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Live report de Steve 7.4

Orange Goblin  4

ORANGE GOBLIN


Choix cornélien ce soir entre deux concerts.. Mais décidément, SAINT VITUS avec ORANGE GOBLIN ça ne se rate pas, donc direction l’Usine à Genève !

A 22 H, devant une salle bien remplie, les londoniens d’ORANGE GOBLIN prennent d’assaut la scène avec un vieux morceau « Scorpionica ».

BEN WARD du haut de ses deux mètres harangue le public de sa voix rageuse, le bassiste fidèle à lui même vient en bord de scène secouer ses longs cheveux blonds. Seul JOE HOARE reste calmement à sa place concentré sur ses parties de guitares.

Le public resté calme et attentif au début se met à pogoter en milieu de concert.

Orange Goblin 5

ORANGE GOBLIN

 

Orange Goblin 2

ORANGE GOBLIN

Le dernier album « Back from the Abyss » est à l’honneur, quatre morceaux en sont joués. L’intensité non seulement ne se relâche pas mais augmente au fil du concert. « The Devil’s Whip » donne lieu à un nouveau pogo, du coup je m’éloigne du bord de scène, c’est plus prudent….

« Red tide rising » clôture un show tout en énergie et en puissance.

St Vitus 1

SAINT VITUS

 Après un entracte assez court place aux mythiques SAINT VITUS. Groupe californien fondé en 1979, fils spirituels de BLACK SABBATH, ils revendiquent avec raison la paternité du doom métal avec deux ou trois autres groupes comme CATHEDRAL ou CANDELMASS.

Souvent oubliés, qualifiés par certains de maudits, ils disparaissent du circuit de façon anonyme dans les années 90… non sans avoir entre-temps influencé de nombreuses formations.

Tel un sphinx, ils renaissent de leurs cendres en 2012 et enregistrent un nouvel album après dix-sept ans de silence.

St Vitus 3

SAINT VITUS

Si vous aimez une musique légère, sautillante, entraînante alors passez votre chemin car cette chronique n’est pas faite pour vous. Amis de la lourdeur, de la lenteur, de tristesse, d’un monde désenchanté, … soyez les bienvenus dans le royaume de SAINT VITUS.

DAVE CHANDLER aux guitares, MARK ADAMS à la basse et SCOTT “WINO” WEINRICH au chant fêtent les trente cinq ans de « Born too late » l’album référence du groupe. Celui que la presse unanime a encensé.

D’entrée avec « Living Backwards » le décor est planté, je vais assister à un set dépourvu de toute fioriture, pas de backdrop, pas de fumée sur scène, des musiciens assez statiques (tout cela est parfait pour les photos…) .

St Vitus 2

SAINT VITUS

Contrairement à pratiquement tous les autres groupes de leurs âges ils ont gardé leurs longs cheveux, gris…. pas de teinture à l’horizon.

Difficile de retranscrire l’ambiance d’un tel concert. La joie n’est pas de mise mais une atmosphère fascinante se crée. Le public réceptif reste calme et écoute religieusement ce style épuré, fait de guitares parfois dissonantes ou psychédéliques et de rythmiques pachydermiques.

Le petit nouveau, le batteur HENRY VASQUEZ cogne comme une brute… Des riffs d’outre tombe plombent une atmosphère pesante à souhait. Le chant de WINO, qui a une ressemblance physique avec HUGHES AUFRAY en plus tatoué (oui je sais, bonjour les références), est à mon avis un peu en retrait, dommage.

St Vitus 4

Après « The Troll », le groupe nous interprète, dans l’ordre inverse l’album « Born too late » dans sa totalité. Les musiciens sont relativement souriants, WINO distribue des canettes de bière au public, DAVE nous gratifie de mimiques expressives, HENRY se démène derrière ses fûts, seul MARK reste énigmatique dans son coin.

En rappel « Born too late », le morceau, embrase la salle, même BEN WARD des coulisses encourage tout le monde en levant très haut ses bras, moi des concerts comme cela j’en redemande !

 

 

EN CONCLUSION

 

Orange Goblin 1ORANGE GOBLIN

reste un groupe majeur dans la mouvance stoner.

De plus, les musiciens sont accessibles et BEN WARD est un géant qui respire la gentillesse hors de scène.

La prochaine fois qu’ils passent près de chez vous ne les ratez pas.

 

 

 

 

St Vitus 5SAINT VITUS

c’était pour moi une première et je n’ai pas été déçu.

Malgré le temps qui passe, ils sont restés fidèles à leur horizon musical.

J’espère que ce retour inespéré ne sera pas qu’un feu de paille et qu’une nouvelle carrière s’offrira à eux. Soutenez les !!!

EDGUY TOBIAS B

EDGUY

 

Allez, retour à Lyon ! Mais là, c’est au Transbordeur que ça se passe. Et, avant même de partir, je sais qu’il y a de fortes chances pour que je ne sois pas à l’heure pour voir le premier groupe : HOLY CROSS.

… Et, malheureusement, c’est le cas. J’ai même fait pire… J’ai aussi loupé le début de MASTERPLAN ! Heu, là, ce n’est vraiment pas ma faute. Mais, comme je suis gentil, je ne balancerai pas le coupable.

Bon, relativisons. HOLY CROSS, je les vois quand même souvent, je les ai vus il n’y a pas si longtemps et j’aurai à coup sûr l’occas’ de les revoir bientôt.

masterplan

MESTERPLAN

 

Pour MASTERPLAN, je n’ai quand même pas loupé trop de morceaux et du coup, je suis rentré direct dans leur show. La dernière fois où je les ai vus en live, c’était avec JORN LANDE au chant donc je voulais voir ce que ça donnait avec RICK ALTZI.

Il faut dire qu’il s’en sort plutôt bien. Même s’il n’a pas la même présence ni la même voix. Mais bon, rien de choquant et le public est ce soir tout acquis à leur cause. Les morceaux de la set list sont béton. ROLAND GRAPOW est toujours impérial, même si je le trouve un peu moins présent scéniquement.

Mais bon. Un bon concert de MASTERPLAN donné dans un Transdbo en config’ avec rideau. Surprenant ? Pas tant que ça car à quelques bornes de là, ANATHEMA se produit au Kao !

holy c

HOLY CROSS

En tout cas, ici c’est bien parti.

Je profite de la pause pour aller me faire chambrer par mes copains stéphanois de HOLY CROSS qui sont en train de dédicacer CD et affiches.

Cool pour eux, ça marche bien et ceux qui sont arrivés à l’heure et qui ont, eux, eu la chance de les voir ont visiblement apprécié.

D’un coup, je me sens l’envie de balancer le nom du coupable, moi !!

 

Ouf, la sonnerie m’évite une séance de torture pour me punir de mon manque de ponctualité !

EDGUY TOBIAS A

EDGUY

 

Il faut regagner la salle. EDGUY va commencer.

Et ça part à cent à l’heure ! EDGUY et son happy métal  attaque très fort et en live, c’est vraiment terrible ! TOBIAS SAMMET, outre le fait d’être un putain de chanteur et un excellent compositeur, est aussi un putain de frontman. Y’a pas à dire, il sait comment se mettre le public dans la poche et le chauffer à blanc ! Il nous dit à quel point il aime Lyon et que la prochaine tournée il veut revenir ici.

Bon c’est vrai qu’il communique beaucoup. Pour certains , il parle même trop ! Mais pour ceux qui ne s’en seraient pas encore rendu compte, les groupes allemands en général parlent pas mal entre les morceaux ! On ne leur a pas expliqué que les français et la langue de Shakespeare, ça fait deux ?

EDGUY I

EDGUY

Sinon, il se passe toujours quelque chose sur scène.

Sur le côté de la scène, il y a un énorme bonhomme gonflable – un peu le EDDY de EDGUY – qui représente la pochette du dernier CD. Le chanteur fait une pause de quarante cinq secondes pour un changement de costume et nous revient avec un veste napoléonienne. Main dans la veste à l’image dudit Napoléon en plus !

On a droit à un solo de batterie. Euh, là, je suis un peu moins fan !

Le clou du concert pour moi, c’est quand TOBIAS se met à siffler l’air du “Gendarme à St-Tropez”  et que toute la salle entonne la musique derrière lui ! Et c’est parti pour le Transbo à St-Trop’ avec un enchaînement sur “The Trooper” de MAIDEN. Court mais efficace pour repartir sur leur répertoire.

EDGUY E

EDGUY

 

La set list tape fort et les petits nouveaux de leur dernier album en date y sont comme des poissons dans l’eau.

Le groupe est vraiment en grande forme ! Scéniquement, c’est toujours impressionnant.

Bref un putain de concert qui me fait encore dire qu’EDGUY, c’est vraiment un groupe à voir live. D’ailleurs, il n’y a qu’à regarder les gens sortir avec une méga banane sur le visage et aller se ravitailler en T-Shirts du groupe pour en être convaincu !!

Une bonne pause fraîcheur dans ce monde de brutes !

EDGUY H

EDGUY

Un méga merci à BASE PRODUCTIONS, et à ROGER WESSIER en particulier, pour ce moment. Vraiment dommage qu’il n’ait pas mieux été récompensé pour cette programmation par un nombre d’entrées plus important…

Voilà, c’est fini. Je repars moi-aussi avec un sourire banane et je ne peux m’empêcher de siffloter l’air du “Gendarme à St-Tropez” !

EDGUY TOBIAS C

EDGUY

 

EDGUY D

EDGUY

Live Report réalisé par Steve 7.4

Ouh là là !!! Ce soir j’ai rajeuni de quelques années… Je me retrouve comme au temps du lycée devant une page vierge et un premier report à faire…

Ce soir, nous avons à l’affiche HONEST JOHN PLAIN, guitariste du légendaire groupe punk anglais THE BOY et PETTER BAARLI, guitariste lui aussi, des BACKSTREET GIRLS, groupe norvégien injustement inconnu en France.

J ET P

 

Autant vous l’avouez tout de suite, je suis venu pour PETTER BAARLI, un petit bonhomme par la taille mais grand par le talent. Et débordant d’énergie !!

Musicalement, il œuvre dans un style rock influencé par les RAMONES avec, sur certains morceaux, des relents boogie à la STATUS QUO. A écouter de toute urgence pour ceux qui ne connaissent pas encore ce groupe. Il a quand même plus d’une dizaine d’albums au compteur….

THE BOY est un groupe punk créé comme tous les autres en 1976 et qui a sorti quatre brûlots entre 1977 et 1981 avant de s’éteindre au début des 80’s comme tous leurs copains de l’époque.

L’avantage de ce petit concert, c’est qu’il est à côté de chez moi, je peux même y aller à pied… Mais je prendrais quand même la voiture ! Je vieillis, donc je me ménage !

Le Chicago est un bar d’Annecy où se produisent de temps en temps quelques groupes. L’ambiance de cet endroit est sympa et ça permet de retrouver les copains et copines. Une bonne surprise m’attend : le public à s’être déplacé ce soir est assez nombreux ! Oh joie !!

JOHN PLAIN tient le lead vocal sur presque tout le répertoire. Il tisse la trame des morceaux sur sa guitare sèche tandis que PETTER complète les morceaux avec des rythmiques électriques avant de s’envoler sur des solos souvent échevelés. On alterne des morceaux des BOY comme “I hate my job”, “I don’t care”, “Brickfield night”… avec des reprises de standards rock, “Let it bleed” des STONES, “Pills” des NEW YORK DOLLS, “All or nothing” des FACES.

L’ambiance est rock avec des pointes plus hard grâce aux solos de PETTER.

J ET P 2

 

Un concert avec uniquement deux guitares peut vite se révéler gavant mais avec l’expérience et la foi qui animent nos deux lascars le temps passe vite. PETTER fait des chœurs avec sa voix cassée et prend même le chant sur un de ses morceaux. Il fait aussi le spectacle et nous gratifie de quelques pas de canard comme le fait si bien ANGUS – ou CHUCK BERRY avant lui.

Le bottleneck est remplacé par un goulot de canette de bière ; voilà le rock’n’roll, le vrai !! Pas le trafiqué par l’argent ou le business. Qu’on se le dise !

JOHN, lui, représente plus la force tranquille. Il regarde son compère s’activer du haut de sa chaise haute.

Après un dernier coup de folie de PETTER  BAARLI qui monte son ampli presque à fond sur le dernier morceau le silence qui suit soulage nos oreilles. Les voisins sont délivrés ! Ils vont enfin pouvoir penser à s’endormir !

BILAN DE LA SOIREE

Le bilan de la soirée est positif : des musiciens sympathiques avec qui on peut discuter et un public réceptif. Pour être honnête, le seul bémol c’est que hormis ma fille pas un seul jeune ne s’est déplacé.

Pour ma part, j’attends avec impatience le nouvel album des BACKSTREET qui doit sortir prochainement. En plus, il a été enregistré – comme celui d’avant d’ailleurs – à Seynod. A côté d’Annecy, quoi !

Allez, c’est l’heure de rentrer. La prochaine fois messieurs, revenez avec vos musiciens… I hope see you again !!

J ET P .

 

existance 2

EXISTANCE

Allez, direction Attignat pour assister au festival Poul’Hard de Bresse. Non, on ne mange pas des poulets en écoutant du hard-rock ! On vient bien pour écouter de la musique !

Heu, je ne sais même plus comment le dire à force : j’ai un petit peu louper le début du fest. Et bien entendu le premier groupe de l’affiche, les burgiens de IMPAKT. C’est bêta parce que je voulais vraiment les découvrir. Mais bon, ce n’est que partie remise. Comment ça chérie : “lorsqu’ils passeront en deuxième groupe sur l’affiche” ?!!!

En tout cas au moins, je suis là pour l’entrée en scène de SALHEM, le groupe du chanteur Thierry Collet qui est aussi l’organisateur du fest.

salhem

SALHEM

SALHEM s’est mis sur l’affiche du fest de cette année pour la sortie de leur second CD. Titi va vite nous expliquer que pour le coup c’est un peu raté et que le fameux CD ne sera pas dispo ce soir.

Pas grave, ça nous donne au moins l’occasion de les revoir en live et en plus, comme ils jouent à domicile devant pleins de leurs potes, ils vont évidement faire le maximum pour que le show se passe bien.

SALHEM évolue plutôt dans du hard FM mais ce soir, il y a des morceaux qui sonnent un peu plus métal moderne, ce qui se marie très bien avec la voix du chanteur. On va en plus avoir droit à un cover de Lavilliers avec le renfort d’un de leur copain au chant.

Il n’en fallait pas moins pour faire monter la température d’un bon cran.

Allez, un petit tour dans la salle qui s’est bien remplie et c’est le moment de papoter avec les copains. Et ce soir, il y en a pas mal !!

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EXISTANCE 

Mais bon ça y est, le moment pour lequel je suis surtout venu est arrivé : EXISTANCE entre en scène !

Et d’entrée de jeu, je sais que j’ai eu le nez fin. Putain, ça le fait grave ! Musicalement, on est en pleine NWOBHM, made in 80. Scéniquement, on y est aussi ! Putain, ils sont vraiment en place et ça joue terrible !!!

Ces jeunes-là, ils n’ont pas été élevés au bon grain mais à la bonne musique bien pas de chez nous, du style TIGERS OF PAN TANG, IRON MAIDEN…

Bref, tout ce que j’adore, ils le font méga bien !

Il faut dire que le chanteur a de qui tenir car c’est le fils de Didier IZARD, le chanteur du groupe H-BOMB. Et là, ça fait vraiment bizarre dans mon objectif car ils ont vraiment des airs en commun.

En plus, lui, il cherche la difficulté : non seulement il chante en anglais mais en plus il joue de la guitare. Et, bon sang ne saurait mentir, le bougre il le fait vraiment bien !

existance 1

EXISTANCE

Les morceaux s’enchaînent à la vitesse d’un bison en colère et le show ne faiblit pas.  Les titres se suivent mais ne se ressemblent pas. Et surtout la magie des 80 revue et corrigée made in 2014 est bien présente. Je suis heureux de voir que ça opère aussi sur le public présent qui est pourtant en majorité plutôt branché métal plus méchant.

Il faut dire qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer. Ca courre partout, ça bouge tout le temps mais c’est aussi bien rodé et bigrement efficace. Si vous rajoutez à ça que ce sont des putains de musiciens…

Comment ça les filles ? “Et en plus, ils sont beaux” ?!! Voila c’est ça les meufs. Moi je regarde sur quelles guitares ils jouent mais elles, la marque de la guitare, elles s’en tamponnent grave !!!

Bon ça y est, ils jettent T-shirt, médiators et baguettes dans le public…

Sniff, c’est fini.

Voilà une bonne grosse baffe comme j’aimerais en prendre plus souvent. Et en plus, fait par des musiciens qui n’étaient pas même pas des spermatozoïdes quand la New Wave Of British Heavy Metal a débarqué !

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EXISTANCE

A peine le concert fini, les musiciens se rendent sur leur stand merchandising, Rien n’y est oublié – ils ont même des vinyls couleur !!! Bon d’accord, c’est con parce que moi, ma platine ça fait longtemps qu’elle a brûlé ! Enfin bref, ils ont bien raison car le stand ne désemplit pas et ils se font un plaisir de faire des photos, dédicacer leurs deux CDs et signer des autographes.

Bon, le dernier groupe va monter sur scène et c’est… un tribute band ! Je jette quand même une oreille car ce tribute band est fait avec des anciens (ou actuels, je ne sais plus trop, moi !) du groupe lyonnais REVENGE.

Mais même si Petit Joe a piqué un treillis à UDO , je crois que je n’ai pas à vous ré-expliquer ce que je pense de ce genre d’exercice. Et puis bon, après l’énorme tarte que je viens de prendre, de toute façon il n’y aurait pas grand chose qui passerait.

Bref, je me casse.

En plus il est tard. Je m’arrête quand même pour remercier Titi Collet de continuer à faire ce petit festival bien cool et pour dire au revoir aux potes.

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EXISTANCE

Sur la route du retour, je suis encore sur mon petit nuage.

Mais vous savez quoi ? Je suis content car je sais avec certitude que je reverrai EXISTANCE très très bientôt. Vous voulez savoir quand ? Alors allez consulter l’agenda concerts, bande de bananes ! Ca sert à quoi que Ti-Rickou se décarcasse ?!!!