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AUDREY HORNE

Le temps de regarder si j’ai bien des chaînes dans le coffre et c’est parti direction l’Alsace et plus précisément Colmar ! Heu, j’aurais pu vous dire que j’avais une envie subite de choucroute ou de bretzels, mais que neni, j’en avais juste marre que les norvégiens d’AUDREY HORNE passent deux années de suite dans notre beau pays et nous évitent ! Donc j’applique le vieil adage : si tu ne viens pas à Ti-Rickou, Ti-Rickou viendra à toi !

Et c’est pourquoi je me rends au Grillen de Colmar.

Bon, je ne risque pas d’être en retard pour le début du concert vu qu’à 16h30 je suis déjà sur place. Non, je ne suis pas parano et je n’ai pas peur de louper le début à 21h ! C’est juste que je ne suis pas égoïste et que je veux vous faire partager mon amour du groupe en leur faisant une interview !

Donc, après l’interview, j’ai même le temps d’aller visiter le marché de Noël de la Petite Venise. Un peu de culture populaire ça n’a jamais fait de mal à personne. Et puis le vin chaud, de toute façon, ça réchauffe !

PET THE PREACHER

PET THE PREACHER

Et non, je n’ai pas eu à trouver le moyen d’être en retard pour louper le groupe de première partie et je suis bien là quand les danois de PET THE PREACHER montent sur scène.

Alors là, on est dans du stoner tendance doom en mode trio. Un peu étrange pour commencer cette soirée, mais bon, perso le stoner, moi j’aime. Et là, on est en plein dedans ! Avec des morceaux joyeux comme tout, des rythmes qui bougent, des musiciens qui se fendent la poire…

Bien sûr, je déconne ! Comme je le disais, on est dans du vrai stoner croisé avec un petit côté sabbathien, le genre de truc qui peut faire peur à certaines.. D’ailleurs, je ne retrouve plus ma femme ! J’avais oublié comment elle était rapide pour se téléporter !!!

Quant à moi, je passe un bon moment. C’est bien fait et j’apprécie leur ambiance et leur musique.

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’77

Après un rapide échange de musiciens sur scène, changement total d’ambiance car les barcelonais de ’77 montent sur scène ! Avec eux, on est dans la famille “les kangorous et les koalas sont nos copains”, ou plutôt de plein fouet dans la famille “AC/DC est mon papa et AIRBOURNE c’est mon frère”. Ou si vous préférez dans de la musique qui fait bouger les cheveux et qui nique la nuque.

Certains trouvent ça basique et primaire, moi j’adore ! Pas de fioritures inutiles mais des morceaux qui envoient le bois.

En plus, nos copains ibériques le font méga bien. On est loin d’être dans du simple ersatz et les morceaux issus de leurs différents albums fonctionnent terribles en live.

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’77

Les deux frères VALETA ont du piquer des fringues à Francis ROSSI de STATUS QUO en ressortant les pantalons pat d’eph’ et des tenues made in 70. Heureusement, même si c’est serré, ça ne les empêchent pas de jouer ni de chanter !

En plus sur scène, ça le fait grave. Le guitariste est toujours en mouvement, il fait le clown, prend des postures et de s’éclate avec le public. Il descend même de scène pour jouer au milieu du public et prend la pose pour des photos avec une personne dans la salle… tout ça sans s’arrêter de jouer ! Trop fort !

Certains musiciens du groupe ont du subir une cure de jeunesse parce qu’il y en a deux que je ne reconnais pas. Ah c’est normal ? C’est plus les mêmes !!

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’77

J’ai quand même passé une partie du concert à me demander leurs âges à ces petits nouveaux ; surtout le batteur à qui je n’aurais pas servi d’alcool sans avoir vu sa pièce d’identité, moi ! Renseignements pris, il s’avère qu’il a quand même dix-neuf ans, mais putain qu’est ce qu’il frappe fort sur ses fûts !

Le bassiste malgré son jeune age aussi assure grave. Ca fait plaisir à voir et au moins ça prouve qu’il y a de la relève.

La salle bien remplie réagit très bien ; ça bouge et ça headbange dans tous les coins. Tiens, j’ai retrouvé ma femme ! Hmm, j’en connais une qui va avoir bobo au cou demain !

Bon, on flirte maintenant avec les 23 h et des brouettes. Le set se termine. Gros show de ’77 ! Rien que pour ça, ça valait déjà le coup de se taper autant de bornes !

Bon allez, petite pause réhydratation pendant le changement de plateau. Cette fois-ci, il faut quand même enlever une batterie. En effet, les deux premiers groupes ont joué sur la même batterie posée – bien sûr – devant la batterie d’AUDREY HORNE. Pas con, ça évite de galérer et de faire durer le changement de plateau. Merci, c est cool !

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AUDREY HORNE

Allez, le moment tant attendu est arrivé ! La Norvège débarque à Colmar. Ladies and gentlemen, AUDREY HORNE !!! Et putain, c’est parti ! J’attends ce moment depuis deux ans et donc pas le temps d’être objectif. Je suis quand même juste un peu surpris de voir arrivé TOSCHIEE, le chanteur, en chemise blanche et cravate. Mais bon, avec les tatouages de bras, ça fait un bon contraste !

Bon Dieu, que c’est bon ! Les morceaux sont encores meilleurs en live que sur CD. Le groupe a une putain de présence et d’entente sur scène. Je découvre mes morceaux préférés de “Youngblood” et là, je suis vraiment aux anges ! D’autant plus que ça joue vraiment et que le chanteur a encore plus une putain de voix ! C’est purement énorme !!

Les morceaux de “Pure heavy” sont également de purs brûlots en live. En plus, ils vont nous jouer des morceaux de leur premier album. Bref, un vrai tour dans leur discographie.

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AUDREY HORNE

On n’a pas juste droit à une simple représentation musicale, ils sont vraiment communicatifs, ils sont dans le show, ils sont le show !

A un moment, les musiciens descendent avec pieds de micros, guitares et basse en plein milieu du public. Il n’y a que le batteur – le fourbe ! – qui reste planté sur sa batterie. Le truc drôle, c’est que c’est alors une partie du public qui monte avec lui sur scène. Un pur moment carrément hallucinant… qui plus est sur un des morceaux que je préfère d’AUDREY HORNE.

Je vous ré-explique que je suis comme un dingue ?!! Et il n’y a pas que moi. On est vraiment ans une ambiance de folie. Putain, qu’est-ce que c’est bon !

Alors évidement on est déjà vers les 1h30 du mat’ et ils vont être obligés de s’arrêter de jouer.

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AUDREY HORNE

Mais putain, quelle prestation ! ENORME !!! Une putain de claque donnée par un putain de groupe. Ce soir, ils m’ont confirmé en live ce que je pensais déjà d’eux en écoutant leurs albums. AUDREY HORNE, c’est vraiment le groupe à suivre !

Encore un moment que je suis heureux d’avoir vécu car il est clair pour moi que dans quelques années ce sera avec quelques milliers de personnes que je serai obligé de les partager. AUDREY HORNE a ce petit quelque chose en plus qui fait la différence entre les groupes qui réussissent et les autres. La dernière fois que j’ai eu cette impression, c’était pour un petit groupe du nom d’AIRBOURNE. Bref, j’ai trop de chance, moi… ou du flair !

Bien sûr, tout ce beau monde va se retrouver au stand merchandising (c’est vrai ça, ce n’est pas comme s’il était tard et qu’on était fatigués !) pour échanger avec les fans signatures et de belles petites photos.

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AUDREY HORNE

Le truc cool, c’est qu’au GRILLEN la sécu n’est pas pressée et ne fout pas tout le monde dehors à toute vitesse comme c’est malheureusement le cas dans la plupart des salles.

Mais bon, cette fois-ci ça y est, that’s all, this is the end  et je dois quand même aller vérifier de mes petits yeux qu’il n’y ait toujours pas de neige dehors.

En tout cas moi, je ne regrette absolument pas d’avoir fait le déplacement à Colmar : non seulement le concert d’AUDREY HORNE était énorme mais les trois groupes étaient vraiment de qualité. Perso, ça faisait un bon bout de temps que je n’avais pas été voir un concert avec trois groupes que je n’avais jamais vus sur scène et ça, ça fait du bien !

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AUDREY HORNE

En plus, j’ai découvert un salle que je ne connaissais pas non plus avec une très bonne acoustique, vraiment très agréable et avec une team carrément adorable.

L’association Hoplà qui a organisé le concert de ce soir est une asso très dynamique avec des gens passionnés de musique, de ces gens qui ne font pas ça dans l’unique but de remplir la salle, mais bien de faire passer des musiciens de qualité, dans le style qu’on aime en plus ! Un grand merci pour nous avoir réservé un accueil aussi exceptionnel !

Bref, j’ai passé au Grillen un méga bon moment et moi ça me donne déjà un putain de goût de reviens-y !

 

Live Report de Steve 7*4

Un concert avec deux des meilleures formations helvètes, SIDEBURN à ma gauche et GOTTHARD à ma droite, ça mérite au minimum un déplacement. Ne seront pardonnés que ceux qui fourniront un arrêt maladie, car à part être souffrant, un concert de ce calibre ne se rate sous aucun prétexte !

SIDEBURN N1

SIDEBURN

Pour une fois, je délaisse donc Chambéry et je mets le cap vers Neuchâtel où la Patinoire du Littoral a été pour ce soir, transformée en salle de concert. Je découvre ce lieu pour la première fois et je ne suis pas déçu. Pour cette soirée exceptionnelle, exit la glace. La patinoire a été aménagée pour laisser la place à plus 3000 personnes qui vont venir s’agglutiner devant une grande scène. Chose importante les spectateurs seront tous debout. Les sièges des tribunes situées sur les côtés ne serviront donc ce soir que pour la décoration…

Précision suisse oblige, c’est-à-dire pile à l’heure, les SIDEBURN investissent la scène et ça dépote d’entrée avec leur rock-hard à tendance australienne. Oui, les rythmiques font immédiatement penser à AC/DC  mais ça ne sent pas le plagiat comme pour certains groupes dont je tairais ici les noms !

SIDEBURN N2

SIDEBURN

Originaire d’Yverdon, à trente-huit kilomètres de Neuchâtel, SIDEBURN joue presque à la maison. Sans être péjoratif, ce soir c’est un peu le groupe local. Mais quel groupe local !! Si seulement à tous les concerts auxquels j’assiste les groupes locaux pouvaient avoir cette qualité….

Porté depuis plus de vingt-cinq ans par le chanteur ROLAND PIERREHUMBERT, la formation a vu défiler pas mal de musiciens depuis sa création. Malgré ça, l’esprit du groupe est resté le même. Depuis trois ans, ils ont retrouvé une véritable stabilité et la cohésion des musiciens fait une nouvelle fois sensation en live. Ayant déjà « ouvert » pour des monstres sacrés comme MOTORHEAD, KISS ou MEAT LOAF, ils ont en plus une expérience irremplaçable. Et ça s’entend !

SIDEBURN N3

SIDEBURN

Les morceaux s’enchaînent à un train d’enfer. Pas le temps de respirer ni de reprendre son souffle. Heureusement qu’un petit intermède plus bluesy avec harmonica vient calmer un peu tout le monde ! Et puis ça permet au bassiste NICK THORNTON de nous montrer son talent de chanteur sur un couplet pendant que ses collègues nous balancent un extrait de « Black night » de DEEP PURPLE.

Et c’est reparti de plus belle avec un « Gangster lover » de l’album “Gasoline”. Ils finiront le set comme ils l’ont commencé, pied au plancher.

Cinquante minutes pour une première partie, c’est un temps honorable qui a permis une nouvelle fois à SIDEBURN de démontrer tout son talent… Talent qui, je l’espère, leur permettra un jour de pouvoir vivre de leur musique. Un espoir est permis car un de leur morceau «Six Feet Under» a tout de même servi de bande-son dans le film du dernier X-Men.

GOTTHARD N1

GOTTHARD

Après une pause assez courte, c’est maintenant à GOTTHARD que revient le privilège de fouler la scène avec un hard-rock mélodique de haute volée.

Le matos de SIDEBURN ayant été enlevé, la scène nous dévoile toute son étendue.

Les lumières s’éteignent et sur une musique d’intro, le décor apparaît. Au fond, un grand backdrop à l’effigie du dernier album « Bang ». La batterie, elle, est surélevée et semble posée sur une vieille voiture américaine des années 50. Les phares de la voiture s’allument, des sirènes de police retentissent, des warning de police clignotent sur les amplis.

Les musiciens arrivent sur scène sous les applaudissements de la foule.

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GOTTHARD

GOTTHARD est une véritable institution en Suisse. Depuis des années, ils rencontrent un vif succès dans leur pays et jouent régulièrement un peu partout avec toujours autant de monde. Le fan-club, présent à côté du stand merchandising, n’est probablement pas étranger à cette côte d’amour du public !

Pas beaucoup de différence dans le show avec celui déjà chroniqué le 22 octobre pour le concert de Lyon. Bon, il faut dire que comme c’est la même tournée, ils ne vont pas tout changer en cours de route. Surtout qu’en s’envolant ensuite pour l’Amérique du Sud, ils risquent de manquer de temps pour peaufiner une nouvelle setlist ! En sport, on ne change pas une équipe qui gagne et, à priori, on ne change pas non plus une setlist qui marche en musique !

L’assimilation du nouveau chanteur NIC MAEDER est parfaite. Une complicité règne sur scène entre les musiciens. Cerise sur le gâteau, NIC étant vaudois (de Lausanne), il parle un français parfait entre les morceaux. Neuchâtel étant dans la zone francophone de la Suisse, ça aide quand même vis à vis du public !

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GOTTHARD

Le dernier album est mis en avant avec notamment « Bang » ou « Feel what I feel ». Avec raison, car depuis l’album « Rebirth » et l’arrivée de NIC, le groupe a retrouvé, du moins à mon avis, un dynamisme et une pêche qui avaient progressivement disparu auparavant.

Sur « Starlight », NIC invite quelques personnes du public à monter sur scène pour faire les chœurs. Succès assuré, tout le monde voulant les côtoyer et se faire photographier à côté d’eux.

Ensuite, c’est le passage obligé des slows, partie que moi j’aime nettement moins et qui dure un peu trop longtemps à mon goût. Sur un petit instru à la guitare sèche, LEO LEONI rend hommage à la mémoire de STEVE LEE, l’ancien chanteur dramatiquement décédé il y a quatre ans dans un accident de la route. Frissons garantis.

Puis NIC revient sur scène avec son accordéon pour nous jouer le début de « Smoke on the water ». Succès garanti en Suisse ! Ceci étant dit, ça fait quand même deux fois en quinze jours que je vois un accordéon entre les mains d’un chanteur. Cet instrument étant pour moi réservé jusque là à ANDRE VERCHUREN, AIMABLE ou YVETTE HORNER, il faudra qu’on m’explique cet engouement bizarre !!

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GOTTHARD

Pour clôturer cet épisode accordéon et la fin des slows, le groupe nous interprète un « C’est la vie » entièrement en français. Le public est aux anges et il le sera encore plus avec les derniers morceaux comme « One life, one soul » ou « Hush » qui sont bien-entendu les tubes du groupe.

Pour remercier le public, GOTTHARD interprète le bien-nommé « Thank you » en premier rappel. Un morceau qui commence tranquillement à la guitare et aux claviers. Ah oui, je ne l’avais pas encore mentionné mais il y a un clavier sur scène. A la fin du morceau nous avons droit à un petit sketch entre LEONI et un roadie qui fait semblant de vouloir lui prendre sa guitare pour arrêter le show.

« Anytime anyway » en deuxième rappel, suivi de la reprise de BOB DYLAN « Mighty quinn » met un point final au concert.

Le groupe semble content de l’accueil. Il remercie chaleureusement les spectateurs, ils jettent des médiators… Moi, je n’ai pas vu passer les 2H10 du concert.

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GOTTHARD

Pour terminer, je pose une question : comment avoir une ambiance de feu dans une patinoire car personnellement, j’ai trouvé le public un peu moins en ébullition que ce que à quoi je m’attendais ?!!

Après cette très bonne soirée, une triste réalité s’impose à moi : dommage qu’en France nous n’ayons pas des groupes capables de remplir des salles de cette importance !! Allez tiens, je vais demander ma naturalisation suisse, moi !!

THOMAS SCHOEFFLER Jr

THOMAS SCHOEFFLER Jr

Direction la Tannerie de Bourg-en-Bresse pour une soirée blues.

Ce soir, pas question de louper la premiere partie car c’est THOMAS SCHOEFFLER Jr, le bluesman made in Strasbourg ! THOMAS, c’est l’homme et sa guitare, son harmonica et bien-sûr sa chaise !

Il fait du blues que je qualifierais de cajun à consonance country… même si je trouve que ça sent (non, pas la choucroute !) le bayou très fort.

En tout les cas, il est à donf dans son truc et emmène le public dans son univers. On a envie de taper du pied et de danser la gigue. Quoi de mieux pour commencer un dimanche soir ?!!

SHAWN HOLT 1

SHAWN HOLT

On va pas attendre longtemps pour le changement de plateau et c’est au tour de NEW BLUES GENERATION de monter sur scène.

NEW BLUES GENERATION, c’est rien de moins que SHAW HOLT (guitare et chant), WAYNE BAKER BROOKS (guitare et chant), TASHA TAYLOR (chant) accompagnés par un putain de all stars avec RUSSELL JACKSON (bassiste de BB KING) à la basse et JERRY PORTER (BUDDY GUY, MAGIC SLIM) à la batterie.

Bon, je ne savais pas trop comment ils allaient faire. Si on allait avoir trois groupes ou s’ ils allaient jouer tous ensemble, quoi.

RUSSEL JACKSON 3

RUSSEL JACKSON

Eh bien d’entrée de jeu, ils sont tous sur scène sauf TASHA et c’est RUSSEL qui chante le premier morceau avec les autres en accompagnement. Après il passe la direction à SHAWN qui va nous emmener dans du pur blues de Chicago. Et putain, ça joue grave ! Ce sont tous des putains de musicos et ça balance grave avec une putain de basse et des rythmiques d’enfer qui me rappellent, si besoin en était, d’où vient le hard-rock. En plus SHAWN a une voix incroyablement chaude et profonde… Waouh !!!

Vingt-cinq minutes de pur bonheur.

TASHA TAYLOR 1

TASHA TAYLOR

Ils vont être rejoints par TASHA qui prend à sont tour la direction du set avec un putain de cover de “I just want to make love to you” ! Cà le fait grave ! J’adore sa voix, très chaude, très groove mais qui ne fait pas chanteuse de gospel. Son blues à elle est teinté de soul mais les solos de guitare et la putain de basse font toujours merveille.

WAYNE BROOKS 3

WAYNE BROOKS

Bon, c’est au tour de WAYNE de prendre la main. Là, on est dans un blues un peu plus moderne mais lui aussi, quel touché de guitare et quel feeling !! Bon, TASCHA revient sur scène, RUSSEL reprend la main et ça continue. Trop bon ! Je me répète mais putain, c’est trop trop bon !

Ah oui, j’ai oublié de parler de JERRY à la batterie ! Cet homme est tout bonnement un monstre derrière ses futs. Mon dieu, quelles paire rythmique de dingue !

JERRY PORTER 1

JERRY PORTER

Malheureusement, comme je le dis souvent, tout a une fin. Les lumières se rallument. La messe blues est dite. Une putain de page de musique vient de se jouer-là. Pour le plus grand bonheur des privilégiés que nous sommes ! C’était juste énorme ! En plus, ils viennent directement signer et faire des photos. Et outre le fait d’être des putains de zicos ces gens-là sont sans conteste des êtres humains adorables.

Une fin parfaite pour une soirée parfaite. Cà faisait vraiment très très longtemps que je n’avais pas fais un concert de pur blues. Vraiment trop longtemps.

C’est malin, maintenant, I sing the blues ! J’en connais une qui va faire la gueule à la maison !

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Bon allez ce soir, c’est direction Bourg-en-Bresse et plus précisément la salle de concert la Tannerie pour revoir en live le trio d’Oyonnax, les métalleux d’ETHANE.

J’espère que cette fois le guitariste n’aura pas décidé de faire un peu de bricolage avant le concert parce que la dernière fois il s’était nické la main et qu’ils avaient du annuler. La semaine dernière, pendant que j’étais avec mes québécois, ils ont quand même mis le feu à Oyonnax devant plus de 300 personnes ! Mais bon, c”est pas grave si je les ai loupés, je me rattrape ce soir. En plus c’est cool, ils sont là !

Heureusement que je suis à l’heure car il n’y a pas de première partie et que ça commence à 20h30.

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Et c’est parti ! Bon y’en a qui vont avoir des surprises car sur les affiches il y a avait marqué qu’ils officiaient dans du hardcore. D’ailleurs moi j’ai eu un peu peur quand j’ai vu ça. Ils m’avaient dit qu’ils allaient changer un peu de style, mais de là à tourner hardcore !

Bon d’entrée de jeu je suis rassuré. Surtout qu’ils vont commencer le set sur d’anciens morceaux et là on est plutôt dans la famille “Lemmy est mon copain”. Ce qui me va très bien ! D’ailleurs on aura droit plus tard à un morceau que Lemmy leur a honteusement piqué (lol ! ) “Ace of Spades”. J’aime bien leur version des choses, moi ! En tout cas, c’est cool.

Comme toujours à la Tannerie, le son est bon et on a des superbes lights. Parfaits pour les mettre en valeur.

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Les autres morceaux de la set list sur laquelle figure des morceaux de leur EP montrent qu’ils sont en pleine mutation vers un métal un peu plus à eux. J’aime les nouveaux morceaux même si c’est un peu plus métal. Et puis, y’a pas à dire, la formule trio est toujours très efficace pour aller à l’essentiel.

Le public présent apprécie d’autant plus que le bassiste, qui n’arrête pas de bouger, à décider de faire un concours avec Gene Simmons et Markus Fortunato du bassiste qui tirerait le plus la langue. Ils vont finir par nous créer un club ! “Les bassistes tireurs de langues”, ça sonne bien, non ?!

Le batteur, lui n’est pas en reste. Il est bien en place et s’intègre parfaitement au show.

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On ne va bien sûr pas oublier le guitariste chanteur, même s’il est un peu plus en retrait scéniquement. Sa guitare et sa voix sont très efficaces. En plus perso, j’aime vraiment cette manière de chanter puissante mais audible qui prouve qu’on peut avoir une voix qui envoie sans tomber dans du vomitori.

En tout cas, c’est toujours vachement agréable de les écouter et de les voir sur scène.

Allez c’est fini. Comme ça a commencé tôt, ça finit tôt. Bien content de les avoir revu et un peu impatient qu’ils nous fassent un CD complet.

En tout cas, un groupe à gros potentiel que je continuerai à suivre.

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ET POUR FINIR,
UNE PETITE INTERVIEW DE TI-RICKOU !!!