Tagged: power metal

powerwolf 2

POWERWOLF

Report de SEB 747

Il y a quelques temps déjà, j’avais repéré cette date sur mon calendrier. Laquelle me diriez-vous ? Eh bien ce vendredi 08 Avril 2016 à Solothurn (Soleure en français) en Suisse Lémanique, oui il y a POWERWOLF !

Ce groupe allemand fondé par les frères GREYWOLF (ex RED A.I.M.) pratiquent du power métal mélodique avec beaucoup d’influence bibliques et beaucoup d’humour. Il suffit de lire les textes pour que vous vous en rendiez compte.

En grand fan absolu de ce groupe, je ne pouvais rater ce concert. En plus, avec SERENITY et BATTLE BEAST en support, cela ne pouvait être qu’excellent.

Donc, direction la Kulturfabrik Kofmehl à 2h30 de chez moi. Comme chez les Suisses, y’a pas de quart d’heure savoyard, je décide de partir tôt afin d’être à l’heure, histoire de ne pas rater les premières parties, comme d’autres le font régulièrement (suivez mon regard). Et vous allez dire que je le fais exprès mais, sur l’autoroute Suisse, un petit bouchon s’est formé et devinez quoi, sur la voie opposée à la nôtre, une voiture s’est retrouvée sur son toit. Je vous jure que j’y suis pour rien !!!

Revenons à la musique. Je rentre dans la salle, et tout de suite je remarque le monde. Faut dire que c’est marqué « ausverkauft » ce qui veut dire sold out. Vite je me faufile sur la droite et me place idéalement pour prendre des photos, la salle n’étant pas super grande. Si je devais comparer, ce serait dans la configuration d’un mini-transbordeur, voire d’un Kao à Lyon.

SERENITY

SERENITY

La scène, par contre, est grande, en tous les cas plus que celle du CCO, mais première partie oblige, la place allouée à SERENITY, groupe italo-germano-autrichien de power mélodique est ultra petite. Faut dire aussi qu’avec deux backdrop de chaque côté, la place se rétrécit.

Musicalement, c’est très mélodique. Le guitariste CHRIS “Cris Tan” HERMSDORFER est un tableau vivant à lui tout seul avec tout ses tatouages. Mais ce n’est pas ce qui l’empêche de nous dégoter quelques riffs bien sentis dont il a le secret !

GEORG NEUHAUSER chanteur de son état nous parle en allemand. En tant que clône non officiel de NICOLAS CANTELOUP croisé avec FABIEN BARTEZ, il nous fait taper dans les mains à pratiquement tous les morceaux. Je suppose qu’ils ont besoin d’encouragements. Le bassiste prend le relais au niveau du chant sur certains morceaux et il a une superbe voix.

Ils ne sont que quatre et ça se ressent. C’est fort sympathique, mais ça ne casse pas deux pattes à un canard. Go pro en main, GEORG se met à filmer la foule qui hurle de plus belle. Petit bémol parce que ça s’avère légèrement agaçant au bout de plusieurs morceaux.

Quarante-cinq minutes plus tard et c’est fini. Bonne entrée en perspective, mais un peu plus de niaque n’aurait pas fait de mal.

Bon, je ne peux même pas dire bonjour aux copains, vu qu’il n’y en a pas dans la salle. Faut dire que l’allemand et moi on se comprend pas trop !

BATTLE BEAST 1

BATTLE BEAST

Vingt minutes passent et une lionne blonde rugit sur scène. On entre dans le vif du sujet, les finlandais de BATTLE BEAST débarquent. Et là, changement de décor. C’est rapide, ça gueule à s’écorcher les cordes vocales, ça headbangue en cadence, ça joue fort et bien. Ca te rentre dedans sans jamais te lâcher, bref, c’est BATTLE BEAST.

Perso, le headbanging en rythme ça me fait sourire mais finalement c’est très bon. En plus PYRY VIKKI, le batteur, frappe sur ses fûts comme un malade (il est peut être sourd ?).

Malgré le peu de places, les six membres du groupe bougent énormément, faisant des aller/retour sur toute la largeur de la scène. La chanteuse NOORA LOUHIMO, sorte de SAMANTHA FOX sur-vitaminée, maquillée comme au carnaval, se démène telle une furie, elle ne tient pas en place. Tous les tubes s’enchaînent. De « Let it roar » le premier morceau à « Out of control » le dernier, la foule bondit en rythme, hurle son bonheur, secoue la tête à se décrocher la nuque.

JANNE BJORKROTH, le clavier, possède une guitare synthé Roland AX Synth qui lui permet de rester sur le devant de la scène.

Le bassiste EERO SIPILA, le porte-parole du groupe, nous parle – en anglais, ça change – et fait boire une bière à son compère JANNE qui doit continuer à jouer. Marrant, ça me rappelle un certain American Dog. JUUSO SOINIO seul guitariste rescapé des débuts se fait assez discret, contrairement à son compère JOONA BJORKROTH nouveau venu dans le groupe depuis l’an passé qui prend sa place à côté de son frère claviériste.

Après un peu plus d’une heure, et les remerciements du groupe, avec la petite photo finish du groupe avec le public, c’est la fin.

Le groupe remballe lui-même son matériel, nous laissant découvrir le joli backdrop de POWERWOLF. A l’effigie du dernier album en date « Blessed And Possessed » il prend tout l’arrière scène, débordant même sur les côtés. D’ailleurs, c’est sur ce titre que POWERWOLF attaquera.

POWERWOLF 3

POWERWOLF

Tout de suite, on remarque que le devant de la scène a changé. Des T-Shirt de POWERWOLF se font de plus en plus remarquer et il y a même deux spécimens dans le public qui arborent le maquillage des musiciens.

Tout le monde attend POWERWOLF. De temps en temps, on entend des hurlements (à la lune, bien sûr). Les lumières s’éteignent, et l’intro démarre. ROEL VAN HELDEN debout sur sa batterie, commence à haranguer la foule avant même que ses camarades ne débarquent sur scène. L’intro finie, ROEL s’assoit et commence à martyriser ses fûts alors que ses compagnons débarquent sur scène à la grande joie des spectateurs.

Première constatation, il n’y a pas de bassiste. Mais ça, je le savais déjà. Les lights sont beaucoup basés sur le rouge sombre, ce qui rend l’ambiance un peu angoissante. Le son est puissant et le décor est magnifique. Il faut dire que le dessin réalisé par MATTHEW GREYWOLF est superbe et rend très bien sur scène.

CHARLES le premier frère guitariste vient se placer sur la droite de la scène, et MATTHEW le second guitariste sur la gauche. Ils sont suivis de FALK MARIA SCHLEGEL l’organiste, et d’ATTILA DORN, le massif chanteur. C’est à genoux que tous les membres du groupe nous reçoivent. Impressionnant !

Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, ATTILA n’est pas roumain mais bien allemand. D’ailleurs, le fait d’être du côté germanique de la Suisse le fera parler tout du long en langue teutonne… à mon profond dépit (J’y comprends rien du tout ! Peuvent pas parler en français, comme tout le monde ?) !

Bref, passez ce léger désagrément, nous entrons en communion avec le groupe. C’est tout religieusement que je découvre pour la toute première fois les musiciens sur scène. Et qu’est-ce que c’est bon !

Après « Blessed and Possessed » voilà qu’arrive « Coleus Sanctus » un titre de 2013. La messe commence !!!! « Amen & Attack » puis « Sacred & Wild » tirés du même album suivent. ATTILA, en impose par sa grandeur et sa voix ! Ca y est, ça commence à s’exciter le long de la scène. Pas trop non plus, c’est que le début quand même ! La salle commence seulement à s’échauffer.

powerwolf 1

POWERWOLF

Attaque « Army of the Night » titre de l’an passé qui passe bien sur scène. D’autant plus que les premiers slammeurs commencent. Heureusement pour moi, j’en suis relativement bien éloigné. C’est que je n’ai pas trop envie de me prendre un type sur la tête !!

« Resurrection by Erection » apparaît, et voilà que FALK se déplace d’un clavier à un autre tout en n’arrêtant pas d’haranguer la foule. Les deux frangins se remuent tout le long de la scène en se tapant dans les mains à chaque fois qu’ils se croisent. Dément. En plus, ça m’arrange, je n’ai pas à me déplacer pour les prendre en photos. Et ils prennent régulièrement la pose. Trop ? Peut-être, mais moi j’aime bien !

Durant « Armata Strigoi » le backdrop change. Trop cool ! Et quel dessin ! Perso, moi je suis fan.

Voilà FALK qui déboule avec un drapeau au logo du groupe durant « Dead Until Dark » un autre titre de l’an passé. Après « Let There Be Night » de Blessessed and Possessed, « Werewolves of Armenia » attise la foule qui lutte dans tous les sens. Les slams et les pogos continuent de plus belle. S’ensuit « Saturday Satan », et là mon sang ne fait qu’un tour ! Génial, un titre de « Lupus Dei » album remontant à 2007 ! « Moscow After Dark », « In the Name of God » et « We Drink Your Blood » passent comme une lettre à la Poste avant que n’arrive « Lupus Dei ». La foule est en délire !

Les lumières s’éteignent, le groupe s’arrête et la foule hurle « POWERWOLF » en chœurs. Pendant que passe la bande « Agnus Dei », des flammes font leur apparition. ATTILA, dos aux spectateurs s’apprête à nous sanctifier avec son encensoir. « Sanctified Wtih Dynamite » est joué puis c’est au tour de « Kreuzfeuer ». Avant de finir par « All We Need Is Blood» tiré de l’album « Blood of the Saints » datant de 2011.

Après plus d’1h45 de show majestueux, j’en ai pris plein les yeux. Et même si j’ai rien compris à ce que disait ATTILA à part « Mutter » & « Freund », la façon dont il a avec l’aide de FALK de haranguer le public et de faire réagir les métalleux présents est excellente.

Bon, c’est pas tout mais va falloir rentrer et bien rester concentré histoire de ne pas finir comme la voiture croisée à l’aller. Rien de tel que POWERWOLF pour ça !!!

POWERWOLF 20

POWERWOLF

 

Incoming search terms:

  • hardallemand

RHAPSODY 2

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Allez, retour en terrain connu, direction Lyon et plus précisément le Kao. Et c’est cool, même si on est en soirée de football européen, je suis sûr que ça ne va pas me poser de problème pour me garer. C’est normal, l’OL a déjà été éliminé et en plus maintenant les matchs ne se jouent plus à Gerland… Ce qui risque de me faciliter la vie de temps en temps !

Bon, ce n’est quand même pas pour ça que je vais arriver forcément à l’heure. Et là, malheureusement c’est le cas. Le premier groupe, les parisiens de QUANTICE, est déjà sur scène. Ils ne m’ont pas attendu pour commencer ! Les salauds !!

QUANTICE 3

QUANTICE

Bon bien sûr, les bonjours ça sera pour plus tard. Je me fraye un passage au travers d’un Kao bien rempli pour pouvoir prendre quelques photos.

Et c’est clair qu’ils les méritent bien. Franchement, c’est toujours quand c’est des groupes sympas que je suis à la bourre, moi ! Et là QUANTICE, c’est typiquement le genre de groupe que j’aime. Bien sur musicalement on est dans un style proche de RHAPSODY.

Le chanteur a une putain de voix et dans ce style c’est vachement important. La musique n’est pas pompeuse et même s’il y a une fille avec un violon sur scène, musicalement j’accroche vraiment. Visuellement aussi d’ailleurs. En live, ça le fait. Enfin pas grave, au moins j’ai fait une très bonne découverte. A approfondir !

Allez la pause me permet de dire bonjour aux copains que j’avais zappés tout à l’heure. J’en profite pour papoter un peu avec PATRICE GUERS et DOMINIQUE LEURQUIN parce qu’après leur concert, ça risque d’être plus difficile. Je ne sais pas pourquoi mais après je risque de ne pas être le seul à vouloir leur parler ! Malin Ti-Rickou !

TEMPERANCE

TEMPERANCE

Allez, retour dans la salle pour la suite des festivités. Ce sont les italiens de TEMPERANCE qui s’y collent. Heu, là c’est bizarre, mais d’entrée de jeu je n’accroche pas. Pas parce que c’est une fille qui chante – je n’y suis pas allergique, loin de la. Peut-être un côté un peu trop pompeux, je ne sais pas… C’est clair que je ne suis pas forcément client. En plus la chanteuse va parfois passer en voix “Satan est mon copain”…

Alors là je ne vous dis même pas qu’un repli vers le bar est obligatoire ! Mais bon, ça ne se commande pas et même si c’est bien fait musicalement et scéniquement, je n’ai aucune affinité.

Je vais donc prendre des forces dehors en attendant LUCA TURILLI’S RHAPSODY. Heu, ça fait tout bizarre d’avoir des policiers en gilets pare-balles et armés devant sa salle de concert. C’est peut-être le contre-effet des EAGLES OF DEATH METAL qui terminent leur concert du 13 septembre ce soir à l’Olympia… Enfin, nous aussi on est aussi sous haute surveillance. C’est bizarre car du coup je me remets à penser qu’on fait une activité à risque.

RHAPSODY 3

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Mais bon, show must go on, LUCAS TURILLI’S RHAPSODY monte sur scène, du coup je rentre à nouveau dans la salle et j’oublie tout pour me concentrer sur le show.

Et putain, je ne vais pas être déçu ! Ca attaque fort ! Et scéniquement avec des vidéos et musicalement. Le ton est donné, ce soir ça va jouer ! Alors pour ceux qui sont allergiques au style sur CD, en live ça pète vraiment et la musique prend toute son ampleur et son côté métal.

LUCA TURILLI et ses copains sont heureux de rejouer ensemble avec un DOMINIQUE LEURQUIN qui s’éclate à retrouver les siens. Moi aussi je suis heureux de le retrouver sur scène car le dernier concert que j’avais vu d’eux, je l’ai passé à côté de lui car il s’était blessé et que j’avais eu les boules pour lui.

Alors bien sûr on va avoir droit à d’anciens morceaux mais aussi à trois nouveaux morceaux. Il n’y a pas de temps mort, à part peut-être un solo de batterie, exercice un peu périlleux… surtout pour les non-batteurs.  Mais bon, on s’en fout, c’est fait dans l’esprit rock ‘n’ roll et un show de RHAPSODY c’est forcement rock.

RHAPSODY 4

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

RHAPSODY 5

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Même si ça fait un bout de temps qu’ils jouent, on va quand même avoir droit à un rappel – obligatoire sinon on ne les laissaient pas sortir ! Et comme on est dans la grande tradition des concerts de hard, on va avoir droit à la présentation des musiciens, mais même ça ils ne le rendent pas chiant. Toujours avec le fun et le sens du show.

LUCA TURILLI m’impressionne réellement toujours autant. PATRICE et DOMINIQUE, je ne peux rien dire, c’est des copains ! Heu si, quand même c’est une base rythmique vraiment béton. Le clavier présent est lui aussi bien efficace. Bon, je suis aussi obligé de parler du batteur, lui aussi est très bon.

Enfin maintenant ça fait pratiquement deux heures qu’ils jouent et là on sait que c’est la fin. Sniff car du RHAPSODY comme ça, moi je suis client. C’est le genre de groupe à vraiment aller voir en live. Heu, comment je me répète ? A mon humble avis, il n’y a pas photo entre LUCA TURILLI’S RHAPSODY et l’autre branche RHAPSODY OF FIRE. Surtout à ne pas confondre !

Bref, une soirée comme je les aime qui se termine bien sûr par des petites photos avec les membres du groupe. Un concert en tout point parfait.

RHAPSODY 7

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Un grand merci à Médiatone de nous les avoir proposer à Lyon. Ca aurait été bêta de les louper !

Un PS clin d’oeil à DOMINIQUE LEURQUIN : ce n’est pas que je n’aime pas regarder un concert avec toi, mais je préfère vraiment quand tu es avec le groupe sur scène car honnêtement – désolé pour les autres – la prestation de ce soir était largement supérieure à la dernière.

Allez maintenant il est temps de se rentrer mais bon, il faut encore que j’évite les dragons ! Et les dragons modernes ne crachent pas du feu, ils font des éclairs et les salauds ils te flashent sur l’autoroute !

Incoming search terms:

  • live report turilli rhapsody

SERIOUS BLACK

SERIOUS BLACK

Bon, les affaires (heu… les concerts) reprennent et donc direction Gerland et le Kao. Et miracle, pas de neige en vue, pas de match de l’OL non plus ! Et non seulement je suis à l’heure mais je suis même en avance… D’ailleurs, ça à l’air de surprendre tout le monde dans la longue file d’attente !

Les portes ne sont pas encore ouvertes et on voit bien que ça va être bien plein ce soir. Bon, ça fait déjà une bonne raison pour être à l’heure, quitte à se les geler grave.

En plus, ce soir il y a trois groupes et je ne veux pas prendre le risque de louper le groupe d’ouverture : SERIOUS BLACK, le groupe de ROLAND GRAPOW. Et qui c’est qui est pile devant la scène lorsqu’ils arrivent ? Lol !!

SERIOUS BLACK

SERIOUS BLACK

 

Et ça part direct dans les morceaux composant leur premier CD. On est en plein dans le thème de la soirée, du power happy metal. Le son est bon, nickel !

…Sauf que j’ai une putain de crève, que la salle est bien remplie et qu’il fait chaud, très chaud ! Du coup, je vais avoir du mal à rentrer dans le show si bien fait qu’il soit. Je vais finir leur set vers le bar et la sortie.

Dommage car les morceaux tapent vraiment bien en live.

ORDEN OGAN

ORDEN OGAN

Bon, changement de plateau court et place à ORDEN OGAN et à leurs looks de guerriers de l’ancien temps.

Pas de surprise avec eux ; je les ai vus plusieurs fois et ils restent égaux à eux-mêmes. Ils sont contents de jouer et en plus ils ont un vrai bon contact avec le public. Et pour le public, il y a de quoi faire puisque maintenant la salle est full de la scène au balcon !

Le set est assez court mais comme il fait super chaud et que la crève ne me lâche pas, je ne suis vraiment pas dedans.. Et donc je n’apprécie pas la prestation d’ORDEN OGAN à sa juste valeur. 

ORDEN OGAN

ORDEN OGAN

Bon, je vais essayer de me reprendre pour HAMMERFALL en allant boire un coup. Non, pas du houblon ! De l’eau… et bien fraîche !!

Ca va reprendre et maintenant il n’y a plus qu’à se frayer un passage pour retourner devant la scène. Opération plus simple à dire qu’à réaliser vue la foule bien compacte. Mais bon, je suis trop fort et les gens sont très gentils. J’y arrive !!

HAMMERFALL

HAMMERFALL

Juste à temps pour l’arrivée d’HAMMERFALL sur scène. Ca me fait tout drôle car la dernière fois que je les ai vus, c’était au Transbordeur et ils avaient sorti le grand jeu sur scène. Là, du coup, c’est plus… dépouillé !

Comme d’hab’, ils attaquent fort ! HAMMERFALL sur scène, ça dépote grave tout en restant mélodique et festif. On va bien sûr avoir droit à un tour d’horizon de leurs différents albums.

HAMMERFALL

HAMMERFALL

Dans la salle, l’ambiance est très bonne. Et bien sûr, très chaude ! Trop pour certaines qui pètent carrément un câble. Tiens, en voilà une qui aura le temps de se rafraîchir… à l’extérieur !!

Le morceau homonyme annonce la fin du set. Enfin, la fin avant le rappel. HAMMERFALL nous joue “Templars of Steel” et “Hearts on Fire” et c’est fini.

HAMMERFALL

HAMMERFALL

Allez, les lumières se rallument, la salle se vide tout doucement et les stands merchandising, eux, se remplissent. D’autant plus que les membres des groupes se prêtent au jeu des photos et des dédicaces et qu’ils le font avec un plaisir évident.

Pour ma part, moi je ne vais pas en profiter. Je ne tiens plus debout et je n’ai qu’une seule envie pour le moment : retrouver mon lit !!

Alors d’accord, j’ai un peu survolé ce concert et je n’ai pas pu en profiter pleinement, mais au moins, j’y étais et j’ai des souvenirs en plus !

Bon, ça commençait à faire un petit moment que je n’avais pas été prendre l’air au Transbordeur (bon d’accord, pas si longtemps que ça, mais on s’habitue !).

TYR 8

 

Euh, je ne vais pas dire que je suis en retard : c’est TYR qui a commencé tôt ! Non, je ne suis pas de mauvaise foi !!! Et puis, je ne suis pas si en retard que ça, ils viennent de commencer !

Et heureusement que je n’en ai pas loupé beaucoup car j’aurais vraiment eu les boules. Ce soir, putain, ça le fait !!!

Déjà, le Transbo grande salle est presque full, l’ambiance est bonne, le son est très bon et TYR y va à donf ! Je ne suis pas un fan extrême de leur musique sur CD mais là, vraiment ça tape !

Le petit côté dansant de leurs morceaux agit à merveille sur le public, le choix de la set list est parfait. Le folk métal tendance happy en provenance des Iles Féroces… euh non Feroë – c’est pas parce qu’ils se font des tartares de Flipper qu’il faut les traiter de barbares, lol ! – est bigrement efficace et leur est bien propre.

Waouh ! c’est déjà fini ! C’est vraiment passé vite !

KORPIKLAANI 5

 

Le temps d’aller faire le tour des copains présents dans la salle, de dire bonjour au bar et je n’ai même pas le temps de me ré-hydrater  : KORPIKLAANI arrive déjà sur scène. Méga rapide le changement de plateau !

Bon ben alors là, je ne sais même plus quoi dire d’autre que on est à donf dans du folk métal joyeux et entraînant. D’ailleurs la salle ayant déjà été bien chauffée commence à bouger vraiment, y’en a qui commence à nager sur la foule ! Si, si, je n’ai pas abusé du houblon !

KORPIKLAANI 1
.

KORPIKLAANI 3

 

Nos copains finlandais sont comme à chaque fois que je les ai vus terriblement efficaces. Ils sautillent de partout, que ce soit le violoniste ou le chanteur ou encore le guitariste.

Même si une partie de la scène est partiellement occupée par le matos bâché de SABATON, ça remue vraiment sur scène. Et du coup ça remue de plus en plus dans la salle où étrangement pour ce genre de concert il y a énormément de filles !

En tout cas, le concert file à la vitesse de ma grand-mère sur un skate à moteur. Vraiment, vraiment trop vite ! On n’aura pas mon morceau préféré : “Beer, beer, beer” ni même “Tequila” ! Du coup, je suis un peu frustré, moi. Mais bon, comme dirait une copine, c’était court mais c’était bon !

Allez, là on va pouvoir aller se ré-hydrater car dans le Transbordeur, c’est vraiment l’été indien ! L’intermède va être un petit peu plus long car il faut enlever l’énorme bâche sur l’arrière de la scène.

SABATON 5

 

Bon, c’est marrant car au moment où beaucoup de gens au bar parlaient de la prochaine tournée de SCORPIONS avec EUROPE en première partie fin 2015, “Final countdown” est diffusé à fond les ballons et la lumière se met à bouger. Tiens, ils se sont gourés ? Ils ont remplacé SABATON par Europe ?

Que neni ! Ca annonce juste l’arrivée sur scène de SABATON ! Et putain la bâche a été enlevée et on voit maintenant un énorme tank avec des mitrailleuses lampes monstrueuses qui servent de support à la batterie en lieu et place de la tourelle ! De chaque côté, il y a des caisses de munitions.

Là, je commence à avoir un petit peu peur. Il faut dire que j’étais surtout venu pour KORPIKLAANI et que ça faisait un moment que je n’avais pas écouter SABATON. Mais non, d’entrée je suis rassuré, on n’est pas dans du death métal, ils n’ont pas viré leur cutie. Ouf !

SABATON 9

 

Et putain là, je prends d’entrée une énorme tarte ! Comparé à la dernière fois où je les ai vus, ils se sont métamorphosés ! Aidés en cela par un son très bon et une putain de présence scénique.

Le chanteur est un putain de frontman, relayé par tous les autres qui n’arrêtent pas de bouger, de prendre des poses, de communiquer avec nous. Ce qui ne va pas servir à tempérer l’ambiance de la salle ! C’est carrément la baignade en drapeau vert !

La sécu assure grave, se contentant d’évacuer les nageurs de foule gentiment par les crash barrières, ce qui donne une putain d’ambiance ! J’hallucine ! Je suis bien à Lyon ? J’ai rarement vu une ambiance pareille au Transbo !!

SABATON 17

 

Le chanteur va même s’amuser avec une sorte de couverture – certainement fait main – à l’effigie de SABATON lancée par une fan !

Au niveau musique, on a droit à une virée musicale dans leurs différents albums. Je ne sais pas si c’est l’ambiance où si c’est vraiment un changement du au groupe ou au choix des morceaux, mais c’est vraiment un grand show qui nous est délivré ce soir. SABATON va avoir plus de temps sur scène – bien sûr, c’est la tête d’affiche ! – mais ils nous la jouent vraiment “les freins, c’est pour les lâches”.

Je ne sais pas dans quel état ils vont finir mais ils y vont à fond dans le scénique ! Même quand ils récupèrent entre les morceaux, c’est toujours dans la bonne humeur et on n’a pas le temps de voir passer le temps.

Bon, quitte à me répéter, là c’est vraiment une grosse claque, surtout que je ne m’y attendais pas. Bande de traîtres ! Une méga bonne surprise pour moi ! Comme quoi, ça vaut toujours le coup de se déplacer.

Allez, c’est pas qu’on s’ennuie, mais là, va falloir se rentrer. Euh… bon d’accord, on va prendre le temps de faire des petites photos avec nos copains de KORPIKLAANI qui, comme à leur habitude, ont pris le temps de venir papoter avec leurs fans. Trop top ces finlandais !

Je pense que c’est mon dernier concert à Lyon pour cette année. En espérant que l’année 2015 commencera aussi bien qu’a fini 2014 !! Un dernier mot à dire : “Beer, beer, beer” !!!!!

SABATON 2