Après avoir fait quatre jours et demi de rock prog’, j’ai vraiment envie de me faire une soirée hard-rock ! J’étais aux taquets pour me rendre au Festiverbant avec SHAKRA mais malheureusement ces derniers ont du annuler. Sniff ! Mais je vais avoir à ma séance de rattrapage de hard rock mais un petit peu plus hard boogy cette fois car les suisses ne sont pas comme nous, pour leurs fêtes de village, ils font passer des groupes qui balancent grave leur mère grand dans le chocolat ! En plus, ça fait un bon bout de temps que je n’ai pas vu SIDEBURN en live….
Il ne me reste donc plus qu’à convaincre ma femme d’aller faire un tour en Suisse. Pas la peine que je lui annonce qu’il va faire plus frais là-bas car déjà ici, ça commence à peler mais mon pouvoir de persuasion est immense. Et oui, j’y suis arrivé (bon je lui ai promis une tablette de chocolat…) !!!! Pour trouver, fastoche. C’est juste à quelques kilomètres de Saint-Julien-en-Genevois et nos amis suisses ont tout prévu comme d’hab’, le parking nickel. Je croise juste les doigts pour que leur coucou (suisse, of course) soit un peu déréglé car je suis un peu juste.
Non René, on ne commence pas à rigoler, je suis garé et devant la scène avant même que SIDEBURN monte dessus. Là, je ne pensais pas être en avance sur ce coup-là !
Bon, ça fait tout bizarre, on est sur une place de village et on est une vingtaine à peine à mon arrivée. Ca va être un concert intimiste l’histoire ! Allez, SIDEBURN arrive et de ça ils s’en balancent. Et bien sûr ça attaque direct in the face avec leur hard boogy teinté des antipodes. J’ai directement les cheveux qui se mettent en marche, putain que c’est bon ! On va dire en plus que ça réchauffe.
Tiens, il y a un truc qui n’est pas normal, il y a un des guitaristes qui n’est pas le même que d’habitude… Le chanteur nous expliquera plus tard pourquoi. Mais bon, même dans cette formule, SIDEBURN c’est toujours SIDEBURN.
Et l’effet SIDEBURN c’est qu’à chaque fois que je me retourne, il y a de plus en plus de monde devant la scène. En plus, ils nous font dès les premiers morceaux un petit cover de nos kangourous préférés. Et TNT a un pouvoir d’attraction incontestable pour rameuter la foule ! Et quand c’est fait par SIDEBURN, c’est sûr que c’est efficace.
Bon, ils vont en plus de quelques covers d’AC/DC nous faire des morceaux du dernier album et bien-sûr des morceaux de la plupart de leur discographie. Même réchauffés par SIDEBURN, ça pèle quand même vraiment. D’accord chérie, je n’aurais pas du rester en tongs…
Allez quand même un rappel, un petit AC/DC et comme on est gentil on aura même droit à un dernier morceau signé SIDEBURN pour clôturer le show.
Et voilà, Ti-Rickou content. Ca faisait trop longtemps que je n’avais pas pris ma dose de hard australien made in Suisse. J’étais presque en manque. Papotage rapide mais alors vraiment rapide parce que j’ai les doigts de pieds qui commencent à être violets avec Seb 747 et les copains qui me proposent d’aller à 10 bornes de là continuer à me les geler pour voir un tribute band. Même si c’est le meilleur tribute suisse, là, je crois que ça ne va pas le faire.
Je préfère papoter quelques minutes de plus avec SIDEBURN. Eh oui, j’ai du mal à les quitter, moi. En tout cas, j’adore les vogues chez les suisses. Ca n’a pas la même signification que pour nous, c’est plutôt version feria mais sans les taureaux. On boit, on écoute de la musique mais en Suisse, ils ont bon goût !
Un concert avec deux des meilleures formations helvètes, SIDEBURN à ma gauche et GOTTHARD à ma droite, ça mérite au minimum un déplacement. Ne seront pardonnés que ceux qui fourniront un arrêt maladie, car à part être souffrant, un concert de ce calibre ne se rate sous aucun prétexte !
SIDEBURN
Pour une fois, je délaisse donc Chambéry et je mets le cap vers Neuchâtel où la Patinoire du Littoral a été pour ce soir, transformée en salle de concert. Je découvre ce lieu pour la première fois et je ne suis pas déçu. Pour cette soirée exceptionnelle, exit la glace. La patinoire a été aménagée pour laisser la place à plus 3000 personnes qui vont venir s’agglutiner devant une grande scène. Chose importante les spectateurs seront tous debout. Les sièges des tribunes situées sur les côtés ne serviront donc ce soir que pour la décoration…
Précision suisse oblige, c’est-à-dire pile à l’heure, les SIDEBURN investissent la scène et ça dépote d’entrée avec leur rock-hard à tendance australienne. Oui, les rythmiques font immédiatement penser à AC/DC mais ça ne sent pas le plagiat comme pour certains groupes dont je tairais ici les noms !
SIDEBURN
Originaire d’Yverdon, à trente-huit kilomètres de Neuchâtel, SIDEBURN joue presque à la maison. Sans être péjoratif, ce soir c’est un peu le groupe local. Mais quel groupe local !! Si seulement à tous les concerts auxquels j’assiste les groupes locaux pouvaient avoir cette qualité….
Porté depuis plus de vingt-cinq ans par le chanteur ROLAND PIERREHUMBERT, la formation a vu défiler pas mal de musiciens depuis sa création. Malgré ça, l’esprit du groupe est resté le même. Depuis trois ans, ils ont retrouvé une véritable stabilité et la cohésion des musiciens fait une nouvelle fois sensation en live. Ayant déjà « ouvert » pour des monstres sacrés comme MOTORHEAD, KISS ou MEAT LOAF, ils ont en plus une expérience irremplaçable. Et ça s’entend !
SIDEBURN
Les morceaux s’enchaînent à un train d’enfer. Pas le temps de respirer ni de reprendre son souffle. Heureusement qu’un petit intermède plus bluesy avec harmonica vient calmer un peu tout le monde ! Et puis ça permet au bassiste NICK THORNTON de nous montrer son talent de chanteur sur un couplet pendant que ses collègues nous balancent un extrait de « Black night » de DEEP PURPLE.
Et c’est reparti de plus belle avec un « Gangster lover » de l’album “Gasoline”. Ils finiront le set comme ils l’ont commencé, pied au plancher.
Cinquante minutes pour une première partie, c’est un temps honorable qui a permis une nouvelle fois à SIDEBURN de démontrer tout son talent… Talent qui, je l’espère, leur permettra un jour de pouvoir vivre de leur musique. Un espoir est permis car un de leur morceau «Six Feet Under» a tout de même servi de bande-son dans le film du dernier X-Men.
GOTTHARD
Après une pause assez courte, c’est maintenant à GOTTHARD que revient le privilège de fouler la scène avec un hard-rock mélodique de haute volée.
Le matos de SIDEBURN ayant été enlevé, la scène nous dévoile toute son étendue.
Les lumières s’éteignent et sur une musique d’intro, le décor apparaît. Au fond, un grand backdrop à l’effigie du dernier album « Bang ». La batterie, elle, est surélevée et semble posée sur une vieille voiture américaine des années 50. Les phares de la voiture s’allument, des sirènes de police retentissent, des warning de police clignotent sur les amplis.
Les musiciens arrivent sur scène sous les applaudissements de la foule.
GOTTHARD
GOTTHARD est une véritable institution en Suisse. Depuis des années, ils rencontrent un vif succès dans leur pays et jouent régulièrement un peu partout avec toujours autant de monde. Le fan-club, présent à côté du stand merchandising, n’est probablement pas étranger à cette côte d’amour du public !
Pas beaucoup de différence dans le show avec celui déjà chroniqué le 22 octobre pour le concert de Lyon. Bon, il faut dire que comme c’est la même tournée, ils ne vont pas tout changer en cours de route. Surtout qu’en s’envolant ensuite pour l’Amérique du Sud, ils risquent de manquer de temps pour peaufiner une nouvelle setlist ! En sport, on ne change pas une équipe qui gagne et, à priori, on ne change pas non plus une setlist qui marche en musique !
L’assimilation du nouveau chanteur NIC MAEDER est parfaite. Une complicité règne sur scène entre les musiciens. Cerise sur le gâteau, NIC étant vaudois (de Lausanne), il parle un français parfait entre les morceaux. Neuchâtel étant dans la zone francophone de la Suisse, ça aide quand même vis à vis du public !
GOTTHARD
Le dernier album est mis en avant avec notamment « Bang » ou « Feel what I feel ». Avec raison, car depuis l’album « Rebirth » et l’arrivée de NIC, le groupe a retrouvé, du moins à mon avis, un dynamisme et une pêche qui avaient progressivement disparu auparavant.
Sur « Starlight », NIC invite quelques personnes du public à monter sur scène pour faire les chœurs. Succès assuré, tout le monde voulant les côtoyer et se faire photographier à côté d’eux.
Ensuite, c’est le passage obligé des slows, partie que moi j’aime nettement moins et qui dure un peu trop longtemps à mon goût. Sur un petit instru à la guitare sèche, LEO LEONI rend hommage à la mémoire de STEVE LEE, l’ancien chanteur dramatiquement décédé il y a quatre ans dans un accident de la route. Frissons garantis.
Puis NIC revient sur scène avec son accordéon pour nous jouer le début de « Smoke on the water ». Succès garanti en Suisse ! Ceci étant dit, ça fait quand même deux fois en quinze jours que je vois un accordéon entre les mains d’un chanteur. Cet instrument étant pour moi réservé jusque là à ANDRE VERCHUREN, AIMABLE ou YVETTE HORNER, il faudra qu’on m’explique cet engouement bizarre !!
GOTTHARD
Pour clôturer cet épisode accordéon et la fin des slows, le groupe nous interprète un « C’est la vie » entièrement en français. Le public est aux anges et il le sera encore plus avec les derniers morceaux comme « One life, one soul » ou « Hush » qui sont bien-entendu les tubes du groupe.
Pour remercier le public, GOTTHARD interprète le bien-nommé « Thank you » en premier rappel. Un morceau qui commence tranquillement à la guitare et aux claviers. Ah oui, je ne l’avais pas encore mentionné mais il y a un clavier sur scène. A la fin du morceau nous avons droit à un petit sketch entre LEONI et un roadie qui fait semblant de vouloir lui prendre sa guitare pour arrêter le show.
« Anytime anyway » en deuxième rappel, suivi de la reprise de BOB DYLAN « Mighty quinn » met un point final au concert.
Le groupe semble content de l’accueil. Il remercie chaleureusement les spectateurs, ils jettent des médiators… Moi, je n’ai pas vu passer les 2H10 du concert.
GOTTHARD
Pour terminer, je pose une question : comment avoir une ambiance de feu dans une patinoire car personnellement, j’ai trouvé le public un peu moins en ébullition que ce que à quoi je m’attendais ?!!
Après cette très bonne soirée, une triste réalité s’impose à moi : dommage qu’en France nous n’ayons pas des groupes capables de remplir des salles de cette importance !! Allez tiens, je vais demander ma naturalisation suisse, moi !!
Bon, j’avais un choix cornélien : soit rester sur la plage au soleil, soit rentrer pour aller à Guitare en Scène. Heu… d’un autre côté, l’eau est à 20 °, le sable n’est pas terrible, et ça fait 15 jours que je n’ai pas vu de concerts !!!! Donc, le temps d’échanger mes tongs et mon bermuda contre un beau jean et un T-shirt qui le fait bien et je suis déjà devant les portes.
Je suis sûr que vous n’allez pas me croire : le son que j’entends de l’extérieur m’annonce que je suis à la bourre. J’avais oublié qu’on est à 2 minutes de la frontières suisse et qu’ils sont réglés comme des coucous.
Dirtysound Magnet
Du coup, j’ai bien sûr louper le début de DIRTYSOUND MAGNET, le gagnant du tremplin de l’année dernière. Vous allez vous dire, c’est pas grave puisque tu les as déjà vu l’année dernière… Sauf que l’an dernier, j’avais fait encore plus fort : je les avais carrément loupé ! Au moins là, j’en vois une bonne partie. C’est bien fait. C’est carré. Le groupe maîtrise bien la scène et c’est surtout bien rock. Bref, bonne entrée en matière.
UDO
J’ai juste le temps de passer sous le chapiteau qui se remplit pour l’arrivée d’UDO. La dernière fois que je l’avais vu sur scène, c’était déjà pendant ce festival… mais bon, depuis y’a un chapiteau qui a poussé !
Donc bien sûr, je vais faire des comparaisons. De suite, la différence est flagrante. Le groupe est beaucoup plus en place et UDO est beaucoup plus en voix et en forme. Du coup, ça le fait bien et ça me permet de découvrir sur scène leurs nouveaux morceaux.
UD
Mais effectivement, comme tout le monde, ce que j’attends vraiment, c’est la fin du concert car UDO qui chante du UDO, c’est bien, mais UDO qui chante du ACCEPT, là, ça déménage !
Le public ne s’y trompe pas. Dès que UDO commence à dire “Métal” en se tapant sur le coeur, le chapiteau entier s’embrasse sur ce putain d’hymne qu’est “Métal heart” ! C’est le seul moment où j’écoute la “Lettre à Elise”, moi ! “Balls to the wall” en remet une couche et voilà, c’est fini.
Pas de “Princess of the dawn”, pas de “Restless and wild”. Du coup, on reste sur un goût d’inachevé. On aurait voulu un feu d’artifice en rappel… qui ne viendra pas.
UDO
Bon je quitte le chapiteau pour aller sur la scène village où doivent se produire mes copains de SIDEBURN. Loupé ! Ils joueront finalement après AIRBOURNE. Donc, temps libre pour découvrir les nouveautés de cette année dont un putain de disquaire qui ferait peur à mon banquier. Vade retro Satanas ! Bien sûr, je rencontre des copains, fidèles comme moi à ce festival… et ils sont nombreux !
Retour sous le chapiteau qui là, du coup est bien blindé. Heureusement qu’il est ouvert sur les côtés, ce qui permet de se déplacer facilement et de ne pas mourir de chaud, même avec une très forte affluence.
Airbourne
Allez ! L’intro n’a pas changée. Le TGV AIRBOUNE est annoncé ! Direct in the face !! Nos copains les 12 amplis Marshall, n’en déplaise aux mécréants, envoient la purée.
Joël O’Keefe comme à son habitude fait plus que le show. Il passe du côté droit au côté gauche de la scène tellement vite pour pourrait croire que l’image est en accélérée ! Il a toujours une manière bien à lui d’ouvrir les canettes de bières en se les fracassant sur la tête pour en asperger le public. Bien sûr, il traverse la foule sur les épaules d’un roads pour aller faire un solo perché sur des cubes en face de l’estrade. Et encore ici, il n’a pas eu le droit de faire le ouistiti sur les poteaux ! Ce mec c’est un vrai dingue !
Airbourne
Airbourne
Les autres membres du groupe ne sont pas en reste pour faire le show. Les morceaux du dernier album sont de vrais brûlots en live et se marient parfaitement aux méga bombes du premier album qui font littéralement exploser le public. Les musicos sont couverts de sueur. Ils ont encore une fois tout donné. Et ils ont bien réussi car on a pris encore une fois une énorme baffe.
Sideburn
Allez, ce n’est pas tout, il faut vite reprendre ses esprits pour gagner la scène du village où les plus australiens des suisses, les SIDEBURN, vont continuer à nous distiller du boogie hard. Bon je ne suis pas objectif pour ce groupe car avec cette formation je suis un fan absolu. Le public est venu en masse pour les voir et pour découvrir leurs morceaux.
…Quand d’un seul coup, le chanteur s’excuse et nous dit qu’ils ont un problème. Et devinez quoi ? Le problème, c’est qu’ils ont un invité surprise ! Notre Joël – oui, oui, le chanteur d’AIRBOURNE – celui qu’on a quitté il n’y a pas longtemps exténué et tout en sueur déboule sur scène sans sa guitare et frais comme un gardon pour participer à la fête pour un “TNT” des familles.
Sideburn et Joël O’Keefe (Airbourne)
Sideburn
L’effet est terrible, accentué par le fait que la ressemblance de Joël avec BON SCOTT est assez marquante.
Bien sûr du coup, même ceux qui étaient en train de faire la queue pour aller manger se précipitent sur le devant de la scène. Allez, Joël redescend. SIDEBURN peut terminer son concert avec une énorme banane plaquée sur le visage. Je crois qu’ils ne sont pas prêts de redescendre de leur nuage !!!
Steve Vai
Bon, pas le temps de reprendre nos esprits. C’est au tour de STEVE VAI de rentrer sur la grande scène. Je vais dire que ça me fait le même effet qu’à chaque fois que je le vois. Les 3-4 premiers morceaux, je suis sous le charme comme un gamin qui découvre ce qu’on peut faire avec une guitare. Les 2-3 suivants, je me dis qu’il est vraiment bon mais que ça me touche de moins en moins. Et les autres morceaux, je les suis… de l’extérieur !
Ca tombe bien, il fait beau. Le site est comme toujours magnifique. En plus y’a des écrans géants partout.. Et puis çà me permet de me restaurer en musique ! Après deux groupes boogie hard, le choc est rude.
Eric Sardinas
Du coup, j’ai le temps de bien me positionner devant la scène village et d’être au premier rang pour le concert de clôture : ERIC SARDINAS. Et là, plus rien à voir avec la vision de la guitare de STEVE VAI. On est dans du blues-rock qui tâche avec un trio qui nous distille un blues-rock teinté fortement de whisky qui fait taper du pied et bouger les cheveux.
ERIC SARDINAS sur scène, ça déménage.
Le concert parfait pour terminer cette journée. Heu je devrais dire pour commencer cette matinée car il est déjà 2h30 du mat’. A Guitare en Scène, quand on aime, on ne compte pas.
Eric Sardinas
Et voilà, il est temps de rentrer. Même un petit hardos à besoin de sommeil après de telles baffes !
Allez tiens et si je me remettais le premier CD d’AIRBOURNE à fond dans la caisse ? Runnin’, Running wild ! Runnin’ wild and free !!!!
Rock’n’rooooll !!!
BILAN DE LA SOIREE
DIRTYSOUND MAGNET
Groupe sympa à approfondir en écoutant leur CD.
UDO
Content de l’avoir revu dans de telles conditions. Il a toujours sa putain de voix reconnaissable entre toutes. Seul bémol : les morceaux perso qu’il a fait ces dernières années ne sont quand même pas du même calibre que ceux faits sous ACCEPT. Mais moi, rien que le fait de pouvoir beugler “Balls to de Wall”, ça me rajeunit de 30 ans… et ça, ça fait du bien !
AIRBOURNE
Comme à chaque fois que je les ai vus depuis leur tout premier showcase au Virgin Mégastore de Paris, la méga grosse baffe intersidérale. Ce groupe a vraiment le truc en plus. N’en déplaise aux détracteurs qui pensaient qu’ils ne feraient qu’un petit tour et puis s’en vont, AIRBOURNE est en passe de devenir un des groupes majeurs des prochaines décennies. Ce qui m’a fait marré, c’est que la plupart de ceux qui me charriaient il y a quelques années ont fait spécialement le déplacement pour les voir, eux, ce soir. AIRBOURNE est pour moi le meilleur groupe live en activité.
SIDEBURN
Mes petits chouchous ont fait encore une grosse prestation ce soir et ont pu montrer qu’ils faisaient du hard-rock boogie de qualité et avec une grande générosité. En plus, ils ont pu reprendre du AC/DC avec Joël O’Keefe ! Trop bon !
STEVE VAI
Alors d’accord, c’est un des meilleurs guitaristes de la planète, mais s’il pouvait faire un album avec un peu plus de mélodie et de feeling, ça m’arrangerait. Car contrairement à JOE SATRIANI avec son “Surfin with the alien”, les albums de STEVE VAI sont plus difficiles d’approche quand on n’est pas guitariste. Je le préfère effectivement avec le G3 ou alors quand il représente le diable dans CROSSROADS ! Bon d’accord… je sors !!!
ERIC SARDINAS
On a trouvé la relève de STEVIE RAY VAUGHAN. Il est dans la même optique : du blues texan qui envoie le bois. Il ne faudrait juste pas lui censuré le mot whisky dans ses chansons parce que sans ça, il n’y aurait plus beaucoup de textes ! Lol ! En tout cas, je l’ai trouvé plus à l’aise sur cette scène qu’il y a deux ans dans la MAGIC MIRROR. Bref, le musicien à suivre.
Encore une fois GUITARE EN SCENE, est le fest où il faut être en été, tant pour son infrastructure, sa taille humaine, ses toilettes nickel, sa nourriture un peu chère mais bonne que sa programmation et son esprit. Il n’y a qu’à GUITARE EN SCENE qu’on peut voir des boeufs spontanés comme on en voit. De toute façon, il y a des signes qui ne trompent pas. Il y a des musiciens qui, à l’instar de JOHNNY GALLAGHER, même lorsqu’ils ne sont pas sur l’affiche y viennent quand même car ils y sont comme à la maison. En plus, cerise sur le gâteau, ils ont une équipe de bénévoles adorables et méga efficaces.
Bref, c’est je ne dirai jamais assez à quel point c’est un vrai plaisir d’aller dans ce festival !