste qu’ils vont nous faire, les MORGLBL ?”.

Parce que je ne vous ai pas tout dit. L’info brute c’était que pour finir en beauté le stage proposé par l’Adim de l’Ain à des élèves de conservatoire, lesdits élèves devaient mettre ce qu’ils avaient étudié en application. En clair, ils devaient jouer devant un public les morceaux travaillés avec MORGLBL.

Alors bien sûr, tout en me dirigeant vers l’Auditorium, je me demande si c’était forcément une bonne idée. Mais voilà, même pas peur ! Et là, même pas le temps de demander à la personne de l’entrée le programme, je me retrouve assis. Et par la même occasion, je vais avoir l’explication.

Comme je l’avais plus ou moins compris, on va avoir droit dans un premier temps à des morceaux du groupe joués avec eux par des groupes d’élèves différents en fonction des morceaux qu’ils auront travaillés. Heu, vu le public dans l’auditorium, j’ai hâte que ça commence !

En plus, CHRISTOPHE GODIN a du lire dans mes pensées car il commence par un : “On n’a jamais jouer devant un public aussi… âgé” ! Mon Dieu, que j’ai bien fait d’être là, moi  ! Maintenant, fermez les yeux et imaginez la tête des parents qui ont mis leurs gosses en conservatoire lorsqu’ils découvrent que MORGLBL parfois ça déménage grave !! Rien que là, ça vaut le détour.

Bon musicalement, c’est aussi très intéressant de voir ces jeunes élèves et leurs profs jouer des morceaux qu’ils ont découverts il n’y a pas longtemps et les jouer avec les musiciens qui les ont composés. Et ils s’en sortent plutôt bien.

Une fois l’exercice fini, MORGLBL va nous faire un showcase. Bon rassurez vous, ce sera assez court : cinq ou six titres… Sauf que les morceaux de MORGLBL durent pas mal longtemps et que CHRISTOPHE GODIN nous fait des sketches ! Et rien que son explication de la différence entre un guitariste de jazz et un guitariste de rock pour ma grand mère est à se tordre de rire ! En plus, bien sûr AUREL (AURELIEN OUZOULIAS – et pas MARC AUREL comme dirait ma femme ! – Non chérie, le Marc dont tu parles était empereur romain et celui qui est devant toi c’est aussi le batteur de SATAN JOKERS !!) et YVAN ROUGNY s’en donnent à coeur joie.

Et ça j’adore. Non seulement ils jouent grave mais en plus ils font les clowns et donnent une impression de facilité incroyable. Du coup le temps passe vraiment à la vitesse d’un CHRISTOPHE GODIN déchaîné… Sauf peut-être pour les trois quarts de mes voisins qui viennent de s’apercevoir qu’on a découvert l’électricité !

Bon, le groupe est gentil donc ils décident de les achever par un petit cover d’AC/DC, “Highway to hell”. Mais comme je vous l’ai dit, ils sont gentils donc ils vont nous la faire version MORGLBL, rock jazzisante… Enfin ça, c’est pour le début bien-sûr ! C’est vrai, ils ne peuvent pas non plus faire dans le social musical pendant toute la durée de leur set, ce serait mal les connaitre !!

MORGLBL 4

MORGLBL

Mais bon, on va voir que les amateurs de classique et de jazz sont beaux joueurs et qu’ils apprécient car à la fin ils vont même acheter un CD de MORGLBL ! Eh oui, il leur faut bien une preuve qu’eux-aussi peuvent aller dans un concert rock ! On voit quand même qu’ils n’ont pas l’habitude parce qu’ils ne font même pas dédicacer leurs CDs, lol !

Bon j’arrête de faire du GODIN. Il faut bien reconnaître que c’était vraiment une brillante idée de faire faire cette rencontre, aussi bien des élèves que de leurs parents avec ce groupe de fous furieux et de troublions magiques qu’est MORGLBL.

Bon alors, vous en voulez de mon repos dominical ?

PS : en plus on vient d’avoir une info toute chaude, MORGLBL sera de retour pas loin d’ici cet été, au festival DTK !!! Ca va leur changer de public !!