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STEVE ESTATOF

Allez, aujourd’hui je suis vachement content car premièrement je vais revoir STEVE ESTATOF en live et deuxièmement je retourne à la case Les Arts dans l’R à Péronnas. Ceux qui ont suivi le webzine et le report de SILVERTRAIN savent que j’y suis allé il n’y a pas très longtemps et que j’adore ce lieu. Sans compter que retrouver RAPH et LOETITIA, les patrons de l’endroit, est toujours un pur bonheur.

Pour se garer aux Arts dans l’R, c’est toujours les doigts dans le nez et même si, aujourd’hui, je ne risque pas de louper la première partie de ce soir vu qu’il n’y en a pas, j’aime toujours arriver un peu en avance pour papoter avec les copains et les copines, m’installer tranquillement autour d’une table et boire un verre en attendant le début.

STEVE ESTATOF

Tiens, MARKUS FORTUNATO est attablé avec les copains ! Je le charrie en lui demandant pourquoi il n’est pas dans les loges et là j’apprends qu’il n’est pas dans le groupe ce soir… Ce qui est bien avec les concerts de STEVE, c’est qu’il est comme un Kinder, il y a toujours des surprises.

La deuxième surprise du soir, ça va être le bassiste. Je ne le connais pas. A la batterie, MIKE le frère de STEVE a repris sa place. A part STEVE, rien à voir avec le groupe que j’avais vu à Rillieux-la- Pape la dernière fois. En plus, d’entrée de jeu, je vois que le concert ne va rien à voir non plus avec le dernier. STEVE est sur le mode punk rockeur et ce soir ça va déménager gravement sa mère-grand. Effectivement, les morceaux joués sont axés punk-rock.

STEVE ESTATOF

STEVE est déchaîné. Il a décidé en plus de continuer à nous la jouer Kinder et en plus un Kinder en mode poisson d’avril !

Allez, il passe à la guitare tout seul sur scène. On calme un peu le tempo avant qu’il nous explique que ce soir, il va rejouer avec les musiciens d’un de ses tout premiers groupes, les PACEMAKER. Ils n’ont pas joué ensemble depuis trente ans. L’un va passer à la guitare et au chant, MIKE cède la batterie, STEVE ESTATOF prend quant-à lui la basse. Et c’est parti pour des morceaux de l’époque avec STEVE au choeurs. Donc là, on rentre dans un monde que je ne connaissais pas. STEVE s’éclate, enlève son T-Shirt. Il est heureux comme un poisson dans l’eau.

STEVE ESTATOF

La partie du show avec les PACEMAKER se termine, STEVE repasse tout seul à la guitare pour nous interpréter un ou deux morceaux avant d’être rejoint à nouveau par son frère à la batterie et d’appeler MARKUS FORTUNATO pour faire un boeuf sur un bon vieux rock ‘n’ roll. Eh oui, quand je vous disais que c’était la soirée des surprises !

Et ça ne va pas s’arrêter là. Sous l’insistance du public, il y a un rappel. Pour la fin du show, STEVE demande à RAPH de venir sur scène. Pour ceux qui ne le savent pas, RAPH, en plus d’être le patron des Arts dans l’R, est aussi le guitariste de DIESEL DUST. 

STEVE ESTATOF

STEVE va se mettre lui à la batterie et MARKUS FORTUNATO revient prendre la basse pour les accompagner. On va encore avoir droit à de l’inédit ! Tout ce beau monde est heureux de jammer ensemble. Le public bien présent ce soir est bien-sûr trop heureux de vivre ce moment.

Un concert un peu à la Scoubidou de STEVE ESTATOF mais surtout un concert fait avec le coeur et une grosse dose de rock’n’roll. En tout cas, si vous pensiez que ce n’était pas la peine d’en être et que vous l’aviez déjà vu sur scène, sachez que les concerts de STEVE sont tous forcement différents. Ce soir, il avait envie de se la jouer comme ça et il l’a fait… Et moi, j’y étais !

Un grand merci aux Arts dans l’R, on remet ça quand vous voulez les copains ! J’espère sincèrement y passer encore beaucoup d’autres grands moments comme celui de ce soir !!

Et en cadeau, une belle galerie photos !!!!

LEADFINGER

Report by Seb 747

Encore une fois, voici un concert à côté de chez moi. En ce moment j’ai de la chance, pas de route et d’interminables kilomètres à parcourir pour aller assouvir ma passion, je ne suis pas mécontent. Eh oui, ce soir, je me dirige au Chicago Bar à Annecy. L’affiche de ce soir est totalement inédite pour moi. N’étant pas omniscient (je ne peux pas tout savoir), je ne connais aucun des deux groupes présents et j’avoue que je n’en ai même jamais entendu parlé. Eh bien, comme dirait le proverbe « Mieux vaut tard que jamais » !
Cette soirée est placée sous de bons auspices. Le temps reste au beau fixe et la température extérieure ne se met pas à chuter d’un coup.

Le lieu étant situé pas loin du centre-ville et dans une rue pas facile d’accès, il est compliqué de trouver un endroit où ranger son véhicule sans avoir à faire des kilomètres à pieds. Mais bon, ce n’est pas ça qui va m’arrêter, d’autant plus que le show de ce soir est entièrement gratuit !

Cool, à peine arrivé qu’une place m’attend sagement juste à côté du bar. Trop fort le mec ! C’est moi ou je suis en avance ? Le concert est annoncé pour 20h et l’heure est déjà passée. Vu le monde à l’extérieur, je me dis qu’ils vont commencer plus tard. Normal, me diriez-vous, nous sommes en Savoie et il ne faut pas oublier le fameux quart d’heure savoyard…. où l’art de doubler les minutes ! Un quart d’heure pour une personne lambda, c’est, au minimum, une demi-heure pour un savoisien.  Mdr.

ASPHALT TUAREGS

Du coup, on prend le temps de papoter avec les copains qu’on n’a pas revus depuis des lustres en se rappelant de bon vieux souvenirs, tout en écoutant de l’extérieur, la balance des havrais de ASPHALT TUAREGS. Et ça s’annonce pas mal, ce groupe !

ASPHALT TUAREGS n’est autre que le groupe de FRANCOIS LEBAS, à la guitare et au chant, ex-BACKSLIDERS (Le Havre, années 90) et ex-FIXED UP (le Havre, années 80 !). Il est accompagné par OLIVIER FONTAINE à la batterie, fidèle compagnon depuis le début de l’aventure (2006) et d’un autre FRANCOIS, FENOUIL de son nom, à la basse.

Comme souvent, dans ce genre d’endroits, la scène reste petite. Enfin, la scène… Je dirais plutôt le carrelage. Le groupe a peu de place pour s’exprimer mais qu’à cela ne tienne les havrais n’en ont rien à faire. Place ou pas, ils sont ici pour jouer et cela s’entend. Les voisins doivent être content ! Lol.

ASPHALT TUAREGS

De même que LITTLE BOB, FRANCOIS LEBAS est une icône du Havre. Il est le gage indestructible d’un rock énervé. D’ailleurs, lorsqu’il nous annonce qu’ils vont faire une ballade, celle-ci se transforme en une virée électrique, dépassant rapidement le côté mièvrerie pour se terminer en un rock puissant et colérique. Les riffs cisaillent à tout va et envoient tout valser. Les légendes havraises ont la peau et le rock durs. Les compos sont solides et sans concessions. Les LORDS OF ALTAMONT poussaient leur potard à 11, les ASPHALT TUAREGS, n’ont pas besoin de le pousser, il y est déjà à 11.

FRANCOIS LEBAS, le chanteur guitariste, est celui qui mène la barque. Malgré les tempêtes, il est celui qui tient la barre. Il exhorte son public en lui décochant sa musique et ses textes en pleine poire. C’est bon, voire même très bon ! On est dans un rock garage que n’aurait pas rejeté IGGY AND THE STOOGES, ou même par moments, MOTORHEAD.

« What the Hell » ? Voilà que OLIVIER sort de derrière son kit pour venir faire du « air guitar » avec ses copains. Il le refera une seconde fois durant le set. Sympa comme ambiance. Les musiciens ont l’air de super bien s’entendre.

Les titres déferlent les uns après les autres et nos copains havrais s’éclatent. Les deux FRANCOIS en font des tonnes, surtout LEBAS qui plaisante bien avec son public. Les deux gratteux vont même jusqu’à frotter les cordes de leurs instrument respectifs l’un contre l’autre. OLIVIER à une frappe de malade et les murs frissonnent. La chaleur de la salle se fait de plus en plus lourde, il enlève sont T-shirt, suivi de près par son copain bassiste, qui laissera apparaître un impressionnant tatouage recouvrant tout son dos.

Bon, c’est bien gentil tout ça, mais il faut penser à conclure ce set ! Sauf que le public, bien présent, en redemande. Les normands s’exécutent dans un morceau speedé qui remue dans les brancards.

Tandis que les Touaregs de l’Asphalte laisse la place aux australiens de LEADFINGER, il est temps de faire une pause hydratation, histoire de se remettre de cette déferlante. On part s’aérer un peu et retaper la discute avec les copains.

LEADFINGER

Lorsque les accords du blues des aussies retentissent, aussi rapide que l’éclair, me revoici devant la scène ! LEADFINGER est un groupe qui existe depuis une dizaine d’années et qui a déjà 5 albums au compteur. Il a été formé en 2006 dans la ville de Wollongong en Nouvelle Galles du Sud australienne par STEWART « LEADFINGER » CUNNINGHAM, un écossais. Tiens, ça me rappelle qu’un autre écossais immigré chez les kangourous avait joué dans un groupe, bien plus connu celui-ci et dans une veine plus hard quand même. Vous voyez qui je veux dire ? Mais si ! Un groupe composé des frères YOUNG. Cela doit être courant pour les Highlanders de jouer dans des groupes Australiens. Mdr.

Mais revenons à la musique. DILLON HICKS à la batterie, MICHAEL BOYLE à la guitare rythmique et REGGIE SCREEN à la basse, sont les compagnons de route de LEADFINGER.

Et c’est avec “Champagne and Diamond” qu’attaquent nos copains australiens. De quoi bien remuer du popotin ! Ce titre nous fait découvrir l’exceptionnelle voix de STEWART. Beaucoup plus mélodique que nos copains havrais, nous évoluons, ici, dans un rock puissant à la RADIO BIRDMAN, HOODOO GURUS, avec une pointe bluesy… à l’australienne, bien évidement !

Les morceaux sont un peu moins rentre-dedans que le groupe précédent, mais la magie opère quand même. Le groove des wallabys emmène un public qui, toujours présent, blinde la salle. Il faut dire aussi que cette dernière ne possède pas une grande superficie ! Ce qui est plutôt surprenant, c’est que nous sommes jeudi et que, mine de rien, il y a du monde. Bon, d’accord, le concert est gratuit, mais tout de même.

J’apprécie plus particulièrement les morceaux plus pêchus et plus électriques que les morceaux mid tempo. Mais tous les titres me font dodeliner de la tête. On se laisse facilement emmener dans la mélodie hyper-accrocheuse des résidents de Wollongong.

LEADFINGER

Sans surprise, le public est content et le groupe le remercie chaleureusement.
« Je comprends un petit peu », nous dit le chanteur guitariste. « Vous aimiiiez bien ? Oui ? Nooonnne ? Pas biiiien ? Moyennn ? » nous demande-t-il en français avec son accent australo-écossais, pouce levé comme au temps des gladiateurs. Les spectateurs du Chicago répondent par la première évidemment. C’est sympa et on passe un moment fort agréable. Le groupe joue super bien et tout en feeling.

Pendant une courte accalmie, une spectatrice, propose au groupe une bière que seul MICHAEL acceptera. Il ne fait pas encore assez chaud à première vue. Lol. STEWART lui présente même sa bouteille d’eau. Comme, à priori son état d’éthylisme est bien avancé, elle ne comprend pas. Alors il nous annonce que c’est de la Vodka, et là, tout le monde a compris. 

« We make the music » et « The man I used to be » sont des morceaux ultra-mélodiques qui vous restent en tête facilement.
« Crank it up », morceau de l’année dernière, ou « Cruel City » qui parle des lieux abandonnés de Wollongong, sont des morceaux au tempo élevé. Moi, j’aurais bien aimé plus de titres de cet acabit. Cependant, je reste fasciné par la voix chaleureuse et tout en groove de STEWART. Quelle faculté dans son timbre ! C’est fou comme il est capable de faire passer des émotions lorsqu’il interprète sa musique. C’est un très bon chanteur.

On se laisse baigner dans la torpeur, écoutant les titres s’enchaîner –  pour ma part, je suis parti chez les wallabys, la musique de nos copains m’ayant emporté ! – quand tout d’un coup, le patron du Chicago nous ramène chez nous en faisant des grands signes à STEWART, lui indiquant que c’est la dernière chanson. S’ils avaient commencé à l’heure peut-être que nous aurions eu droit à plus de titres !! Mais ça seul Dieu (et encore) le sait…

LEADFINGER

En conclusion : excellent concert, avec deux découvertes pour moi. Du coup, je vais me plonger plus sérieusement dans le garage rock.
Un grand merci à GIOVANNI CATALDO pour cette excellente découverte et ce super concert. À refaire quand tu veux…avec les BACKSTREET GIRLS, par exemple.

LORDS OF ALTAMONT

Report by Seb 747
Photos : Seb 747, Philippe Favre, Steve*74

Depuis le temps que j’assiste à des concerts, j’ai parcouru dans la région des milliers de kilomètres aussi, lorsqu’un concert à Annecy se présente, c’est une joyeuse et agréable surprise. Enfin une date où je n’aurais pas à regarder ma montre et calculer l’heure à laquelle je vais rentrer ! Ce soir les LORDS OF ALTAMONT sont annoncés au Brise-Glace d’Annecy, je ne vais donc pas rater cette occasion !!

Donc, direction les bords du lac de la « Venise des Alpes ». Pour ceux qui ne le savent pas, la salle se situe juste en face du lac et il n’est pas aisé de se garer là-bas. Il faut arriver relativement tôt pour avoir une chance de caser sa voiture sur le parking, pourtant assez grand. Donc, à peine le temps de récupérer mon compère Steve*74 sur la route, que nous voilà déjà au Brise-Glace. Cool, au moment où on arrive, une voiture nous laisse sa place. Que demande le peuple, si ce n’est peut-être, un excellent concert ?!

Le temps de dire bonjour aux copains, qui sont relativement nombreux ce soir, et on entre dans la salle. Euh, c’est moi où on dirait le brouillard de Londres ? Il y a une tonne de fumée et on n’y voit pas à deux mètres. Du coup, on préfère ressortir, histoire de respirer et de dire bonjour… aux copines ce coup-ci !

THE SORE LOSERS

Je n’ai pas le temps de papoter trop longuement car des premiers accords résonnent, et un « Bonsoir ! We are the SORE LOSERS ! » semble sortir littéralement des murs. Ce soir, les seigneurs ont emmené sur leurs grosses motos les flamands de THE SORE LOSERS.

« Rencontrez les véritables enfants du rock, les derniers témoins de la révolution, les nouveaux radjas du rock. », telle est la définition que j’ai trouvé sur le net pour décrire la musique du groupe.  Créé en 2009, ce quatuor est composé de JAN STRAETEMANS (voix/guitare), CEDRIC MAES (guitare), KEVIN MAENEN (basse) et ALESSIO DI TURI (batterie). Le nom du groupe s’inspire du film culte du même nom, réalisé par JOHN M. McCARTHY en 1997.

Et dès les premières secondes, je comprends ce que cela voulait dire. Les belges enflamment littéralement le Brise-Glace. Pas d’enlisement dans la banquise, le réchauffement climatique de nos flamands surprend d’entrée de jeu un public aux abois. On en prend plein les mirettes. Les malheureux perdants (traduction de leur nom) ont du caractère à revendre ! Leurs chansons sont courtes, électriques et hyper-énergiques. Nous passons un bon moment de rock’n’roll.

Les SORE LOSERS n’ont pas froid aux yeux. Ils nous délivrent un set à la vitesse d’un TGV. Pas le temps de se remettre d’un titre, qu’une autre déflagration vous arrive en pleine tronche. Ils font mariner un son à la LED ZEPPELIN dans une attitude à la RAMONES voire aux LORDS OF ALTAMONT. C’est excellent, et on ne s’ennuie pas une seule seconde.

Il faut dire que JAN est un sacré frontman ! Il n’hésite pas à tomber la guitare pour juste hurler dans le micro, puis à changer d’instrument pour nous assommer avec un riff qui déboîte. Ses compagnons de route ne sont pas en reste et la configuration de la scène nous permet d’apprécier longuement les frappes massives d’ALESSIO. La rythmique que KEVIN assure est sans encombres. Il harangue les annéciens en n’hésitant pas à prendre les cœurs.

THE SORE LOSERS

“Dirty little pretty things”, que nous a fait chanter JAN, est un morceau que j’ai beaucoup apprécié. Cette énergie punk, distillée sous les riffs criminels de CEDRIC, est tout bonnement monstrueuse ! « Dirty ! » « Pretty ! » « Little ! » « Things ! » ces mots résonnent encore dans mon crâne lorsque j’écris cette chronique.

Nos copains flamands ont tout donné et, personnellement, j’ai beaucoup apprécié. Si vous aimez la musique brute, lascive et excitante, alors voici peut-être simplement votre nouveau groupe préféré. Jetez simplement une oreille à leur tout dernier opus appelé “Skydogs”. Enregistré dans les conditions du live, par DAVE COBB, il vous en dira long sur ce groupe en devenir.

LORDS OF ALTAMONT

A peine le temps de se remettre de ce terrible show que déjà 45 minutes sont passées et déjà derrière nous. Il est temps pour les seigneurs d’Altamont de monter sur scène. Le rideau s’ouvre sur des lights psychés et un JAKE “The Preacher” CAVALIERE, chant et claviers (comprendre orgue Farfisa), déjà aux taquets.

Six ans, quasiment jour pour jour, que j’attendais de revoir le gang. La dernière fois, c’était exactement au même endroit, mais pas avec les mêmes membres et déjà j’avais pris une claque. Il faut dire aussi, qu’il y a trois ans, la moitié du line-up a changé. Donc, c’est une sorte de redécouverte pour moi.

Et je ne vais pas être déçu. Les nouveaux membres, que sont DANI “Sin” SINDACO à la guitare, STEVEN “Knuckles” VAN DER WERFF à la batterie et ROB “The Garbageman” ZIMMERMAN à la basse, ne sont pas là pour enfiler des perles, et cela se voit ! Ils font rugir leurs instruments, potards à 11 et nous balancent un rock garage sévèrement burné.

Ce soir, les Californiens reviennent brûler les planches pour défendre leur dernier opus “The wild sound of the Lords of Altamont”. Et avec eux c’est back to the sixties dans des territoires explorés autrefois par IGGY et ses STOOGES et les MC5, voire par moments les QUEENS OF THE STONE AGE.

Bon, manque de bol, les copines qui dansent régulièrement derrière eux durant leur show, ne sont pas là ce soir. Sniff. Bah, ce n’est pas grave, ils pourront plus se lâcher !! D’ailleurs, c’est le moment pour une partie du public de se télescoper joyeusement les uns les autres. Ils enchaînent des pogos, de plus en plus violents. Certes dans une ambiance festive… à part quelques abrutis déjà bien imbibés dont j’aurais préféré qu’ils arrêtent de se jeter contre la barrière.  Quand j’ai parlé de se lâcher, je parlais du groupe, pas du public !! C’est qu’après, ça se complique pour faire les photos. Mdr !

Ames sensibles s’abstenir ! La puissance apocalyptique dégagée par ces fracassants californiens fout un merdier incroyable en live. Tel une horde de bikers, les LORDS OF ALTAMONT démarrent au quart de tour ! Chaque membre possédant sa veste à patchs avec leurs surnoms, nous avons bien à faire à une bande de motards. Manque plus que les Harleys sur scène.

JAKE, le bougre, sous ses lunettes noires que n’aurait pas renié la mouche présente sur l’album “Fly on the wall” d’AC/DC, n’a toujours pas perdu en énergie et en classe sur scène. Son jeu de scène si expressif, est absolument jubilatoire. Les annéciens, qui ont eu le courage de rester présents contre la barrière, dont moi-même, n’en perdent pas une miette. Votre serviteur headbangue sans retenue tout en essayant de rester debout. Mais, tel le roseau face à la tempête, je plie mais ne rompt pas ! Il est hors de question que je rate une seule partie du set de nos californiens adorés. D’autant plus, que le “prédicateur” des LORDS, vient chanter tout près de nos têtes. Moi, je suis comme un fou. Je kiffe grave !

LORDS OF ALTAMONT

Ce soir, nous avons droit à une violence sonique incendiaire brute de décoffrage. Ici, pas de solo inoubliable ni de hit, le beat primitif et garage des LORDS est enflammé et asséné à sec ! Quand je vous disais que le Brise-Glace était en feu !

Le combo délivre des précieuses pépites et n’offre aucun répit à un public conquis. Il est diabolique d’efficacité, c’est tout simplement divin.

Les comparses de JAKE abattent un travail remarquable et se chargent d’instaurer l’ambiance. Que ce soit ROB, placide bassiste qui plaque des accords puissants, ou bien DANI, qui décoche des riffs vrombissants tout en allant asticoté son leader lorsque celui-ci se déplace avec son orgue, ou bien encore STEVEN qui grâce à sa frappe, fait vibrer les cloisons, tout est excellent. Perso, je trouve que le groupe n’a rien perdu en énergie depuis la dernière fois où je les ai vus.

Le leader naturel prend toute la lumière, d’où les lunettes noires d’œil de mouche qui l’empêche de voir sa setlist. Il se démène comme un fou, se déplace avec son orgue, monte dessus, vient jouer à deux centimètres de nos têtes, lorsqu’il ne nous le met pas carrément sur nous. Et le voilà qui vient me piquer mon appareil photo et s’amuse à prendre des photos à ma place !! Les rôles sont changés, je vais finir par venir chanter à sa place si ça continue, lol  ! 
Je suis agréablement surpris de constater que, malgré les années, le charisme du gaillard n’est pas prêt de le quitter, de même que son talent et celui de ses nouveaux compagnons d’armes qui le suivent depuis trois ans.

LORDS OF ALTAMONT

Bon, il est temps pour nos seigneurs de terminer leur set, mais pas sans un rappel du feu de dieu qui termine d’exploser l’auditoire.

Fin. Comment ça fin ? À peine le temps de sortir de la salle, que nous voyons les LORDS, accoudés à leur stand de merchandising, tout comme nos amis du plat pays. Ils n’hésitent pas à discuter avec leurs fans et prendre des photos, sourire aux lèvres… Et ça, ça n’a pas de prix ! JAKE, offre même à deux die-hard des vestes en jean qu’il a lui-même porté à plusieurs reprises, en expliquant la signification de chaque patch. Un grand monsieur, sans hésiter !

Excellent concert ce soir avec la belle découverte d’un excellent groupe belge et la confirmation que les LORDS OF ALTAMONT, mettent le feu à tous leurs concerts.

Un grand merci au Brise-Glace pour cette excellente soirée et un gros big up à Philippe Favre pour ses photos en renfort. Merci l’ami !

LORDS OF ALTAMONT

YANN ARMELLINO & EL BUTCHO

J’ai pris l’habitude de faire des interviews dans les loges du BDZ et, il faut le dire, j’ai aussi pris l’habitude de faire des interviews de BUTCHO quand je le croise avec un groupe différent.

Donc évidement, je n’ai pas pu me retenir sur ce coup-là et j’ai fait une interveiw de BUTCHO et de YANN ARMELLINO !

Mais je n’avais pas pensé qu’on aillait autant s’amuser !

Entretien réalisé le 06 octobre 2017 au Brin de Zinc de Barberaz

YANN ARMELLINO & EL BUTCHO

Entretien réalisé le 06 octobre 2017 au Brin de Zinc de Barberaz