Une interview avec les OIL CARTER, ça se mérite, il faut déjà arriver à les attraper… surtout en fest ! Trouver un endroit où on pourrait être audible, ça aussi ça se mérite, sans parler de trouver Steve*74 pour qu’il filme !
Mais sachez que rien ne peut empêcher Ti-Rickou de faire passer la bonne parole du heavy metal surtout que les OIL CARTER méritent vraiment qu’on s’intéresse à leur cas.
L’avantage quand on dort sur place, c’est qu’on a peu de chance d’être à la bourre. J’ai dit peu de chance… Heu, ne rigolez pas, non seulement je n’étais pas à la bourre mais j’ai même fait le soundcheck… Bon d’accord, des bancs de la piscine distante de quelques centaines de mètres du festival. La pause était nécessaire vu que non seulement la température n’a pas baissé mais qu’en plus elle a encore augmenté ! Et pourtant, on est quand même en pleine montagne !
J’arrive donc juste pour l’ouverture des portes et je suis même en avance par rapport à mon ami Steve*74. Premier réflexe : dire bonjour aux copains et copines que je n’ai pas vu depuis… quelques heures.
Je n’ai même pas le temps de faire le tour des stands merch’ que sur la scène de droite, le premier groupe ouvre cette deuxième journée du Roche’n’Roll Fest. Et cette deuxième journée est, merci mon Dieu, sous le signe du rock-hard ! Pas la peine de vous dire que sur la globalité de l’affiche, je suis plus enthousiaste qu’hier !
BLACK LEMONS
Allez c’est parti ! Ce sont les suisses de BLACK LEMONS qui lancent les hostilités. Bon, j’avais lu – et on m’avait dit – que c’était du punk mais là on est plus dans du punk à roulettes. Le punk à roulettes pour ceux qui ne le savent pas, c’est le style OFFSPRING. Ils sont mega contents d’être là. Ils demandent aux gens de s’approcher de la scène car effectivement en ce début de fest et par cette canicule, non seulement le public n est pas forcément arrivé mais ceux qui sont là sont plutôt vautrés dans l’herbe ou près du bar… eh oui, à la télé et à la radio, on nous dit qu’il faut nous hydrater. Donc, on obéit !
Personnellement, j’aime bien le style des BLACK LEMONS. C’est frais, ça bouge et en plus, c’est bien fait. Totalement le genre de groupe parfait pour ouvrir un fest.
Première pause de cette deuxième journée. Pause qui, comme lors de la première soirée, ne va vraiment pas durer longtemps… L’avantage d’avoir deux scènes et des techniciens hyper-efficaces, c’est que les groupes s’enchaînent très, très vite.
EXXCITE
Même pas le temps de finir ma bouteille d’eau que c’est déjà le tour de EXXCITE de monter sur scène. Première acclamation du public due à la monter sur scène d’ABEL CABRITA, le guitariste. C’est la vraie star du festival. Pour ceux qui n’auraient pas suivi le report d’hier, ABEL est aussi le bassiste de NOW OR NEVER.
Bon allez l’intro se termine. Nouvelle ovation pour ABEL dans un premier temps et pour tout le groupe ensuite ! C’est marrant, j’ai personnellement vu pas mal de fois EXXCITE en live et le webzine a fait pas mal de reports sur eux mais à chaque fois il y a du mouvement dans les musiciens. Cette fois-ci, c’est un nouveau musicien qui apparaît ou plutôt une musicienne car maintenant EXXCITE a une claviériste… Ou pas car, pour le début du concert, il y a bien le clavier mais il n’y a personne derrière !
Ca démarre très, très fort ! ABEL et les siens sont à minima aux taquets et se démènent comme des diables. Ils sont littéralement déchaînés.
CYZO SKYZ, le chanteur bouge autant – voire plus – qu’ABEL, ce qui est un exploit. Il investit complètement la scène. C’est dingue, il a non seulement pris sa place dans le groupe mais en plus il est devenu un mega frontman.
EXXCITE
EXXCITE
Le public qui arrive sur le site se joint à la fête. Il faut dire que les morceaux d’EXXCITE – surtout les titres glam – mettent le thermomètre à dure épreuve, comme si il y en avait besoin ! Il y a même un boys band improvisé avec entre autres RICKY MARX (NO OR NEVER et ex-PRETTY MAIDS) et JEEP MONCOVER, le tour manager bien connu qui font les midinettes en mimant un refrain qui fait “No, no, no”. ! Trop drôle ! Les musiciens sont hilares sur scène et le public se régale.
La clavieriste fait son apparition sur un morceau que je connais bien. Et ça le fait. Non seulement ce n’est pas choquant mais ça apporte un plus aux morceaux.
Nos copains sont de plus en plus déchaînés. Je pense qu’on va avoir du mal à les arrêter. La scène, pourtant grande, n’est pas assez grande pour eux, il faut qu’ils descendent dans le public pour nous faire un cover d’EUROPE bien apprécié par la gente féminine. Ils enchaînent avec un BON JOVI pendant lequel le chanteur décide de faire un wall of death… avec lui au milieu !! Alors, un wall of death sur le “Living on a prayer” de BON JOVI, je doute que qui que ce soit l’ait déjà fait mais en plus que les deux murs s’écrasent sur le chanteur, là c’est du jamais vu !
Allez c’est déjà fini, sniff !! EXXCITE, moi j’aime vraiment et là c’était un grand concert.
Bon, je ne vais même pas avoir le temps de me réhydrater car ABEL CABRITA veut que je leur refasse une interview, chose que je vais faire (enfin essayer de faire) avec grand plaisir. Sauf que, même si le son est moins fort qu’hier, dans la zone VIP ça ne va pas être jouable ! On va la faire à l’extérieur, sur le parking. Mais c’était sans compter sur le fan club de NOW OR NEVER et le boys band de tout à l’heure qui nous ont suivis ! En clair, ça a été l’interview la plus bordélique ou rock’n’roll, comme vous préférez, que j’ai faite. Pourquoi je vous en parle ? C’est que comme je n’ai pas eu le temps de la visionner cette interview, je ne suis pas sûr qu’elle soit publiable !
NADEDJA
Bon, même pas le temps de passer par la case bar et de prendre une bouteille d’eau que je retourne vers la première scène où les lyonnais de NADEDJA ont déjà commencé à jouer. Euh là, il y un saxo sur scène. Si, si !
Musicalement, ils me mettent un peu dans la merde. On va dire qu’ils font du rock metal blues punk. De la musique à leur sauce, quoi ! C’est surprenant au début. On n’a pas forcément l’occasion d’entendre du sax dans notre style musical (on n’est pas au Mexique !), mais c’est bien fait. Leurs morceaux sont agréables, les paroles sont en français et c’est mega travaillé.
En plus, les musiciens ont une très bonne présence scénique. Le guitariste chanteur a des faux airs à DANKO JONES… en plus beau gosse ! Ils mettent bien en valeur leur différence, ce qui ne les empêche pas de faire bouger le public qui se révèle très ouvert et réceptif à leur musique. Pas surprenant que leur nom soit régulièrement présent sur les affiches dans la région ! Un des groupes découverte de ce fest pour moi.
Bon là, à cette nouvelle pause, il faut que je boive ! Note pour l’année prochaine : s’il fait le même temps, prévoir un jacuzzi ou une douche dans l’espace VIP, les copains ! Bien qu’en parlant de douche, le ciel se fait de plus en plus menaçant. Je suis un peu comme Astérix et Obélix, j’ai peur – bien qu’on m’ait dit que les orages ne devraient pas tomber avant deux heures du mat’ et qu’à priori, à cette heure, je ne serai plus là – que le ciel ne nous tombe sur la tête !
DOG’N’STYLE
Bon, pas le temps de souffler, j’y retourne ! C’est au tour des DOG’N’ STYLE en provenance d’Epinal (mais ils ne sont pas sages comme des images) d’investir la scène. DOG’N’STYLE, c’est un des groupes que je veux absolument voir en live et ce, depuis un bon moment. Je les ai malheureusement loupés lors de leur récent passage au défunt BARACAT (Rémi, si tu me lis..) et là, je suis forcément aux taquets.
Et je ne vais pas être déçu ! On augmente le son, on monte les potards, leur hard-rock’n’roll va remonter la pression en décibels ! Au premier coup d’oeil, on voit que ce sont des vrais de vrais, des hardos comme on aime et qu’ils sont là pour faire parler la poudre, faire de la musique, boire des bières, bref faire la fête !
Leurs morceaux sont des petites bombes atomiques de hard-rock comme j’aime et te font bouger les cheveux et vibrer les orteils ! Le public qui continue à arriver se masse devant la scène. C’est peut-être pour les copines sexy qui occupent la scène…. Heu, elles ne bougent pas, normal ce sont des poupées gonflables ! Au moins, on est tranquilles, elles ne vont pas faire les choeurs !
DOG’N’STYLE
Scéniquement, les DOG’N’STYLE, ça le fait grave. En plus, ils ont les mots pour faire réagir le public, toujours prêt à s’enflammer. Moi je suis aux anges. Je découvre les morceaux que je ne connaissais pas encore vu que je n’ai pas leur album et c’est clair que c’est encore un truc qui va me coûter du pognon. Nouvelle tarte de ce festival.
Moi, je suis triste bien sûr quand ça se termine mais comme je ne l’ai pas dit depuis longtemps : “Tout a une fin, sauf la banane qui en a deux !”. Excusez-moi, c’est la soif !
Yes, pause hydratation… ou pas car OIL CARTER vient d’arriver et donc, direction le parking pour la deuxième interview de la soirée. Je vérifie d’abord que le fan club de NOW OR NEVER ne soit plus là et j’embauche Steve*74 pour filmer car j’ai niqué toute ma batterie avec EXXCITE. Mais bon, je ne pouvais pas laisser passer ce moment, on est rock’n’roll ou pas.
BUKOWSKI
Et évidemment, je n’ai même pas le temps de passer au ravitaillement ! Je me dirige vers la scène où BUKOWSKI vient de faire son apparition. Et BUKOWSKI, c’est clair, je ne vais pas en louper une miette. Ca fait longtemps que je ne les ai pas vus en live et la dernière fois, j’avais pris une bonne claque.
Bon ça doit faire vraiment longtemps que je ne les ai pas vus car je ne reconnais pas le guitariste. Normal, ce n’est pas le même ! Je ne l’aurai pas forcément oublié vu que le nouveau porte des dreads. En tout cas, il a très vite pris sa place dans le groupe et il faut bien dire que scéniquement, il est très impressionnant. Je suis mort de rire parce qu’en plus il n’arrête pas de me tirer la langue ! Ca me fait penser à un bassiste lyonnais aux cheveux blonds frisés et dont les initiales sont MF (non, je ne balance pas, MARKUS !).
BUKOWSKI
Pour ceux qui ne connaissent pas BUKOWSKI, scéniquement c’est terrible. Les musicos ont une présence et un charisme incroyable. Musicalement, on est plutôt dans du hard moderne qui, moi, me transporte grave. Et il n’y a pas que moi, vue la réaction du public très nombreux maintenant qui se masse devant la scène et s’éclate sur les titres qui défilent à la vitesse de ma grand-mère en ski (on est à la montagne, je vous le rappelle !).
Le chanteur fait des explications de texte, il dédicace un morceau en hommage à leur manager décédé il y a six mois et va même jusqu’à faire asseoir les gens en hommage aux victimes des attentats. L’horreur du Bataclan l’a visiblement profondément marqué. C’est un vrai moment d’émotion.
BUKOWSKI
C’est clair que BUKOWSKI, c’est vraiment un groupe à voir en live et ce soir ils sont mega en forme.
Bon allez, ça sent la fin, ils nous disent qu’il y a encore deux groupes à venir dont OIL CARTER avec qui ils ont déjà joué et nous annoncent qu’on va prendre une grosse claque. Moi c’est clair, la dernière fois que j’avais vu BUKOWSKI – en première partie de D.A.D. à Lyon – j’avais pris une bonne claque mais là, c’est carrément un gros pin dans la tronche qu’ils m ont mis !
Là, je vais quand même essayer de boire un peu ! Moi, malheureusement, je n’ai pas le droit de goûter au breuvage houblonné vert qui coule à flots et que les copains ont l’air d’apprécier comme il se doit ! Normal de faire la fête aux produits régionaux et ici, c’est la bière verte au Génépi !
OIL CARTER
Bon allez, c’est reparti ! Vu que je leur ai fait une interview, vous aurez compris que je suis aux taquets pour OIL CARTER. Depuis le temps que je voulais les voir ! Ca va être une découverte scénique de plus pour moi ce soir.
Et ça part sur les chapeaux de roues ! Les toulonnais n’ont pas fait le déplacement pour admirer les montagnes et, eux-aussi, ont décidé de nous démonter la tête à grands coups de décibels. Ils officient dans un style, on va dire classique, mélange de MOTORHEAD, PANTERA, METALLICA et consorts mis dans un shaker. On secoue bien, on rajoute la touche OIL CARTER, et voilà !
Ils ont une présence sur scène qui met tout le monde d’accord. On voit qu’ils ont l’habitude de jouer live et surtout qu’ils aiment ça. Si j’ai pu avoir, à un moment donné, un doute sur le fait qu’ils arrivent d’entrée à emmener la foule en passant juste derrière BUKOWSKI, eh bien ces doutes viennent de s’envoler en fumée ! Rien à redire, ça joue, ça tient la scène.
Visuellement, c’est top et musicalement, dans la famille hard heavy musclé, c’est hyper bon ! Leurs morceaux sont hyper-efficaces. Eux- aussi font le bonheur des ostéopathes car leur musique te nique les cervicales bien comme il faut mais en tout cas, ça fait du bien à l’esprit.
OIL CARTER
Ils vont nous faire un petit cover de METALLICA méga bien fait que je préfère même à la façon dont METALLICA le joue maintenant (non, pas la tête !).
Je découvre leur répertoire vu qu’ils vont nous faire des morceaux de leur premier album et de leur dernier. Mention spéciale pour le morceau en hommage à LEMMY. Je ne regrette vraiment pas d’être là ce soir pour les voir. Et je ne suis pas le seul, le public très présent malgré l’heure tardive est de mon avis et s’éclate dans un bon esprit. Pas de débordements intempestifs ni de gros lourdingues qui se mettent à slammer entre potes. Bref, le paradis !
Bon, il se fait vraiment tard et il reste encore un groupe. Donc malheureusement, ça va me paraître un peu court. Mais encore une très bonne découverte live ce soir et une grosse baffe !
Allez – ça commence à être l’arlésienne ce truc-là mais bon, vue la chaleur toujours présente (il est plus de minuit et on flirte encore avec les 28 degrés) – je vais me re-hydrater. Comme d’habitude, la pause va être courte car les changements de plateaux sont vraiment très efficaces. Mon Dieu, que c’est bien cette double scène !
SIDILARSEN
Allez c’est parti pour le dernier groupe de la soirée et le dernier groupe de cette magnifique édition du Roche’n’Roll Fest. Les toulousains de SIDILARSEN montent sur scène. Là encore, c’est une découverte pour moi. Je n’ai jamais eu l’occasion de les voir en live et je ne connais pas forcément très bien leur musique. Ce que j’avais entendu des balances a été un bon teaser.
Bon allez, c’est parti ! Grosse artillerie, écran à droite et à gauche de la scène sur lesquels sont projetées des vidéos, gros lights, gros son, musiciens qui assurent et qui ont l’habitude de faire de grosses prestations live, deux chanteurs (un lead avec la guitare plus un deuxième chanteur).
Alors visuellement bien-sûr, c’est top, ça le fait. Musicalement, heu comment va-t’on dire… ils se définissent eux-mêmes comme un groupe de dancefloor metal. Et c’est peut-être justement ça mon problème. Ce n’est pas le côté dansant qui me dérange mais ce n’est pas une musique qui m’accroche… en tout cas, pas longtemps. Même si, effectivement, ils ont des morceaux dont j’apprécie surtout les textes. C’est vraiment trop décalé par rapport à ce que j’aime. En plus, j’ai vraiment une préférence quand c’est le chanteur guitariste qui officie.
Soyons clair, c’est loin d’être désagréable et de me donner l’envie de fuir. En plus, la plupart du public s’éclate comme un fou. Ca chante, ça danse. C’est nickel comme image de fin de fest !
SIDILARSEN
… Sauf que là, il est plus d’une heure du matin et que le ciel commence à se zébrer dangereusement. Je pense que je vais avoir de la lumière et de la flotte sur le long chemin de retour. Je vais donc dire au revoir aux copains et copines, aux organisateurs (tiens c’est bizarre, je n’arrive pas à retrouver ABEL et pourtant j’ai bien crié “Apéro”) !
Je ne peux terminer ce report sans adresser un énorme remerciement aux organisateurs pour l’organisation sans faille de ce festival, une programmation top, un lieu magnifique et des bénévoles vraiment adorables. Un mega festival fait par des gens qui ont envie de faire partager leurs coups de foudre sur des groupes et les rendent accessibles à tout le monde. Pour rappel, le fest est non seulement gratuit mais les boissons et la nourriture sont réellement à des prix plus qu’abordables.
Je le dis haut et fort, le Roche’n’Roll Fest est pour moi le festival à ne pas louper l’année prochaine !
Allez see you next time my friends, à l’année prochaine.
Bon, pendant que bon nombre de copains et copines prennent la direction du Stade de France pour le concert des GUNS ‘N’ ROSES version reformation (STEVE ESTATOF, si tu me lis), moi je prends la direction de la montagne et plus exactement de La Roche-sur-Foron. Heu, pour une fois, ce n’est pas pour aller voir BLACKRAIN, mais pour le Roche’n’Roll Fest. Ce festival se tient depuis trois ans à la même époque, mais je n’ai pas pu me rendre aux deux précédentes éditions cause départ en vacances et risque d’arrachage de mes yeux à moi par ma chérie adorée si je persistais. En plus, cette année, non seulement c’est possible mais l’affiche sur les deux jours me branche vraiment. Je suis donc aux taquets.
Bon, comme ce n’est pas sur la route des plages, je n’ai pas de difficultés particulières. Petite pause au point de base des deux jours et, vous n’allez même pas y croire, je suis en avance !… Même s’il a fallu comprendre où on pouvait se garer !
Je découvre enfin le site. C’est très grand (c’est un stade en même temps !), avec deux scènes côte-à-côte, ce qui augure normalement de changements de plateaux très courts. Vu le nombre de groupes qui doivent passer chaque soir, ça ne paraît pas con ! Et vue la chaleur même à cette altitude, ça paraît encore moins con de ne pas avoir beaucoup de chemin à faire. Important à signaler, pour un fest gratos, le prix des boissons et de la nourriture ne sont vraiment pas excessifs. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi, ça veut dire que je vais dépenser moins de sous… Heu… d’accord, chérie, ça me fera plus de sous à dépenser dans le merch’ ! CQFD !
MATE’S FATE
Ca doit être la proximité avec la Suisse, ou l’esprit helvète qui est passé par là, car le fest commence à l’heure.
Ce sont les lyonnais de MATE’S FATE, gagnants du tremplin, qui ouvrent ce festival. Il est content le Rickou, c’est du metalcore ! Donc je pense que j’ai tout dit, hein ? C’est un jeune groupe, ils font un style que j’apprécie beaucoup (uh uh !) et en plus, le public n’est pas forcément bien arrivé. Tiens, le batteur me parle… Allez faisons travailler la mémoire super-active de Ti-Rickou. Et c’est Ti-Rickou qui gagne une tringle à rideaux ! C’est NICOLAS AMMOLLO, le batteur des excellents BACK ROADS qui est derrière les fûts. Bon, j’avoue, j’ai un peu triché, c’est lui qui me l’a dit après !
Je remarque que le son est bon mais fort. Vue l’affiche de la première journée, je pense que ça promet !
NOW OR NEVER
Allez, il est temps d’aller faire un petit glouglou avant l’arrivée du premier groupe que je veux voir ce soir : NOW OR NEVER. Et pourquoi je veux vraiment les voir ? Parce que, tout simplement, je ne les ai pas revus depuis qu’ils ont changé de bassiste. C’est désormais mon copain, le célèbre ABEL CABRITA, qui a le poste. De toute façon, je n’avais pas le choix car il m’avait encore menacé de ne pas jouer si je ne venais pas ! J’espère qu’il me menacera toujours s’ils vont faire une croisière sur un bateau-concert dans les Caraïbes !
Je suis un peu inquiet car JO AMORE, le chanteur, a été hospitalisé il y a quelques jours et donc qu’il soit là, c’est déjà presque miraculeux. Mais bon, la volonté de JO à ne pas louper un concert est un bon moteur. Bon allez, d’entrée de jeu, je vais être rassuré, je ne l’aurais pas su, je ne m’en serai pas aperçu. Il est comme un Jack in the box. Dès qu’il est sur scène, il faut qu’il bouge ! En plus ce soir, il va même nous la jouer JOEL de AIRBOURNE, en grimpant sur les pylones de la structure métallique qui soutiennent la scène pour aller voir en hauteur quelle vue on a ! Le public qui commence à arriver en nombre est enchanté.
NOW OR NEVER
NOW OR NEVER
Son compère RICKY MARX est aussi impressionnant en termes de présence scénique et notre copain ABEL est parfait pour compléter les deux compères. ABEL, dans la famille “je fais le show”, eh ben, je voudrais le fils ! Heu, ABEL tant qu’à faire le show, fais attention où va ta basse parce que si elle atterrit encore une fois dans la tête de JO, il ne sera peut-être pas content à tous les coups… Et si tu l’assommes vraiment, tu vas être obligé de chanter, mdr !
Au niveau de la setlist, on va avoir droit à des morceaux de NOW OR NEVER, of course, de l’ancien groupe de RICKY, c’est-à-dire PRETTY MAIDS et bien-sûr de l’ancien groupe de JO AMORE – qu’il ne nommera pas – NIGHTMARE. Moment un peu tendu car NIGHTMARE nouvelle formule passe deux groupes après. Et c’est vrai qu’un morceau de NIGHTMARE avec JO qui chante, même si ce n’est pas sous le nom de NIGHTMARE, eh ben forcément ça le fait.
Enfin bref, NOW OR NEVER est vraiment excellent en live et du coup, leur prestation me paraît vraiment trop courte. Il n’y a pas qu’à moi que ça paraît court, JO et les siens ont du mal à quitter la scène. Ils profitent du dernier moment de leur présence sur scène pour faire rapprocher tout le public pour faire une photo et garder un souvenir de ce moment. Première grosse baffe de ce festival.
DUST IN MIND
Moment de détente de courte durée. Juste le temps de re-boire un peu d’eau. Non, non, je ne goutte pas au breuvage houblonné vert (mais il y en a qui le goûte pour moi !). Ca me laisse quand même le temps de retrouver mes deux acolytes Steve*74 et Seb 747. W.T.R. est dans la place et en force ! En plus, je dois avouer que je compte sur Seb pour faire le report des derniers groupes de la soirée qui, je le sais par avance, risquent d’être trop violents pour moi !
Bon allez, c’est parti. Vu qu’on parlait des groupes un peu violents, c’est DUST IN MIND, un groupe de metal strasbourgeois, qui arrive. Tiens, c’est bizarre, je m’attendais à un style un peu plus agressif. La chanteuse chante en chant clair et il n’y a pas beaucoup de voix growl. C’est plutôt bien fait.
JENNIFER, la chanteuse, a une bonne présence scénique. En plus, elle est plutôt agréable à regarder et je vous avoue que ça me change des barbus chevelus.
Leurs morceaux passent vraiment bien en live même si, comme je le disais au début, le son est fort. Une découverte totale pour moi qui ne me fait pas dresser les cheveux sur la tête, c’est plutôt une bonne nouvelle !
NIGHTMARE
Petite pause très courte vu que le changement de plateau fait à peu près dans les cinq minutes. Je prends le temps d’observer le site qui s’est fortement rempli, mais il est assez difficile de savoir combien on est car les gens cherchent l’ombre. On en voit pas mal sur les côtés dans la pelouse ombragée… ou dans les files d’attente pour les stands de ravitaillement ou dans les files pour les tickets de bar !
Allez, NIGHTMARE va nous regrouper une très grande partie de ce monde devant la scène car c’est parti ! Voilà le deuxième groupe que je voulais absolument voir sur cette journée car, lui aussi, a subi des changements de personnel. Depuis l’arrivée de MAGGY LUYTEN à la place de JO au chant et du batteur qui remplace DAVID AMORE, je ne les ai pas vus en live. Tiens, ils ont changé MATT ! Ah non, il s’est fait couper les cheveux, j’ai eu peur, lol !
Bon, NIGHTMARE a subi une cure de rajeunissement et d’entrée de jeu, je sais que ça va me plaire. Leurs nouveaux morceaux sont effectivement différents de ce qu’ils faisaient avant mais c’est très efficace. MAGGY a une superbe voix et scéniquement elle assure. MATT ASSELBERGHS court de partout, YVES CAMPION semble avoir trouvé un nouveau souffle. Le NIGHTMARE nouveau est un très bon cru.
NIGHTMARE
NIGHTMARE
Personnellement, je suis vraiment content de les voir en live. OLIVIER CASULA, le nouveau batteur est très bien et on ne peut que constater que c’est vraiment un gros cogneur. Avec les autres membres du groupe c’est, du coup, très homogène. Allez, je viens de me prendre ma deuxième tarte du fest.
NIGHTMARE va aussi faire une petite photo souvenir avec le public avant de quitter la scène. Décidément, ce soir les musiciens sont vraiment très heureux de jouer et n’ont pas envie de partir. Il faut dire qu’on est vraiment dans une mega ambiance. Le public est venu pour écouter les groupes, pas pour se faire voir ou pour foutre le barouf donc effectivement l’ambiance s’en ressent. Ce serait top que ce soit toujours comme ça !
Allez, encore une fois, la pause sera de courte durée. Heu, dès le début de VOICE OF RUIN, je vais vraiment la trouver trop courte, moi ! Parce que là, on est dans ce que j’attendais et que je redoutais : du brutal ! Et en plus, comme je l’ai répété tout au long de ce report, le son est méga fort. Je vais donc trouver le temps très très long.
VOICE OF RUIN
Alors, je comptais sur Seb 747 pour en faire le report car je pensais qu’il serait plus à même que moi de chroniquer ce style on va dire… musical mais le fourbe s’est lâchement désisté. Il faut même dire qu’il s’est réfugié encore plus loin que Steve*74 et moi. Donc je vais essayer d’être impartial.
Les musiciens sont vraiment dans leur truc, ils ont envie de jouer, ils aiment ça, ils ont envie d’être violents et puissants et ils y arrivent très très bien ! La partie du public qui n’est pas parti au fond du site a l’air d’apprécier. En plus, ils font le premier wall of death du fest. Moi évidemment, je trouve que musicalement, avec la puissance sonore, ça fait un peu brouillon et que le chant – que ce soit en growl ou en voix en peu plus claire – m’est autant supportable que de la techno. Ne me jetez pas de cailloux, ce n’est que mon avis et mon goût personnel. Ca ne remet pas en cause la qualité des musiciens.
Je décide donc d’en profiter pour faire une interview de NO OR NEVER. J’ai dit essayer car, même à l’autre bout du site en zone VIP, ce n’est pas possible, on ne s’entend pas. Donc du coup, vous n’aurez pas d’interview de JO AMORE pour NOW OR NEVER. Je ne suis même pas sûr qu’à un kilomètre du site, on aurait pu la faire, lol !
Bon, ça y est, VOICE OF RUIN en a terminé. Pour moi ils viennent de faire un exploit car vu le nombre de concerts que j’ai à mon actif, on est dans les rares fois où j’ai regretté de ne pas avoir de bouchons d’oreilles. Brrr, j’en suis encore tout stressé !!
JINJER
Allez, ça va être le moment pour JINJER de monter sur scène. Même si je sais qu’ils ne font pas forcément dans la dentelle eux non plus, j’ai vraiment envie de voir ce que les ukrainiens donnent en live. Heu non, ce n’est pas forcément parce que la chanteuse est plutôt mignonne ! C’est juste parce que c’est un groupe qui fait beaucoup parler de lui en ce moment et que je suis curieux. En plus, je n’ai pas vraiment le choix car Seb a encore déserté et que Steve lui a emboîté le pas !
Bon, comment dire ? JINJER en live, eh ben, ça le fait. Les musiciens assurent vraiment scéniquement. C’est très bien fait et efficace. Après, si je ferme les yeux et qu’on me demande si c’est un garçon ou une fille qui chante, je vais être à mille lieux de dire que c’est une fille car lorsque TATIANA SHMAILYUK prend sa voix – growl de chez growl – c’est vraiment impressionnant de voir comment elle a la voix grave. Après, ils ne font pas que des morceaux avec une voix growl. Sur les morceaux plus mélodiques, sa voix me convient largement mieux. Mais quand même, visuellement quand elle se met à chanter en growl, je suis un peu comme devant le film l’Exorciste, j’ai l’impression qu’elle va avoir la tête qui se met à tourner toute seule !
Le public devant la scène s’éclate bien même si vue l’heure tardive, la foule s’est un peu clairsemée. Il reste quand même pas mal de monde sur le site. Bon il faut dire aussi que même s’il est plus de minuit et demie, on est très bien en T-Shirt, on a juste à peine frais !
Bon, j’ai voulu voir, j’ai vu. Même si pour moi ça n’a rien a voir avec le groupe d’avant, c’est quand même trop violent pour moi. Ti-Rickou trop vieux pour ces conneries-là !
JINJER
Même si je suis très curieux, je pense que j’ai atteint ma limite de résistance à la violence musicale pour ce soir. J’espère que je ne me trompe pas mais bon, je ne vais pas prendre le risque de rester pour HYBRID SHEEP le dernier groupe de la soirée. Je ne vais pas jouer les vierges effarouchées, je savais que la fin de soirée n’allait pas forcément me plaire. Et je suis déjà content d’avoir résisté aussi longtemps !
Allez, le temps de dire au revoir aux copains, aux gentils organisateurs, d’apprendre qu’on était un peu plus de 900 sur le site et je prends congés avec le sourire car pour une fois je sais que je n’ai pas deux plombes à me taper pour rentrer. J’ai hâte d’être à demain pour une affiche plus globalement dans mes cordes.
En tout cas, je ne regrette absolument pas de ne pas être monté à Paname dans la fournaise car ici, non seulement l’air est respirable, mais en plus l’ambiance est vraiment bon enfant et l’organisation est irréprochable. En plus, l’équipe des bénévoles est vraiment aux taquets. Et pour ceux qui l’auraient oublié, le fest est totalement gratuit !
Un grand coup de chapeau à l’organisation et à demain les copains !