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DANCE LAURY DANCE

Bon, lorsque j’ai vu que les copains canadiens de DLD débarquaient en France, j’était vraiment content et donc je me suis tout de suite penché sur leurs dates, dans un périmètre abordable pour moi. Et là, j’ai eu des frissons d’horreur : ça allait être très très compliqué car soit c’était trop loin (genre Bourg de Péage), soit c’était un concert privé (heu… j’ai bien pensé à taper l’incruste mais vu que je ne connaissais personne, je crois que ça se serais vu !!), soit c’était juste impossible à caler avec mon planning (pour le Brin de Zinc, par exemple… Même si Seb 747 a été tout heureux de me remplacer sur ce coup-là !).

Mais bon, je veux les voir les cousins du Québec, moi !!! Dernière possibilité, le Ninkasi. Oups ! Là, vu mon planning, ça va être très chaud, voire bouillant !  Mais tout bien réfléchi, c’est ça ou le Hellfest, alors direction le Ninkasi !

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DANCE LAURY DANCE

Et en plus, ce sont les DANCE LAURY DANCE qui ouvrent ?!!! Tout est contre moi ! Putain, j’ai à peine trois quarts d’heure pour arriver et le GPS me sape le moral en me disant que j’en ai pour plus d’une heure. Voilà. Donc je sais d’entrée de jeu que je ne vais pas voir le début du set. Heu comment ? Je devrais en avoir l’habitude ?!!! Bon du coup, petit MP Facebook pour leur dire un truc du style : “Par pitié, jouez les rock star et faites traîner, les copains !”

Et voilà, pile un quart d’heure de retard et… Hey, il y a des mecs de FLAYED devant la porte, ce n’est peut-être pas commencé ?! Heu… c’est quoi ce que j’entends ? De la musique ? DLD a commencé !!! Putain, putain, putain !!! Pas le temps de dire bonjour, je fonce et je vais directement devant la scène où DANCE LAURY DANCE est en train de jouer. Ouf, ils viennent juste de commencer !!!

Je rentre tout de suite de le bain car en plus, ils sont en méga forme et que ça bastonne sec !!!! Oh que ça fait du bien de les retrouver devant un public nombreux et qui connait les paroles de leurs morceaux par coeur. MAX, le chanteur pour les néophytes, est en grande forme et comme a son habitude fait le show…

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DANCE LAURY DANCE

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DANCE LAURY DANCE

…Comme d’ailleurs ses compères, PHIL, HARRY et bien sûr ALEX qui même de derrière sa batterie participe au spectacle.

Et que dire de leurs morceaux qui sont de vrais brûlots de hard-rock boogie qui te font headbanger comme un dingue ! Le public est aux taquets.

Evidemment, MAX en rajoute, nous raconte le pitch des chansons –  souvent interdites aux mineurs. Bref, que du bonheur ! Il y a vraiment une putain d’ambiance ce soir au Ninkasi. On est tous à fond avec le groupe. Vive le Québec et vive les DLD ! Ces mecs sont un vraie thérapie contre la morosité !

Allez, c’est déjà l’heure du rappel. Oh non, ce ne sera pas “I just want to be drunk” ! Je suis trop dégoûté ! Je suis dingue de ce morceau ! Mais bon, je ne vais pas faire la fine gueule et je profite de DLD jusqu’au bout.

Et là, c’est vraiment fini. Il faut dire qu’au Ninkasi, l’heure c’est l’heure et qu’il y a FLAYED après.

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FLAYED

Comme d’hab’ (ni vu ni connu, ce n’est que la cinquième fois que je viens les voir !), j’ai pris une énorme baffe dans ma face à moi, même si bien sûr je suis un peu frustré de ne pas avoir eu mon morceau préféré. C’est vrai ça, un concert des DANCE LAURY DANCE sans ce titre, c’est comme un concert d’AC/DC sans “Highway to Hell” ou de DEEP PURPLE sans “Smoke on the Water” !

Aller direct au stand de merch’ pour leur dire bonjour et papoter un peu avec eux. Ah oui, je leur achète aussi un petit EP sorti en tirage très limité exprès pour cette tournée ! Et cette fois, ils ont bien compris que leurs CD, il ne fallait pas les faire venir par la Poste ! Non, pas la tête !!

Bon, on est encore en train de papoter quand FLAYED commence après un rapide changement de plateau. Les viennois nous mettent tout de suite dans l’ambiance avec leur hard-rock 70 avec clavier.

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FLAYED

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FLAYED

C’est drôle, la dernière fois que je les ai vus c’était déjà avec DANCE LAURY DANCE. Et comme la dernière fois, je trouve qu’ils ont vraiment franchi un nivaux. Et musicalement et scéniquement. C’est hyper efficace et leurs morceaux sont des tueries en live ! En plus ce soir, ils jouent à domicile ou presque et donc ils sont particulièrement motivés.

Bon bien sûr, il ne faut pas être allergique au son du clavier. Tiens c’est bizarre, j’ai perdu ma femme dès le début, moi !! En tout cas, moi je suis client. J’aime vraiment la voix de RENATO, le chanteur et j’aime leurs morceaux.Bref, que du bonheur again pour finir cette soirée.

Avant de partir, je passe dire au revoir aux DLD et je leur souhaite bonne chance pour le Hellfest où ils se produisent deux jours plus tard (Grrr, mon envoyé spécial me dira plus tard qu’ils ont vraiment mis le feu là-bas et qu’en plus ils ont joué mon morceau préféré !). Je leur dis à très bientôt et que de toute façon, si tu ne viens pas à TI-RICKOU, c’est TI-RICKOU qui viendra à toi  Ah oui, il faut quand même aller au Canada ! Et en hiver, c’est juste impossible, trop froid pour moi… même avec beaucoup d’antigel… et de DANCE LAURY DANCE !!

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DANCE LAURY DANCE

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DANCE LAURY DANCE

Report de Seb 747

Ce soir, j’ai décidé d’être généreux avec ma chérie. En effet, plutôt que de m’installer sur le canapé une bière dans une main et des chips dans l’autre pour regarder le match de l’Euro 2016, j’ai décidé en mon âme et conscience de lui céder la place. Je sais, ma bonté me perdra. Que voulez-vous, c’est ça être magnanime !! Aïe ! Non, chérie, pas la tête !

Donc direction le Brin de Zinc pour aller voir nos cousins québécois de DANCE LAURY DANCE, et les valses… heu… les viennois de FLAYED (Je sais, elle était facile, celle-là).

Après avoir bravé les éléments, j’arrive sur les lieux et je constate que, comme je le prévoyais, trop peu de gens (pour l’instant) ont fait le déplacement, les grenoblois, stéphanois et lyonnais préférant sûrement se déplacer près de chez eux. Cool pour moi… mais pas si cool pour nos amis canadiens. Tabarnak !!

Le temps de papoter un peu avec les copains et j’entre dans la salle. Le manager de DLD me salue et ça me fait plaisir de voir qu’on commence à être connus. Qui a dit comme le loup blanc ? TI-RICKOU, je t’ai reconnu !!

Ce soir, les copines sont peu présentes et la salle est composée majoritairement de chevelus. C’est normal, ce n’est pas une soirée glam rock et ce ne sont ni RIFF RAFF de SLEEKSTAIN ni SWAN de BLACKRAIN qui sont annoncés. Là, avec DANCE LAURY DANCE on est dans du vrai rock d’hommes. Bref, qu’à cela ne tienne, on est là pour les groupes, pas pour les filles !!! Tu as vu chérie ? Je te l’avais bien dit que je n’allais pas aux concerts rien que pour voir des nanas sympas. Aïe !!

Malheureusement, et c’est récurent depuis quelques temps au BDZ, les lumières sont très sombres ce qui ne facilite pas la tâche pour les photos. Et en plus, la machine à fog est de retour !! Quelle poisse ! On est à Chambéry ici, pas à Londres !

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DANCE LAURY DANCE

Cette fois-ci, contrairement à l’automne dernier, c’est DANCE LAURY DANCE qui débute. Il faut dire aussi que FLAYED commence à être reconnu à force de tourner dans la région et de sortir des albums de qualité. Il est évident que pour un groupe de canadiens, c’est beaucoup plus difficile de se faire connaître en Europe et en France. Mais bon, DANCE LAURY DANCE a tout de même réussi à décrocher une place au Metal corner du Hellfest cette année. Alors qui sait, peut-être est-ce l’année de la consécration pour eux ?

Mais trêve de plaisanterie, même si avec nos amis québécois la rigolade est toujours de la partie, revenons-en à la musique, car c’est bien de ça dont il est question aujourd’hui.

SAVAGE PHIL à la guitare, SEB “HARRY” à la basse et ALEX “LAP” derrière ses fûts font le piquet en attendant l’arrivée imminente de MAX LEMIRE. Le chanteur déboule sur scène à la bourre, habillé dans un jean tout déchiré, faisant apparaître ses genoux et un vieux T-shirt à l’effigie de BON SCOTT tout destroy lui aussi. Bref, on voit bien un certain nombre de ses tatouages !

En retard ? Qu’à cela ne tienne, les québécois attaquent pieds au plancher. Et là, grosse constatation, ils sont survoltés !!

C’est du grand DANCE LAURY DANCE auquel nous allons avoir droit ce soir.

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DANCE LAURY DANCE

Après un “The Hammer & the Nail” très puissant, c’est sur “Montreal Hookers” tiré de l’album “Out with Rockers” qui date de 2009, que le public décolle et se prend une bonne petite claque. Ça fait du bien par ou ça passe !

MAX nous annonce qu’ils viennent du Canada et qu’ils sont là pour faire la fête et boire des bières. Ils sont donc là pour “le Party” (dixit dans le texte). En voilà un autre titre qui déménage ! Ils nous font vraiment la fête. Un souffle rock’n’roll transperce la salle. C’est démentiel !!!

Les titres s’enchaînent et MAX est toujours en train de plaisanter entre chaque morceau. Le public lui mange dans la main. “Austin Tx” nous est envoyé directement en pleine tronche suivi d’un “Wilder Than I Am” qui est délivré avec une puissance sans commune mesure.

« Un titre qui parle de quoi déjà ? Ah oui, de gâteries ! », nous informe MAX (enfin… il a été un peu plus explicite, mais comme dirait mon ami STEVE*74 :”le respect des bonnes mœurs”…).

Evidemment chez les DLD, les paroles « c’est un peu niaiseux » comme ils disent. En tout cas ce soir, ils se sentent comme à la maison. Et même si le public est moins nombreux que lorsqu’ils jouent au Canada, ils nous décoiffent ! Mieux encore que cet automne lors de leur deuxième tournée européenne. Ils semblent prendre un véritable plaisir à être revenus chez nous ! Ils ont la banane et nous avec.

SAVAGE PHIL nous dégote des riffs à décorner les bœufs, tandis que HARRY est déchaîné sur sa basse, faisant régulièrement du slapping. LAP lui, derrière ses camarades frappe en rythme ses fûts. L’osmose entre les quatre musiciens est bien présente, on sent le vécu de ce groupe et sa joie de jouer ensemble.

Après “Hell’s Rock’n’Rollers” envoyé comme un taureau dans l’arène et un “Killer Shark” à exploser nos tympans, c’est à un inédit, tout droit sorti de leur dernier EP auquel nous avons droit. « Spécialement enregistré pour vous les européens et jamais joué ici à Chambéry ! Enjouez Mamanbaiseurs ! (comprenez « Enjoy Motherfuckers !», nous dit MAX tout sourire.

“Too Bad” déboule dans les enceintes du Brin de Zinc et tout le monde crie plus fort que son voisin. La détermination des musiciens ne baisse pas une seule minute. Pas de répit, c’est cash, direct ! On en prend plein la face !

Les titres des albums de DANCE LAURY DANCE défilent. De “We don’t Fuck Around”, à “Living for the Roll” pour finir sur un “Sex Wolf” de toute beauté, le groupe a tout donner. Ils sont éreintés. Il y a même eu des pogos et un stage diving (même si la scène n’est pas spécialement idéale pour ce genre de pratique) ! C’est dire si l’ambiance était hot ! Crisse de viarge !

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FLAYED

Du coup, c’est tout en sueur qu’ils laissent la place aux locaux (si l’on peut dire) de FLAYED. Quasiment pas de temps mort. Ils ont juste le temps de changer les cymbales sur la batterie et de se faire prendre en photo sur scène avec des nanas que FLAYED attaque.

Malheureusement, la salle s’est bien vidée après la fin du set de DLD et c’est dans un BDZ presque vide que JU et RICO aux guitares, CHARLY à la basse, JP à la batterie, RAFINET aux claviers et RENATO au chant entament “Superhero” le premier morceau de leur setlist. RENATO est sans son marcel blanc préférant arborer un T-Shirt noir du plus bel effet. Shocking dans la salle ! « Mais ça, c’est moderne mon chéri !! J’adoooooorrrrrrrreeeeee !!! », comme dirait une certaine CHRISTINA C. œuvrant sur M6 (Oui, je sais je regarde trop la télé. C’est pour me désintoxiquer que je vais aux concerts, lol !).

Heureusement, dès les premières notes, le public revient en masse devant la scène. Enfin, pas complètement puisque un grand vide face à RENATO s’est créé. Sympa ça, je vais pouvoir faire de belles photos. Oui ben, faut le dire vite, car dès le début de “Release The Fever” joué à 200 à l’heure, les spectateurs encore présents se déchaînent !! Du coup, je vais me planquer sur les côtés, c’est moins risqué !

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FLAYED

Que d’énergie déployée ce soir. Cela doit faire au moins la troisième fois que je vois FLAYED sur scène, et je ne les avais jamais vus jouer avec autant de ferveur. Il est vrai qu’après la prestation que nous on délivrée les DLD, il valait mieux ne pas s’endormir sur ses lauriers !

Quand “Stanced” se termine, RENATO remercie le public d’être venu si nombreux ce lundi soir. « Faites du bruit !! », qu’il nous dit. Et les spectateurs ne se font pas prier. Toute la salle hurle son bonheur ! Ça en fait du chahut pour un début de semaine.

Après un “Old Manners” bien sympa, c’est sur “Eleven” qu’ils envoient la sauce. Quel groove ! Du blues dégorge de ce titre. La basse, tantôt hard, tantôt groovy, tenue par l’impressionnant CHARLY et la batterie de JP donnent le rythme du morceau. Vraiment très intéressant.

En plus ce soir, le son est bon au Brin de Zinc, et ça, ça fait toute la différence. N’est-ce pas TI-RICKOU ?

Riffs et larsen sont de sortie pour “Novel” et “Unfairly”. Les deux gratteux s’en donnent à cœur joie, l’un balançant ses morceaux au-devant des spectateurs, jouant avec sa guitare au-dessus d’eux, l’autre s’agenouillant vers son ampli afin de sortir des sons distordus. Les sonorités chaudes et les rythmes agités de FLAYED débordent d’intensité ce soir. RENATO est, comme à son habitude, tout sourire et s’avance sur le devant de la scène, grimpant sur les retours pour être au plus près de son public. L’organiste RAFINET est à fond sur ses touches qu’il martyrise littéralement. D’ailleurs son orgue n’a eu de cesse de geindre tout le long du set !

Cependant, comme leurs morceaux sont un peu longs et qu’il commence à se faire tard, ils doivent couper pas mal de titres de leur setlist initiale. Bah, rien de bien inquiétant puisque les rockeurs ici présents leur font la fête ! Et c’est donc sur un “Monster Man” que ce termine ce concert intensif.

Bon sang, quelle soirée ! Et dire qu’il y en a qui sont restés devant leur télé à regarder un match de foot ! Quelle erreur, ils ont raté quelque chose ce soir.

Le temps de féliciter les musiciens pour leur prestation, de dire au revoir à DLD, d’apprendre par SAVAGE PHIL qu’ils ont prévu de revenir nous voir l’an prochain et je rentre sous un déluge de pluie très sonore.

Qu’à cela ne tienne, un bon “Hellalujah Rock ‘n’ Roll” à fond dans ma Sebmobile et me voilà de retour à la maison. T’as vu chérie ? Je peux te laisser la télé de temps en temps ? Aïe ! Mais qu’est-ce que j’ai dit encore ?!?!?!

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FLAYED

MON BILAN

DANCE LAURY DANCE, c’est vraiment le groupe à suivre. Ils ont envoyé du bois… comme à leur habitude ! J’espère sincèrement que leur notoriété va dépasser le continent américain. Et en plus, ils sont super sympas et même si je n’ai pas fait québécois en seconde langue, on est arrivé à se comprendre.

FLAYED a été une grosse surprise pour moi. Je ne les avais jamais vus aussi déchaînés. Je retournerai volontiers les voir.

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BIJOU

Vu que l’an dernier j’avais pris une grosse baffe avec la programmation musicale du rassemblement des Bress’Poulos (58 SHOTS et DEBORAH BONHAM !), je surveillais étroitement leur programmation. 

Et, heu lorsque le premier nom est tombé, j’ai été un peu perplexe : BIJOU. Je dois l’avouer, je n’étais pas un grand fan de ce groupe à l’époque mais je me suis dit : “S’il y a BIJOU à 20h30, le groupe d’après devrait être encore plus gros” (heu pour les jeunes, BIJOU dans les 80’s c’était côté. Bon, très rock !!).

Et d’un seul coup, le nom de la tête d’affiche tombe : WILLCOX. WILLCOX… WILLCOX ? Voyage dans le temps. Oui, je vois un vinyl noir, un vinyl rouge. Groupe de hard-rock, rock sudiste des frères WILLCOX. Je vérifie donc et c’est bien du même groupe qu il s’agit.

Et donc, je suis aux taquets !

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BIJOU

Le jour J, let’s go on the road, direction Louhans. Bon bien-sûr, j’arrive… en avance ! Eh oui. Sur place, il y a des stands sympas de fringues et aussi de disques !! J’avoue, je suis démasqué.

Même pas le temps de faire le tour complet du site que c’est parti pour BIJOU. Ils débarquent sur scène en mode trio, basse, batterie et bien-sûr guitare. Et forcément, on va avoir droit à leurs classiques (heu… pour ceux qui connaissent bien-sûr !!). Moi, je vais apprendre deux trois trucs comme le fait si bien, par exemple que GAINSBOURG leur a écrit un morceau, de même que DIDIER WAMPAS – mais plus tard évidement !

C’est très rock ‘n’ roll festif tout ça. Bien fait, avec une grande envie mais bon pas forcément mon truc… Même si je reconnais quelques morceaux comme “La fille du Père Noël”. Heu, oui je sais que ce n’est pas d’eux ! C’est du DUTRONC mais j’aime bien leur version entrecoupée du “Gloria” des THEM. On a droit bien-sûr à leur fameux “Rock à la radio”. Et là, c’est d’eux, na !

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BIJOU

Au final, un concert sympa qui donne la pêche exécuté par des musiciens qui l’ont bien. Qui l’ont bien quoi ? La pêche, bananes ! Bon, j’arrête sinon ça va faire salade de fruits…

Là, je suis un peu perturbé car c’est le moment dégradant du striptease ! D’une fille !! Bouh, sale ! Mais bon, je ne peux pas partir, je suis coincé par la foule ! Trop dure ma vie, lol !! Heu, c’est quand même vrai que d’un seul coup, il y a vraiment beaucoup de monde devant la scène !!

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WILLCOX

Allez, mon supplice est terminé. Aïe, d’accord j’en fais trop ! Et c’est au tour de WILLCOX de monter sur scène !!! Hi-yaaa ! Et c’est parti comme BIJOU en formule trio avec le bassiste qui chante (c’est le seul membre d’origine) mais bon le parallèle s’arrête là. Eux, c’est à coups de rock-blues boogie dont ils nous abreuvent les esgourdes ! Et forcément, ça me parle beaucoup plus !

On va avoir droit à des morceaux de leur petit dernier avec de bonnes influences sudistes. Oui, je sais, je ne suis pas objectif mais moi, je suis aux anges. J’aime la voix, les morceaux et…. Hey, c’est quoi ce truc ?!! Ils arrêtent après une dizaine de morceaux ! Pas cool, ça ! Ah non, vraiment pas glop !

Ouf, le speaker nous dit qu’ils reviendront après. Bonne nouvelle ! La moins glop, c’est que le show a été coupé pour faire passer un striptease.. Non, pas un comme tout à l’heure. Là, c’est un mec qui s’y colle. Et ? C’est vraiment dingue, le devant de la scène est pris d’assaut par les filles !!! Et je ne vous dis pas qu’à côté d’elles, nous les garçons, nous sommes des enfants de choeur !

Bon, je me désintéresse de la chose et je vais mettre mes oreilles à l’abris car là, les décibels féminins vont être très élevés ! J’en profite pour retourner faire un tour au stand de disquex. Même pas de bol, il est fermé !! Snirff, pas de chance !!! Bon, le mecs fini à poil et les filles sont heureuses.

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WILLCOX

Les organisateurs enlèvent les plots et c’est reparti. Yes, WILLCOX is back again !… Bon, WILLCOX is back mais pour seulement quatre morceaux… Dont deux covers de HENDRIX. Je me sens un peu eu, moi ! L’avantage, c’est que c’est cool et bien fait.

Je suis trop heureux de les avoir vus en live et en plus, je vais pouvoir papoter avec le bassiste chanteur, SAM WILLCOX. Je lui demande s’il a des CD à vendre (ben quoi, je suis un peu brimé par le stand de disques fermé, non mais !) et il me dit de le suivre. Et là, il me tend un DVD et me dit que c’est cadeau ! Heu, c’est bien mais je voulais lui acheter son CD, moi ! Du coup, il me le donne aussi en me disant que ce soir, il ne vend rien ! Pas la tête, STEVE*74, je ne pouvais quand même pas lui en demander deux !  Trop cool ! On papote un peu et je décide de ne pas l’ennuyer plus. On se met d’accord sur le fait de faire une interview à un autre moment. Là, je profite juste du moment. De toute façon, il est méga tard, les stands sont tous fermés et le bar ferme lui-aussi. Quant à moi, j’ai un album qui va bien pour la route !!!

A noter pour 2017 : surveiller encore la prog’ du rassemblement des Bress’Poulos !!!!

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WILLCOX

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SWEET LEOPARD

Bon allez, ce soir direction Belley et plus particulièrement le Réservoir (ex Espace Robert Rameaux) pour une soirée organisée par l’association Now or Never et Méga Productions. Et c’est une putain d’affiche qu’ils nous ont concoctée ce soir ! Jugez vous-même : les italiens de SEVENTH VEIL et les glam- rockeurs tchèques de SWEET LEOPARD.

Donc il n’y a pas à tergiverser, il faut que je sois à l heure ! Heu si, si, c’est possible… Et je le prouve ! J’arrive même en avance. De toute façon, j’avais une sécurité : toute la dream team du webzine est présente ! Et, miracle, on arrive à peu près en même temps (hé, hé, on est tous à l’heure, c’est pour vous dire la motivation !). On peut même papoter un peu, ce qui est rarement le cas.

Bon, j’ai même le temps de dire bonjour aux italiens et de caler une interview avec les tchèques (heu, vous remarquez que sur ce coup-là, y’en a qu’un qui bosse ?!!).

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SWEET LEOPARD

Heu, je viens de me rendre compte qu’il y avait un groupe de petits jeunes qui jouait des covers sur scène. Désolé les gars mais comme la salle est super bien insonorisée et que j’étais à l’extérieur, je n’ai pas fais gaffe… et mes petits copains non plus d’ailleurs ! Enfin, ils ont fini de toute façon…

Du coup, on se précipite pour le début des SWEET LEOPARD. Je ne veux pas en louper une miette, moi ! Et d’entrée, je sens que je ne vais pas être déçu. Rien qu’à leur entrée sur scène, ça s’annonce grand. Et putain, ça va l’être !! Ces mecs sont carrément barrés ! Ces ont de purs rock’n’roll men ! Ils ne font pas le show, ils sont le show.

C’est un spectacle permanent : le batteur est un fou furieux qui ne tient pas en place, le guitariste et le bassiste sont aussi bien allumés et le chanteur est un putain de frontman. Tout ce petit monde est carrément rock’n’roll. D’autres diront obsédés par le sexe et l’alcool.

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SWEET LEOPARD

Et c’est bien sûr pareil avec leur musique, du sleaze hard aux paroles interdites aux mineurs. L’ensemble me fait bien-sûr penser à STEEL PANTHER, en moins parodique. En plus, leurs morceaux sont des putains de brûlot, de véritables bombes atomiques qu’on reprend à tue-tête avec le groupe.

Le public présent est aux anges ! SWEET LEOPARD enchante tout le monde, non seulement par leurs morceaux mais aussi par leur prestation scénique, leur joie de jouer et par leur manière de communiquer avec nous… A l’image du batteur qui a appris deux mots en français “la bière” et qui les répète dès que l’occasion se présente… même quand elle ne se présente pas d’ailleurs !!

Bref, j’ai du mal à vous décrire réellement ce que j’ai vécu pendant leur set. Allez, malheureusement c’est fini.

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SWEET LEOPARD

Mais bon, je n’ai pas le temps d’être triste car Paco, l’organisateur de la soirée et mon interprète pour ce soir, me dit de le suivre pour faire l’interview des SWEET LEOPARD en anglais – pas en tchèque, bananes !  

Et qui c’est qui va passer dix minutes avec ces mecs fous furieux ? C’est moi !!!! Dommage pour mes petits copains du webzine, je compatis… Même pas vrai !!! Non STEVE et SEB, pas de passe-droit, fallait bosser votre anglais, les copains !!… Heu d’accord, ça s’applique à moi aussi !

Allez, je suis quand même gentil, je posterai bientôt cette interview à ne manquer sous aucun prétexte !!

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SEVENTH VEIL

Bref, reprenons. Juste le temps de la finir cette interview et de faire quelque photos (mais que faisaient STEVE et SEB pendant ce temps ?!) et c’est reparti. C’est au tour de SEVENTH VEIL de monter sur scène. Et comme on dirait au théâtre, changement de décor. Fini le sleaze fun, place à du hard-rock technique et classe.

Eh oui, les italiens c’est un tout autre style. Rien à voir. Alors c’est sûr qu’au début, le choc est violent. Attention, pas que ce soit mauvais bien-sûr mais le changement d’ambiance est total. En revanche, une fois qu’on rentre dans leur monde, pas de problèmes, c’est méga bien fait, méga technique. Le chanteur a une voix superbe et les musicos sont des virtuoses.

Mais imaginez, on est passés de STEEL PANTHER à DREAM THEATER. Heu, pourquoi je pense à DREAM THEATER ? Pour la technicité des zicos et pour les solos des instrumentistes. Ah oui, le solo de gratte au troisième morceau, ça fait bizarre comme effet… Même s’il est bon ! Pareil pour le solo de batterie, ça me fait toujours bizarre le côté démo.

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SEVENTH VEIL

Sinon, effectivement, SEVENTH VEIL c’est très carré sur scène et ils sont très rodés. Leurs nouveaux morceaux sont très bons, leur hard-rock est très recherché, très mélodique et leur set est très bien ficelé. En plus, le son est franchement bon !

Je trouve personnellement que c’est encore meilleur que lorsque je les avais vus en première partie de SISTER SIN. Et puis, ils ont aussi travaillé leur look et ça donne un effet sympa. Comment ça, je suis futile parfois ?!! Pas faux, mais un concert c’est aussi un spectacle et si c’est pour ne pas en avoir, autant écouter le CD dans son salon ! Enfin bref, leur set se termine et on a passé un très bon moment, cette fois encore.

Bien sûr, après le concert, petit tour au stand de merch’ où les groupes nous attendent pour faire des photos et signer leurs CD. Bien-sûr, les SWEET LEOPARD ne peuvent s’empêcher de délirer…  surtout le batteur (eh oui, je balance !).

Bon même s’il n’est pas trop tard, il faut y aller. Sniff !! Le temps de prendre congé des potes et de PACO – ainsi que du directeur du Réservoir – de le remercier encore pour cette soirée et pfff, je ne suis plus là !!! Bon, c’est triste mais beaucoup moins quand on a le CD de SWEET LEOPARD à écouter dans la voiture pour le chemin du retour ! “I was born for rock’n’ro-o-o-ol “!!!

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SEVENTH VEIL

Bilan de la soirée vu par SEB 747

SWEET LEOPARD : les glameux tchèques m’ont surpris. J’avais des à priori un peu négatifs et ils se sont avérés plus que positifs. Le côté fun sans prise de tête, c’est ce que j’aime. En plus d’un chanteur qui aime le hockey sur glace, je suis complètement conquis.

SEVENTH VEIL : dans le style vocal, je préfère les suisses de THE ORDER. Ils sont moins maniérés. Par contre, musicalement c’est très pro, carré. C’est un bon groupe mais trop sérieux pour moi.

Bilan de la soirée vu par STEVE*74

Tout d’abord, bravo à la municipalité de Belley pour la salle. D’autres devraient s’en inspirer et programmer autre chose que de l’accordéon quand ces lieux existent déjà.

Pour débuter, les tchèques de SWEET LEOPARD. Ils oeuvrent dans un style glam très années 80. Musicalement, j’adore leur CD, mais ce soir la magie n’opère que partiellement. Le son est un peu fluet. La guitare, trop en dedans, est trop aigrelette dans les solos. Et pour clore le tout, le chanteur n’est pas toujours juste. C’est dommage, car ils s’éclatent sur scène et communient bien avec le public. On dirait du STEEL PANTHER en plus fun.

Place ensuite aux italiens de SEVENTH VEIL. Et là, comme par miracle, le son devient excellent. Les musiciens ont un niveau technique largement supérieur à SWEET LEOPARD. Il faut dire que les lascars ont déjà trois CD à leur actif. Leur hard-rock moderne comme ils le définissent, est intéressant mais pas emballant. Et puis, sur un set d’une heure pourquoi avoir placé des solos de guitare et de batterie bien trop longs ?

Pour conclure, si SWEET LEOPARD avait eu le son de SEVENTH VEIL, la soirée aurait été grandiose… Mais je suis un brin tatillon.

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SEVENTH VEIL

La conclusion de Ti-Rickou

Hé, hé, je les ai fait bosser un peu mes deux copains ! Non mais, il n’y a pas de raisons !

Bon voilà, maintenant vous avez la preuve, si besoin en est, que devant le même événement, les personnes peuvent en avoir une perception différente selon leurs affinités, leurs goûts musicaux ou leurs attentes. J’espère qu’on pourra reproduire l’expérience (en inversant les rôles, why not ?) car le but de ces reports, c’est avant tout de donner envie de découvrir les groupes… Et donc différents avis peuvent aider – heu, ou pas ! – à vous de voir.

En attendant, un grand merci à  STEVE et SEB pour leur participation à cet article ainsi qu’à leur concours au webzine.

En tout cas, je persiste et signe, SWEET LEOPARD c’est vraiment une énorme découverte et vivement le prochain album !! Et SEB étant de mon avis, deux contre un, on gagne !!!!

PS : Heu STEVE, pour les prochains reports de glam sleaze, tu seras exempté !! On a une remplaçante, on sait qu’elle sera objective (enfin, surtout s’ils sont beaux gosses, n’est-ce pas MEL ? Lol !!).

Long live rock’n’roll, les copains !