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Comme Seb 747 et Steve*74 sont un peu les Tango et Cash du live report chez W.T.R, ils vous proposent une nouvelle fois, un concept bien à eux pour vous rapporter les événements de cette dernière journée de Guitare en Scène… Carrément incontrôlables, ces deux-là ! Bref, tout ce qu’on aime ici ! 

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SHAKRA

Seb 747 pour la Part One

C’est un peu sonné que je me rends à ce qui, pour moi, est le deuxième jour du festival. Il est vrai qu’après la prestation de TWISTED SISTER le jour de la fête nationale et d’avoir appris de la voix de DEE SNIDER himself ce qui est arrivé entre temps à Nice, on est un peu dans un état second. Comment ne pas se rappeler ce qui est arrivé quelques mois auparavant à Paris… Mais comme aurait dit FREDDIE MERCURY : “Show must go on”. Et puis c’est pas des p’tits cons qui m’empêcheront d’aller m’éclater et d’aller voir mes groupes de rock favoris. Donc direction Saint-Julien en Genevois pour la deuxième fois en trois jours !

A peine ai-je le temps de passer les barrières que le speaker nous annonce déjà l’arrivée de SHAKRA. C’est pire qu’en Suisse ici, ils ont carrément un quart d’heure d’avance (au grand détriment de mon ami Steve*74 coincé dans les bouchons. lol) ! Comme dirait le proverbe : “Rien ne sert de courir, il faut partir à point”. D’ailleurs cet adage, notre Ti-Rickou devrait peut-être le retenir, non ?

Après avoir vu le groupe au Métal Grésifest quelques semaines auparavant, je sais déjà à quoi m’attendre avec SHAKRA. D’autant plus que MARC FOX l’ancien nouveau chanteur – “C’est un peu compliqué”, nous dira t-il plus tard, “mais c’est comme ça” – est revenu au sein de la formation. Il est plus que certain que c’est le chanteur qu’il faut à ce groupe. Ils ont de l’énergie à revendre et nous le prouve dès l’entame d’un “Hello” qui commence un set survolté.

Malgré le soleil qui a tendance à les éblouir sur scène (trois membres sur cinq ne quitteront pas une seule fois leur lunettes noires), ils sont heureux d’être de retour. Le show qui -contrairement à ce qui avait été annoncé – n’est pas sous chapiteau mais sur la petite scène, est excellent. Les spectateurs qui rentrent au fur et à mesure, n’en perdent pas une goutte.

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SHAKRA

Le soleil tape de plus en plus fort, il commence à faire de plus en plus chaud, mais nos amis suisses nous montrent l’étendue de leurs talents. ROGER TANNER le batteur est en pleine forme. Il frappe ses fûts avec une intensité qui met en avant la basse de DOMINIK PFISTER. Celui-ci, en place depuis 2011, n’hésite pas à se montrer au bord de la scène et à headbanguer autant que ses copains. THOM BLUNIER, le brun ténébreux à la lead guitar nous décoche des riffs sensationnels. Et même si, à cause de sa maladie (il finira le concert éreinté soutenu par ses comparses), il bouge moins que son compère THOMAS MUSTER à la rythmique, le bernois se montre un excellent musicien.

D’ailleurs, c’est un peu THOM qui mène la troupe, même si les regards des copines vont vers son blond comparse et vers MARC évidemment. Après un “Wild & Hungry” qui dépote, les SHAKRA quittent la scène.

Ils reviennent pour nous faire un rappel à décorner les bœufs avec “Now Or Never” et “Rising High”. Salutations de rigueur au public, non sans un “Merci ! Vous êtes formidables !” de MARC FOX au public et je me dirige sous le chapiteau. En tous cas, bonne entrée en matière pour ce festival.

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STATUS QUO

Arrivé sous le chapiteau, le monde est beaucoup plus conséquent que ce à quoi je m’attendais. Les quinquas – et âges supérieurs – avec des vestes à patches aux couleurs de STATUS QUO sont devant les barrières. Euhhh, si j’avais des doutes sur le remplissage du concert, là je n’en ai plus. C’est blindé !

Bon, STATUS QUO, je les avais pas revu depuis 2010. Ca remonte déjà à six ans. A l’époque j’avais apprécié le concert alors je m’attends à quelque chose de fort.

Peu de temps avant le début de ce show, RICK PARFITT, l’excellent second guitariste du groupe après FRANCIS ROSSI, a été victime d’une crise cardiaque et n’a pu finir la tournée. Qu’à cela ne tienne, les STATUS QUO ont décidé d’honorer leurs contrats avec FREDDIE EDWARDS, le fils du bassiste JOHN. Et d’après les dires du présentateur, ce serait donc son premier gros concert avec le groupe.

Et là, ben… il y a comme un manque. Mais il est vite rempli par cette ardeur qu’à FREDDIE. Il attaque ses cordes comme RICK et malgré sa timidité (il faut le comprendre, jouer avec de telles légendes, il y a de quoi être intimidé), il n’hésite pas à aller au-devant de la scène. Episodiquement certes, mais comme c’est FRANCIS qui tient comme d’habitude le public, ça peut se comprendre. Ce dernier plaisante souvent et charrie régulièrement le père et le fils. Il y a une très bonne ambiance. Aussi bien sur scène que sous le chapiteau.

Ils nous font même un medley comprenant “What you’re Proposing / Down the Dustpipe / Wild Side of Life / Railroad”, des titres qu’ils n’avaient pas joués depuis longtemps.

Un peu plus tard dans la soirée, c’est le hit “In the Army Now” qui est repris en chœur par la foule de Guitare en Scène. Très impressionnant. Et c’est sur “Rockin all over the world” qu’ils nous quittent, faisant sauter en cadence les nombreux spectateurs, jeunes et vieux.

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STATUS QUO

Mais voilà qu’ils reviennent pour nous sortir deux derniers titres, dont une cover de CHUCK BERRY !

Sans contexte, un super show. Certes l’absence de RICK est importante, et beaucoup de fans venaient sans grande conviction, mais après le set des anglais, tout le monde est enthousiaste. Oui, le QUO peut exister sans PARFITT (même si mon ami Steve*74 ne serait pas d’accord avec moi).

Le set fini, je me dirige vers les nombreux stands de bars et de restauration afin de me réhydrater après ces deux concerts.

SPACE CADETT

THE SPACE CADDETS

Pendant ce temps, sur la scène village, les SPACE CADDETS jouent. C’est dans un rockabilly endiablé qu’ils font leur prestation.

Comme ce n’est guère ma tasse de thé et même si ce n’est pas désagréable à l’oreille (on n’est pas dans du black ou du death, lol !), je me redirige sous le chapiteau afin de me placer au mieux pour EUROPE.

Evidemment, il y a déjà foule. Du coup, je reste assis en attendant que le concert commence et j’en profite pour taper la discut’ avec un couple lausannois, surpris de voir une ambiance aussi tranquille dans un festival à taille humaine.

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EUROPE

Les lumières s’éteignent, la scène s’illumine sur un backdrop de l’album “War of Kings”. C’est MIC MICHAELLI le claviériste, suivi de JOHN LEVEN le bassiste et IAN HAUGLAND le batteur qui montent sur scène les premiers. Viennent ensuite JOHN NORUM, le guitariste – pour ceux qui ne le savait pas déjà – et JOEY TEMPEST, chanteur de son état.

Beaucoup de personnes sont venues pour écouter ce que le groupe jouait dans les années 80… Sans jamais avoir écouté ce qu’ils font maintenant. Evidemment, ils sont plus que surpris lorsque dès le début du set, JOEY attaque – guitare en mains, s’il vous plait – un “War of Kings” d’anthologie.

Forcément, ceux qui connaissent n’en perdent pas une miette et ceux qui s’attendaient à un EUROPE mou du genou et popisant comme dans les années 80 en prennent pour leur grade.

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EUROPE

C’est sur un fond bluesy à souhait que EUROPE nous accueille. Ils sont remontés comme un coucou suisse. JOHN NORUM reste très concentré sur son jeu de guitare, décochant quelques riffs dont il a le secret et régulièrement quelques sourires dont il n’est pas coutumier.

JOHN LEVEN qui fera la gueule tout le long du concert, est toujours dans son rythme impassible.

MIC MICHAELLI, qui s’est laissé pousser une barbe poivre et sel depuis la dernière fois où je les ai vus, donne l’impression d’être le chef de la soirée. A chaque fin de morceau, les lumières s’éteignent et il commence à jouer tout seul les intros. Ses camarades le rejoignent dès l’entame des riffs de guitare ou des coups de buttoirs de IAN HAUGLAND.

JOHN change régulièrement de guitare pour une Flying V noire de toute beauté. JOEY, lui, fait le show à lui tout seul, en véritable frontman qu’il est !

Après un “Hole in my pocket”, second extrait de “War of Kings”, c’est le hit “Rock the night” qui débarque et la foule répond présent aux sollicitations de JOEY. En revanche, lorsqu’ils attaquent “Scream for Anger”, un titre de “Wings of Tomorrow” datant de 1984, je n’en reviens pas : la foule reste coite. C’est trop marrant !

S’ensuit un “Last look at Eden” de toute beauté, en mid tempo qui émeut le public. Puis la ballade “Carrie” arrive et là, c’est l’émeute. Les copines sont toutes en pleurs, lol.

Après un troisième titre de “War of kings”, un de “Bag of Bones”, c’est un autre hit qui débarque “Sign of the Times”. 1989, ça ne me rajeunit pas ! Après l’instrumental de “War of Kings” et un titre un peu moins connu “Girl from Lebanon”, un autre hit débarque “Ready or Not”.

Ah, les lumières s’éteignent et IAN HAUGLAND nous fait son drum solo. C’est sur l’air d’”Eine Kleine Nachtmusik”  de MOZART qu’il joue et pour une fois, on est loin de s’ennuyer.

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EUROPE

Revenu sur scène, le groupe jouent deux hits les uns derrière les autres “Superstisious” et “Cherokee” afin de finir sur “Days of Rock ‘n’ Roll”. Trop fort les EUROPE, ils sont capables de jouer tous leurs hits tout en incluant cinq titres de leur dernier opus en date, sans que cela choque le moins du monde !

Le set est fini. Réellement ? Non, bien sûr, ils ne peuvent pas finir sans qu’ils jouent leur dernier hit “The Final Countdown” que le public attendait avec impatience.

Et c’est sur un rappel de haute volée que se finit, pour moi, cette soirée. Il se fait un peu tard, et malgré le fait qu’il y ait encore un concert avec JOHNNY GALLAGHER, je décide de rentrer… Laissant le soin à mon ami Steve*74 de finir le report du concert.

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JOHNNY GALLAGHER

Steve*74 pour la Part Two 

Bon, mon camarade de jeu ayant déclaré forfait, je reprends le flambeau pour terminer cette soirée. Il faut comprendre notre ami Seb 747, s’il n’a pas ses huit heures de sommeil, il passe ensuite une mauvaise journée… même si le lendemain est un dimanche ! Eh oui, il ne fait pas bon de vieillir, lol !!!

Pour revenir à des considérations plus musicales, il est vrai que nous sommes déjà à une heure tardive lorsque JOHNNY GALLAGHER foule le plancher de la petite scène.

Ce n’est pas une surprise de le voir ici, il doit même avoir un abonnement à ce festival car je ne compte plus le nombre de fois où il est venu y jouer. Quand on n’aime on ne compte pas, paraît il…

Le show débute avec un GALLAGHER qui a chaussé ses lunettes. Le rock blues distillé est prenant. Le bonhomme sait jouer et manie sa guitare comme un jouet trop petit entre ses mains.

Entre compos et reprises, la setlist défile sereinement mais cela ne va pas durer. JOHNNY enlève ses bésicles et là, tout va changer. On passe à la vitesse supérieure !

Premier invité sur scène ce soir, MARKY X, le guitariste des SPACE CADETTS.

Un petit tour puis s’en va. Ensuite c’est au tour de NONO, oui celui de TRUST, d’arriver. Pas de hard-rock à la TRUST ce soir, mais toujours ce bon vieux rock mâtiné de blues. Les morceaux sont prétextes à de grands bœufs. Les guitaristes s’en donnent à cœur joie et alternent les solos.  NONO restera sur scène jusqu’à la fin.

Ensuite, c’est au tour de PATRICK RONDAT d’arriver, suivi bientôt par ERIC GALES, un fabuleux guitariste blues américain. Et pour finir, JACQUES VALDA, un des gentils organisateurs du festival.

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ERIC GALES

Maintenant, il y a un monde fou sur les planches de la petite scène. Les spectateurs qui sont restés admirent le spectacle. Nous assistons à un méga bœuf qui s’éternise dans le temps pour notre plus grand plaisir.

Ils n’arrêterons qu’à 3h du matin, une heure où Seb 747 dort déjà depuis longtemps !!! Mais quel plaisir d’écouter ces talentueux guitaristes s’amuser sans problème d’égo et transmettre leurs passions pour notre plus grande satisfaction.. On en redemande !

En principe, quoi de mieux pour terminer en beauté une excellente journée ? Rien, si ce n’est qu’un plouc mal intentionné a essayé de forcer ma serrure de voiture côté conducteur et que depuis je dois passer de l’autre côté pour entrer. C’est ça le rock‘n’roll…

Vivement l’année prochaine tout de même !!!

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PATRICK RONDAT, JOHNNY GALLAGHER ET NONO

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BLACKRAIN

Report by Seb 747

TI-RICKOU notre vénéré rédac’ chef, ne pouvant se rendre sur place, nous à mandatés, mon ami STEVE*74 et moi, pour faire le report du Roche‘n’Roll Fest à La Roche-sur-Foron. N’écoutant que notre courage, les éléments étant légèrement contre nous, nous décidons donc de nous dévouer. En même temps, si on n’étaient pas partis, la fille de STEVE*74 nous aurait sûrement incendiés… Et je n’aurais pas donné cher de notre peau !

Prenant exemple sur notre TI-RICKOU national, nous arrivons à la bourre pour ce festival. Il faut dire que nous avons, en notre âme et conscience, voulu faire l’impasse sur le début du concert.

Arrivés sur place, nous découvrons les deux scènes. Que de changements depuis 2013 ! Ça nous parait nettement mieux. Deux groupes sont déjà passés et nous avons le temps de papoter avec les BLACKRAIN qui font leur séance de dédicaces.

Pendant ce temps, SIXYKA fait son show. Comme c’est dans un registre ska qu’ils évoluent, nous restons relativement loin de la scène… D’autant plus que même si ils ont l’air plus rentre-dedans que la dernière fois où nous les avons vus, c’est toujours un peu le même style. Les morceaux sont très ressemblants les uns des autres et notamment au niveau des cuivres. Donc, désolé, mais sans façon. En plus, à la fin de leur dernier titre, ils nous indiquent qu’ils « font du ska et qu’ils nous em…dent ! ». Alors merci, mais non ! Lol.

Par contre, au niveau son, la grande scène en jette. Sous une forme ovoïde, on a l’impression d’être dans un grand festival international.
A peine le temps de papoter avec les copains présents afin de savoir si nous avons bien fait de faire l’impasse – à priori oui – que sur la petite scène, des larsens se font entendre. Et pendant que mon ami Steve*74 tape la discute avec des copines, je me rapproche ostensiblement de cette scène.

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RAB

C’est R.A.B. qui joue. Et qu’est-ce qu’ils jouent ? Un bon gros rock stoner blindé de référence aux plus grands du genre. Parfois ils flirtent même avec le hardcore, mais qu’est ce que c’est bon ce truc ! En plus, ils s’amusent sur scène. Il y a une bonne interaction entre les membres du groupe et en plus, même si la scène est plus petite, le son est toujours aussi bon.

Ce qui est marrant, c’est qu’au bout de deux trois morceaux, une foule compacte s’est massée devant la scène. Alors qu’au tout début, on étaient peu nombreux – trois ou quatre si on ne compte pas les photographes, au fur et à mesure, les morceaux s’enchaînant les uns derrière les autres, les gens sont revenus du bar où ils s’abreuvaient abondamment. La musique a sûrement du leur déboucher les oreilles et ils ont fait comme moi, se déplacer pour voir ce que ça donnait. Et tout comme moi, ils n’ont plus bougé tellement c’était bien !

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RAB

C’est évident que lorsqu’on entend le son des guitares de GUILLAUME FENOY et de SOFIENE YAHIAOUI, on ne peut qu’être conquis. D’autant plus que la basse de ROMAIN GAYRAL nous dévore les tripes et que le batteur SEB TOUZEAU donne l’impression qu’une pieuvre est aux commandes tellement il frappe de partout. THIBAUD PIEGAY et sa voix – ainsi que son humour étrange – tiennent le public avec conviction.

A peine leur set fini que THIBAUD se fait interviewer par la radio Rock en Folie (que nous saluons !) qui a déplacé ses studios pour aller diffuser en live les concerts. Même pas le temps de prendre une douche, lol ! Bref, après avoir écouté l’entretien, je retourne voir mon ami STEVE*74 qui fait son bon samaritain avec une copine (qu’est-ce qu’il est charitable !).

Tiens ? La foule est très dense d’un seul coup. Soudain, une intro très spéciale démarre sur la grande scène. Les copains courent au-devant de la scène pour se mettre contre les barrières. Bizarre tout ça.

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L’OPIUM DU PEUPLE

Une histoire va nous être contée. « La Revanche des Clones » par OPIUM DU PEUPLE.

OPIUM DU PEUPLE ? Je connais de nom, c’est tout. Ils jouent du punk festif et c’est un style que j’aime bien, notamment quand c’est fait sans prise de tête. Je me disais bien aussi… J’avais trouvé étrange qu’il y ait tant de punks à crête ce soir pour un concert de BLACKRAIN. Mdr !

Et là, démarrage en trombe. OPIUM DU PEUPLE attaque le set à toute vitesse, ce grâce à MAXINE “La Machine”, le batteur fou, GILLE DE LA TOURNANTE et FRANCIS QUEUTARD, les guitare-blaireaux ainsi que K, le bassiste mutique et inquiétant. C’est que ça fait peur tout ça ! Lol.

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L’OPIUM DU PEUPLE

Ils reprennent des vieilles chansons de variété française pour en faire des versions punk. Le chanteur, SLOBODAN, à crête lui-aussi (décidément) est un pitbull sur scène. Il déménage à tout va.

Les deux copines (les opiumettes) qui font les chœurs et chantent aussi, sont démentielles. Elles sont déchaînées ce soir. On en prend plein les yeux. Notamment lorsque MLLE COEUR qui se retrouve torse nu pour chanter du MYLENE FARMER. « Sans contrefaçon, je suis un garçon » nous gueule-t-elle dessus.

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L’OPIUM DU PEUPLE

CONSTANCE CHAGASSE, autre choriste et danseuse du groupe, nous rappelle que “Poupée de cire, poupée de son” n’est pas une chanson si innocente que ça… notamment chanté de cette façon.
Et c’est là où on découvre que le public n’est pas venu que pour BLACKRAIN. Et que la foule de copains devant la scène est plus importante que celle des copines. Etrange, lol.

Voilà que SLOBODAN interpelle le public pour demander un circle pitt. Les rochois venus pour découvrir les concerts sont impressionnés. C’est vrai que si on n’est pas habitué ça peut inquiéter mais bon, les métalleux et les keupons s’en donnent à cœur joie dans une bonne ambiance.

Tout est super-bien orchestré. Les scénettes entre chaque titre ne permettent pas de s’ennuyer. On est pris par le spectacle. Il n’y a pas deux tonnes de décors somptueux, de fumigènes de partout (quoique), de la pyrotechnie qui crache. Non, rien de tout cela, juste du bon rock’n’roll de derrière les fagots avec une mise en scène excellente.

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L’OPIUM DU PEUPLE

Pour finir, le dernier morceau est un hommage aux vieux métalleux des 80’s avec une reprise de “Rockcollection” de LAURENT VOULZY en version métal. Et un petit extrait de “Seek & Destroy” de METALLICA, un petit “Ace of Spades” de MOTORHEAD, un petit PANTERA… Il ne manquait qu’un petit morceau de SAXON et j’aurais été aux anges. Sacré version que celle de “Rockcollection”. Je ne sais pas si LAURENT VOULZY a déjà entendu sa chanson parodiée ainsi mais je pense que ça devrait lui faire un choc. Mdr.
Bonne découverte pour moi.

Retour à Rock en Folie, la radio qui tient son stand en plein milieu du stade (comme ça on ne peut pas les rater), pour une petite interview du chanteur d’opium du peuple, pendant que sur la petite scène se prépare l’avant dernier groupe : ACKNOWLEGEMENT OF FAILURE – AOF pour les intimes.

Acknowledgement Of Failure

ACKNOWLEGEMENT OF FAILURE

Lorsque celui-ci démarre, je laisse STEVE*74 avec des potes et me dirige prestement vers la scène. Et là, grosse surprise, il n’y a pas de guitariste. Etonnant. J’avais déjà vu des groupes sans bassiste (POWERWOLF par exemple), sans chanteur aussi (JOE SATRIANI, STEVE VAI), sans batteur (rarement), mais sans bassiste, c’est la première fois. Et surtout, sans claviers pour remplacer les guitares électriques, puisque ceux-ci peuvent parfois combler leur absence. Surprenant.

Bon, ils jouent du RATM en version plus métal. Eux appellent ça du rock alternatif fusion, alors j’écoute poliment mais comme mon estomac crie famine (encore un syndrome TI-RICKOU !), je vais me ravitailler. Comme le manque de guitare fait que ça devient un peu redondant, je décide d’apprécier de loin. En plus, mon ami STEVE est toujours avec des potes – auxquels se sont greffés des copines – et qu’il n’y a pas de raison pour que je n’en profite pas un peu !

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BLACKRAIN

Quelques morceaux, plus tard je m’aperçois que la foule devient de plus en plus dense devant la grande scène et qu’ils attendent avec impatience le groupe vedette de la soirée : BLACKRAIN.

AOF a d’ailleurs à peine le temps de finir son set que résonne déjà, dans les enceintes du stade, l’intro de nos amis haut-savoyards. Oui, car même s’ils ont migré dans la capitale, trois membres sur quatre sont issus des hautes montagnes. Et cela se ressent, ils jouent en pays conquis.

Nos copains sont venus nous présenter leur dernier album “Release”. C’est d’ailleurs sur un titre de ce dernier qu’ils entament leur set. Sur-vitaminé, celui-ci ne faiblira pas. Les morceaux sont beaucoup mieux en live que sur l’album. Ils sont moins aseptisés et ça se ressent au niveau du public.

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BLACKRAIN

Au bout du troisième titre, SWAN fait monter un ami sur scène. ROSE HREIDMARR, ex-CRACK OF DAWN, ex-ANOREXIA NERVOSA, actuel C.N.K. pour interpréter en duo “Eat you Alive”. Certes, les groupes dans lesquels a évolué ROSE ne sont pas très glam mais il est connu pour apprécier le genre. Et c’est donc avec une intensité extrême qu’ils interprètent ce titre.

Ça me rappelle le bon vieux temps de BLACKRAIN, quand leur notoriété n’était pas aussi importante et que, comme dirait STEVE*74, le côté sleaze était encore de la partie.

La foule est en délire. Surtout les copines collées sur le devant de la scène qui connaissent par cœur les paroles de toutes les chansons. SWAN se faisant un plaisir de les faire chanter à tue-tête, et notamment lors d’un “Ho Hey Hey Hey Hey” d’anthologie, où laissant sa guitare au repos, micro en main, il essaie de faire reprendre le refrain au public qui se plante régulièrement. Tous les BLACKRAIN sont morts de rire.

Pendant un interlude, SWAN nous dit qu’il est très content d’être de retour en pays rochois et se projetant dans le futur, il réclame un Hellfest savoyard. Forcément, les spectateurs lui mangent dans la main ! Ouais, ça serait une super idée. Utopique certes, mais une super idée.

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BLACKRAIN

Bien entendu, ce sont les morceaux de “License to Thrill” qui ont le plus de succès. Mais certains titres des albums suivants, surtout les plus rentre-dedans comme “Overloaded” et “Blast me Up” pour ne pas les nommer sont tout aussi bien accueillis. 

Ils nous font aussi plusieurs titres de leur dernier album en date pour finir sur un cover de TWISTED SISTER “We’re not Gonna Take it”.

Ça y est, c’est fini. Et malgré l’heure tardive, c’est cool de constater que la foule est encore dense à la fin de leur set. Nous retrouvons les BLACKRAIN un peu plus tard sur leur stand merch’ qui ne tarde pas à être dévalisé.

Le temps de leur dire “Arvi Pa” (à bientôt en savoyard) et il est déjà deux heures du mat’. Il est temps pour nous, comme pour eux d’ailleurs, de rentrer à la maison.

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BLACKRAIN

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  • Constance Chagasse

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BIJOU

Vu que l’an dernier j’avais pris une grosse baffe avec la programmation musicale du rassemblement des Bress’Poulos (58 SHOTS et DEBORAH BONHAM !), je surveillais étroitement leur programmation. 

Et, heu lorsque le premier nom est tombé, j’ai été un peu perplexe : BIJOU. Je dois l’avouer, je n’étais pas un grand fan de ce groupe à l’époque mais je me suis dit : “S’il y a BIJOU à 20h30, le groupe d’après devrait être encore plus gros” (heu pour les jeunes, BIJOU dans les 80’s c’était côté. Bon, très rock !!).

Et d’un seul coup, le nom de la tête d’affiche tombe : WILLCOX. WILLCOX… WILLCOX ? Voyage dans le temps. Oui, je vois un vinyl noir, un vinyl rouge. Groupe de hard-rock, rock sudiste des frères WILLCOX. Je vérifie donc et c’est bien du même groupe qu il s’agit.

Et donc, je suis aux taquets !

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BIJOU

Le jour J, let’s go on the road, direction Louhans. Bon bien-sûr, j’arrive… en avance ! Eh oui. Sur place, il y a des stands sympas de fringues et aussi de disques !! J’avoue, je suis démasqué.

Même pas le temps de faire le tour complet du site que c’est parti pour BIJOU. Ils débarquent sur scène en mode trio, basse, batterie et bien-sûr guitare. Et forcément, on va avoir droit à leurs classiques (heu… pour ceux qui connaissent bien-sûr !!). Moi, je vais apprendre deux trois trucs comme le fait si bien, par exemple que GAINSBOURG leur a écrit un morceau, de même que DIDIER WAMPAS – mais plus tard évidement !

C’est très rock ‘n’ roll festif tout ça. Bien fait, avec une grande envie mais bon pas forcément mon truc… Même si je reconnais quelques morceaux comme “La fille du Père Noël”. Heu, oui je sais que ce n’est pas d’eux ! C’est du DUTRONC mais j’aime bien leur version entrecoupée du “Gloria” des THEM. On a droit bien-sûr à leur fameux “Rock à la radio”. Et là, c’est d’eux, na !

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BIJOU

Au final, un concert sympa qui donne la pêche exécuté par des musiciens qui l’ont bien. Qui l’ont bien quoi ? La pêche, bananes ! Bon, j’arrête sinon ça va faire salade de fruits…

Là, je suis un peu perturbé car c’est le moment dégradant du striptease ! D’une fille !! Bouh, sale ! Mais bon, je ne peux pas partir, je suis coincé par la foule ! Trop dure ma vie, lol !! Heu, c’est quand même vrai que d’un seul coup, il y a vraiment beaucoup de monde devant la scène !!

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WILLCOX

Allez, mon supplice est terminé. Aïe, d’accord j’en fais trop ! Et c’est au tour de WILLCOX de monter sur scène !!! Hi-yaaa ! Et c’est parti comme BIJOU en formule trio avec le bassiste qui chante (c’est le seul membre d’origine) mais bon le parallèle s’arrête là. Eux, c’est à coups de rock-blues boogie dont ils nous abreuvent les esgourdes ! Et forcément, ça me parle beaucoup plus !

On va avoir droit à des morceaux de leur petit dernier avec de bonnes influences sudistes. Oui, je sais, je ne suis pas objectif mais moi, je suis aux anges. J’aime la voix, les morceaux et…. Hey, c’est quoi ce truc ?!! Ils arrêtent après une dizaine de morceaux ! Pas cool, ça ! Ah non, vraiment pas glop !

Ouf, le speaker nous dit qu’ils reviendront après. Bonne nouvelle ! La moins glop, c’est que le show a été coupé pour faire passer un striptease.. Non, pas un comme tout à l’heure. Là, c’est un mec qui s’y colle. Et ? C’est vraiment dingue, le devant de la scène est pris d’assaut par les filles !!! Et je ne vous dis pas qu’à côté d’elles, nous les garçons, nous sommes des enfants de choeur !

Bon, je me désintéresse de la chose et je vais mettre mes oreilles à l’abris car là, les décibels féminins vont être très élevés ! J’en profite pour retourner faire un tour au stand de disquex. Même pas de bol, il est fermé !! Snirff, pas de chance !!! Bon, le mecs fini à poil et les filles sont heureuses.

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WILLCOX

Les organisateurs enlèvent les plots et c’est reparti. Yes, WILLCOX is back again !… Bon, WILLCOX is back mais pour seulement quatre morceaux… Dont deux covers de HENDRIX. Je me sens un peu eu, moi ! L’avantage, c’est que c’est cool et bien fait.

Je suis trop heureux de les avoir vus en live et en plus, je vais pouvoir papoter avec le bassiste chanteur, SAM WILLCOX. Je lui demande s’il a des CD à vendre (ben quoi, je suis un peu brimé par le stand de disques fermé, non mais !) et il me dit de le suivre. Et là, il me tend un DVD et me dit que c’est cadeau ! Heu, c’est bien mais je voulais lui acheter son CD, moi ! Du coup, il me le donne aussi en me disant que ce soir, il ne vend rien ! Pas la tête, STEVE*74, je ne pouvais quand même pas lui en demander deux !  Trop cool ! On papote un peu et je décide de ne pas l’ennuyer plus. On se met d’accord sur le fait de faire une interview à un autre moment. Là, je profite juste du moment. De toute façon, il est méga tard, les stands sont tous fermés et le bar ferme lui-aussi. Quant à moi, j’ai un album qui va bien pour la route !!!

A noter pour 2017 : surveiller encore la prog’ du rassemblement des Bress’Poulos !!!!

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WILLCOX

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NO ONE IS INNOCENT @ W.T.R.*

C’est très facile à notre époque de passer carrément à côté d’un groupe. Il suffit d’écouter un ou deux morceaux dudit groupe d’une oreille distraite, de se baser sur les avis des copains qui les ont vu en première partie d’AC/DC l’an dernier et bien-sûr de ne pas renouveler l’expérience…

C’est exactement ce qui m’est arrivé avec NO ONE IS INNOCENT.

Je les avais un peu rapidement rangé dans la catégorie rock moderne énervé et je ne m’y étais pas intéressé plus que ça… Jusqu’au moment où j’ai entendu un titre “Charlie”. Je suis allé voir la vidéo et je me suis dis que j’avais peut-être eu un jugement hâtif sur ce groupe et que dès que j’aurai la possibilité, j’irai les voir en live.

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NO ONE IS INNOCENT @ W.T.R.*

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NO ONE IS INNOCENT @ W.T.R.*

Donc quand ma chérie m’a proposé de traverser la France pour aller se faire un festival pas du tout rock métal et que j’ai vu qu’au milieu d’artistes divers et variés il y a avait NO ONE IS INNOCENT, j’ai eu le beau rôle de jouer le gentil. De toute façon, mon médecin m’a interdit les sports à risque et contrarier ma femme en est un !

Bon, on va passer sur les péripéties des douze heures de car, des conditions épiques du camping au milieu d’une bande de d’jeuns venus là pour se lâcher – heureusement que ma tente est solide ! Je vais vous épargner aussi un report sur LA GRANDE SOPHIE, MICKEY 3D et divers groupes de rasta rocket, de rap (oui, oui !) ou d’electro pour arriver directement au dimanche matin, juste à l’heure où d’autres terminent l’apéro, c’est à dire 12h45 sous un beau soleil avec des festivaliers pas trop bien réveillés.

Le moment de vérité est arrivé, NO ONE IS INNOCENT est là devant moi sur une putain d’énorme scène.

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Et ouah, d’entrée de jeu, ça déménage ! On a un mélange de TRUST pour les paroles engagées et de rock, rock-métal pour la musique. On a un chanteur carrément possédé et des musiciens aux taquets. Je ne sais pas si c’est en plus le fait de jouer pour un fest forcément engagé mais le choix de la setlist et les paroles font que ça résonne forcément différemment.

Dans le public, ça commence à bouger sérieux. En plus KEMAR, le chanteur communique vraiment avec eux et sait comment les faire réagir.

Moi perso, je découvre certains de leurs morceaux et c’est vrai que ça sonne vraiment fort. J’ai la chance de les découvrir en live et de pouvoir bien écouter les paroles et c’est vrai que le côté engagé à la TRUST est très présent.

En plus, leurs riffs sont vraiment prenants. Ca sonne franchement plus hard que ne l’aurait pensé. Et bien qu’ils n’ont pas l’habitude de faire des concerts avant même l’heure du thé, ils ne font pas semblant.

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On arrive au moment que j’attendais, c’est-à-dire le titre “Charlie” en hommage à Charlie Hebdo et là j’ai des frissons qui me parcourent le corps. Déjà que le morceau est très puissant mais en live et dans le cadre de ce festival, ça prend une autre dimension.

Le son est terrible. Les lumières plus le soleil donnent un effet irréel. Je ne regrette vraiment pas d’être venu, moi !

Tiens ils nous disent qu’ils veulent vraiment que le public participe et que comme ils ne font pas dans le concert reggae, ils ne vont pas nous faire chanter mais nous demandent de monter sur scène ! En gros ça donne ” gros bordeeeeeel” !!!

Les gens escaladent les barrières aidés par la sécu et c’est avec des centaines de personnes qu’ils vont nous interpréter le dernier morceau. Le chanteur se laisse porté par le public. Alors ouais, c’est bordélique mais génial !

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La joie réelle des musicos est vraiment énorme. Ouah ! C’est vraiment une énorme révélation pour moi !

Alors est-ce que je suis vraiment tombé sur un moment particulier lors d’un concert particulier ? Mais en tout cas, ce qui est sûr c’est que je retournerai les voir dès que possible.

Et puis, grâce à eux, j’ai pu apprécier au moins un concert à ce festival ! Aïe ! Bon d’accord j’avoue, je me suis bien éclaté pendant ces deux jours et en plus j’ai soutenu la bonne cause en mangeant tous les trucs trop bons que j’ai trouvé sur des stands régionaux et des Doms-Toms ! En plus, le combat social en mangeant du crabe des neiges de Saint-Pierre et Miquelon ou des beignets de Bruccio corses, moi j’en redemande !!!

A dans deux ans les copains… en espérant que la part rock soit un peu plus importante !

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