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ENSIFERUM @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Je rêvais de dire ça un jour : “Ce soir, c’est destination Montcul”. Et, même si ce n’est pas le Montcul immortalisé par Pierre Bonte, ça le fait quand même ! Et qu’est-ce que je vais faire à Montcul (bon là, je vous promets, je n’en fais plus) ? Je vais au Plane ‘R’ Fest, qui se situe à Montcul, sur la commune de Colombier-Saugnieu, pas loin de l’aéroport de Saint-Exupéry, en fait.

Bon le Plane ‘R’ Fest je connais, j’ai fait la première édition, je sais où c’est. Nickel. René, tu ne vas pas me chambrer cette fois-ci ! Heu… je ne pensais vraiment pas me perdre à Montcul… Ce n’est pas de ma faute, l’emplacement du site à changé ! Si, si, René, je te jure !

Alors là le temps de tourner dans les champs, dans les prés et de trouver le parking, pour le premier groupe – vainqueur du tremplin – c’est mort. 

GOATFATHER @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Maintenant, le challenge, c’est de ne pas louper GOATFATHER. Mission accomplie ! Bon en fait, ils ont quand même un peu commencé, faut pas déconner. Mais l’important, c’est qu’ils n’aient pas fini ! Et même si j’arrive en plein milieu de leur show, je rentre directement dans leur univers : du stoner burné, j’adore ça ! Grosse rythmique, grosse voix, humm un régal pour moi.

En plus, je suis là pour le morceau dédicacé à TOF de CHEMICAL WEDDING. Un bel hommage qu’ils lui rendent. Séquence émotion.

Bon, pour ceux qui ne connaissent pas, les GOATFATHER, ça déménage sa grand-mère sérieux dans les champs. D’ailleurs, je suis sûr que c’est elle qui a piqué les panneaux d’indication pour accéder au fest !

Je suis désolé car évidement ça va faire un peu court mais bon dès que je peux, je vous fais un report complet, je vous le promets.

En tout cas, bon début de fest pour moi.

ZE GRAN ZEFT @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Allez, maintenant c’est au tour de ZE GRAN ZEFT un groupe que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, bref que je ne connais pas du tout. J’ai encore bien bossé mes fiches, moi ! Heu, déjà visuellement c’est étrange. Un look un peu à la SPARKS sans moustaches, habillés tout en blanc. Le batteur porte une casquette et des lunettes bizarres. Il me fait penser à un Muppet. Je ne sais pas pourquoi mais déjà je ne la sens pas forcément bien l’histoire.

Ils commencent à jouer. Et personnellement, je ne la sens pas forcément mieux, l’histoire. Comment dire ? Ce n’est pas que c’est mal fait mais on a affaire à un croisement entre les RATM et les RED HOT CHILI PEPPERS avec un couche de metal moderne et une voix parfois rapée.

Alors effectivement, il peut y avoir plusieurs angles de vue, totalement différents. Le premier, c’est de dire que c’est hyper original et adorer. Le second – et je suis plutôt là-dedans – c’est d’aller se réfugier très loin au bar. Ce qui est intéressant avec ce groupe, c’est qu’il ne laisse personne indifférent… même si du coup, ils vont laisser chacun sur ses positions.

LES TAMBOURS DU BRONX @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Allez, la case découverte est faite. Maintenant je me prépare pour les TAMBOURS DU BRONX. Non, je ne déconne absolument pas, les TAMBOURS DU BRONX, les mecs qui tapent sur des bidons ! On m’aurait dit à leurs débuts que je les verrais en live, je ne l’aurai pas cru. Mais là, ils sont en formation métal avec le renfort de mecs de LOFOFORA, de FLAYED et du cogneur en chef, maître de la foudre, le bien-nommé FRANKIE COSTANZA. Enfin un groupe dans lequel il joue et où je vais pouvoir rester jusqu’au bout, lol !!

Bon, je suis prêt et si eux ils ont changé et que moi j’ai changé… Stop, on n’est pas dans Rocky ! On se concentre Même s’il fait très  chaud !

Tiens, les organisateurs montent sur scène. Pas sûr que ce soit pour nous annoncer qu’on va avoir METALLICA en plus, moi… Et malheureusement, c’est gagné. ENSIFERUM ne pourra pas jouer ce soir, leurs bagages étant en train de visiter l’Allemagne sans eux. Le problème, c’est qu’il y a dedans du matériel important pour le show. Petite compensation, ils viendront après le show des TAMBOURS DU BRONX faire une dédicace. La seule bonne nouvelle, c’est qu’on va se coucher moins tard.

Allez, c’est parti. LES TAMBOURS DU BRONX montent sur scène et là, visuellement, eh ben ça le fait. Ils ont des vraies têtes, un clavier masqué et notre FRANKIE national. Et là, ça part vraiment très fort ! Franchement, je suis impressionné. Ca le fait grave ! L’ensemble dégage une puissance incroyable et en plus ça donne un sentiment de festif. C’est bizarre, voire étrange comme sentiment, mais en tout cas, là aussi ça déboîte sa grand-mère tout au fond du trou… de Montc… Noooon !!!!!

Alors là, je ne vous explique pas, les petits sauvageons vont se faire plaisir. Ca remue sec sur le terrain. On a même un wall of death !!

C’est clair que je n’avais pas pensé que j’apprécierai autant, moi ! Je n’irai peut-être pas acheter l’album mais en tout cas, en live, c’est très recommandable. Je ne m’enfuis même pas, je profite carrément du spectacle.

Comme je l’ai déjà dit, l’ensemble est très visuel et les musiciens outre d’avoir de vraies têtes sont très expressifs. Ils ont une façon de taper sur leurs fûts qui est vraiment impressionnante.

Allez, c’est fait. J’ai vu LES TAMBOURS en live et j’en suis content.

Du coup, j’ai le temps de me ravitailler car la pause va être assez longue, vu que c’est le dernier concert de la soirée. Il va y avoir un changement de plateau assez long.

ULTRA VOMIT @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Ah, les gentils organisateurs reviennent sur scène ! J’espere que cette fois-ci ce n’est  pas ULTRA VOMIT qui annule ! Là, je vais faire la gueule. Eh non, ils viennent au contraire nous annoncer une bonne nouvelle : ENSIFERUM a décidé de jouer quand même…  même si du coup, ils vont nous le faire en acoustique. Heu… j’analyse deux secondes l’info… Ils vont nous faire un concert folk métal acoustique ? Je ne vais pas le dire trop fort mais je suis sûr que je vais préférer à une version électrique, moi ! Bon, du coup on est reparti pour se coucher très tard ! Même pas grave, quand on aime, on ne compte pas.

Pendant ce temps-là, les roads sont en train de tester le matos d’ULTRA VOMIT avec leurs belles casquettes et leurs sweats noirs. Ca c’est pour les non-initiés car nous on sait que le show a déjà commencé. Eh oui, ce sont les ULTRA VOMIT qui font les clowns et testent eux-même leur matos !

Allez, ils repartent. L’écran balance un visuel identique à un cartoon de Warner Bross mais qui représentent tous les membres du groupe avec leurs surnoms. Les licornes, les gros pandas peuvent sortir, le cartoon va commencer ! Eh oui, ULTRA VOMIT c’est bien plus qu’un simple concert, c’est vraiment un cartoon 3D en réel qui met pleinement en valeur leurs morceaux carrément délirants. Alors on aime ou on n’aime pas mais c’est clair que vue la réaction du public, ça fonctionne grave ! Comme d’hab’.

En plus, les morceaux du groupe se prêtent merveilleusement bien au lieu. MANAR et les siens vont bien-sûr user et abuser de Montcul et en profitent pour le placer à toutes les sauces. En même temps, difficile de résister à demander : “Comment ça va, Montcul ?” !!! Et un “Pipi versus caca” en wall of death comme délire, à Montcul on ne pouvait pas trouver mieux.

ULTRA VOMIT @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Comme d’habitude, le public présent en très grand nombre entre à la perfection dans leur délire. ULTRA VOMIT, c’est une immense récréation pour les fans de métal qui ont toujours leurs âmes d’enfants. Les grincheux qui trouvent que c’est vraiment n’importe quoi, l’autoroute est au fond de … Montcul, bien sur !

Bref, le groupe est vraiment en grande forme. Le show est encore plus rôdé mais il laisse toujours une part à l’impro du moment. Moi je suis fan, c’est clair et perso, je suis mega content qu ils remplissent encore une fois l’Olympia plusieurs mois à l’avance (ça c’est encore pour le banc des grincheux).

Bon allez, encore une tarte énorme par Nicolas “Fetus”, Emmanuel “Manard”, Fabien “Flockos” et Matthieu !

ENSIFERUM @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Maintenant, c’est l’heure de la dernière pause de la soirée. L’attente ne va pas être tellement longue, le temps de sortir les tabourets, lol !

Allez, c’est parti pour ENSIFERUM en acoustique. J’en étais sûr, ça me plait vraiment, l’histoire ! C’est festif et super cool ! En plus, ils sont heureux comme des gamins. Ils nous expliquent qu’ils n’ont jamais fait ça ailleurs qu’en Finlande mais qu’ils sont là parce qu’ils aiment la musique et que jamais à ce jour ils n’ont annulé un concert.

Du coup, ça donne une intensité énorme au concert. L’ensemble du public encore présent en très grand nombre malgré l’heure tardive comprend qu’on est en train de vivre un moment qui ne se reproduira pas forcément. Et quitte à me répéter, c’est mega bon leur truc ! Là, on sent vraiment le folk metal festif. Je ne regrette absolument pas d’être là.

ENSIFERUM en acoustique c’est génial ! L’acoustique, est un exercice qui ne cache pas les défauts et là, eh ben on s’aperçoit que ça joue vraiment ! Le public participe, il est heureux.

ENSIFERUM @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Une fin de fest superbe pour cette édition 2018 du Plane ‘R’ Fest !

Le temps de dire au revoir aux copains et je m’en vais, en jurant bien que l’année prochaine je jetterai un coup d’oeil avide à la programmation du festival de Montcul !

Un grand merci aux organisateurs et vivement le prochain Plane ‘R’Fest !

ENSIFERUM @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018

Report by SEB 747

Comme la veille je n’ai pas pu aller au Roche‘n’roll Fest pour cause de SWEET NEEDLES, je décide aujourd’hui de m’y rendre. L’affiche étant annoncée plus rock que métal, je pars serein, il ne devrait pas trop y avoir de bourrin. Du coup, j’emmène un peu de ma famille avec moi. Ça va être sympa un concert en famille, ça change des habitudes. En plus, il y a deux groupes que j’ai déjà vu en concert et je sais qu’ils sont bien. Pour les autres, eh bien, cela sera une découverte !

Euh, c’est bizarre, ça, il n’y a pas grand monde, pour ne pas dire personne sur le site. Commet ça, ils ont changé d’endroit ? Mais fallait le dire !! Ah bon ? Ils l’ont dit sur le net ? Mais on me dit jamais rien à moi !

C’est sur le site de la Foire des Expositions, le ROCHEXPO, qu’ils ont déménagé et ce n’est pas trop loin du précédent site. Après quelques minutes de recherche, j’arrive sur place et découvre un grand parking. C’est un point positif. Comment ça, il faut un ticket pour rentrer ? Ah, non, c’était une blague du vigile. Sympa comme ambiance ! 

Tiens, j’entends des grosses guitares ? Auraient’ils déjà commencé ? Non, se sont juste les balances de DOWN TO THE BUNKER. Ouah, ça joue fort ! Cela va faire mal aux esgourdes !

Mais avant parlons un peu du nouveau site. En terme de places de parking, c’est beaucoup mieux mais je trouve toutefois le nouveau site un peu court. Il se situe sur deux niveaux et les deux scènes, assez conséquentes pour les groupes, sont toujours l’une à côté de l’autre. Même la petite scène est correcte et d’ailleurs, personnellement, je la préfère car les groupes y sont plus proches des spectateurs. En revanche, la profondeur de l’ancien site permettait aux gens de pouvoir prendre un peu de recul quand les groupes ne leur plaisaient pas, et ça ce n’est plus possible. Mais bon, on ne peut pas tout avoir !

DOWN TO THE BUNKER @ Roche’n’Roll Fest 2018

Les premiers riffs du vainqueur du tremplin, DOWN TO THE BUNKER, retentissent sur le site. C’est sous une chaleur caniculaire que nous accueille le groupe. Les grosses guitares de tout à l’heure sont bien présentes mais dès que le chanteur attaque, mes oreilles saignent ! Ce n’est pas mauvais dans le fond, ça déménage les araignées planquées dans ton grenier, seulement, j’ai un peu de mal avec la voix de JO, trop criarde pour moi.

Les spectateurs qui s’agglutinent devant la scène n’ont pas l’air de penser la même chose. Ils semblent apprécier le groupe, surtout lorsque JO n’hésite pas à descendre de la scène et passer les barrières pour les faire participer à la fête. Moi, je préfère m’éloigner, c’est trop pour mon petit cœur sensible !

AND THE WINNER IS… @ Roche’n’Roll Fest 2018

J’en profite pour m’hydrater et manger un bout. C’est étrange, dans la sono ils passent de la bonne musique. Tiens, pourquoi le public se rue devant la seconde scène ? Ah ben merde alors ! Je n’avais pas vu que AND THE KILLER IS… avait commencé ! 

Leur musique est un stoner métal rempli de groove et plus mélodique que le précédent groupe. D’ailleurs, ils arrivent à accrocher une plus grosse partie du Roche‘n’Roll Fest. 
La chaleur, qui ne nous quitte pas, a envahi la scène. Les musiciens suent à grosses gouttes et les verres de bière se multiplient sur la scène. Heureusement qu’ils sont en short et T-shirt, voire en chemise… Sauf notre ami FROG, le chanteur, qui transpire dans un costume taillé sur mesure !

Un chanteur en costard cravate, un bassiste qui joue pieds nus, un guitariste en chemise hawaïenne, casquette vissée sur le crâne, qui se plie en deux quand il joue, un deuxième guitariste avec une superbe guitare décorée latino et des riffs de tueurs, un batteur tout en nuances… Cela pourrait, en partie, résumer la définition du groupe, seulement ce serait un peu rédhibitoire, d’autant plus que j’ai beaucoup apprécié leur set.

La musique des annéciens de AND THE KILLER IS… est fun et leur stoner est assez rentre-dedans. Il démarre en douceur et s’alourdit au fur et à mesure. Dans le genre de colère et de haine, celle-ci est totalement contrôlée. Musicalement, la pesanteur des morceaux associé à cette voix criarde et rocailleuse font bon ménage, même si les hurlements de FROG sont réguliers, notamment sur les refrains, mais heureusement pas longs. Et surtout, il sait varier les plaisirs. Il sait se faire plus calme lorsque le morceau le demande. C’est un vrai showman maintenu dans un costume cravate.

A un moment, il échange sa cravate avec un fan et tout le long du set, il tient les spectateurs en haleine par son attitude sur les planches. Lui aussi, descend de scène pour hurler le refrain d’un titre à l’oreille d’un afficionado. Je me demande s’il n’est pas devenu sourd avec ses conneries. Lol ! Lui, n’avait pas l’air de s’en plaindre en tous les cas.

Au bout d’un moment, la chaleur étant toujours de la partie, une fan lance son soutien-gorge sur la scène, suivi de près par un caleçon. Le chanteur accroche le balconnet à son micro et le garde tout le long du set, mais laisse soigneusement le caleçon par terre… Etrange. Lol !

Le groupe à la main lourde et assène son public à grands coups de riffs lents et mélodieux, surchargeant un peu plus le sentiment d’étouffement qui semble s’asseoir sur le site du Roche‘n’ Roll Fest en ce début de soirée. Heureusement que leur humour nous aère un peu parce-que pour trouver un coin à l’ombre pour se rafraîchir, c’est plutôt compliqué.

AND THE WINNER IS… @ Roche’n’Roll Fest 2018

J’en tombe de haut, tellement le groupe est bon. J’adore !

Cela fait bien une quarantaine de minutes que le groupe est sur scène, il serait temps de finir ce show. Tiens, ils s’arrêtent en plein milieu du dernier morceau ? FROG a enlevé ses chaussures depuis un bout de temps et n’avait réussi qu’à en remettre une, alors il en profite pour aller chercher l’autre au fond de la scène. Puis d’un coup de pied magistral, il renvoie le caleçon à son propriétaire en disant « Tiens ! ça, j’en veux pas ! Remets-le ! ». Mais comme le fait remarquer un fan, il a en revanche bien gardé le soutien-gorge ! 

Et le voilà qui ré-attaque le refrain en trombe, puis headbangue avec des fans près de la barrière, les emmenant avec lui pour pogoter devant la scène avant de remonter sur les planches, aussi vite qu’il en était descendu. C’est de la folie au Roche‘n’roll Fest ! Quelle prestation !

GWAPPS @ Roche’n’Roll Fest 2018

Pas le temps de trop se rafraîchir, que les GWAPPS s’installent sur la grande scène. Qu’est-ce que c’est que ces énergumènes ? Ils ont un look qui déchire ! Habillés en paysans avec bottes de caoutchouc et marcel sur le dos, ils n’ont pas l’air de se prendre au sérieux. Sur le backdrop, il est indiqué : punk métal agricole. C’est bien la première fois que je vois ça ! 

En forme de trio, venu de la vallée verte, le groupe se compose de JACKY LA COUENNE le bassiste, de MOISSBAT batteur de son état, et d’un guitariste au doux nom de GRANDBLOCHON. Celui-ci a des faux-airs de DIMEBAG DARREL, l’ex guitariste de PANTERA. Il joue même sur une Dime, c’est dire la ressemblance ! 

GWAPPS @ Roche’n’Roll Fest 2018

Musicalement, nous sommes bien en compagnie d’un groupe punk à l’humour potache sur fond de métal. Mais n’est pas ULTRA VOMIT qui veut.

Certes, c’est bien fait, marrant par moment, mais au bout d’un temps, personnellement, je m’ennuie un peu. C’est un peu répétitif et certains morceaux en version gros thrash limite death sont assez insupportables pour moi.

Le public, lui, a l’air de bien accrocher et c’est bien ce qui compte. Moi, je préfère regarder de loin et retourner finir mon assiette de frites.

HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018

J’attends avec impatience les grenoblois de HOLOPHONICS, à ne pas confondre avec THE HOLOPHONICS qui sont eux originaires de Dallas et qui jouent du ska. J‘avais vu le groupe lors du MétalGrésifest il y a deux ans et, à l’époque, j’avais pris une bonne claque.

Aussi, dès que “Fault Line”, un titre de leur nouvel album, démarre, je prends mon pied. STEF PICOT est un chanteur charismatique et possède un chant lancinant que j’adore. ALEX CORDO et YANN BIJON aux guitares, LUDO CHABERT à la basse et MIKE PASTORELLI à la batterie complètent le line-up des grenoblois.

Les compositions sont énergiques et plus abordables que les groupes précédents. Leur musique te prend aux tripes et ne te lâche plus. C’est le groupe le plus mélodique de la soirée, c’est une certitude ! 

J’ai l’impression que le public, qui s’est massé autour, aime bien aussi. Cela me rassure, j’ai de bons goûts musicaux à priori.

STEF a une super attitude sur les planches. Il est à fond sur tous les titres. Il vit littéralement les morceaux. Les titres ont une sensibilité d’écorché vif et je kiffe comme un gamin. Je me surprends à dodeliner de la tête et remuer mon popotin. Pas facile de prendre des photos dans ces conditions. lol !

Sur scène, pas de bières mais du Château la Pompe. Oui, d’accord, de l’eau fraîche ! Pas très rock‘n’roll tout ça, mais c’est plus sain. Bon, en cherchant un peu, il y a deux, trois bières quand même, reléguées en fond de scène. Je précise que la chaleur qui nous a accompagnés toute la journée n’est toujours pas partie, malgré la nuit qui tombe. Mais ce n’est pas ça qui va empêcher nos copains grenoblois de mettre le feu !

HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018

LUDO va se frotter au public, n’hésitant pas à poser le pied sur la barrière, au plus près des spectateurs qui en redemandent. YANN, tel un kangourou, saute de partout guitare en mains. ALEX est plus en retrait mais ses riffs sont incisifs. MIKE fait parler la poudre, on en sent déjà l’odeur dans la fosse. Les compos sont ciselées et hypnotise le Roche‘n’roll Fest. Même les gens attablés viennent devant la scène.

Quarante-cinq minutes plus tard, le groupe quitte les planches et moi, j’ai encore pris une mandale dans les gencives ! HOLOPHONICS a développé tout le long de son set, une musique percutante et aérienne. Ses compositions sont hyper efficaces et le groupe délivre de l’énergie pure. J’ai adoré.

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

A peine ai-je le temps de me remettre de mes émotions qu’il me faut me diriger vers la scène principale. OPIUM DU PEUPLE ne va pas tarder. Ils sont en pleine promotion de leur nouvel album et de leur film (disponible sur internet) qu’ils viennent à peine de sortir, et portant le doux nom de “7 Salopards”.

Tiens, une procession débarque sur scène sur un “Ave maria”. C’est le groupe entier qui fait son entrée, costumes noirs de rigueur. Nous sommes à un enterrement ou quoi ? En fait, c’est leur façon à eux de rendre hommage à JOHNNY HALLIDAY. D’ailleurs, c’est sur “Que je t’aime”, en version keupon bien évidemment, que le groupe entame son set.

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Comme il y a deux ans, je prends une grande claque. Même si, SLOBODAN à l’air moins en voix que la première fois. Les standards de la variété française retravaillés en version métal et punk, sont toujours aussi géniaux. Que ce soit le morceau de GOLD ou celui de DESIRELESS, ils font un tabac dans un public remonté comme jamais et qui réserve un accueil bouillonnant au groupe.

Les circle pits ne manquent pas et le crowd surfing est en plein essor. A tel point qu’un fan en fauteuil roulant, se voit porté par la foule, ou même qu’elle lui tourne autour. Est-ce la chaleur qui n’est toujours pas partie qui insuffle cet élan au public, ou est-ce le groupe et sa bonne humeur ? Dans tous les cas, c’est de la folie ce soir. Totalement démentiel !

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Les titres s’enchaînent et déchaînent un Roche‘n’Roll Fest en feu.
MACHINE qui fête son anniversaire ce soir, se voit obligé de venir chanter devant le public, délaissant sa batterie pour GIL DE LA TOURNANTE, son instrument étant récupéré par le K, le bassiste, la basse reprise par CONSTANCE, FRANCIS QUEUTARD gardant la sienne. Cela démontre que dans OPIUM DU PEUPLE, les musiciens sont interchangeables.

Sur “Le lion est mort”, JOEY VICES nous prouve une fois de plus, qu’elle n’est pas qu’une simple choriste ; elle joue de la cornemuse et ça ce n’est pas à la portée de n’importe quel quidam ! 

Évidemment, ce sont les Opiumettes qui font le show, MADEMOISELLE Cœur n’hésitant pas à monter sur les retours et JOEY à descendre dans le public, changeant régulièrement de tenues entre les morceaux.

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Que ce soit déguisés en mariachis jouant sur de fausses trompettes ou en bondage pendant “Fais-moi mal, Johnny”, le spectacle est sur la scène. On en prend plein les yeux et plein les oreilles. C’est aussi géant que la dernière fois ! Ils ont même invité le chanteur des RAB avec lequel une des Opiumettes s’est engagée. C’est à un concert de folie auquel nous avons droit, exactement comme il y a deux ans.

C’est génial. Mais, toute bonne chose ayant une fin, le groupe termine son show, non sans avoir rappelé à son public qu’ils ont un film qui est disponible sur internet et qu’il faut qu’ils le regardent. Forcément, une fois rentré à la maison, je me jette dessus !

Je n’ai même pas le temps de dire ouf que les FULL THROTTLE BABY entament leur set. Et là, une grosse déflagration sonore m’accueille. Les musiciens sont tous habillés en chemise hawaïenne – décidément, c’est la mode ce soir – et coiffés à la ELVIS. Ils jouent comme des fous furieux. Le groupe ne plait pas à tout le monde, une grande part des festivaliers est déjà sur le point de partir, mais force est de constater que celui-ci ne se démonte pas et joue son va-tout devant un petit public massif.

Pour moi, j’ai l’impression qu’une guerre sans merci s’est déclarée et c’en est trop pour mes oreilles sensibles. Alors, comme l’heure est déjà bien entamée et que ma famille m’attend dans la voiture, je me sens obligé de faire une croix sur les deux derniers groupes.

Cependant, on dirait que mon véhicule a décidé de rester sur place, lui : il est en panne. Alors, en attendant le dépanneur, je peux entendre jouer HEADCHARGER depuis le parking. Dommage, ça avait l’air bien. Bah, je les reverrai un jour !

Une fois mon véhicule réparé (merci les mômes de m’avoir nické ma batterie !), je rentre à la maison avec le dernier album d’OPIUM DU PEUPLE dans la voiture. Très rock‘n’roll comme soirée. Je reviendrai !

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

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SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

Report by SEB 747

Aujourd’hui, la France vient de battre l’Uruguay et se qualifie pour les demi-finales de la coupe du monde de foot. Alors, quoi de plus simple qu’un concert pour aller fêter ça ? En plus, ce soir, je n’ai pas besoin de partir aux quatre coins de la Suisse pour assister à ce show. Non seulement il est à deux pas de chez moi, mais il est gratuit, et en plus il y a les parisiens de SWEET NEEDLES ! Et moi, j’adore leur musique.

Alors, que je me prépare tranquillement à partir, voilà que la télévision continue de m’accaparer. Il faut dire, que nous assistons au second quart de finale et que nous saurons, à l’issue de ce match, l’adversaire de la France. Bon, ce n’est pas tout, mais je vais rater mon concert, moi si ça continue ! Remarque, il ne commence qu’à 23h00, j’ai donc le temps de me préparer ! Le match se finit sur l’élimination du Brésil et donc, il est temps pour moi de me mettre en route. Çe serait ballot qu’ils commencent sans moi. Heureusement que mon complice de concert Steve*74 est déjà là-bas, il pourra me réserver une place !

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

Arrivé aux alentours de ma destination, je trouve où ranger mon char et me dirige aux lumières et aux bruits vers le site. Nous sommes en pleine nuit noire… et en campagne… l’éclairage n’est pas le même qu’en ville !

Parvenu sur le site, je me rends compte qu’il y a pas mal de monde. Après la fouille habituelle à l’entrée, je me dirige vite vers la scène. Croisant sur ma route les SWEET NEEDLES en pleine forme. C’est cool, ils m’ont attendu. Lol. Il faut dire aussi, que, même s’ils sont de Paris, ce n’est pas la première fois que je les vois. Ils sont déjà venus à plusieurs reprises dans la région.

Ce qu’il y a de bien lorsque c’est un groupe que vous avez déjà vu, c’est que vous savez déjà à quoi vous attendre. Et, pour les SWEET NEEDLES, vous pouvez déjà être sûr que le show sera brûlant !

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

Et, l’exception ne fait pas la règle. Pour être chaud, il va l’être. En effet, non seulement c’est la canicule alors que nous sommes en pleine nuit, mais les musiciens sont ultra-bouillants. Il faut dire que ce soir, ils jouent devant un public qui ne les connait pas, même si, quelques afficionados sont venus pour eux. L’affiche de ce festival étant plutôt rock, voire pop, que hard, les SWEET NEEDLES font figure d’Ovnis ce soir, avec IRON TROOPERS le tribute à IRON MAIDEN qui les suivra.

Le groupe monte sur scène sans OSCAR, son chanteur. Il est avec le public, devant la scène. Dès les premiers accords entamés de “Be Bop”, un nouveau titre, il enjambe la barrière et grimpe sur les planches devant un public médusé. Et qui, d’ailleurs, continuera de l’être tout le long du show !

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

SIMON DILLINGER et ARTHUR BONNOT enchaînent les riffs lourds et assassins, sous les coups de butoir d’HIPPOLYTE BORDES et les ronflements incessants de la basse d’ARTHUR CALONNE. Ne se contentant pas de jouer derrière, comme le font souvent les bassistes, ce dernier fait le show et va se frotter aux spectateurs ébahis.  

Cependant, il faut le reconnaître, c’est bien OSCAR, le frère jumeau d’ARTHUR, le gratteux, qui tient la vedette. En véritable frontman qui a tout compris, il harangue la foule et n’hésite pas à grimper, à ses risques et périls, sur l’une des colonnes de la scène pour continuer de fustiger le public. Il est fou ! On croirait voir CHARLIE des SLEEKSTAIN ! Il impressionne vraiment les spectateurs au loin qui, du coup, viennent devant les planches pour mieux voir l’étrange phénomène. Le chanteur s’enroule du fil de son micro qui s’emmêle avec le pied, chante en se roulant sur la scène et n’hésite pas à aller devant les crash barrières. Il ne tient absolument pas en place. On dirait qu’il est totalement possédé par sa musique.

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

On en prend plein les mirettes et l’on sent les musiciens super fiers de jouer devant un parterre rempli.

Alors qu’ils sont en train d’interpréter un nouveau titre, OSCAR n’hésite pas à rendre hommage aux groupes qui les ont précédés. Pour se rappeler de tous, il les a écrits sur une assiette en carton et demande à la foule de faire une ovation à chaque nom qu’il évoque. C’est cool comme attention.

Vers la fin du morceau, il pose son micro et va se jeter dans la foule pour pogoter avec les spectateurs pendant que ses camarades continuent de jouer. C’est dingue l’ambiance qui règne à Poisy ce soir. Perso, j’adore leur musique, ce mélange de stoner, hard-rock et métal. Quelle énergie se dégage de ce groupe ! C’est génial ! Et quel frontman !

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

Avec les SWEET NEEDLES, il n’y a aucun temps mort. Ça dépote la côte de maille de ton arrière-grand-père !

OSCAR demande au public s’il veut des CDs. Et, dos à la scène, fermant les yeux, il jette ses maxi CDs dans une foule qui n’hésite pas une seule seconde à se jeter dessus. S’il continue comme ça, c’est sûr, il va y avoir des morts ! Mais j’y pense ? Ne viendrait-t’il pas de lancer une nouvelle mode qui va devenir virale ? Il faudrait que cela devienne une discipline olympique !! Va falloir en parler au C.I.O. Si on leur dit que c’est pour le bien du rock‘n’roll, je suis certain qu’ils acquiesceront. Mdr.

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

Les titres s’enchaînent les uns après les autres et je me rends compte que de plus en plus de spectateurs se sont rapprochés de la scène. C’est fou le public qu’ils sont en train de conquérir ! Je ne doute pas une seconde que ces musiciens soient appelés à devenir importants pour la scène heavy rock française.

Le show se termine sur “Thirteen”, le titre qui rend hommage aux victimes du Bataclan avec un OSCAR qui se déchaîne. Roulant par terre, hurlant dans son micro couché à même le sol, pendant que ses compères font frémir la foule.  Il finit à genoux et complètement éreinté.

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

Reprenant la parole, il invite le public à venir le retrouver, lui et ses potes, au merchandising pour boire des coups et prendre des photos.

Quelle prestation ! Quel frontman ! Quels musiciens ! Vivement un autre concert !

Bon, il est temps pour moi de regagner mon logis, non sans recroiser les SWEET NEEDLES qui se rendent au stand de merch. Superbe soirée.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Report by Seb 747

Encore une fois, la Coupe du Monde de foot bat son plein. Entre les favoris qui ne sont pas au rendez-vous, ou notre équipe de France qui a du mal à séduire (même si on sait ce qu’elle a fait depuis : CHAMPION DU MONDE !!!), mon cœur balance. Bah, rien de tel qu’un concert pour se remettre les idées en place. Et quoi de mieux qu’une grosse pointure ? De qui allons-nous parler en ce lieu vous demanderez-vous ? Eh bien des danois (qui ne jouent pas ce soir… au foot bien-sûr) de VOLBEAT.

Conscient du peu de places pour se garer dans les environs, nous décidons de partir de bonne humeur et de bonne heure aussi. La route ne pose pas de problèmes, si ce n’est une canicule qui a décidée de nous suivre le long de notre trajet. Et de plus, il n’y a pas de clim’ dans notre véhicule ! Bah, un peu de chaleur ne fait de mal à personne. Arrivés sur place, nous trouvons, miraculeusement, une place pour nous garer. Que demander de mieux ? Un bon concert, et puis c’est tout, non ?

Cinq minutes plus tard, et une bonne réhydratation, nous voici devant la Belle Electrique. Le temps de jeter un œil au splendide et fructueux merchandising de VOLBEAT, qu’il est déjà l’heure pour le groupe d’ouverture d’entamer les hostilités.

FANGCLUB @ La Belle Electrique – Grenoble

La première constatation que nous pouvons faire, est que la lumière n’est pas au top. Sur fond rouge, elle me surprend. Mais il est vrai, que cela sied bien à la musique du groupe. Le chanteur guitariste nous présente ledit groupe en nous indiquant qu’ils viennent d’Irlande. Son accent, très « roots », ne me fera pas comprendre son nom. Ce n’est qu’après la prestation de VOLBEAT et le petit tour au merchandising que je le découvrirai. Il s’agit de FANGCLUB. Et, comme le chanteur STEVEN KING nous l’a dit, ils viennent de DUBLIN. Formé en 2013, le trio irlandais – composé, outre STEVEN, de KEVIN KEANE à la basse et de DARA COLEMAN derrière les fûts – a sorti un album l’an passé. Et il est venu nous le présenter ce soir.

Les musiciens sont très motivés et, malgré le peu de place laissé sur la scène, tiennent bien un public avide de découvertes. Leur musique est, selon moi, un peu dépassée. Non pas que cela soit mauvais, bien au contraire, mais un peu moins de dépression dans le timbre de voix ne serait pas pour me déplaire. Le côté grunge de leur musique fait un tabac sur le jeune public, et laisse un peu plus dubitatif l’ancien qui semble rester en retrait.

Quand la reprise de NIRVANA est entamée en fin de set, le public se remue et chante le refrain en chœurs. STEVEN est le fils caché de KURT COBAIN, même look, même couleur de cheveux, même instrument mais peut-être pas la même dose de talent… du moins pour le moment. C’est une bonne entame de concerts auquel nous avons eu droit, même si je reste plus dubitatif que le reste du public.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Évidemment, devant le parterre qui se sature, la pause boisson rafraîchissante se fera plus tard. À peine le temps de jeter un coup d’œil derrière moi, qu’il ne reste quasiment plus de places. Heureusement que les copains sont là pour vous garder votre place au chaud quand, au loin, on repère des potes qu’on n’avait pas vu depuis des lustres !!

Mais pas le temps de papoter des heures, les lumières s’éteignent et VOLBEAT s’apprête à entrer en scène. La fosse est prête à remuer son popotin. L’intro du groupe qui retentit dans la Belle Electrique est “Born To Raise Hell” de MOTORHEAD. Grenoble hurle son bonheur lorsque débarque les musiciens sous les lumières qui illuminent la scène.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Le public conquis d’avance s’enflamme dès les premières notes de “The Devil’s Bleeding Crown” et s’emporte sur l’incontournable triptyque “Heaven not Hell / A Warrior’s Call / I Only Want to Be with You”.

Du coup, me voilà relégué sur le côté de la scène. La place qui était mienne, s’est vite remplie de pogoteurs. Les fans sont en feu. Ils transpirent à grosses gouttes, et les verres de bières se vident avant même d’êtres bus. Les bousculades se font de plus en plus nombreuses au fur et à mesure que les titres s’enchaînent. C’est une gageure de rester debout parmi cette abondance de fans surexcités.

Une vingtaine de minutes plus tard, MICHAEL POULSEN sort la guitare acoustique pour nous faire un petit “Sad Man’s Tongue”, précédé par un petit medley d’ANTHRAX. Ce petit intermède permet aux pogoteurs de se calmer un peu avant de repartir de plus belle étant donné que MICHAEL, en vrai renard rusé, avait gardé sa guitare électrique sur lui. Les riffs de ROB CAGGIANO, complétent superbement le morceau.

Forcément, le public enchaîne les pogos en totale liberté et démarre même un circle pit. C’est de la folie dans la Belle Electrique ! Le crowd-surfing fait aussi son entrée et ne ménage pas les membres de la sécurité dans une ambiance très bon enfant.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Quoi qu’il en soit, je dois coûte que coûte terminer ce report, et, n’écoutant que mon courage, continue de jouer des coudes pour me faire une bonne place devant la scène. Malgré les quelques coups reçus.

La Belle Electrique est en complète ébullition. Le courant passe bien entre le public et le groupe, qui s’amuse à torturer ses fans avec leurs hits incontournables. Que du bonheur ! Des souvenirs de Genève, où je les avais vus en Octobre 2016, me reviennent en boucle. La scène, beaucoup plus petite, est moins bien décorée, mais suffisamment pour laisser au public un agréable souvenir. Perso, je me délecte de ses inoubliables titres boostés par des refrains énormes hyper groovés.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

“Doc Holliday” est le dernier morceau joué par le groupe avant un petit rappel composé de trois inéluctables titres et sur lesquels MICHAEL fait monter la jeune génération de métalleux sur scène. Il montre même ses accords à une petite fille béate d’admiration. Le smile qui ne quitte pas son visage prouve à quel point ces musiciens sont cools.

Il est temps pour ceux-ci de quitter la scène et pour nous de  regagner nos pénates, non sans avoir fait un petit tour au merchandising bien dévalisé.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble