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THE ROLLING MUPPETS

Bon, comme tous les ans depuis trois ans, c’est direction Leyment dans l’Ain. Pas pour leur célèbre brocante – et heureusement car je me serais planté d’une semaine – mais pour le Leym’Fest, le petit fest qui grimpe.

Donc direction l’ancienne caserne qui en sert de décor. Là, je veux être à l’heure (si, c’est possible !!) parce que l’année dernière j’étais arrivé pour voir le premier groupe finir.. Ce qui est bêta !! Mais cette année, j’ai décidé que je ne louperai pas un seul des groupes à l’affiche. Mémo perso : pour arriver à l’heure, il faut déjà partir en avance. Après il faut éviter les pièges de la route et trouver le lieu.

Le lieu, je le connais donc trop facile ! Je suis même un peu en avance et du coup j’ai le temps de dire bonjour aux nombreux copains présents. Le Leym’Fest, c’est ça aussi : un fest de passionnés à l’image de son chef de file CHRISTOPHE qui met toute son énergie pour nous donner un fest cool et orienté hard-rock métal avec des groupes régionaux.

ROLLIN MUPPETS 3

THE ROLLING MUPPETS

Le premier groupe à ouvrir les hostilités est THE ROLLING MUPPETS. Depuis le temps que je voulais les voir en live, je suis vraiment content.

Et je ne vais vraiment pas être déçu ! Ce sont de vrais dingues !

Ils sont déguisés dans un style cro-magnons déchirés aux champignons qui font rire et sur scène, c’est vraiment hallucinant !! Si on rajoute à ça une musique rock-hard, des textes carrément barrés avec des paroles hilarantes, des covers à leur sauce comme du TWISTED SISTER, LES STOOGES, on obtient un putain de show !

La chanteuse est carrément allumée. Elle est épaulée par un autre dingue qui ne se contente pas de faire les chœurs car il a vraiment sa place à lui. Les autres zicos sont eux aussi bien atteints, du claviériste sorti tout droit de la famille Pierrafeu au guitariste qui finira avec un os sur la tête.

Bref, c’est un feu d’artifice visuel et musical ! Leurs morceaux donnent envie de chanter et de faire la fête. Whaouuu, trop bon ! Putain de début de fest !!!

Allez, petit temps de redescente avant le prochain groupe.

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SACRED SEAL

Et c’est SACRED SEAL, groupe de Grenoble qui prend le relais. Je les ai déjà vus mais je voulais les revoir en live dans de bonnes conditions, ce qui est le cas ce soir.

Le son est bon, la scène est belle, c’est à vous Lady and Gentlemen !

Et c’est parti pour un tour dans leur univers, micro décoré d’un crâne et chaise électrique sur la scène. Ils nous assènent un heavy métal bien à eux avec une chanteuse dont la voix colle parfaitement à leur musique… et au show des musicos qui assurent vraiment. C’est méga bien fait.

Les morceaux, issus de leur premier album qui vient juste de sortir, sont vraiment efficaces en live. Leur heavy métal mélodique revu à leur sauce donne franchement envie d’écouter le CD.

Heu non, ils ne m’ont pas donné de pognon ! Enfin, pour un groupe qui faisait sa troisième sortie live ce soir, c’est plus que très réussi. Un groupe à suivre vraiment… et à revoir bientôt !

Allez une petite pause papote avant que mes copains de MESSALINE montent sur scène. Ce qui ne va pas tarder d’ailleurs et qui est vraiment cool car même s’il ne pleut pas, il commence à faire frisquet.

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MESSALINE

Mais pas de problème, MESSALINE est là pour nous réchauffer ! Et d’entrée de jeu, on sait qu’ils vont envoyer.

ERIC, MICKAEL et JAYME portent des chasubles de templiers et putain, ça en jette grave !

C’est parti pour un concert où les morceaux de leur petit dernier “Illusions barbares” sont bien sûr mis en bonne place. Ces morceaux s’adaptent vraiment aux anciens et déjà classiques morceaux de leur set list. Et ça fonctionne : le public acquis à leur cause reprend les morceaux en chœur.

Le groupe est vraiment rôdé au live et il est de plus en plus efficace. Le concert passe à toute vitesse mais on aura quand même,  heureusement d’ailleurs, le droit de “souffler dans le cul de Lucifer”. Et là, c’est vraiment fini.

Grosse prestation des copains qui nous ont encore prouvé que MESSALINE sur scène, ça remue les petits metalleux.

Bon, maintenant il faut continuer à bouger pour ne pas avoir froid. Pas de problème, les orgas ont prévu un spectacle avec une jongleuse de feu. Heu, on aurait du la prévenir que le feu ça brûle les robes (elle a eu très, très chaud plusieurs fois) !

Apres cet intermède, le dernier groupe, FORTUNATO, arrive sur scène. MARKUS et les siens sont là pour nous distiller du heavy métal avec des touches à la “Malmsteen est mon copain”.

Chez FORTUNATO, on n’est pas manchos et ça joue grave ! Les morceaux de leur dernier album passent très bien l’épreuve du live et sont très bien accueillis par le public. Le groupe s’éclate sur scène sans démo inutile, tout dans le fun. Du métal recherché et technique mais pas chiant du tout.

Moi, j’aime bien la voix de MARKUS. Eh oui, en plus de jouer de la basse et de faire le spectacle, il chante, le fourbe !

En plus, on va avoir droit à un cover d’un morceau de RIOT que j’adore. Ca c’est tout bonus pour moi.

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FORTUNATO

Après un dernier rappel, c’est déjà sur fini.

… Ou pas ! MARKUS appelle des copains en renfort et fait revenir ERIC, le chanteur de MESSALINE pour nous faire en exclu un morceau qu’ils ont composé ensemble. Un morceau où ERIC et MARKUS vont chanter en français, en plus.

Et, comment dire ? Là, c’est la claque car “Heavy Metal dans les veines”, c’est un putain de morceau avec un refrain énorme. Il y a du RAINBOW, du SATAN JOKERS en influences, mais à la sauce de nos deux zigotos, c’est juste énorme !

Putain sans déconner, j’en ai les poils des bras tout raides. Heu, j’ai bien dit : les poils !

Bon là maintenant, ça pèle grave. Je fais la tournée des potes pour leur dire au revoir, je remercie CHRISTOPHE et A.M.M. pour cette affiche et pour ce fest méga cool. J’espère que bien que l’affluence n’ait pas été celle qu’elle aurait du être, on se retrouva l’année prochaine car le Leym’Fest, c’est bien et qu’en plus c’est pas loin !!

Allez, je me casse. Mais pour le moment, je déteste ERIC et MARKUS car non seulement j’ai leur putain de refrain en tête mais qu’en plus ma femme en rajoute en hurlant “Heavy-métal dans les veines, c’est pas la peine de transfuser” dans la voiture ! Je crois que la route va être longue finalement…

PS : MARKUS et ERIC, on veut un album de cet acabit !!

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Report de Steve*74

Que faites-vous quand vous êtes le samedi soir à côté de Bâle pour H.E.A.T et que le lundi il y a la Hard-Rock Session à Colmar ??? Et bien, vous vous payez un hôtel et vous restez sur place ! Surtout qu’une fois encore, l’affiche est superbe.

Ce concert se déroule pendant la Foire aux vins au Parc des expos de la ville. Inutile de vous préciser qu’il est légèrement compliqué de s’y garer…. En plus, comme c’est la première fois que je viens, je ne prends pas la bonne entrée ! Du coup, je dois traverser une bonne partie de la foire pour enfin arriver à l’arène où a lieu le concert… Et donc je rate une bonne partie d’ENSIFERUM (Serait-ce le syndrome Ti-Rickou ?!) !  Je peste d’en avoir raté une bonne partie même si je vais être franc avec vous : ce n’est pas pour eux que je suis venu à Colmar.

Les finlandais ont la difficile tâche d’ouvrir ce festival. Bien qu’ils soient le seul groupe violent de la soirée, je constate qu’ils s’en sortent plutôt bien. La fosse devant la scène est déjà en fusion et ça slamm déjà méchant.

Le folk métal viking proposé ce soir n’est pas trop agressif même si le look arboré est assez guerrier. Des traces de peinture noire sur les visages et les kilts de deux des musiciens ajoutent une note d’exotisme au spectacle. A noter une présence féminine avec EMMI aux claviers pour adoucir un peu l’ensemble de ce monde de brutes.

Ce sont les voix qui me dérangent le plus avec ces groupes, et là elles évoluent entre chants gutturaux et chants clairs (ouf !!). Je n’écouterais pas ça tous les jours mais finalement ça passe bien.

En une heure c’est bouclé. Pas de favoritisme pour ce festival, pas de rappel, tous les groupes auront une heure montre en main pour leur set.

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Le temps de dire bonjour à quelques connaissances qui ont fait le déplacement et c’est déjà au tour de W.A.S.P.P. Le backdrop en fond de scène est ancien car il annonce W.A.S.P. 1982 – 2014…

Sur la musique d’intro, le groupe se la joue star en se mettant dos au public et en ne se retournant que sur les premières notes de “On your Knees”.

BLACKIE, le patron incontesté, a un peu grossi et il ne bougera pas vraiment de tout le concert… contrairement à DOUG BLAIR, son guitariste.

De nombreux fans se pressent contre les barrières car BLACKIE est une icône du rock, grande gueule comme on les aime. Ou comme on les déteste !!

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Le son n’est pas hyper bon. Ca gâche un peu la fête car la set list est en fait un best of fait uniquement de tubes : “Love machine”, “Wild child” (mon morceau préféré), “The Idol”, “I wanna be somebody”.

Sur ce dernier morceau, BLACKIE fait chanter le public et applique les vieilles recettes à savoir qui du côté droit ou du côté gauche chantera le plus fort. Pas original pour un sou, mais toujours efficace !!

Les musiciens qui l’accompagnent font le boulot, mais nous sommes loin de la folie qu’il y avait au début du groupe avec CHRIS HOLMES et RANDY PIPER. Non monsieur, ce n’est pas de la nostalgie, c’est une vérité !!!

Le show se termine en fanfare avec un petit “Blind in Texas”.

Les gens autour de moi sont contents d’avoir vu un groupe qui parfois annule ses concerts un peu au dernier moment….

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Place maintenant à ACCEPT. Pour moi, ils auraient du être la tête d’affiche de ce concert, mais les organisateurs en ont décidé autrement.

Des fumigènes et des lumières aussi rouges que la pochette de leur dernier CD annoncent la venue des musiciens. La batterie est surélevée et posée sur la base à priori d’une pyramide.

Le show débute par “Stampede” issu du dernier album “Blind rage”.

Leur heavy métal mélodique n’a plus à faire ses preuves et l’arrivée de MARK TORNILLO au chant n’a absolument pas changé la donne, sa voix s’inscrivant à merveille dans l’univers musical du groupe. Les anciens morceaux crées du temps d’UDO passent comme une lettre à la poste.

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Les deux membres historiques du groupe, WOLF HOFFMAN et PETER BALTES s’entendent comme larrons en foire. Ca s’entend et ça se voit !!

“Stalingrad”, “Restless and wild”, et le morceau que j’attends par dessus tout : “Princess of the dawn” arrive ! C’est carré, les Flying V sont de sortie. Celle de WOLF gémit sous ses doigts experts et le public chante le refrain à tue-tête.

Nos grands-parents doivent se retourner dans leurs tombes quand retentissent les premières notes de “Fast as a shark” et sa fameuse intro polémique “Heilli Heillo”. Parenthèse historique, les paroles de ce titre proviennent d’une gentille chanson à boire allemande et n’ont absolument rien à voir avec un chant de guerre.

Le jeune public lui s’en fiche royalement et participe de plus en plus bruyamment à la fête.

“Metal heart” arrive avec son fameux intermède symphonique de la “Lettre à Elise” de Beethoven. Il est impossible de faire plus mélodique que ce passage.

Et pour conclure un show parfait, on a droit à “Balls to the wall”.

Je ne sais pas ce que vous ferez le 10 décembre prochain, mais moi je serais à la Belle Electrique de Grenoble pour revoir ACCEPT avec, cette fois-ci, une set list plus longue !

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Nouveau changement de décor pour la venue de SABATON. Comme il n’y a pas de rideau, on peut voir l’installation de la scène et des décors. En gros, ça ressemble à un tableau de guerre. Un char poussé par des roadies habillés en militaires fait son entrée sur la scène, la batterie étant mise sur la tourelle. Les pieds de micros ont un casque incorporé, des sacs de sable, des panneaux indicateurs….

Bref, toute la panoplie d’un champ de bataille.

C’est sur l’intro d’EUROPE, le fameux “The Final countdown” – ils sont suédois ne l’oublions pas – que les hostilités commencent.

C’est en formule commando, pantalon de treillis en avant que SABATON fait retentir les premières notes de “Ghost division”.

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Le public va jouer le jeu et rentrer dans l’univers proposé. Et même plus ! La fosse est en fusion et le service d’ordre ne chôme pas, c’est le moins qu’on puisse dire !

Je pensais bêtement qu’après ACCEPT ça allait être coton pour eux de faire mieux, mais je me trompais. Ce groupe a gravi petit à petit les marches qui mènent à la reconnaissance et à la notoriété et ils savent y faire.

JOAKIM BRODEN mène le groupe d’une main de maître et joue avec ses musiciens autant qu’avec nous. Ils poussent le vice jusqu’à faire semblant de discuter pour savoir quels morceaux ils vont jouer.

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Avec toute la pyrotechnie développée sur scène, il n’y a aucune place pour l’improvisation : tout doit être programmé, millimétré.

JOAKIM remercie bien entendu le public d’être venu si nombreux, et remarque aussi la qualité de la programmation de la soirée.

Du temps qu’il y est, il en profite pour faire son service après-vente en précisant les dates françaises de la prochaine tournée en 2016. Il n’a rien oublié notre bonhomme ! Si un jour il arrête la musique, il pourra toujours se reconvertir en homme d’affaire avisé !

Le heavy pratiqué ce soir par SABATON est différent de celui d’ACCEPT, moins mélodique mais nettement plus rentre-dedans, sans pour autant être agressif. Il faut écouter “Carolus rex” ou encore “Swedish pagans” pour s’en apercevoir.

J’aime bien le timbre de voix de JOAKIM. Et comme le son est excellent, je suis bluffé par la prestation de ce soir : du grand art !!! Je regarde autour de moi, et visiblement je ne suis apparemment pas le seul à le penser.

Pour le final, “Dead soldier’s waltz” et “Masters of the world” clôturent ce festival dans un déluge de feu et de confettis.

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En conclusion de cette soirée, je dirais que je ne regrette vraiment pas mon petit séjour en Alsace, moi !

Mais il faut dire que depuis des années, Colmar nous concocte des affiches de rêve. Alors, vivement l’année prochaine !

H.E.A.T.

H.E.A.T.

Live Report de Steve*74

Pendant l’été impossible d’échapper aux magazines avec des belles filles en couverture. Généralement ils nous vantent des régimes permettant (essentiellement aux femmes) de perdre quelques kilos avant d’aller parader sur les plages. Et bien moi, je vais suivre ces conseils sur ce report un peu tardif et vous livrer un report light, allégé des bavardages secondaires.

H.E.A.T. est en tournée depuis un certain temps déjà et toujours pas de dates proches géographiquement à l’horizon. Pourquoi presque tous les groupes évitent de passer par la France, mis à part Paris et encore ??? Le dernier album du groupe est un live et c’est une véritable bombe atomique. Les rater serait inhumain et impardonnable, donc direction la lointaine Pratteln en Suisse.

Pour débuter la soirée, FIRE ROSE, un groupe local de Bâle inconnu au bataillon. Formé en 2005, ils oeuvrent dans un registre hard-rock mélodique avec de petites incursions dans le heavy. Ils ont à leur actif plusieurs premières parties dont notamment SHAKRA, GRAVE DIGGER et MOLLY HATCHET. La musique n’est pas révolutionnaire, mais les musiciens assurent plutôt bien. Le chanteur PASCAL DAHINDEN essaye d’enflammer un public légèrement amorphe et visiblement venu pour H.E.AT. Un groupe prometteur et plaisant à écouter. A suivre donc.

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H.E.A.T.

Enfin le moment tant attendu arrive. Pendant la musique d’intro H.E.A.T. arrive sur scène sous les vivas d’un public réveillé tout d’un coup. ERIK GRONWALL, le chanteur arrive en courant sur les premières notes de “Point of no return”. Il gesticule dans tous les sens et n’arrêtera pas jusqu’à la fin. Quelle pêche, quelle énergie ! Il reprendra des forces de temps à autre avec une bouteille offerte par le public – et ce n’est pas de l’eau !

Ses collègues ne sont pas en reste ; JIMMY JAY à la basse et ERIC RIVERS à la guitare bougent eux aussi pas mal sur scène. ERIK au chant restant hors concours !!

La machine à tubes est lancée “A shot of redemption”, “Better off alone”, “Heartbreaker”. La set list est essentiellement basée sur les deux derniers albums studios et l’arrivée d’ERIK au sein du groupe. Comme avec “It’s all about tonight”, les morceaux sont entraînants et donnent envie de chanter.

H.E.A.T.

H.E.A.T.

H.E.A.T. avait déjà joué en mai 2014 dans cette salle, mais avec une configuration petite salle. Depuis la notoriété du groupe a grandi et c’est maintenant devant une salle bien remplie que le concert s’effectue. ERIK nous le fait remarquer et remercie les spectateurs.

Ce groupe avec son hard rock mélodique échappé des années 80 a un potentiel très important et ils peuvent devenir énormes s’ils continuent sur cette voie.

CRASH, le batteur, nous gratifie d’un solo de batterie à l’ancienne. Cela n’apporte rien au show mais fait plaisir à son auteur et aux batteurs présents dans la salle.

Le rythme ne faiblit pas, aucun signe de fatigue sur les visages des musiciens. Pourtant ils tournent depuis longtemps maintenant. Telle une locomotive lancée à pleine vapeur, les morceaux défilent à une vitesse folle. “Living on the run” et c’est déjà terminé.

Quoi de mieux en rappel qu’un “Laughing at tomorrow” ? Je vous le demande. Tout le monde est content, les musiciens s’éclatent, le public chante, une osmose règne sur cette fin de concert.

C’est normalement terminé, mais ERIC fait une erreur en laissant sa guitare à l’autre ERIK. Il l’empoigne et commence à faire le malin avec. Alors que les autres s’apprêtent à quitter la scène, il plaque l’accord de “Rock & roll” de LED ZEP. Aussitôt un bœuf s’organise avec JONA (le clavier) à la batterie, ERIC à la basse et les deux autres tripatouillant le clavier. Certes ce n’est pas parfait, le morceau est tronqué, mais quel plaisir de voir des musiciens s’éclater sur scène. Quel groupe fait encore des boeufs de nos jours sur scène ???

Cette soirée s’achève avec une saveur toute particulière. Un concert mémorable. Nous sommes récompensés de touts ces kilomètres parcourus. Et puis le destin s’en mêle… au moment de quitter la salle un violent orage s’abat dehors et comme la voiture est assez loin, je reste au sec dedans. Et là divine surprise, les musiciens, excepté le batteur, viennent voir le public restant !

En un mot comme en cent, s’ils repassent un jour par la France, ne les ratez sous aucun prétexte !

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H.E.A.T.

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Bon ça y est, les vacances sont définitivement finies. Tout le monde rentre et même mon copain James du Thunderbird a fini ses courtes vacances.

Et comme il n’est plus en vacances, qu’est-ce qu’il fait ? Un concert bien sûr ! Oui James, ça a l’air super bien BERTIE PAGE CLINIC  mais le Thunder, c’est loin ! Tiens, c’est quoi ce mail ? “Je suis la chanteuse du groupe australien BERTIE PAGE CLINIC et je serais très heureuse que vous veniez nous voir en concert” ?!… Heu, ça c’est très gentil !

Ben voilà, je ne suis déjà plus là, moi ! “Allo ? Dis-moi chéri, elle est comment la chanteuse ?”… “Allo, Allo ?? Je ne suis plus là, je passe sous un tunnel !!!”.

C’est dingue comme on peut arriver très vite à Saint-Etienne !

Pour se garer en revanche, ça va être une autre histoire car les stéphanois sont eux-aussi rentrés de vacances et ils ont décidé de profiter du super beau temps pour sortir. Mais bon, rien n’arrêtera Ti-Rickou pour arriver au but !

Hé hé, je vais même arrivé en avance, voire même très en avance car ce soir il n’y a pas de première partie. Du coup, le concert est programmé pour 22 h 30. Même pas grave, on va pouvoir papoter !

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Bon ça y est, on peut enfin descendre au sous-sol où nos australiens nous attendent dans de belles tenues proches de l’uniforme. Ils commencent à jouer et la chanteuse arrive. Et putain, quelle arrivée !! Porte-jarretelles et guépière sans oublier des ailes noires dans le dos !! Alors, déjà qu’il fait chaud dans la salle mais là, la température vient de monter de 50% ! Je suis bien content sur ce coup-là que ce ne soit pas full !

Et on rentre direct dans leur univers bien particulier que ce soit sur le plan visuel ou sur le plan musical !

Musicalement, on est dans un mélange de classic rock et de glam passés à la moulinette australienne. Suivant les morceaux, la chanteuse laisse sa place au guitariste – je ne sais pas pourquoi, mais ça le fait moins visuellement, lol ! Leurs morceaux sont donc très variés tout en gardant un univers spécifique.

Bien sûr, plus le concert avance plus la chanteuse perd ses vêtements… Tiens, il n’y a plus de guépière ! Tiens, y’a plus de sous- tiff ! Ah, c’était pour nous montrer ses belles paillettes, j’ai compris ! Elle nous délivre un show terrible : c’est sexy mais pas vulgaire. J’aime !

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En plus la bougresse parle très bien français. En tout cas largement assez pour nous raconter l’histoire des chansons et elle le fait avec un putain d’humour décapant.

Bref, le concert passe très vite mais on ne va pas les laisser s’arrêter là ! On veut qu’ils continuent nous, on ne veut pas que ça s’arrête !

Enfin ça c’est mon avis perso. J’en connaîs un qui n’a pas trouvé ça assez hard à son goût…. Je parle musique bien sûr !

Moi, leur univers, je suis rentré dedans et je n’ai pas forcément envie d’en sortir car les morceaux sont vraiment sympas. En plus, le groupe est méga heureux de jouer.

Mais bon, encore une fois tout a une fin. Je ne me suis même pas aperçu que c’était tellement l’étuve que je suis en eau. Pas grave, je prolonge le plaisir en prenant quelques photos et en faisant une interview… Que vous aurez si vous êtes sages ! C’est vrai ça, je n’allais pas les laisser partir comme ça !

Les BERTIE PAGE CLINIC sont de vraies crèmes et la chanteuse est vraiment trop adorable ! En plus elle est vraiment allumée et à fond dans son truc. Et ça, j’apprécie énormément.

Mais comme je l’ai déjà dit, le Thunder c’est bien mais c’est loin. Je sais qu’à minuit tous les chats sont gris alors ce n’est pas que je m’ennuie mais je m’accorde juste le temps de dire au revoir à Elise et James et de dire à bientôt à mes nouveaux copains australiens -qui m’ont gentiment offert un souvenir sonore pour que la rupture ne soit pas trop brutale !

Whaou, quel moment étrange mais putain, qu’est-ce que ça fait du bien !!!

Long live rock ‘n’ roll !!!

Made in le pays des kangourous, of course !!!!

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