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VANDEN PLAS

Allez, c’est sous un déluge de plus que je prends la route pour un fest rock, métal prog’, Le péage du Rock.

Le fest va se passer dans une salle que je ne connaissais pas jusqu’alors. Vu ce qu’il tombe, heureusement que ce n’ est pas en plein air – je suis content sur ce coup-là ! 

Bon, je suis bien en avance pour une fois (si, si !). Le temps de dire bonjour aux copains et de papoter avec certains membres de groupes, d’admirer la superbe salle (grande et avec des gradins) et 16h arrive.

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CREDO

Le premier groupe attaque les hostilités. Ce groupe, c’est CREDO. Ils sont anglais. C’est une totale découverte pour moi. La lumière est top (pas d’excuses pour louper mes photos ) et le son est méga bon. CREDO fait dans du rock prog’ et ils le font très bien. On est dans du rock prog’ énergique et classieux.

Le chanteur me fait penser physiquement à MEATLOAF même si pour la voix, on est plus proche de FISH (MARILLION).

Musicalement, on est dans du ARENA, MARILLION. Bref, le style que j’aime. Tous les musicos ne sont pas en reste, ça joue grave et ça le fait ! Leurs morceaux sont magnifiques.

Et putain la voix du chanteur ! Et ce son ! C’est trop bon !! En plus, malgré l’heure presque matinale pour un concert, il y a déjà du monde. Tout le monde est comme moi, on en prend plein les oreilles. Et on en re-demande !

Une méga bonne surprise pour débuter ce fest ; du prog’ comme je l’aime, beau, puissant et pas chiant. L’heure va donc vite passer.

Allez, première pause d’une demie-heure pour le changement de plateau. J’en profite pour papoter avec CREDO et j’apprends qu’ils sont arrivés de Londres en train ce matin même (hum, mon petit doigt me dit que c’est parce qu’ils sont allés voir un concert hier… un guitariste du flamant rose, si vous voulez mon avis !!). En tous cas, ils ont vraiment assuré leur concert. 

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MONNAIE DE SINGE

C’est maintenant l’heure pour MDS (MONNAIE DE SINGE) qui nous viennent du Cantal. Heu… changement de style. On est toujours dans du prog’ mais moins rock. Le chant est fait selon les morceaux par un chanteur ou par la chanteuse. Perso, j’ai une préférence pour la voix de la chanteuse. Musicalement, ce n’est pas trop mon truc, mais c’est bien fait.

Allez, c’est fini… ou pas. Ils reviennent pour un morceau. Et c’est avec “Hero” de DAVID BOWIE pour lequel ils se font accompagner par une chorale composée d’une vingtaine d’enfants pour les chœurs. Voilà, cette fois-ci c’est vraiment fini.

Nouvelle pause pendant laquelle je vais faire un tour au stand de CD en attendant le prochain groupe.

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ANTIMATTER

La pause est finie. L’orga demande aux gens de quitter les gradins car ils sont réservés à la technique. Chouette, il va y avoir plus de monde dans la fosse !

19h40, ça roule tout seul et ANTIMATTER monte sur scène.

Là, c’est encore une autre sorte de prog’ et moi je suis client de leurs morceaux très doux, limite planants. J’adore la voix, la guitare, les musiciens. Ces musiciens qui font passer une vraie émotion avec cette présence passive, tranquille.

Du coup, la salle est baignée par cette atmosphère musicale. Le son est toujours méga bon et les lights sont au top.

Je me laisse aller, emporté par leurs morceaux dans leur monde. C’est un vrai moment hors du temps présent que ANTIMATTER nous délivre. C’est sobre, sombre mais bigrement efficace. Bon d’accord, j’en connais une qui aurait été jouer sur l’autoroute. Oui, oui c’est bien de ma femme dont je parle, mais heureusement pour moi, elle n’est pas là !

C’est un peu noir et pesant comme musique mais moi, je suis aux anges. Un peu de douceur dans ce monde de brutes !

On va même avoir droit à un cover de PINK FLOYD mais version ANTIMATTER forcément.

Allez, avant-dernière pause et un petit chien chaud avant le prochain groupe.

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LAZULI

Bon, le temps de me restaurer et c’est au tour des français de LAZULI de venir sur scène. Et LAZULI, c’est une vraie découverte pour moi. Heu… ça part bizarrement, clavier, guitare bâton bizarre, électronique, chanteur à la sèche.. Du coup, ça fait assez chanson française folk. Pas désagréable mais je suis surpris.

Les autres morceaux voient l’arrivée d’un guitariste électrique et le tempo s’accélère un peu. La voix est belle, c’est bien fait, recherché, en plus il y a des instruments qui viennent se rajouter comme un xylophone – si, si, c’est vrai !

Ils ont un vrai univers musical bien à eux, une présence scénique énorme mais bon, là ça suffit, je craque. Pas du tout mon truc même si c’est méga bien fait que ce soit musicalement ou visuellement.

Je comprends en revanche qu’une large partie du public soit venu pour eux, ils ont vraiment un truc. Mais pour moi, le morceau orientalisant, c’est trop. Moi, je sors ! Il y a une autoroute pas loin ? Je comprend mieux pourquoi ils ont fait la première partie de FISH, c’était dans sa période world musique !

Je prends donc une pause plus longue en attendant les allemands de VANDEN PLAS. Heu, ils jouent vraiment longtemps les LAZULI. Bon, une grande partie du public apprécie et certains sont même venus pour eux. Visiblement, ils ont une grosse fan base. 

Il est déjà 22h40 et ça ne va pas se terminer tôt cette histoire. Le temps de changer le matos, VANDEN PLAS ne va pas commencer avant 23h !!

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VANDEN PLAS

Allez, c’est l’heure. C’est surtout pour eux que je suis venu à la base. Ladies and gentlemen it’s time for the real heavy prog’ made in Germany, I call VANDEN PLAS !! Je commençais à fatiguer, moi !

Voilà le prog’ comme je le préfère : du métal prog’.

D’entrée de jeu, VANDEN PLAS attaque fort. ANDY KUNTZ est dans une très grande forme. Tiens, je ne reconnais pas le bassiste, il a bien changé. Normal, ce n’est pas TORSTEN REICHERT, ce bassiste-là les a dépannés pour ce concert. Mais pas de problème, il ne fait pas de la figuration.  Whaou ! Les morceaux du petit dernier sont parfaits dans la setlist et en live ça dépote.

Du coup, balayée ma fatigue. Je suis, comme le public encore présent d’ailleurs – tiens, c’est bizarre, il y a surtout des T-shirt métal autour de moi – suis aux taquets. Heu… il faudrait rappeler à ANDY que les français en général ne manient pas génialement la langue de Shakespeare, et que donc les longs speechs, ce n’est pas forcément nécessaire !

Mais bon, je mégote car VANDEN PLAS nous livre un très bon set, bien supérieur à celui que j’avais vu à l’Ampérage de Grenoble. C’est peut-être dû à la setlist…

Enfin bref, à la fin du rappel, je suis fatigué, vidé mais heureux !

Je ne vais pas partir comme ça et comme il me reste malgré tout encore un peu d’énergie, je reste pour papoter avec ANDY. Pas trop longtemps quand même car il est 2h du mat’, il flotte encore à verses et il faut que je pense à rentrer.

Donc le temps de dire au revoir aux potes présents – ceux qui n’avaient pas été à Genève pour un fest hard-rock ou ceux qui n’étaient pas allés voir un nouveau petit groupe de jeunes faire des covers à TELEPHONE à la Halle Tony Garnier, mdr ! – et on the road again. Avec le petit dernier de VANDEN PLAS pour me tenir éveiller sur la longue route. Si je mets ANTIMATTER, je crois que c’est risquer l’accident !

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VANDEN PLAS

Bilan du fest

Une programmation de qualité avec des groupes qui évoluent dans des nuances de prog’ différentes. Un large éventail du style a été couvert ce soir et j’ai apprécié les groupes car tous étaient composés de super musicos. 

Dommage que la fréquentation n’ai pas été plus élevée mais comme je l’ai dit plus haut, il y a avait pas mal de choses dans un périmètre raisonnable ce soir.

Donc, messieurs les orgas, merci pour votre accueil et à l’année prochaine pour une quatrième édition du Péage du Rock, j’espère ! 

Long live rock’n’roll !

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VANDEN PLAS

OCTOPODELorsque notre Ti-Rickou national m’explique qu’il ne peut pas faire deux festivals en même temps le même soir, je me dévoue pour l’aider à y parvenir. Pendant qu’il est à Bardonnex pour faire un report sur le Festiverbant moi, je me dirige non loin de là en direction de l’aéroport de Genève. Non pas que je doive prendre l’avion (ce qui pourrait expliquer l’impossibilité du rédac’ chef de faire deux concerts le même soir) mais le site est tout proche. D’ailleurs en y repensant, je me demande comment il ne peut pas faire les deux…

C’est en plein air, mais sous chapiteau – on ne sait jamais avec la météo capricieuse – que se déroule le festival.

Bon, comme les groupes de départ ne sont pas ma cup of tea, je préfère me déplacer pour voir l’un des derniers groupes de ce soir, j’ai nommé SONATA ARCTICA. En plus, comme le festival est entièrement gratuit, je prends mon temps. Et comme l’hiver pourrait bien revenir plus vite que prévu, j’en profite pour faire une petite cure de soleil, moi !

TAGADA JONES 1C’est donc avec deux potes que je fais ce court trajet vers notre pays voisin : la Suisse.  Après avoir tourné autour du site pendant une petite demi-heure (syndrôme Ti-Rickou quand tu nous tiens) nous arrivons pile poil à la fin du set de TAGADA JONES. Trop fort les mecs !

Pour résumer un peu la musique que font les TAGADA, voici une petite recette toute simple. Prenez un peu de punk du BERURIER NOIR, la partie métal de LOFOFORA, mélanger avec du NO ONE IS INNOCENT, sans oublier une pincée de MASS HYSTERIA et vous obtiendrez un résultat très TAGADA JONES. En bref, bourrin punk rentre-dedans sans concession. Et en français, s’il vous plait ! 

C’est dans une ambiance de feu que j’assiste à cette fin de concert. Les pogos sont de partout dans la foule immense (normal, c’est gratuit). Les slam et les stage-diving sont de mises et le public en redemande. La sécurité est légèrement débordée, mais tout se fait dans une ambiance bon enfant.

Moi, j’ai apprécié le côté rentre-dedans, mais pas trop le côté “bourrin, je râle tout le temps et j’emm.. la société” ! En revanche, les stage-diving dans une foule nombreuse et confinée, c’est vraiment impressionnant. Les photographes s’en donnent à cœur joie… Tout comme les pratiquants partant du fond de la scène pour se jeter en courant dans le public. Seul petit souci : les spectateurs qui n’avaient pas prévu de les réceptionner ont peut-être un peu moins aimé, lol !!

HATEFUL MONDAY 2Fin de ce set intense, et direction la scène Neptune pour aller voir les HATEFUL MONDAY. Ce groupe genevois fait dans le punk-rock mélodique à la BLINK 182, GREEN DAY, SUM 41, etc. Le début du set se fait devant une foule clairsemée. REVEREND SEB, le bassiste chanteur, le fait remarquer et demande au public de se rapprocher. CHARLY COUGAR, qui assure la guitare et les chœurs, est déjà à fond, le chapeau vissé sur la tête pendant que son compère arbore une jolie tête verte.

Le style pratiqué est sympathique et IGOR GONZOLA – je pourrais dire que ça ne s’invente pas mais si, justement ! – le batteur fait mouche à chaque coup de cymbales et de caisse claire.

Ils ont beaucoup d’énergie à revendre, et un humour pince sans rire : « Venez nous voir, on fait du LED ZEPPELIN » dira REVEREND SEB en voyant un spectateur portant un T-shirt du groupe.

Oui mais voilà. Les titres s’enchaînent et malheureusement… se ressemblent ! On a du mal à entendre un morceau qui se détache du lot. Donc du coup, je m’éloigne de la scène et je prend du recul. Mais même de loin, je n’arrive toujours pas à accrocher. Dommage, l’énergie et la volonté du groupe mériteraient d’être mieux exploitées même si la voix du chanteur laisse parfois à désirer.

Mais bon, le public s’en fout. Les gens sont assurément là pour s’amuser et je remarque bien que le petit chapiteau s’est rempli. Et puis je chipote un peu, c’est quand même du punk auquel nous avons droit ! 

L’ambiance est toujours bon enfant, mais je préfère me diriger vers la grande scène, histoire de me placer correctement pour les photos. Je constate que la foule est déjà relativement imposante et que les premiers rangs sont envahis. Pourtant le set des HATEFUL MONDAY n’est pas encore fini !? Il va y avoir foule pour celui de nos amis venus du froid ! 

SONATA ARCTICA 3Les lumières s’éteignent alors que la nuit se fait de plus en plus noire et la foule se masse de plus en plus nombreuse.

Après l’arrivée de TOMMY PORTIMMO derrière sa batterie, d’HENRIK KLINGENBERG et ses claviers, ce sont PASI KAUPPINEN, le bassiste, et ELIAS VILJANEN, le guitariste, qui montent sur scène. Les premières notes de “The Wolves die Young” retentissent et TONY KAKKO, le chanteur barbu, apparaît en sweat-shirt blanc. Surprenant sous cette chaleur écrasante. Aurait-il un peu froid ? Venant d’un lapon, c’est bizarre ! 

Enfin bref, revenons à la musique. De power-métal mélodique à leur début, ils sont devenus de plus en plus progressif au fil du temps. Et pour moi, c’est là où le bât blesse : je ne suis absolument pas fan de rock progressif. Cependant, je me décide à rester attentif tant bien que mal à leur musique. D’autant plus qu’à côté de moi, un fan absolu, torse nu (hurluberlu ?), hurle comme un putois sur tous les couplets avec une voix de castra. Et ce, à chaque morceau ! Je rigole sous cape, pendant qu’un copine supporte comme elle le peut la gentille odeur qui se dégage de sous ses bras. Epique !

Passé cet inconvénient, je me concentre sur la musique mais décidément non, elle ne m’attire pas. Non pas que ce soit véritablement mauvais, c’est même plutôt le contraire. PASI fait des grimaces et harangue la foule, ELIAS nous sort des solos impressionnants, TOMMY frappe ses fûts comme si sa vie en dépendait, HENRIK nous noie sous des nappes de claviers et TONY fait nous montre toute l’étendue de ses timbres vocaux. C’est qu’il a un sacré gosier le bonhomme !

Le problème, c’est que c’est mou du genou. On a l’impression que tout est organisé autour du chant et du coup, les instruments ne sont que peu mis en avant. En plus, comme ils ont décidés de nous jouer tous les titres les plus mélodiques de leur carrière, la mayonnaise ne prend pas. D’autant que même s’il est en voix, TONY n’a pas l’air très motivé et donne parfois l’impression d’être ailleurs.

“Replica” arrive, repris en chœur par la foule en pleine euphorie. C’est impressionnant. Tellement même que ça oblige TONY à s’asseoir sur la scène pour écouter. Bon, en même temps, c’est peut-être parce qu’il est fatigué, lol !

Oui mais voilà, on n’arrive pas à prendre l’avion malgré l’aéroport tout proche. Les titres qui s’ensuivent n’arrivent pas à me faire prendre au jeu, contrairement au public qui lui est à fond. Je me laisse envelopper dans une douce litanie et j’ai l’impression que Morphée va venir me chercher.

C’est donc au bout du 9e morceau “Kingdom for a Heart” que je décide de partir, SONATA m’ayant achevé avec sa trop paisible sonate arctique. Dommage, vraiment dommage. Bah, la prochaine fois, j’enverrai Ti-Rickou à ma place et je lui piquerai la sienne, non mais !

Pour finir, je pense que si la programmation avait été mieux ciblée, j’aurais peut-être accroché. Ou alors, c’est les TAGADA JONES qui m’ont tellement impressionné que je n’ai pas pu apprécier SONATA ARCTICA à sa juste valeur.

Petit conseil pour les programmateurs de l’an prochain : essayez de viser des groupes ayant sensiblement le même style. Pas forcément exactement le même, mais passer de TAGADA JONES à SONATA ARCTICA n’est pas forcément une sinécure. Ce n’est évidemment que mon avis mais le contraste de ce soir était vraiment trop important pour moi.

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VINCE RED INTERVIEW

VINCE RED

C’est lors de son passage au Baracat’ fin mai que j’ai eu la chance de rencontrer VINCE RED.

C’était une pure découverte pour moi et comme ce que j’ai entendu m’a donné envie de poursuivre, je vous délivre une petite interview de cette formation toute en émotions.

 

 

Et pour ceux qui souhaitent découvrir VINCE RED,
voici une vidéo officielle !

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FRANCK CARDUCCI

Allez, c’est au Jack Jack de Bron que se déroule ce soir les festivités. Ca tombe bien, je connais et il y a un grand parking à côté. Ca, c’est du concert en toute sérénité.

Et bingo, j’arrive juste quand les portes s’ouvrent donc je ne vais même pas me les cailler. Trop fort. J’ai même le temps de passer au bar dire bonjour aux copains et copines avant de descendre dans la salle.

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MARY REYNAUD

MARY REYNAUD va ouvrir, j’allais dire les hostilités mais avec MARY REYNAUD c’est plutôt tout en douceur qu’on commence la soirée. Juste elle et sa guitare. Pas de fioritures, que sa voix et sa gratte. Non, je ne suis pas parti ! Je suis toujours bien là car MARY REYNAUD, moi j’aime bien.

En plus ce soir, son show est moins country que le précédent que j’avais vu. Les morceaux sont parfaits pour nous faire décoller. Elle va puiser dans les morceaux de son premier groupe, morceaux qu’elle a ré-orchestrés et c’est vraiment un bon moment qu’on passe avec elle.

Ca nous donne une prestation de qualité que j’apprécie vraiment. En plus, pas trop longue la prestation. C’est parfait pour celles qui n’aime pas les filles au chant (cf report précédent). Non, je ne vise personne ! Ah d’accord, ce n’est pas du lyrique !!

Allez, petite pause histoire de se dégourdir les jambes jusqu’au bar. Moi j’aime bien cette salle avec le bar en décalé. Au moins, ça fait une balade.

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FRANCK CARDUCCI

On redescend dans la salle qui s’est bien remplie. Et d’entrée de jeu je sens qu’on va prendre une claque. Eh oui, FRANCK CARDUCCI et son groupe entame le set en grande forme.

Les lumières sont superbes et le son, comme d’habitude au Jack-Jack, ultra-bon. Le public est composé en grande partie de fans du groupe et tout est fait pour que l’alchimie se produise.

Bien sûr, on va retrouver MARY REYNAUD dans le rôle de choriste chanteuse et moi je suis bien content. Je ne vais pas vous dire que la copine moins… On va naviguer dans les deux albums du groupe.

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Musicalement et visuellement, je suis toujours client. On n’est pas dans du simple rock progressif, on est dans du rock à la FRANCK CARDUCCI, c’est-à-dire un mélange de rock, de prog’ et de hard. Son jeu de basse est toujours aussi précis et il est entouré d’excellents musiciens ce qui donne toute l’amplitude nécessaire à la musique pour s’exprimer.

Le public est bien chaud. Le show se déroule comme par magie et on est tout surpris quand CARDUCCI nous annonce deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. La mauvaise c’est que c’est le dernier morceau et la bonne c’est qu’il dure quatorze minutes ! Très taquin le mister CARDUCCI !

Allez, là c’est fini, il nous dit au revoir. Bien sûr… Comme si j’allais croire qu’il allait clore un show dans sa ville sans le terminer par son “Alice’s Eerie Dream” ! Et bien sûr, gagné ! Ils reviennent pour ce morceau que personnellement je trouve magnifique. En plus, il met son chapeau haut de forme et MARY REYNAUD met son déguisement d’Alice en infirmière lubrique. Et là, c’est l’apothéose.

On est tous heureux et quand les lumières se rallument on a conscience d’avoir vécu un de ces moments qui nous rend la vie moins compliquée.

Bon voilà, pour moi, la soiré est terminée. Je vais juste aller papoter un peu avec FRANCK et MARY, histoire de prolonger ce moment. C’est bizarre, j’en ai même oublié qu’il y avait ZEP SET, un groupe qui fait un cover band à LED ZEP après…

En tout cas, moi encore une fois, sans vouloir en rajouter, je trouve que la prestation de FRANCK CARDUCCI est vraiment de très très haut vol… tout comme ces deux albums d’ailleurs. Et non, il ne me donne pas de pognon ! 

Allez, je vais poursuivre mon petit moment à moi en écoutant le dernier album sur le chemin du retour. 

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FRANCK CARDUCCI