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THE SPIDERS

Bon, encore une fois en ce mois d’octobre, le choix du concert du soir devient cornélien. D’un côté mes canadiens favoris DANCE LAURY DANCE qui doivent jouer au Blogg de Lyon et de l’autre côté, SPIDERS et UNCLE ACID qui jouent à l’Epicerie Moderne de Feyzin… En analysant bien la situation, les DANCE LAURY DANCE jouent en compagnie de trois groupes qu’on va qualifier de… brutal (enfin brutal c’est quand ils sont en première !) et en plus ils ont encore quelques dates dans un périmètre raisonnable de chez moi, alors que les suédois de THE SPIDERS et les UNCLE ACID, on ne risque pas de les revoir dans un avenir proche. Et en y réfléchissant encore, je me dis que vues les heures de passage annoncées, l’Epicerie Moderne et le Blogg, ce n’est pas forcément bien éloigné loin de l’autre ! Vous me suivez ?!

Donc pour l’instant, direction l’Epicerie Moderne et miracle, je suis même en avance ; les portes ne sont pas ouvertes ! Je ne risque pas de manquer le premier groupe.

21 h, THE SPIDERS débutent enfin. Ca m’arrange pas forcément dans mon timing, moi ! J’avais pris une méga-claque avec leur album donc j’avais forcément hâte de les voir en live.

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THE SPIDERS

Et comment dire ? Ce n’est pas que je sois déçu, la chanteuse a toujours sa superbe voix – elle est très mignonne en plus – les morceaux en live fonctionnent bien mais bizarrement, il manque un truc. Peut-être un brin de folie… C’est peut-être du au fait que leur show est bien rôdé, trop peut-être. Du coup, ça me laisse une sensation mitigée. Alors on est bien d’accord, c’est bien fait, c’est bien joué mais peut-être que j’en attendais plus. Je suis peut-être trop difficile, moi ! 

Leur show tire à sa fin et la salle commence à se remplir un peu plus. J’ai le temps de faire une pause, ce qui va me permettre bien évidemment de croiser des copains et des copines dans un public bien bigarrés et aux genres bien mélangés. C’est d’ailleurs assez bizarre de voir aussi bien des hardos avec des vestes à patchs que des fans de stoner, des ex-punks et des “monsieur tout le monde” se côtoyer à un concert. Bref, ça ratisse large ce soir et ça c’est vraiment cool.

Bon allez, je regarde ma montre : 10 h, UNCLE ACID monte sur scène. Vu l’heure, ça contrarie de plus en plus mes projets cette histoire !

 

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UNCLE ACID AND THE DEADBEATS

D’entrée de jeu, je sais par expérience que pour les photos ça va être coton. Les lumières sont intimistes et bleues. Et en plus, ils ont plein de fumigènes ! Du coup, même sans l’objectif, la vision des musiciens n’est pas fabuleuse, d’autant qu’ils sont à contre-jour. Je comprends que ça donne une ambiance qui est certainement voulue, mais perso, ça ne m’arrange pas !

Sinon musicalement, eh bien ça le fait…. Bien sûr si on aime ce style musical ! Sinon on peut toujours aller tenter d’aller se faire écraser sur le parking pour abréger son calvaire… N’est ce pas chérie ? Mais bon, elle était prévenue ! Personnellement, moi j’adore !

Les titres de leur dernier album en live, ça dépote sa mère. Musicalement, ça assure. Après scéniquement, c’est un contexte, hein ? On est plutôt dans le genre “on est là mais on est cachés” ! Mais bon, ce n’est pas le plus important car la réaction de la salle maintenant bien bondée prouve qu’UNCLE ACID a gagné son pari ce soir.

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UNCLE ACID AND THE DEADBEATS

Bon c’est pas tout, mais j’ai un challenge à réussir, moi. Je sors du concert, fonce dans la voiture, engueule mon GPS car il ne va pas assez vite (non ! mon GPS ce n’est pas ma femme !… Heureusement pour moi !) et je me dirige le plus rapidement que la Loi m’y autorise en direction du Blogg. Je me gare, je me précipite vers la salle et d’un seul coup, j’entends rigoler avec un fort accent québécois…. Ce n’est pas bon signe ! Je vous dis que ce n’est pas bon signe… Et bingo, à deux minutes près, les DANCE LAURY DANCE viennent de finir leur set !!

Le côté cool, c’est qu’on va pouvoir dire bonjour aux copains, le côté négatif c’est que je me sens bien à aller faire un tour à Chambéry jeudi, moi. Mais bon, je ne peux quand même pas rater les prestations de mes copains. Copains dont on va prendre congé rapidement car évidemment, vous l’avez compris, c’est un groupe de brutos qui est monté sur scène, et là il vient de passer la troisième !

Sniff, je n’ai pas réussi mon challenge qui consistait à faire deux concerts le même soir dans deux villes différentes. Pas content Ti-Rickou !

Report de Steve*74

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RIVAL SONS

Après une canicule de huit jours et une température flirtant avec les 38°, quoi de mieux qu’un petit tour à la montagne pour s’oxygéner et se rafraîchir un peu ? Donc direction Morzine pour les Harley-Days !

Petite piqûre de rappel pour ceux qui découvrent cette manifestation, les Harley-Days sont tout d’abord une énorme concentration de motos de la célèbre marque américaine. Vous pouvez admirer de superbes motos à chaque coin de rue, des bikers lookés et tatoués mais aussi des touristes en short venus en famille déambuler au milieu des nombreux stands présents en ville. Tout ce beau monde cohabitant de façon paisible et amicale dans une ambiance festive. Même la maréchaussée se met au diapason en se tenant en retrait, c’est dire !!

Mais ce long week-end est aussi et surtout l’occasion pour moi d’assister à des concerts gratuits en plein air sur la place du village !!! Oui, j’ai bien dit gratuit, et pas avec une programmation faite avec des groupes de seconde zone. Non non, cette année pour la 5e édition de ce festival, nous avons droit à RIVAL SONS le samedi, BETH HART le dimanche et TOTO le lundi !

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SOFAI

Pour débuter cette soirée de samedi, SOFAI, un groupe que je ne connais pas. SOFAI, c’est une chanteuse guitariste qui nous délivre un rock parfois teinté de blues. Elle possède une belle voix chaude qui colle bien à la musique. Entre des morceaux issus de ses deux albums studio (le troisième étant en préparation) je reconnais quelques classiques du rock dans la set-list comme les ROLLING STONES par exemple.

Le groupe qui l’accompagne assure vraiment bien… et un peu plus tard lorsqu’elle présente ses musiciens je comprends mieux pourquoi ce groupe groove tant.

Le bassiste JANNICK TOP est surtout connu pour sa participation à MAGMA. Un des deux guitaristes est CLAUDE ENGEL qui lui aussi a joué au début des 70’s avec MAGMA, et ensuite comme requin de studio pour MORT SCHUMAN, VERONIQUE SANSON, JOHNNY HALLIDAY, etc etc… L’autre guitariste BASILE LEROUX a joué pour HIGELIN, SOUCHON, EDDY MITCHELL, CELINE DION etc etc…. CLAUDE SALMIERI, le batteur n’est pas en reste car il a aussi accompagné de grands noms de la variété française et je ne vous parle pas du saxophoniste…

J’arrête là les détails car la cour est pleine !

La mini-jupe sexy de notre chanteuse ayant fait monter la température de quelques degrés dans les premiers rangs du public masculin, c’est devant une foule conquise que le groupe nous délivre une partition sans faute et de haute volée, ce qui n’est pas surprenant étant donné leurs CV. La nuit commence très bien, vivement la suite !

Pendant que les techniciens s’activent pour changer le matos, le gentil organisateur monte lui aussi sur scène pour remercier un peu tout le monde. Le maire pour l’accueil qui lui même remercie le directeur de l’office de tourisme qui lui même remercie……. Sympathique mais un chouille long !

Et pour finir on appelle sur scène un astronaute, PATRICK BAUDRY. Ce soir il représente une œuvre de charité pour les enfants. Vous pouvez y participer en achetant un ticket de tombola. L’heureux gagnant aura la chance de gagner une guitare Fender dédicacée par TOTO. Ce n’est pas rien !!! Les bikers ont aussi un cœur derrière leurs blousons en cuir !!

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RIVAL SONS

Enfin, les lumières s’éteignent, la musique d’intro retentit, le public crie. RIVAL SONS arrive sur scène et ce qui me surprend d’entrée ce sont les looks des musiciens.

JAY BUCHANAN le chanteur fait penser à un baba échappé des 70’s avec son look hippie et ses pieds nus. SCOTT HOLIDAY, le guitariste ressemble plus à un motard avec sa barbe, une casquette en cuir et des lunettes rondes rétro. Le bassiste ROBIN EVERHART ressemble à un autrichien avec son chapeau tyrolien et son bouc blond. Le clavier (dont je ne connais pas le nom, désolé) me fait penser à un mormon avec lui aussi un chapeau et une longue barbe frisée comme on n’en fait plus. Par contre rien de spécial à dire sur le look du batteur MICHAEL MILEY !

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RIVAL SONS

Les californiens attaquent sans round d’observation avec un hard rock qui puise son inspiration, ses racines dans les 70’s. Les spécialistes qui donnent un nom à tout appelle cela du « Revival 70’s ». 

Donc pas de nouveauté à attendre ce soir, mais plutôt des riffs sentant bon LED ZEPPELIN et les DOORS pour n’en citer que deux. Les plus âgés reconnaîtront par ci par là des idées et des mélodies déjà utilisées par de glorieux ainés. Les plus jeunes, ceux qui n’ont pas écouté les vieux vinyls de leurs pères découvrent cette musique d’un autre temps avec joie.

Ne croyez pas en lisant ces quelques lignes que nous avons affaire à un groupe sans génie, sans originalité, sans créativité. Non ! RIVAL SONS synthétise ses influences pour nous en proposer la quintessence.

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RIVAL SONS

Le dernier album est tout de suite mis en avant avec les trois premiers morceaux joués par le groupe ce soir, “Electric man”, “Good things” et “Secret”.

Le seul petit bémol de cette soirée est un son pas vraiment au rendez-vous. Comme trop souvent malheureusement, la basse sature ainsi que la grosse caisse et le tom basse. C’est plus que dommage car les musiciens se donnent à fond sur scène.

Entre deux morceaux, JAY demande aux roadies de poser une moquette devant son pied de micro, car n’oublions qu’il est pieds nus…. N’ayant plus qu’à se concentrer sur sa musique, il rentre encore un peu plus dans son trip avec sa voix légèrement éraillée. Un croisement entre un ROBERT PLANT vitaminé et un PAUL RODGERS de FREE.

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RIVAL SONS

“We’re I been”, “Open my eyes”, les morceaux s’enchaînent sans temps mort. Le petit côté folk des disques s’estompe au profit d’un rock revival efficace et direct.

Je ne vois pas le temps passer car c’est déjà la fin du show. Heureusement nous avons droit à un rappel avec un “Keep on swinging” de folie et là c’est définitivement terminé.

RIVAL SONS confirme sur scène son statut de futur grand groupe. S’ils passent par chez vous ne les manquez pas !

Pendant que les spectateurs quittent la place, c’est l’occasion de donner rendez-vous à des amis pour le concert de TOTO dans deux jours. La vie est vraiment dure !!!

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RIVAL SONS

Hé, hé, direction Genève. Cool, ça commençe à faire longtemps que je ne suis pas allé à l’Usine, moi ! Et je suis même si pressé que j’arrive à l’avance !

Et sur qui je tombe, juste devant le tour-bus ? Le guitariste de MASTODON !!! Donc petit papotage avant concert. Bien cool pour commencer la soirée.

THE RAVEN AGE

THE RAVEN AGE

Bon, maintenant il faut rentrer, car ici l’heure c’est l’heure. Heu, sauf qu’un petit souci sur mon accréd’-photo est en train de me faire louper le premier groupe : les anglais de THE RAVEN AGE !!!! Là, j’hallucine ! Même en arrivant en avance devant la porte, j’arrive à être en retard !

Bon, ça s’arrange mais j’ai raté les deux premiers morceaux. Le groupe n’oeuvre pas dans du stoner, on est plutôt dans du metal moderne avec une voix chantée. D’ailleurs le chanteur a une vraie belle voix. La musique est très belle aussi, un métal bien net, propre. Peut-être un peu trop gentil pour le public de MASTODON qui n’accroche visiblement pas trop à leur univers. Bon, c’est vrai qu’on n’est pas forcément dans le thème de la soirée ! Mais c’est dommage car c’est bien fait et que les morceaux sont plutôt cools.

Les musicos ont visiblement l’habitude de la scène, ce qui n’est pas étonnant puisqu’ils ont assuré plusieurs dates en première partie de STEVE HARRIS en Angleterre ainsi que d’autres premières parties assez prestigieuses.

Mais bon là, avant MASTODON, ce n’est pas forcément pareil. Le public de Genève ne fera pas de bruit quand le show se termine et ça fait d’ailleurs assez bizarre. Pour ma part, pas forcément le style de métal que j’attendais moi aussi, mais pas désagréable. A revoir dans d’autres conditions.

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MASTODON

Une courte interruption pour le changement de plateau et place à MASTODON. Là, on est dans du stoner psyché musclé joué par des musiciens bien dans le trip. Ils sont à donf et le guitariste, ben moi il me fait presque peur ! Si, si !!

Leur musique est vraiment à eux avec un savant mélange de stoner, de psychédélique et de gros metal. Du coup en live, c’est méchamment puissant.

Je ne comprenais pas trop pourquoi les potes étaient étonnés quand je leur ai dit que j’allais voir MASTODON, mais maintenant je comprends mieux. En live, ça déménage les conduits auditifs !

Mais c’est surtout une musique recherchée, la voix est audible et leurs morceaux sont bien alambiqués. Je n’ai du coup aucun problème à renter dans leur monde, même si ça m’est quand même plus simple sur les morceaux issus de leurs deux derniers albums  !

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MASTODON

Le public bien présent ce soir est méga respectueux. Les gens s’éclatent mais sans se croire à la piscine et sans se croire obligés de slammer. On peut rentrer dans la musique sans se prendre un blaireau sur la tronche. Bref, du pur bonheur !

Sur scène, ça continue à jouer grave. Le guitariste sort même la double-manche… A une heure et demie de show, ça sent la fin de concert. Gagné ! Le batteur vient lancer des baguettes et fait un freesby avec une de ses peaux de batterie pour la plus grande joie du public !

Là, c’est clair que c’est fini et qu’il n’y aura pas de rappel.

Allez, un tour aux stands merch méga bien remplis… mais méga chers. On a des vinyls à plus de 60 Francs suisses et des CD à 30. Bon OK, ils sont signés, mais putain ils n’ont pas entendu parler de la crise ! Même en Suisse.

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MASTODON

Bon, il est tard. Moi, j’ai pris une bonne baffe, même si elle était un peu rude. Du coup, je suis vanné. Vanné mais content ! Si la semaine commence comme ça, je me demande dans quel état je vais être dimanche pour la Fête de la Musique !

Allez, see you another day Genève !!

Report de STEVE 7*4

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Votre mission si vous l’acceptez est de vous rendre à Chambéry pour faire un report d’un groupe suédois totalement inconnu en France, j’ai nommé SIENA ROOT. Attention, ce concert peut s’avérer dangereux pour vous et votre entourage, leur musique pouvant s’incruster insidieusement dans votre esprit pour ne plus le lâcher.. Ce message s’auto-détruira dans les 30 secondes.

A part les vrais puristes, qui connaît réellement ce groupe ?? Pas moi, en tous cas… Pourtant, ils viennent de sortir leur cinquième album studio et ils effectuent une tournée européenne de 28 dates durant tout le mois de mars. Un peu comme d’habitude, une seule date est programmée en France !! J’ai donc une chance unique et inespérée de pouvoir les découvrir et c’est l’esprit léger et dénué de toute idée préconçue que je rejoins la capitale des Savoies.

Traditionnellement, le lundi n’est pas un bon jour pour organiser un concert. C’est même l’un des pires avec le dimanche. Mais là, divine surprise, un public honorable est présent dans la salle lorsque débute enfin le concert.

Ca ne sert à rien de payer l’autoroute pour arriver à l’heure, nous ne sommes pas en Suisse mais plutôt dans le quart d’heure savoyard avec des horaires pas vraiment respectés…. C’est donc avec 45 minutes de retard sur l’heure prévue que retentissent les premières notes.

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Une intro d’ENNIO MORRICONE (ça me rappelle un célèbre groupe américain) permet aux SIENA ROOT de traverser la salle pour rejoindre la scène. Car pour ceux qui ne connaissent pas le Brin de Zinc, les backstages ne sont pas situés derrière la scène mais à l’extérieur ! Eh oui !

La Suède est en partie connue pour la froideur de son climat et ces sympathiques suédois donnent l’impression de sortir d’un congélateur, ou d’une longue période de cryogénisation. Une sorte de retour vers le futur version métal. Vous montez dans la DeLorean avec Marty McFly pour un voyage intemporel vers le passé. Le groupe arbore un look beatnik de la fin des 60’s et du début des 70’s. Tous les musiciens portent la barbe. Le bassiste a une énorme tignasse et autour du cou le symbole de la paix cher aux hippies. Le guitariste lui a des colliers babos et une belle chemise tout droit sortie de l’armoire de son grand père. ERIK PETERSSON, le claviériste, joue sur un vieil orgue Hammond très vintage ainsi que sur un clavier Hohner de la même époque.

Et pour compléter le tableau, même le backdrop en fond de scène avec ses couleurs chamarrées rappelle l’ambiance particulière de cette période.

Formé à Stockholm à la fin des années 90, le groupe se veut classique. Mais leur rock psychédélique fleure bon la fin des 60’s avec notamment comme influence PROCOL HARUM, DEEP PURPLE, JIMI HENDRIX, CREAM, URIAH HEEP…

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Dès le premier morceau, “Between the lines” extrait du dernier album, on comprend vite le fonctionnement du groupe et la structure des morceaux. Ils sont très longs avec des passages instrumentaux proches d’une jam parsemée de nombreuses cassures de rythmes et d’envolées de guitares ou d’orgue.

Tout s’articule en effet autour d’un orgue omniprésent sur scène et d’une guitare rapide, brutale, douce, tout en n’étant jamais saturée comme ça peut l’être avec le métal.

MATTE GUSTAVSSON (le guitariste) a réussi son intégration dans le groupe, ainsi que JONAS ÅHLEN le nouveau chanteur dont le chant s’inscrit parfaitement avec l’esprit du groupe. SAM RIFFER tisse des lignes de basse énormes sur sa Rickenbaker tandis que LOVE FORSBERG frappe tout en nuances sur ses cymbales et ses toms.

Les titres se suivent mais ne se ressemblent pas. Tantôt bluesy, tantôt hard ou rock. “In my kitchen” dépasse allègrement les dix minutes et baigne dans un climat cool, apaisant, avec un clavier aux sonorités très DOORS.

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L’intro du morceau suivant “Root rock pioneers” a plutôt “Lazy” de DEEP PURPLE comme source d’inspiration. Mais rassurez-vous, SIENA ROOT n’est pas un cover band ou un groupe qui pompe bêtement ses idées à droite ou à gauche. Ils ont habilement digérés leurs influences pour créer une musique pleine de feeling qui vous prend aux tripes…. et qui ne vous lâche qu’à la fin du concert !

Notre rockeur national chante “Allumer le feu”, ADAM BOMB met le feu à sa guitare et les SIENA ROOT créent eux aussi un effet pyrotechnique lors du dernier morceau “Dreams of tomorrow”. Le haut des cymbales et des baguettes s’enflamment ainsi que le haut du clavier sur toute sa longueur. Cela symbolise à merveille cette ambiance si particulière.

Un petit “Words” extrait du premier album en rappel, morceau étonnamment court pour eux, et c’est terminé.

En gros, 1H45 de musique pour huit euros, que demander de plus ?? Moi, j’ai passé une excellente soirée. J’ai fais un flash-back dans le temps très agréable et une découverte plus qu’intéressante. Vivement une prochaine tournée avec plus de dates pour notre beau pays.

Je conclurais par le vieux dicton qui affirme que “c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe”. En musique c’est pareil, de vieux ingrédients avec une touche de modernité et vous obtenez un groupe extraordinaire en live. Je n’ai plus qu’à écouter sur disque pour confirmer.

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Je ne peux pas terminer ce report sans avoir une pensée pour Ti-Rickou, le créateur et principal chroniqueur de ce webzine, qui a passé cette soirée au fond d’un lit d’hôpital…. A force de donner son amour aux autres son cœur a montré quelques signes de faiblesse. A bientôt au détour d’une salle de concert !!