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THE DEFIBRILLATORS

Report by Seb 747

Premier report de la rentrée pour moi après des vacances bien méritées. Et me voilà de retour en Suisse, et plus précisément au Bouffon de la Taverne de Genève, pour aller assister à un show chaud des DEFIBRILLATORS. Pourquoi chaud me demanderez-vous ? Et bien d’abord parce-qu’au Bouffon de la Taverne, il y fait très chaud et qu’ensuite… eh bien vous verrez bien en lisant la suite de ce report !

Comme je connais bien l’endroit et mon compère Steve*74 m’accompagnant, nous partons en avance, histoire de voir les deux groupes annoncés. Le Bouffon de la Taverne est en plein centre de Genève et que se garer dans la ville, c’est un peu compliqué. Il ne faut donc pas s’attarder. Mais cool, nous arrivons un peu en avance et je m’aperçois vite que la foule à l’air présente à l’extérieur. C’est bon signe.

Mais à peine le temps de savourer notre bière que déjà les premières notes remontent du fond de la salle. Du coup, nous descendons rapidement et découvrons le groupe qui avait titillé nos oreilles quelques secondes auparavant.

THE TOAD ELEVATING MOMENT

Ce soir, les DEFIBRILLATORS, groupe issu de la « Yaute » (Haute-Savoie) ont emmené avec eux, un groupe totalement inconnu pour moi, les stéphanois de THE TOAD ELEVATING MOMENT. Créé en 2009, THE TOAD ELEVATING MOMENT puise son inspiration dans le rock des années 70. Ils évoluent dans un univers très rock alternatif, voire psychédélique avec des touches de stoner par-ci, par-là. 

La voix de JOLYON, le guitariste chanteur, à la coupe de cheveux que n’aurait pas renié ROBERT HERBIN (ancien joueur et entraîneur de l’ASSE) me fait penser d’entrée de jeu à feu JIM MORRISSON des DOORS. MIKE aux claviers (Korg et Rolland) amène un sacré son vintage aux morceaux. MAX à la basse n’a de cesse de bouger sur scène et de headbanger en accord avec son instrument. FRANCK surnommé “FREAK” à la batterie, relégué en fond de scène, fait tout ce qu’il peut pour qu’on ne l’oublie pas. Ces frappes résonnent dans le Bouffon. 

THE TOAD ELEVATING MOMENT

Ces gars-là, font une prestation plus qu’honorable, soutenant leur camarade guitariste, qui, lorsqu’il n’est pas devant le micro, se retrouve à genoux sur la scène. En plus, non seulement il a un bon timbre de voix, mais c’est un super gratteux. Ses riffs rageurs et/ou mélodiques (au choix) vous transportent. C’est génial !

“Le moment d’élévation du crapaud”, traduction de THE TOAD ELEVATING MOMENT, nom emprunté aux célèbres MONTHY PYTHON, nous emmène dans leur univers très rapidement. Ils vivent à fond leur musique et nous la font ressentir. Je me laisse très facilement conquérir par leur prestation très énergique.

Le groupe est impressionnant de feeling, et les envolées que nous fait MIKE se mélangent parfaitement avec le son de JOLYON. D’ailleurs, son jeu de scène très déchaîné est basé sur le physique.

THE TOAD ELEVATING MOMENT

On sent un réel besoin de donner tout ce qu’il peut au public présent ce soir. Toute l’attention est fixée sur lui qui, même s’il communique peu – il laisse la place à FREAK pour cela – il occupe la scène à lui tout seul.

Le son est résolument vintage, on se croirait projeté dans les 70’s. Au fur et à mesure que le concert avance, les T.T.E.M. sombrent dans la folie. JOLYON et MAX bougent dans tous les sens. Ils sont même à la limite de l’auto-télescopage, mdr ! 

C’est un cocktail rock puissant et explosif qui nous est proposé ce soir, et il est quasiment impossible de ne pas se laisser envoûter par leur musique tellement elle vous transperce. Ils donnent tout et prennent un plaisir fou qu’ils redonnent au public puissance mille. Sans concession, la musique des quatre stéphanois se consomme brut et en live ! Quel show tout en feeling et colère contenue ! C’était une bonne entrée en matière.

Nous remontons nous aérer, histoire de prendre un peu de recul avant d’attaquer dans le dur.

THE DEFIBRILLATORS

Les sons de gratte qui électrisent l’atmosphère du Bouffon, nous indique qu’il va falloir nous hâter afin de ne pas en perdre une miette.

« Les DEFIBRILLATORS ? Une débauche de sons old school pour remuer son popotin et éviter de trop réfléchir ». Voilà ce que j’ai trouvé sur le net pour décrire leur musique. Je les avais aperçus il y a déjà plusieurs années de ça à Musiques en Stock à Cluses, mais comme je n’étais arrivé qu’à la fin de leur prestation, je n’en avais gardé que peu de souvenirs. À l’époque, ils avaient malgré tout attiré mon attention. Je n‘ai malheureusement pas eu l’occasion de les revoir avant ce soir. Je savais, après avoir écouté leur dernier album sur la toile, que je ne serais pas déçu et je n’avais qu’une hâte : entendre les morceaux en live.

Mais pas une seule seconde je ne me serais attendu à un tel spectacle !

C’est par le titre “Chemical Gas”, tiré de leur premier album intitulé “Electric Fist”, tout juste sorti, que démarre le set. Le courant des défibrillateurs est bien branché et ça se voit.

THE DEFIBRILLATORS

STOOF, le gratteux et son compère DIDI FRAGSTER, malmènent déjà leurs guitares. FRA6 DEWALD, le bassiste, est remonté comme un coucou (Suisse ? la question ne se pose même pas !) et va déjà jouer à côté de SVEN SVINDAL, le batteur. Celui-ci se fait entendre et frappe comme un fou furieux ses toms et ses cymbales. Quelle entrée en matière ! Et c’est sans compter sur Mr NEWTON T BAG, alias IRON MUT, le chanteur crooner qui s’égosille comme si sa vie en dépendait.

La machine à réanimer délivre un choc électrique sans concession. Ça dépote grave ! Les compos, qui sentent le souffre et l’alcool (qui coule à flots d’ailleurs), s’enchaînent sans temps mort. A voir l’énergie qui se développe devant nous, on se dit qu’on va passer un sacré bon moment.

THE DEFIBRILLATORS

“Riff for Glory”, “Fame”, “Bad News” sont envoyés comme une lettre à la poste. Mr NEWTON, sous ses faux airs de JACK BLACK, l’humoriste américain et leader de TENACIOUS D, est déjà tout en sueur. Il excelle dans le chant hargneux aboyant ses textes sans concession. Sa voix fait penser au mythique MC5.

D’ailleurs, WAYNE KRAMER, le guitariste légendaire, ne targue pas d’éloges sur le groupe. “Vous les gars, vous avez l’esprit rock’n’roll… Vous êtes dangereux et effrayants ! » aurait-t-il dit un jour. On continue avec “Monster Girl”, suivi de “Paludeus”. 

« Comme notre chanteur ne retient pas les paroles, on a décidé de faire un morceau sans » nous explique DIDI. « M’en fous ! C’est moi qui écrit les paroles ! » répond Mr NEWTON. Et c’est le hit chanté en yaourt espagnol “Hymno de la Mujer” qui déboule dans les enceintes.  Il fait une chaleur écrasante. Peu de communication, plus d’actions. C’est ce que semble vouloir faire ce chien fou d’IRON MUT, qui en fait des tonnes et fait tomber le T-Shirt.

THE DEFIBRILLATORS

« Born In 69 » braille-t-il dans son micro. FRA6 ne tient plus en place. Refusant la place du bassiste relégué en fond de scène, il déboîte tout sur son passage. Malgré l’exiguïté de la scène, il bouge dans tous les sens, va au-devant du public et s’éclate comme un dingue. STOOF, quant-à lui, lorsqu’il ne prend pas les chœurs, balance des riffs ciselés qui découpent à la hache le Bouffon de la Taverne en large et en travers. DIDI est plus discret que ses camarades, mais ça ne l’empêche pas de balancer ses accords et de reprendre les refrains en chœurs.

Et voilà que les T.T.E.M., qui n’en perdent pas une miette, décident d’envahir la scène, pour ne plus en descendre. L’ambiance est plus que festive, ça sent la sueur, la bière et le whisky. Je dirais même que l’atmosphère est « pleine comme une huître ».

Un petit intermède avec “Suzy String”, morceau plus bluesy dans son ensemble, et les aiguilles du monitoring remontent la pente. La courbe est loin de s’aplatir avec “Think I’m Dirty” et “Smell Piss”. « A poil ! » gueule un spectateur. IRON MUT, dont le taux d’alcoolémie commence à affoler les compteurs, ne se fait pas prier. Et durant “Prostitute”, si ce n’est pendant “Spend my Money », je ne sais plus, tellement c’est le bordel sur scène, le voilà qui s’exécute. Je n’en crois pas mes yeux ! Il le fait ! 

THE DEFIBRILLATORS

SVEN, le batteur complètement frappé, qui, justement frappe ses fûts dans tous les sens, sans pour autant y perdre en tempo, fait fracasser toutes nos dents. Va falloir appeler un dentiste ! Ça tombe bien, puisque c’est “Dentist Blues” qui vient tout de suite nous exploser les esgourdes. Pendant ce temps, STOOF joue au foot avec les chaussures d’IRON MUT qui traînent sur la scène.

Le défibrillateur est toujours bel et bien fonctionnel et sa charge électrique est abondante. On se prend des châtaignes et pas que, vu qu’une des godasses m’atterrit dessus, lol !!

“Monkey Suzuki”, voit donc Mr NEWTON en caleçon et en chaussettes, hurler dans son micro ! Le groupe cavale en continu d’un côté à l’autre de la scène. Ça speed, sans discontinuer mais ce n’est pas au détriment du groove, l’une des armes principales du combo pour nous garder éveillés. Et voici que STOOF, torse nu, lui aussi, décide de descendre de scène pour mieux nous faire admirer ses pectoraux et nous démontrer son talent. Quel show !

C’est sur un “New One”, titre qui fait office de ghost track sur leur excellent dernier album et que Mr NEWTON adore, que se termine ce show particulièrement chaud, comme je vous l’avais signalé au début de mon report.

Il était temps que ça se finisse ! Les musiciens sont en sueur et complètement épuisés par cette débauche d’énergie. Ils ont assuré un show démentiel. Plus visuel que technique, mais on s’en fout, c’était rock‘n’roll !!!!

THE DEFIBRILLATORS

Quelle soirée mes aïeux ! Que de rigolades !

Ça ne fait aucun doute, comme l’appareil dont ils portent le nom, les DEFIBRILLATORS accroissent fortement les chances de survie d’une personne en arrêt cardio-respiratoire. Et dire qu’ils se sont créés à la suite d’un pari et autour d’une bouteille de Jack Daniels !

Je vous le dit haut et fort, un show des DEFIBRILLATORS, ça ne se raconte pas, ça se vit !

 

 

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THE LORDS OF ALTAMONT

Heu, je croyais vraiment qu’il n’y avait plus de concerts avant mon départ en vacances !! J’avais oublié que le Fast & Loud Festival s’était greffé depuis deux ans sur les festivités d’été de la ville !

Et cette année, la soirée Fast & Loud tombe non seulement fin juillet mais en plus la tête d’affiche n’est rien d’autre que les LORDS OF ALTAMONT !!

Donc bien sûr, cela donne : “Chérie, on va faire un tour à Mâcon ?… Heu, Qu’est-ce que tu crois, c’est beau Mâcon par une nuit chaude d’été !! Et en son et lumière, SVP !!!…. Bon d’accord, le son est rock, lol !!”. Et avec la promesse d’une grosse glace, on est partis !

A Mâcon, ils ne font pas les choses à moitié : une partie des quais est fermée. Malgré tout, je me gare facilement et je trouve la scène fastoche. En avance !!!! Ouiiiii !!!! J’ai même le temps de manger un bout mais je suis obligé de revenir vers la scène en courant (si, si, c’est possible, le tout c’est la motivation !!).

DEAD CROWS

Scène superbe, grande et avec les DEAD CROWS qui sont déjà là pour ouvrir les hostilités. Bon, DEAD CROWS, ce sont les locaux de la soirée… et une découverte pour moi. La seule chose que je sais, c’est qu il y a MATT ASSELBERGHS (NIGHTMARE) à la guitare et comme sont autre projet solo se nomme SANGDRAGON et que ça déboîte un max sa mère-grand en tongs, je me méfie !!

Heu, MATT a un look à la DANKO JONES avec un gilet et en plus de jouer de la guitare, c’est lui qui chante… Et putain, il a une putain de voix rocailleuse qui colle superbement à la musique. Quant-à la musique, c’est du putain (je dis beaucoup putain sur ce coup-là, non ?) de fucking rock qui déboîte aussi sa mère-grand mais dans un style que j’affectionne et les morceaux sont terribles !

Je craque carrément !! Je suis prêt à me flageller pour ne pas les avoir découvert plus tôt. En plus en live, ça déménage aussi son grand-père en charolaises !!

Ils sont tous les trois aux taquets. Très à l’aise sur scène – bien-sûr ! – ils emmènent le public très nombreux dans leur univers. Ouah, la baffe méga spéciale qu’ils me mettent !

A un moment, ils font monter des copines et copains pour des faire les chœurs et ensuite un autre copain pour un morceau. Voilà, c’est vivant, bien fait et j’ai déjà hâte de réécouter leurs morceaux (la chro est en ligne !!).

Bon, je n’ai plus de grands-parents à déboîter, ça tombe bien, leur set est fini.

Cette soirée commence méga fort et méga bien. En plus, je ne l’ai pas encore dit mais le son est superbe, ce qui n’est pas évident en plein air. Je rejoint leur stand merch’, histoire de papoter un peu avec les DEAD CROWS en attendant la suite.

LULLIES

Et la suite va venir assez vite avec l’arrivée sur scène des LULLIES qui ont fait le déplacement de Montpellier.

Bon, d’entrée de jeu, on comprend qu’ils ne sont pas sur l’affiche du Fast & Loud 7 par hasard. C’est totalement dans le style qu’affectionne l’asso : du punk rock, limite garage. Là on a un mélange d’HELLACOPTERS et de RAMONES… avec une bonne dose RAMONES quand même !

C’est énergique, bien fait. Les musiciens sont jeunes mais envoient la sauce. Pourtant, bizarrement, au fil des morceaux, je m’ennuie. Pourtant j’aime bien ce style… J’en remets une couche, c’est bien joué, bien fait… bien propre… Ah ça doit être ça, c’est un peu trop propre. Il leur manque un grain de folie, un lâché des musicos.

Tiens, j’aime bien le morceau chanté par le bassiste, c’est différent. Je préfère. Autour de moi, les purs et durs sont aux taquets et l’ambiance est très bonne.

Petite pause que je passe à admirer Mâcon sous ses habits de lumière. C’est vrai que j’adore les villes la nuit et là, je kiffe grave.

THE LORDS OF ALTAMONT

Bon chérie, c’est l’heure où toi tu vas reculer car en provenance des USA, les LORDS OF ALTAMONT déboulent comme un gang de motards méchants avec les couleurs dans le dos et le rock dans les tripes ! Si certains ne comprenais pas mes commentaires sur le groupe précédent, il n’y a qu’à regarder les LORDS ! Ca sent l’alcool, les filles, c’est sale, rock à souhait ! Ils ne se contentent pas de jouer, ils vivent leurs morceaux.

Et l’orgue va vite le comprendre car le chanteur JAKE “The Preacher” CAVALIERE, fidèle à son habitude le maltraite grave. Il y aurait un numéro pour “SOS Orhue en Danger”, je l’aurais composé !!. JAKE le secoue, le penche, monte dessus…

Le public est aux anges. Encore une fois (j’avoue les avoir vus un certain nombre de fois dont une avec DAVIS des légendaires MC5 à  la basse), les LORDS OF ALTAMONT en live, c’est la tuerie assurée !… Même si je trouve que ce line-up est un poil en-dessous des derniers que j’ai vus. Mais là, je chipote car quoi qu’il en soit, leur musique et leurs prestations en live sont toujours de grandes tartes dans la tronche !!

Bon, il est tard. Je dis au revoir aux copains et aux orga. Je retrouve mon allergique aux claviers (même garage) au fin fond de l’esplanade. Heu, c’était pas la peine chérie, parce que même d’où tu es, on entend très très bien !

Allez, cette soirée mâconnaise se termine avec en souvenir un CD de DEAD CROWS que je vais bien sûr écouter à donf pour le retour !!

THE LORDS OF ALTAMONT

PS : pour ceux qui seraient dègu’ d’avoir loupé les LORDS OF ALTAMONT, séance de rattrapage au Brise-Glace d’Annecy et aux Abattoirs de Bourgoin Jallieu possible… mais il faudra attendre octobre !

Quand au Fast & Loud, ça va être plus long puisqu’il va falloir attendre jusqu’à l’année prochaine pour la 8ème édition !!!

BITERS

Report by Steve*74

Mes compagnons de route habituels du webzine ayant pour différentes raisons déclarés forfaits, me voici parti seul sur les routes de l’ancienne région Rhône-Alpes. Direction Saint-Etienne et plus précisément, le Thunderbird. Une salle qui bouge et qui accueille dans son sous-sol une quantité non négligeable de groupes, que souvent nous ne pouvons pas voir ailleurs. Ce soir à l’affiche, les américains de BITERS.

Après une route sans histoire, j’arrive en avance et la chance aujourd’hui étant de mon côté, je trouve une place facilement. Avec ce bon karma au-dessus de moi, tous les éléments sont au beau fixe pour une soirée qui s’annonce chaude et belle (oui je sais, nous sommes en mars et pas en juillet !).

BRAND NEW HATE

Moi qui vais régulièrement en Suisse, je suis un peu surpris par les horaires. Annoncés à 21h, les stéphanois de BRAND NEW HATE ne commencent à distiller leurs premières notes qu’après 22h. La différence est énorme, nous ne sommes plus dans le quart d’heure savoyard de chez moi !! L’avantage est que cela me laisse du temps pour regarder Lyon affronter la Roma sur l’écran géant du bar. C’est l’occasion aussi de faire des connaissances ou de parler avec des copains.

Donc les BRAND NEW HATE, les locaux de la soirée ouvrent les hostilités. Le quatuor attaque bille en tête. Le clavier qui, à priori, était initialement prévu a rangé son instrument et assiste dans le public au concert de ses copains. Du coup, sans clavier, le show gagne en énergie et le côté rock du groupe en ressort grandit.

BRAND NEW HATE

BRAND NEW HATE

DADDY’O VELVET le chanteur guitariste est particulièrement en forme. Entre les morceaux, il harangue le public essentiellement en anglais. Sur “Little Suzie”, il demande à une amie de venir danser derrière lui. Nous sommes le lendemain de la journée de la femme, alors une présence féminine est appréciée lors de cette soirée très masculine.

Musicalement, le groupe navigue dans des eaux allant du rock pur et dur au punk. Bien entendu des titres issus du denier CD “Hangover and over” sont joués live ce soir.

Avec ce groupe, formé en septembre 2007, l’habitude de la scène se ressent. C’est un groupe cohérent et soudé que j’écoute ce soir. Allez les découvrir s’ils passent vers chez vous, vous ne serez pas déçus !

Pendant le changement de matériel, je remonte au bar pour constater que cela va nettement mieux pour l’Olympique Lyonnais. Par contre le changement de matériel en-bas est plutôt long et c’est à une heure déjà très tardive que les petits gars d’Atlanta déboulent dans la salle.

BITERS

Ils viennent de débuter une tournée européenne en première partie de BLACKBERRY SMOKE. Il faut préciser ici qu’ils sont eux-aussi d’Atlanta. Comme ce soir est un jour off au calendrier officiel, ils jouent seuls aujourd’hui. Et cela pour notre plus grand plaisir ! Ils ont rajouté cette date un peu à la dernière minute. Bravo au Thunderbird pour cette belle initiative !

Pas encore fatigués par une tournée longue et usante, ce soir ils débordent d’adrénaline et d’énergie. “Restless hearts”, le premier titre de ce soir annonce la couleur. Sur une base très rock’n’roll, ils rajoutent quelques touches hard sleaze. D’ailleurs, ils revendiquent aussi bien CHEAP TRICK, SWEET ou les DEAD BOYS comme influences. Vous en conviendrez, il y a pire comme références !.

BITERS

Pas de temps mort, les morceaux s’enchaînent à la vitesse d’un TGV lancé à pleine vitesse. Entre les morceaux, TUK, le chanteur guitariste offre au public une rasade alcoolisée d’une bouteille qu’il garde au pied du micro avant de s’hydrater à son tour. La débauche d’énergie est bien réelle et il faut bien reprendre des forces !!

L’avantage de cette salle est qu’il n’y a pas de scène. Vous êtes au même niveau et tout près des musiciens. Vous pouvez les toucher sans tendre le bras, c’est vous dire ! Avec une telle proximité, la convivialité est de mise. L’ambiance est bon enfant et comme le son est bon, je passe un agréable moment.

Le répertoire navigue entre les deux albums du groupe et je vous conseille fortement l’écoute d’un de ces disques pour savourer à sa juste valeur les BITERS.

Pas de fioritures, droit au but, telle pourrait être la devise du groupe. PHILIP et JOEY (basse et batterie) ne restent pas inactifs. Ils occupent le terrain avec maîtrise et bâtissent une fondation solide sur laquelle TUK et MATT posent leurs guitares.

Pour le rappel, TUK pose sa veste – ce qui me permet d’admirer ses tatouages – et avec ses trois comparses, ils nous délivrent une petite pépite de rock endiablé.

BITERS

Toutes les bonnes choses ayant une malheureusement une fin, je remonte heureux au bar pour attendre tranquillement les musiciens afin de parler un peu avec eux et de faire des photos. Il faut en profiter car si un jour ils sont célèbres, pour faire une photo il faudra peut-être passer par un meet & greet. Dehors, l’after est saignant, dans tous les sens du terme. En les attendant je rencontre un fan accompagné de son fils qui n’a pas hésité à venir d’Orléans. Bravo à lui, surtout qu’il rentre dans la foulée. Si tout le monde faisait comme eux, les salles de concerts seraient toutes pleines !!

Les musiciens eux chargent leur matériel (oui, ils n’ont pas encore de roadies) quand je les quitte. Ils jouent le soir même à Zürich (eh oui on est déjà demain !).

Moi, je vais moins loin mais je ne suis pas encore couché. Il est très tard quand je quitte la cité stéphanoise mais heureusement que la musique et le souvenir de ce concert m’aident à rester éveillé. Dure la vie d’un chroniqueur !!

BITERS

BRAND NEW HATE

Bon allez, ce soir c’est la Ferme à Jazz pour un concert punk ! Heu… même moi en me relisant, dit comme ça, ça fait bizarre, Mdr ! Du coup, je développe sinon vous allez croire que je suis tellement en manque de live que je vais voir du jazz punk !!

La Ferme à Jazz à Bourg-en-Bresse est une salle qui devait être à la base dédiée au… jazz mais maintenant des assos peuvent la louer pour faire des soirées d’autres styles musicos. Et ce soir, c’est le cas avec une soirée de soutien à un disquaire indépendant “Urgence Sonore” (eh oui, c’est une bonne oeuvre !!). Le troisième point, c’est que sur cette affiche principalement punk, il y a BRAND NEW HATE, un groupe stéphanois et que eux, leur côté punk est plutôt du côté des NEW YORK DOLLS que des SEX PISTOLS.

J’arrive donc à la salle, et là pas de doute, ce n’est pas une soirée jazzeux ; des iroquois, des rasés, bref des punks de toutes les tribus sont là et nous les apaches aux cheveux longs ne sommes pas nombreux du tout (et c’est un euphémisme !). Evidemment, je rencontre des gens que je connais et ils me demandent ce que je fais là… J’ai bien tenté de leur répondre que je m’étais perdu et que j’ai vu de la lumière mais finalement ils m’ont plus cru quand je leur ai expliqué que j’étais surtout là pour BRAND NEW HATE.

TALION

Ah, ils passent en deuxième et j’ai déjà loupé le début du premier groupe TALION ? Sur l’affiche, c’était marqué “punk Oy”… Je ne savais pas ce que c’était. Maintenant, je sais ! C’est du punk et ils font “Oy” !!! Bien sûr, pas mon truc du tout, mais ça a l’air de plaire aux gens. Qui bizarrement sont calmes. Je m’attendais à des pogos et des slams. Tu m’as déçu, Batman !!!

Tiens, ça fini d’un coup… Normal, les plombs ont sauté (non, ce n est pas un mauvais esprit de jazzeux en colère, juste la rébellion d’une machine à panini) !

Du coup, c’est la pause.

BRAND NEW HATE

Changement de décor total avec les BRAND NEW HATE qui entrent en scène. Yes, il y a un mec aux cheveux longs en plus de moi ! C’est le guitariste solo. Je me sens moins seul.

La salle n’a pas le temps de le remarquer que c’est parti à fond pour New-York et du glam-rock mais bien rock à souhaits. Je suis aux anges !… Même si maintenant, le groupe a ajouté des cuivres (une trompette et un sax). Ca rajoute un plus.

Et vue la soirée, ils on fait dans la setlist qui déménage quand même ! Putain, c’est toujours méga bon ! Je reprends une tarte, moi. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de groupes dans ce style en qu’en plus ils assurent grave musicalement et scéniquement. Ouah, trop bon !!

Par chance, la machine à panini a été arrêtée donc plus de problème avec le courant et le concert se déroule très bien. Le public dans la salle apprécie. J’ai même un copain (Titi, si tu me lis..) qui me dit”Je comprends que tu sois venu pour eux” !!. CQFD.

SHOOT THE DOGS

Bon, même si je suis venu pour eux, il y a encore deux groupes à venir dont les stéphanois (eh oui, encore) de SHOOT THE DOGS. Un nom tout en finesse que nos amis de la SPA doivent apprécier… C’est un trio qui officie dans un punk-rock énergique, une sorte de croisement entre les RAMONES et MOTORHEAD. C’est énergique. Les mecs sont à donf. Ils chauffent le public qui, bien-sûr, se lâche. Ca slame, ça pogotte, en plus le devant de la scène est une vraie patinoire car l’endroit a été copieusement arrosé de bière. Là, ça devient chaud de rester devant ! 

Donc, je préfère suivre la fin du fond de la salle.

Bon, c’est fini. J’en profite pour faire un brin de papotage avec BRAND NEW HATE.

Il reste un groupe à venir, les WARRIOR KISS, du punkrock oy marseillais, mais il est tard et vue l’ambiance devant la scène, il devient carrément dangereux d’aller y prendre des photos. Je dois être trop vieux pour ce genre de trucs… quoique même plus jeune…

Du coup, je préfère prendre la tangente et continuer avec le CD de BRAND NEW HATE sur le chemin du retour !!!

Ti-Rickou veut rentrer maison !!

BRAND NEW HATE

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