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Bon, pendant que bon nombre de copains et copines prennent la direction du Stade de France pour le concert des GUNS ‘N’ ROSES version reformation (STEVE ESTATOF, si tu me lis), moi je prends la direction de la montagne et plus exactement de La Roche-sur-Foron. Heu, pour une fois, ce n’est pas pour aller voir BLACKRAIN, mais pour le Roche’n’Roll Fest. Ce festival se tient depuis trois ans à la même époque, mais je n’ai pas pu me rendre aux deux précédentes éditions cause départ en vacances et risque d’arrachage de mes yeux à moi par ma chérie adorée si je persistais. En plus, cette année, non seulement c’est possible mais l’affiche sur les deux jours me branche vraiment. Je suis donc aux taquets.
Bon, comme ce n’est pas sur la route des plages, je n’ai pas de difficultés particulières. Petite pause au point de base des deux jours et, vous n’allez même pas y croire, je suis en avance !… Même s’il a fallu comprendre où on pouvait se garer !
Je découvre enfin le site. C’est très grand (c’est un stade en même temps !), avec deux scènes côte-à-côte, ce qui augure normalement de changements de plateaux très courts. Vu le nombre de groupes qui doivent passer chaque soir, ça ne paraît pas con ! Et vue la chaleur même à cette altitude, ça paraît encore moins con de ne pas avoir beaucoup de chemin à faire. Important à signaler, pour un fest gratos, le prix des boissons et de la nourriture ne sont vraiment pas excessifs. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi, ça veut dire que je vais dépenser moins de sous… Heu… d’accord, chérie, ça me fera plus de sous à dépenser dans le merch’ ! CQFD !
Ca doit être la proximité avec la Suisse, ou l’esprit helvète qui est passé par là, car le fest commence à l’heure.
Ce sont les lyonnais de MATE’S FATE, gagnants du tremplin, qui ouvrent ce festival. Il est content le Rickou, c’est du metalcore ! Donc je pense que j’ai tout dit, hein ? C’est un jeune groupe, ils font un style que j’apprécie beaucoup (uh uh !) et en plus, le public n’est pas forcément bien arrivé. Tiens, le batteur me parle… Allez faisons travailler la mémoire super-active de Ti-Rickou. Et c’est Ti-Rickou qui gagne une tringle à rideaux ! C’est NICOLAS AMMOLLO, le batteur des excellents BACK ROADS qui est derrière les fûts. Bon, j’avoue, j’ai un peu triché, c’est lui qui me l’a dit après !
Je remarque que le son est bon mais fort. Vue l’affiche de la première journée, je pense que ça promet !
Allez, il est temps d’aller faire un petit glouglou avant l’arrivée du premier groupe que je veux voir ce soir : NOW OR NEVER. Et pourquoi je veux vraiment les voir ? Parce que, tout simplement, je ne les ai pas revus depuis qu’ils ont changé de bassiste. C’est désormais mon copain, le célèbre ABEL CABRITA, qui a le poste. De toute façon, je n’avais pas le choix car il m’avait encore menacé de ne pas jouer si je ne venais pas ! J’espère qu’il me menacera toujours s’ils vont faire une croisière sur un bateau-concert dans les Caraïbes !
Je suis un peu inquiet car JO AMORE, le chanteur, a été hospitalisé il y a quelques jours et donc qu’il soit là, c’est déjà presque miraculeux. Mais bon, la volonté de JO à ne pas louper un concert est un bon moteur. Bon allez, d’entrée de jeu, je vais être rassuré, je ne l’aurais pas su, je ne m’en serai pas aperçu. Il est comme un Jack in the box. Dès qu’il est sur scène, il faut qu’il bouge ! En plus ce soir, il va même nous la jouer JOEL de AIRBOURNE, en grimpant sur les pylones de la structure métallique qui soutiennent la scène pour aller voir en hauteur quelle vue on a ! Le public qui commence à arriver en nombre est enchanté.
Son compère RICKY MARX est aussi impressionnant en termes de présence scénique et notre copain ABEL est parfait pour compléter les deux compères. ABEL, dans la famille “je fais le show”, eh ben, je voudrais le fils ! Heu, ABEL tant qu’à faire le show, fais attention où va ta basse parce que si elle atterrit encore une fois dans la tête de JO, il ne sera peut-être pas content à tous les coups… Et si tu l’assommes vraiment, tu vas être obligé de chanter, mdr !
Au niveau de la setlist, on va avoir droit à des morceaux de NOW OR NEVER, of course, de l’ancien groupe de RICKY, c’est-à-dire PRETTY MAIDS et bien-sûr de l’ancien groupe de JO AMORE – qu’il ne nommera pas – NIGHTMARE. Moment un peu tendu car NIGHTMARE nouvelle formule passe deux groupes après. Et c’est vrai qu’un morceau de NIGHTMARE avec JO qui chante, même si ce n’est pas sous le nom de NIGHTMARE, eh ben forcément ça le fait.
Enfin bref, NOW OR NEVER est vraiment excellent en live et du coup, leur prestation me paraît vraiment trop courte. Il n’y a pas qu’à moi que ça paraît court, JO et les siens ont du mal à quitter la scène. Ils profitent du dernier moment de leur présence sur scène pour faire rapprocher tout le public pour faire une photo et garder un souvenir de ce moment. Première grosse baffe de ce festival.
Moment de détente de courte durée. Juste le temps de re-boire un peu d’eau. Non, non, je ne goutte pas au breuvage houblonné vert (mais il y en a qui le goûte pour moi !). Ca me laisse quand même le temps de retrouver mes deux acolytes Steve*74 et Seb 747. W.T.R. est dans la place et en force ! En plus, je dois avouer que je compte sur Seb pour faire le report des derniers groupes de la soirée qui, je le sais par avance, risquent d’être trop violents pour moi !
Bon allez, c’est parti. Vu qu’on parlait des groupes un peu violents, c’est DUST IN MIND, un groupe de metal strasbourgeois, qui arrive. Tiens, c’est bizarre, je m’attendais à un style un peu plus agressif. La chanteuse chante en chant clair et il n’y a pas beaucoup de voix growl. C’est plutôt bien fait.
JENNIFER, la chanteuse, a une bonne présence scénique. En plus, elle est plutôt agréable à regarder et je vous avoue que ça me change des barbus chevelus.
Leurs morceaux passent vraiment bien en live même si, comme je le disais au début, le son est fort. Une découverte totale pour moi qui ne me fait pas dresser les cheveux sur la tête, c’est plutôt une bonne nouvelle !
Petite pause très courte vu que le changement de plateau fait à peu près dans les cinq minutes. Je prends le temps d’observer le site qui s’est fortement rempli, mais il est assez difficile de savoir combien on est car les gens cherchent l’ombre. On en voit pas mal sur les côtés dans la pelouse ombragée… ou dans les files d’attente pour les stands de ravitaillement ou dans les files pour les tickets de bar !
Allez, NIGHTMARE va nous regrouper une très grande partie de ce monde devant la scène car c’est parti ! Voilà le deuxième groupe que je voulais absolument voir sur cette journée car, lui aussi, a subi des changements de personnel. Depuis l’arrivée de MAGGY LUYTEN à la place de JO au chant et du batteur qui remplace DAVID AMORE, je ne les ai pas vus en live. Tiens, ils ont changé MATT ! Ah non, il s’est fait couper les cheveux, j’ai eu peur, lol !
Bon, NIGHTMARE a subi une cure de rajeunissement et d’entrée de jeu, je sais que ça va me plaire. Leurs nouveaux morceaux sont effectivement différents de ce qu’ils faisaient avant mais c’est très efficace. MAGGY a une superbe voix et scéniquement elle assure. MATT ASSELBERGHS court de partout, YVES CAMPION semble avoir trouvé un nouveau souffle. Le NIGHTMARE nouveau est un très bon cru.
Personnellement, je suis vraiment content de les voir en live. OLIVIER CASULA, le nouveau batteur est très bien et on ne peut que constater que c’est vraiment un gros cogneur. Avec les autres membres du groupe c’est, du coup, très homogène. Allez, je viens de me prendre ma deuxième tarte du fest.
NIGHTMARE va aussi faire une petite photo souvenir avec le public avant de quitter la scène. Décidément, ce soir les musiciens sont vraiment très heureux de jouer et n’ont pas envie de partir. Il faut dire qu’on est vraiment dans une mega ambiance. Le public est venu pour écouter les groupes, pas pour se faire voir ou pour foutre le barouf donc effectivement l’ambiance s’en ressent. Ce serait top que ce soit toujours comme ça !
Allez, encore une fois, la pause sera de courte durée. Heu, dès le début de VOICE OF RUIN, je vais vraiment la trouver trop courte, moi ! Parce que là, on est dans ce que j’attendais et que je redoutais : du brutal ! Et en plus, comme je l’ai répété tout au long de ce report, le son est méga fort. Je vais donc trouver le temps très très long.
Alors, je comptais sur Seb 747 pour en faire le report car je pensais qu’il serait plus à même que moi de chroniquer ce style on va dire… musical mais le fourbe s’est lâchement désisté. Il faut même dire qu’il s’est réfugié encore plus loin que Steve*74 et moi. Donc je vais essayer d’être impartial.
Les musiciens sont vraiment dans leur truc, ils ont envie de jouer, ils aiment ça, ils ont envie d’être violents et puissants et ils y arrivent très très bien ! La partie du public qui n’est pas parti au fond du site a l’air d’apprécier. En plus, ils font le premier wall of death du fest. Moi évidemment, je trouve que musicalement, avec la puissance sonore, ça fait un peu brouillon et que le chant – que ce soit en growl ou en voix en peu plus claire – m’est autant supportable que de la techno. Ne me jetez pas de cailloux, ce n’est que mon avis et mon goût personnel. Ca ne remet pas en cause la qualité des musiciens.
Je décide donc d’en profiter pour faire une interview de NO OR NEVER. J’ai dit essayer car, même à l’autre bout du site en zone VIP, ce n’est pas possible, on ne s’entend pas. Donc du coup, vous n’aurez pas d’interview de JO AMORE pour NOW OR NEVER. Je ne suis même pas sûr qu’à un kilomètre du site, on aurait pu la faire, lol !
Bon, ça y est, VOICE OF RUIN en a terminé. Pour moi ils viennent de faire un exploit car vu le nombre de concerts que j’ai à mon actif, on est dans les rares fois où j’ai regretté de ne pas avoir de bouchons d’oreilles. Brrr, j’en suis encore tout stressé !!
Allez, ça va être le moment pour JINJER de monter sur scène. Même si je sais qu’ils ne font pas forcément dans la dentelle eux non plus, j’ai vraiment envie de voir ce que les ukrainiens donnent en live. Heu non, ce n’est pas forcément parce que la chanteuse est plutôt mignonne ! C’est juste parce que c’est un groupe qui fait beaucoup parler de lui en ce moment et que je suis curieux. En plus, je n’ai pas vraiment le choix car Seb a encore déserté et que Steve lui a emboîté le pas !
Bon, comment dire ? JINJER en live, eh ben, ça le fait. Les musiciens assurent vraiment scéniquement. C’est très bien fait et efficace. Après, si je ferme les yeux et qu’on me demande si c’est un garçon ou une fille qui chante, je vais être à mille lieux de dire que c’est une fille car lorsque TATIANA SHMAILYUK prend sa voix – growl de chez growl – c’est vraiment impressionnant de voir comment elle a la voix grave. Après, ils ne font pas que des morceaux avec une voix growl. Sur les morceaux plus mélodiques, sa voix me convient largement mieux. Mais quand même, visuellement quand elle se met à chanter en growl, je suis un peu comme devant le film l’Exorciste, j’ai l’impression qu’elle va avoir la tête qui se met à tourner toute seule !
Le public devant la scène s’éclate bien même si vue l’heure tardive, la foule s’est un peu clairsemée. Il reste quand même pas mal de monde sur le site. Bon il faut dire aussi que même s’il est plus de minuit et demie, on est très bien en T-Shirt, on a juste à peine frais !
Bon, j’ai voulu voir, j’ai vu. Même si pour moi ça n’a rien a voir avec le groupe d’avant, c’est quand même trop violent pour moi. Ti-Rickou trop vieux pour ces conneries-là !
Même si je suis très curieux, je pense que j’ai atteint ma limite de résistance à la violence musicale pour ce soir. J’espère que je ne me trompe pas mais bon, je ne vais pas prendre le risque de rester pour HYBRID SHEEP le dernier groupe de la soirée. Je ne vais pas jouer les vierges effarouchées, je savais que la fin de soirée n’allait pas forcément me plaire. Et je suis déjà content d’avoir résisté aussi longtemps !
Allez, le temps de dire au revoir aux copains, aux gentils organisateurs, d’apprendre qu’on était un peu plus de 900 sur le site et je prends congés avec le sourire car pour une fois je sais que je n’ai pas deux plombes à me taper pour rentrer. J’ai hâte d’être à demain pour une affiche plus globalement dans mes cordes.
En tout cas, je ne regrette absolument pas de ne pas être monté à Paname dans la fournaise car ici, non seulement l’air est respirable, mais en plus l’ambiance est vraiment bon enfant et l’organisation est irréprochable. En plus, l’équipe des bénévoles est vraiment aux taquets. Et pour ceux qui l’auraient oublié, le fest est totalement gratuit !
Un grand coup de chapeau à l’organisation et à demain les copains !
Un jour, un imbécile heureux a prétendu que “L’abondance de biens ne nuit pas”. C’était peut-être vrai à l’époque romaine quand ce proverbe a vu le jour, mais pour moi aujourd’hui il est source d’embarras. Le même soir à quelques kilomètres de distance il y a un concert où ma fille désire aller alors que moi j’ai envie de retourner au Radar Festival pour le deuxième soir du festival. Choix cornélien !!
Après réflexion, j’opte pour une solution plutôt bâtarde, j’emmène ma fille à son concert et ensuite je me hâte d’aller au mien. Avaler aussi vite que possible les 24 kilomètres qui séparent les deux endroits en évitant les radars même si je me rends au Radar Festival ! Je sais que certains ont déjà tenté l’expérience et qu’ils ont échoué. Et bien, je confirme, il est impossible de faire ou d’aller à deux concerts le même soir !
Résultat des courses, j’arrive très très en retard pour le premier groupe de la soirée. Oui, en Suisse, ils commencent à l’heure !!
Pour les RANDOMPLAY, je n’en ai pas assez vu pour vous faire un report sur eux. Je peuxsans risque vous dire qu’ils sont cinq sur scène et qu’il y a une chanteuse qui répond au prénom d’ISABELLE. A priori ils opèrent dans un rock puissant flirtant avec le hard et à tendance mélodique. J’espère les revoir prochainement pour écouter un concert entier.
Place ensuite, sans vouloir faire insultes aux autres groupes, aux vedettes de la journée, les NOW OR NEVER. C’est véritablement un super groupe qui s’est formé ici. Avec dans ses rangs, deux anciens membres de PRETTY MAIDS, plus JO AMORE l’ancien chanteur de NIGHTMARE, et de RANZO ex-batteur de SULTAN. Avec un tel pédigrée et une telle maturité, l’ensemble ne va pas sonner amateur. On pourra reprocher ce que l’on veut à ces musiciens mais certainement pas un manque de technicité ou de professionnalisme.
Formé en 2012 autour de RICKY MARX (guitares) et de RANZO, le groupe n’est vraiment pas du genre inactif avec déjà deux albums dans sa besace. Ce soir, c’est un concert un peu spécial pour eux car ils jouent un peu à la maison. Avec deux membres qui habitent à Genève et de nombreux amis,
musiciens pour certains, qui assistent au gig de ce soir, ils ne sont pas en territoire hostile, loin de là !
Après une belle intro (ce qui n’est pas toujours le cas), le concert débute par “Sonic ecstasy”, un morceau extrait du dernier album. Titre phare pour le groupe puisqu’ils ont décidé de sortir ce titre en clip officiel pour leur promo. A peine le temps de respirer et c’est “I shall remain” toujours extrait du dernier album. Le répertoire va naviguer sans surprise entre les deux disques. Sauf erreur de ma part, il n’y aura pas d’inédit dans la set-list de ce soir.
Le groupe évolue dans des eaux allant du métal mélodique au hard rock plus traditionnel. Si vous cherchez des nouveautés dans ce style, vous pouvez passer votre chemin, car il n’y en a pas. C’est peut être le seul reproche qu’on peut leur faire.
Vis-à-vis du concert que j’avais vu à Chambéry il y déjà quelques mois, les musiciens ont durci le ton. Le côté heavy power est plus présent sur scène qu’auparavant et c’est à mon avis un plus non négligeable.
KENN JACKSON, le bassiste, a la stature d’un viking blond comme on les imaginait durant les conquêtes et invasions de la Normandie à l’époque. Il est aussi le métronome, celui qui sans vraiment bouger insuffle aux autres une énergie contagieuse. RANZO, n’est pas en reste. Voici, mesdames et messieurs un très bon batteur. Et comme il est sympathique et avenant, que désirer de plus ??
Les solos de RICKY sont aiguisés et font mouche à chaque fois mais ils sont toujours courts. Cet homme ne cède pas à la tentation d’en faire des tonnes et d’étaler son talent. Il joue juste et pour le service des autres et du morceau.
Juste un aparté pour préciser que durant tout le concert, les lights seront de couleurs bleues.
Soit le régisseur lumière a eu un problème de table, soit il a opté en toute conscience pour ce choix un peu étrange après avoir lu l’intégrale des Schtroumpfs. Visuellement ce n’est pas traumatisant, mais un peu de variété n’aurait pas nuit à l’ensemble.
Après le slow “An angel by my side”, ils interprètent une reprise de “Red, Hot & heavy” des incontournables PRETTY MAIDS. C’est l’occasion pour JO AMORE de faire chanter un public qui n’attend que cela. Un JO qui depuis NIGHTMARE a su changer son registre vocal. Fini le temps où l’ombre d’un DIO planait de façon trop présente au-dessus de notre chanteur. C’est toujours aussi puissant et mélodique mais il a su évoluer au fil du temps et NOW OR NEVER y a gagné.
C’est avec “Wind of freedom” que se termine un show rondement mené. Un excellent concert maîtrisé de bout en bout par d’excellents musiciens. Je vous conseille vivement de les écouter afin de vous faire une idée.
Malheureusement, mes soucis de planning vont cruellement reprendre vie. Alors que CHAINER monte sur les planches et attaque son concert, il déjà l’heure pour moi d’aller récupérer ma fille. Oui, dans la vie il y a des priorités à respecter !! Mais ne vous en faites pas amis lecteurs, ce n’est que partie remise car le 15 octobre prochain, CHAINER jouera à nouveau et là vous aurez un report complet de leur prestation avec des photos. C’est promis !
Bilan de la soirée
Malgré deux groupes aux prestations tronquées, j’ai assisté à une très bonne soirée avec un groupe promis à un grand avenir s’ils continuent sur cette voie et ne se perdent pas dans les méandres du business.
Report by Steve 74
Pendant que pas mal de copains font route vers le Stade de France et vont retrouver d’autres milliers de copains hardos pour voir – pour la plupart sur un écran géant – un groupe de petits jeunes australiens, moi je fais route vers Vienne (enfin les hauteurs de Vienne) et plus précisément Seyssuel pour la journée métal.
Vue mon heure de départ, ça va être chaud pour être à l’heure, mais bon, ça devrait aller car je sais où la salle se trouve. Heu… La salle est bien là mais il n’y a personne et ça semble désaffecté ! Deux solutions : soit le fest est annulé, soit cette année, ça se passe dans une autre salle… Bingo ! Maintenant, il ne me reste plus qu’à la trouver.
Gagné, j’y suis ! Sauf que du coup, devinez… Je suis en train de louper le premier groupe ! Si, c’est possible !
Pas le temps de dire bonjour aux copains, je fonce dans la salle où les franco-suisses d’ASYMMETRIC ROAD ont commencé à jouer.
Ils oeuvrent dans un métal progressif mais un métal plutôt tendance djeuns. La voix me fait un peu penser à NICKELBACK avec effectivement des touches prog’. C’est bien fait et agréable à écouter.
Le chanteur est un bon frontman. Bref, j’en aurais bien vu le début, moi ! Mais au moins, j’en ai vu une partie !!
Je profite de la pause pour dire bonjour aux potes. Ce qui est cool au Seyssuel Fest, c’est que tout est prévu pour que tu ne t’emmerdes pas entre les groupes.
Et ce soir, l’intermède musical est assuré par les MONSTROPLANTES. Une fanfare. Si c’est vrai ! C’est une fanfare qui est prévue entre les groupes de métal ! Heu, non ils ne font pas de covers métal façon fanfare et non, ils ne se sont pas protégés avec des casques et des boucliers ! Menés par un chanteur fou, ils nous balancent une musique qui déménage et qui fait bouger même les petites hardos.
C’est assez hallucinant et ça fonctionne. Les métalleux s’éclatent aux sons de la fanfare ou mangent de fabuleux hamburgers en sautillant. Le changement de plateau va même me paraître court !
Et c’est reparti ! Cette fois-ci, c’est UNCOLORED WISHES qui s’y colle. Et avec UNCOLORED WISHES, on est dans un univers complet. L’entrée en scène est théâtralisée pour qu’on puisse instantanément rentrer dans leur monde.
C’est un mélange d’ALICE COOPER et de ROB ZOMBIE… à leur sauce. Bref, une sorte d’opéra métal avec en décor un canon, un crucifix et une mise en scène avec accessoires et danseuse.
Ils nous délivrent un putain de show !
Comment, je n’ai pas parlé de la musique ? On va dire du métal prog’ sans que ce soit réducteur car on est vraiment dans un univers très particulier que personnellement j’adore !
En plus, les musicos sont vraiment à fond et du coup on est vraiment transportés dans leur monde.
Un vrai bon moment que cette prestation. Un groupe différent des autres. A suivre et bien sûr, à voir en live.
Bon, nouvel entracte hamburger top et bien sûr, retour des MONSTROPLANTES pour un nouveau délire tout en fanfare avec toujours ce chanteur possédé et armé d’un mégaphone ! Si, si, c’est vrai !! Et c’est reparti pour un lâchage de pression des petits métalleux. Yes !
Il fait toujours bon dehors et on ne voit toujours pas le temps passer jusqu’au coup de corne qui nous indique que la salle est ré-ouverte et que le prochain groupe va commencer.
C’est maintenant au tour de NOW OR NEVER, un groupe que je voulais vraiment voir, un groupe composé de deux ex-PRETTY MAIDS. L’un, Ricky MARS est à la guitare et l’autre, Kenn JACKSON à la basse. RANZO, ex-SULTAN est à la batterie et Jo AMORE de NIGHTMARE au chant.
Et d’entrée de jeu, je sais que je ne vais pas être déçu. C’est du bon heavy-metal comme on aime, avec des riffs qui font du bien, des morceaux qui te transportent et bien sûr qui se marient à merveille avec la voix de Jo… Qui est vraiment un putain de chanteur et un putain de showman !
La salle bien remplie et le public bien chauffé répond présent en mettant une bonne ambiance. Bref, une parfaite osmose avec le groupe.
NOW OR NEVER nous joue un nouveau morceau qui va figurer sur leur prochain album et ce morceau-là ne présage que du bon. Jo et ses copains prennent un plaisir évident à jouer… et nous à les écouter !
Les solos de guitare de Ricky sont terribles et la basse de Kenn est bien présente comme je l’aime. Perso, je suis aux anges !
Mais bon, il reste encore un groupe à passer donc retour à la pause hamburgers méga bons – Heu, comment j’en ai déjà manger trois ?!! Ah bon ?! – et à la fanfare MONSTROPLANTES. Quoi ? Non, pas cette fois parce qu’il est trop tard ?! Bon c’est vrai qu’en même temps, il commence à faire frais dehors !
Du coup, cette pause va être moins drôle. Mais heureusement, plus courte !
Et c’est maintenant au tour des espagnols de DARK MOOR de monter sur scène pour clôturer et cette soirée et le festival. Je suis méga content de les voir en live. Je rentre directement dans leur power métal symphonique de grande classe. En plus, à cette heure-ci, c’est parfait.
Leur musique est belle, le chanteur a une putain de voix. Dommage que la guitare soit un peu aigüe, mais bon là c’est pour chipoter. Je me laisse entraîner aux rythmes des morceaux tantôt puissants, tantôt plus superbes ballades.
Les musicos sont des vieux briscards de la scène est donc ils assurent vraiment. En plus, le guitariste sort de ces putains de solos ! Je vous ai déjà dit que le chanteur avait une putain de voix ? Bon OK !
Cà y est, il est déjà très tard et c’est déjà fini. Le temps de papoter avec Jo AMORE et ses copains de NOW OR NEVER, de remercier encore une fois les orgas pour leur mega fest sympa et familial (et pour leurs putains de hamburgers! – Heu, on va finir par le savoir que je les aime leurs hamburgers ! Même un peu trop ? Hé, j’ai même pas battu mon record de l’année dernière ! J’ai été vraiment raisonnable !).
Bref, L’Atrium, la nouvelle salle qui accueille le Seyssuel Fest est top et l’ambiance elle-aussi y est toujours au top. Le Seyssuel Fest 2015 est mort, vivement le Seyssuel Fest 2016 !!
Allez, un “Long live rock’n’roll” spécial Jo !