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WILDSTREET + URGENT : Live Report @ Rock ‘n’ Eat Live – Lyon (69) – 14 octobre 2021

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Report : STEVE*74

Petit à petit, l’agenda des concerts reprend vie avec une programmation de plus en plus nombreuse. Et cerise sur le gâteau, comme le dirait le rédacteur en chef du webzine, des groupes américains retrouvent le chemin de l’Europe !! Ce soir, ce sont les newyorkais de WILDSTREET qui viennent fouler le plancher du Rock ‘n’ Eat Live de Lyon. Alors pas d’hésitation, cap à l’est vers la cité des Gaules !

Pendant que les kilomètres défilent, je calcule que cela fait 20 mois que je n’ai pas remis les pieds dans cette salle…  Inutile je pense de vous en préciser la raison !!

URGENT @ Rock’n’Eat Lyon

Avec un léger retard (c’est un euphémisme) sur l’horaire annoncé, les hostilités débutent enfin avec les grenoblois d’URGENT. Soirée spéciale pour le groupe qui vient ici fêter la naissance d’un nouveau CD intitulé « Point of no Return » et qui doit paraître officiellement le 12 novembre. C’est vraiment un événement à noter car depuis 10 ans, le groupe n’avait rien enregistré de nouveau. URGENT ne travaille pas dans l’urgence !! Donc les amis, le public et moi sommes impatients d’entendre les nouveaux titres.

Comme souvent lors de la sortie d’un nouvel opus, le premier morceau « Moon is rising » est issu du nouvel album, « Silence », qui lui aussi est une nouveauté, s’enchaine sans temps mort. Ces 2 titres sont de qualité et de bons ambassadeurs pour écouter la galette au complet.

Les musiciens sont manifestement contents d’être là. Le son est bon, les lights sont eux un peu faiblards mais ne gênent en rien la prestation du groupe et je peux apprécier en live les nouveaux titres. Surfant sur un hard-rock mélodique qui se veut parfois un peu plus heavy les morceaux défilent.

YANN, le chanteur, dont j’aime bien le look fait le boulot avec un chant mélodique tandis que STEFF et PIERRE se partagent les solis avec, pour ma part, une préférence pour STEFF et un son plus chaud que celui de son comparse. Question de goût, je pense. Mais PIERRE est de loin le moins statique. Il est celui qui insuffle de la vie sur scène !! La rythmique, YVES et DIDIER, qui officient ensemble depuis déjà de nombreuses années, tourne comme un avion de ligne sur un vol transatlantique, c’est propre et en place. Cela rajoute une petite touche pas désagréable de groove. Le chant est épaulé par de très nombreux chœurs.

Le répertoire du soir revisite les titres des 3 albums mais avec une nette préférence pour les deux derniers. Arrive le long morceau « Rise up », un nouveau lui aussi, qui permet aux duettistes de la guitare de briller séparément puis ensemble. Un moment fort du concert !

Toutes les bonnes choses ayant une fin, c’est avec « Now or never » suivi du tube (dixit YANN) « Into the fire », extrait de l’album « Asylum » que nos amis finissent un show puissant, mélodique et efficace.

Soutenez la scène française en allant écouter ou mieux acheter le nouveau bébé d’URGENT à sa sortie. Merci pour eux.

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Après un entracte court et une mini balance, voici venue la tête d’affiche de la soirée, j’ai nommé les américains de WILDSTREET. Première surprise la formation de ce soir n’a que 4 membres. Exit le deuxième guitariste. Seconde surprise, le batteur n’est à priori plus le même non plus. Mais qu’importe le flacon du moment pourvu que nous ayons l’ivresse !.

WILDSTREET est quasi inconnu dans nos contrées même si le groupe a été fondé en 2006 et vient de sortir son troisième album. A priori, grâce aux réseaux sociaux et à quelques concerts en première partie d’artistes connus, ils ont réussi à crever le plafond de verre et à émerger un peu de la nasse des nombreux groupes underground. C’est peut-être l’occasion ou jamais de vérifier de visu le potentiel de nos nouveaux amis.

Cela démarre bille en tête ! Ils sont tous au maximum dès le début. JIMMIE MARLOWE, le guitariste rescapé, s’agite dans tous les sens mais sans quitter sa zone car la scène du Rock ‘n’ Eat, faut-il le rappeler, n’est pas très grande. Sur la fin du set, il sera un peu plus calme… ce qui me rassure vu l’énergie dépensée par le bonhomme !! ERIC JAYK, le chanteur, est plus calme. Son look avec des cheveux en bataille savamment laqués lui donne un look glam punk tirant sur le côté horrifique, ce qui colle assez bien au style dégagé ce soir.

On navigue entre du hard-rock et du glam/sleaze, pour le plus grand plaisir des fans de ce style. On ressent vite l’envie de bouger avec les rythmes endiablés dispensés ce soir par des musiciens qui maîtrisent parfaitement leurs instruments. La disparition d’une guitare ne se fait pas trop sentir, JIMMIE assurant très bien et brillamment sa tâche tout seul.

Ce soir, c’est seulement le second concert des WILDSTREET en France alors on lâche les freins et on fonce !! Forcément si l’on veut conquérir un nouveau public, il ne faut pas lésiner sur la marchandise. Pas de répit, tant pis pour ceux qui voudraient reposer un peu leurs tympans avec des morceaux plus cools…

Certains pensent, à cause du chant, à une filiation avec JOE ELLIOT de DEF LEPPARD, personnellement je ne trouve pas. Le chant d’ERIC a peut-être des intonations proches de JOE mais il manque, à mon avis, de puissance. C’est dommage car c’est le petit moins d’une formation en plein essor.

Musicalement, c’est très bien fait et comme assez souvent pas hyper original mais les musiciens arrivent à se démarquer de la concurrence avec ce côté un peu punkisant du chanteur qui donne un léger vent de fraîcheur sur un style vu et revu. Quand ERIC empoigne une guitare pour un instrumental, c’est le seul titre qui se démarque du répertoire et apporte un esprit différent par son approche à la soirée.

Les titres défilent vite et je ne vois pas le temps passer. Sur un dernier accord, ils quittent la scène. Il faut dire pour être honnête qu’ils n’ont pas joué très longtemps. A vue de nez, moins d’une heure… ce qui finalement est même très court ! Est-ce le temps normal du show ? Ou est-ce dû au changement de musiciens ?? Je ne sais pas.

Assez rapidement, ils viendront au stand merchandising signer les jaquettes et poser pour de nombreux selfies. Un groupe à suivre s’ils continuent sur cette voie.

Au final, j’ai passé un agréable moment. Quelques CD d’URGENT vendus en avant-première par le groupe ont fait le bonheur de quelques fans. Pour moi, il n’y a plus que la route à faire, ce qui va me laisser assez de temps pour repenser au concert !!

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Bonne nouvelle ! Les MERCY KILLS débarquent d’Australie pour jouer chez nous. Oups, c’est à Saint-Etienne que ça se passe, chez mon copain James au Thunderbird. Ce n’est pas que je n’aime pas y aller mais en ce moment les conditions atmosphériques ne sont pas favorables… surtout par là-bas ! Mais bon, pas de neige à l’horizon, en plus ils passent tard (pas avant 22h). On est rock’n’roll ou pas ? On the road again, direction l’antre des Verts !!!

Cool, j’arrive un peu en avance et j’ai même le temps de manger une putain de galette de tueur à l’annexe en face. Et ? Eh ben, j’ai en fait loupé un groupe et la moitié d’un autre. Sérieux, je croyais qu’il n’y avait pas de première partie ! Mais vraiment, hein…

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Heu bon, je descends… et je remonte très vite. On va dire que j’ai loupé les deux groupes… J’en profite pour papoter avec les MERCY KILLS de l’Australie, des groupes australiens. Je suis content, ils sont étonnés que je connaisse les DEADTHINGS ! On va pouvoir papoter un long moment car du coup, pour les voir live, je suis très en avance. Finalement, quand on descend dans la salle pour le début du concert, il est déjà l’heure des sorcières !

En tout cas, je m’en fous, je suis aux taquets. Je suis content car il y a pas mal de monde et ça c’est une méga bonne nouvelle !

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Les MERCY KILLS vont tout de suite nous réveiller car ils ne sont pas venus d’Australie pour enfiler des perles. Et si j’avais pu à un moment donné regretter d’avoir fait le déplacement, ça va s’envoler dès les premiers accords ! Pour ceux qui ne connaissent absolument pas ce groupe, ils ont la parité totale : un garçon (JOSH BLACK) à la batterie et un garçon (MARK E.) à la guitare et au chant plus une fille (NATHALIE GELLE) à la guitare et une fille (JEN X.) à la basse.

Et les copines ne sont pas là pour faire tapisserie ni pour jouer les faire valoir. Elles sont là, comme leurs copains, pour faire du rock !

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Les MERCY KILLS bien qu’ils viennent du pays des kangourous ne donnent pas dans le hard boogy. Leur musique est un résultat des diverses influences des membres du groupe. Selon les morceaux c’est plus new wave, plus sleaze, plus metal ou plus rock. En tout cas, leurs morceaux donnent envie d’imiter les kangourous et de sauter partout ! Et ce n’est pas une corde cassée qui va les perturber. Pendant que le guitariste la change, le groupe nous fait une anim’. Tout ça dans une bonne humeur qui ne fait pas retomber l’ambiance, bien au contraire !

Scéniquement, ça le fait. Malgré la taille de la scène, eh ben ils bougent ! MARK E. en profite pour aller au milieu du public prendre son bain de foule et ledit public est emporté dans leur univers où l’on ne s’ennuie jamais. Les morceaux sont dans le pur esprit punk rock : courts. Les filles chantent aussi sur certains morceaux. Ca se marie admirablement avec la voix du chanteur.

NATHALIE GELLE tente plusieurs fois de nous parler en français et ça le public français l’apprécie.

Les titres défilent à la vitesse de ma grand-mère en surf sur la barrière de corail. Moi je me prends une méga tarte ! J’adore les nouveaux morceaux qu’ils nous font. Un album doit sortir bientôt et d’après ce qu’on a entendu il devrait être très bon !

Leur set malheureusement va être très intense mais court car il est très tard et le Thunder doit arrêter de diffuser de la musique. Bon du coup, je suis encore plus dégoûté que le groupe précédent ai fait durer son set si longtemps. Enfin bref. Je vais quand même prendre le temps de faire des photos,. Je repapote avec eux car ils sont tous les quatre vraiment adorables. J’ai du mal à redescendre du concert et encore plus de mal à partir !…

Encore une fois, my friend James a eu le nez fin en faisant jouer les MERCY KILLS car malheureusement il y a peu d’endroits en France pour ce genre de groupes ou de musique. Et vue, encore une fois, la prestation du groupe, on se demande vraiment pourquoi.

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

DIEMONDS

Bon, toute ma journée, ça a été : “Tu vas au concert ? “. “Oui, mais pas à METALLICA à Lyon”. “Et où tu vas alors, Qu’est-ce que tu vas voir ?”. “Je vais à Saint-Étienne au Thunderbird, voir une putain d’affiche de dingue : les canadiens de DIEMONDS et les suédois de SCREAMER. Eh oui, je vais louper METALLICA, car premièrement, je n’ai jamais été un grand fan (pas la tête !!), deuxièmement je les ai déjà vus plusieurs fois – et notamment à leurs débuts – troisièmement, la dernière fois c’était déjà à la Halle Tony Garnier et honnêtement le son n’était pas top et la scène circulaire tournante, je n’ai vraiment pas aimé (pas la tête again !!) et dernièrement, je préfère largement découvrir des groupes que j’aime et que je n’ai jamais vus que voir des ” légendes “que je n’aime pas plus que ça pour faire comme tout le monde (où comment se faire plein de potes !).

En plus, les groupes qui passent au Thunderbird aujourd’hui, c’est peut-être les groupes qui joueront à la Halle dans 30 ans.

Bon allez, direction Saint-Étienne. Une pensée pour les copains Porte de Gerland quand même, mais moi je maintiens mon cap. Tiens, il y a plein de monde devant le Thunder ! J’ai même du mal à entrer… Heu, ils n’ont pas le style de la soirée… Normal, ils ne viennent pas pour le concert mais pour boire un truc en flamme que leur sert Élise !! Pour ce qui est des hardos, on ne va vraiment pas être nombreux – en même temps, avec METALLICA d’un côté et un match de foot de l’autre, c’était prévisible ! – mais je m’en fous, j’ai déjà cinq copains qui sont venus. Donc, on va pouvoir papoter en attendant et suivre le PSG et les commentaires des potes qui sont à METALLICA sur les Facebook des uns et des autres.

SCREAMER

Allez, ça ne va plus tarder, la chaîne tombe, c’est le signal qu’il est temps de descendre dans la salle pour le début de SCREAMER. Let’s go ! Les SCREAMER sont classés comme un groupe de heavy metal mais c’est du heavy metal dans la grande tradition du NWOBHM qu’ils font. Et putain, ils le font méga bien ! Leurs compos sont très bonnes avec une setlist tirée de leurs albums, le chanteur a une putain de voix et les zicos sont à donf’.

Yes, on est retournés en 80, et ça fait du bien ! Le public présent s’éclate un max, les cheveux bougent, ça headbangue sec et on a de la place !! Le son n’est pas trop fort, nickel pour la salle.

Moi, je découvre le groupe mais déjà je me dis que je vais repartir avec un ou deux CD pour ma collection. On ne voit pas le temps passer, normal, c’est vraiment bien.

Retour à la lumière et attente pour le prochain groupe. PSG a gagné, METALLICA aussi à première vue. Bon, eux c’est plus facile, leurs fans sont des irréductibles !!

DIEMONDS

On redescend pour le dernier round, le groupe que je ne voulais absolument pas manquer. Venus du Canada pour prêcher la bonne parole du heavy sleaze, voilà les DIEMONDS !!!

Ca part à donf, les musiciens et la chanteuse attaquent leur set comme s’ils jouaient au Stade de France et que c’était blindé ! Malgré la taille de la scène, ils se donnent à 200 pour cent. Leurs morceaux, issus de leurs deux albums, sont des perles de sleaze metal. Un peu comme si MOTLEY CRUE, GUNS’N’ROSES, DEF LEPPARD avaient bu une potion heavy et copulé et que leur progéniture ait pour nom DIEMONDS ! Et que ce soit leur fille qui chante bien-sûr !

Putain, ça le fait vraiment ! Il y en a qui pensent que les chroniqueurs sont des Bisounours toujours à dire du bien, et bien ils auraient dû être là ! C’est méga jouissif ! Oui, ce qui compte pour moi, ce sont les morceaux, l’envie et les corones, la passion et beaucoup de rock ! Après, qu’il y ait une note ou deux de fausses, je m’en tamponne le coquillard !

Et là en plus, ce n’est pas le cas ! Le show nous transporte, on s’éclate, on chante, on danse. Et ce cover de “It’s no easy” des GUNS AND ROSES, quelle version, putain ! Une version passée à la râpe à fer. Trop bon ! Allez, encore un titre. Et oui, les DIEMONDS s’éclatent comme nous !

Mais bon, il est très tard et c’est fini. Quel concert mes copains !! Je ne regrette vraiment pas mon choix ! En plus, bien sûr, ce n’est pas vraiment terminé, on va faire des photos, signer des disques (comme c’est 7 euros la place et pas 90, ça laisse de la marge !!).

Bon, les deux groupes sont contents, super-adorables et dispos mais là, il est très tard et j’ai pas mal de route pour rentrer. Je dis au revoir aux copains, aux groupes, à Elise et James et c’est parti. Dans la voiture, je me mets le CD de DIEMONDS pour la route et je me dis que j’espère vraiment qu’ils reviendront jouer dans une grande salle, à l’instar de NIGHT DEMON qui a joué au Thunder et qui joue bientôt au Fil avec ACCEPT !

Un PS : James, long live rock’n’roll, my friend !!!

DIEMONDS

THE LAST VEGAS

Bon, je suis un peu dégoûté de ne pas avoir pu me rendre hier soir au Thunderbird Lounge pour le concert des LAST VEGAS car il y avait un brouillard à couper au couteau et qu’à vrai dire, j’étais méga crevé. Mais bon, quand on ne le sent pas, il vaut mieux s’écouter. “Comment chérie, c’est plus facile de renoncer quand on sait qu’il y a une autre possibilité ?!!”. Heu… pas faux.

Eh oui, parce que ce que je ne vous ai pas encore dit, c’est que les LAST VEGAS jouent ce soir à Besançon. Et même si c’est un peu plus loin pour moi que Saint-Étienne, en temps c’est kif kif. En plus, c’est un signe des dieux du hard-rock, il n’y a pas de fog. Le temps est clair et donc on the road again, direction Besançon et les Passagers du Zinc. Le truc cool, c’est que même s’il y a un bout de temps que je n’y ai pas mis les pieds, je sais où c’est et surtout je sais où me garer facilement. 

Donc évidement, j’arrive en… avance. Bon, là je ne pouvais pas trop jouer car il n’y a pas de groupe de première partie. Bien-sûr, je retrouve mes copains et copines du coin ou de Montbéliard – dont Rémy, le programmateur du Baracat’ qui vient malheureusement de faire sa soirée de fermeture… Cool, il y a tout plein de copains virtuels du forum “Hard-Rock 80”, et ils sont venus bien en force ce soir !!!  L’ambiance va être chaude. Obligé !

Bon, le bar a changé. Ce n’est plus un bar central mais sinon je suis comme un poisson dans l’eau et j’attends avec impatience le moment de rentrer dans la DS. Aïe, non chérie, la DS c’est la découpe d’une vieille Citroën DS qui marque l’entrée de la salle et te permet de passer au sous-sol !

En arrivant en bas, il y a le stand merch’ très bien achalandé : des CD, des T-Shirts, des peaux de batterie… et à des prix raisonnables !… Ce qui ne m’ aide pas à le rester moi, raisonnable !!

Bon, la salle se remplit bien, surtout pour un lundi car normalement le bar est fermé. Ils ont ouvert exceptionnellement pour l’occasion. Et ils ont bougrement bien fait car on est là et chauds comme la braise pour accueillir les LAST VEGAS !

Et putain, d’entrée de jeu, je ne regrette vraiment pas les bornes que j’ai du faire ! C’est la baffe direct ! Mon Dieu, que c’est bon ! Rien qu’avec le début du premier morceau, je ne suis physiquement plus là. Je suis dans leur univers, dans leur musique sleaze hard qui m’emporte. Heu non, je n’ai pas pris d’hallucinogènes. Ils ont une énorme présence scénique et malgré la taille de la scène, ils ont un tel charisme et une telle présence que c’est énorme. On comprend mieux qu’ils aient fait craquer NIKKI SIXX de MOTLEY CRUE – qui a produit un de leurs albums – ROB Z. – qui en a produit un aussi – qu’ils aient ouvert pour AC/DC, MOTLEY et BUCKCHERRY.

Leurs morceaux tirés de leurs différents albums sont des brûlots incandescents. Je fonds littéralement sur ceux tirés de “Bad Decisions”. Ouah, c’est irréel qu’ils jouent devant 60 personnes dans un café-concert ! Ces mecs, c’est de l’or en barre du niveau des GUNS ‘N’ ROSES, MOTLEY CRUE et consorts. On ne méritent pas, on est tout petits ! Ils sont en plus heureux d’être là, de jouer pour nous… Et nous on prend tout ça sans modération. Et on en redemande avec avidité.

Je ne sais pas combien de temps ils ont joué mais de toute façon ça a été trop court tellement c’était bon. Un putain de chanteur avec des putains de zicos. Pas de maillon faible, pas de temps mort. Même leur slow est magnifique et mériterait une heavy rotation sur MTV !

Si, je suis objectif ! Et les copains présents ce soir sont de mon avis : un méga concert fait par un méga groupe.

Bien-sûr, on les rejoint sur leur stand merch’ pour rapporter des souvenirs de ce moment, CD signés, T-Shirt, photos avec eux. Bref, on est bien et on refait le match. Et pour ceux qui sont tristes que le groupe ne passe pas dans une plus grande salle avec plus de public, je leur réponds qu’on a bigrement bien fait d’en profiter car la dernière fois que je suis venu ici, c’était pour voir un chanteur américain avec sa guitare sèche et on était moins nombreux que ce soir. Et ce chanteur, c’était JOHN CORABI ! Maintenant, si tu veux le voir, il faut aller au Transbordeur ou dans les plus grands fest’ du monde car avec les DEAD DAISIES, il cartonne grave !

Bon allez, c’est pas tout, il y a le retour à se farcir. Donc il est temps de dire au revoir aux potes. Je souhaite à Rémy de trouver un autre endroit pour faire passer des groupes… mais mon petit doigt me dit que ça pourrait ne pas être long ! 

Bon évidement, je vais rentrer avec “Bad Decisions”, le monstrueux album de THE LAST VEGAS en boucle dans mon autoradio pour tenter de faire fondre le brouillard. Et ça a presque fonctionné… Presque !

Pour ce report, j’adresse une spéciale dédicace à Jocelyne, Rémy et tous les copains de “Hard-Rock 80”, James du Thunderbird et à tous ceux qui se bougent pour que vive notre musique.

Et bien-sûr, un special thanks à THE LAST VEGAS qui est vraiment un énorme band de rock !! On se revoit bientôt my friends (PS : Le Transbordeur, ça m’arrange !).

Long live rock ‘n’ roll !!!!

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