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LORDI

Bon, retour à la case Lyon mais cette fois-ci c’est la case Ninkasi Kao à Gerland. Et à Gerland, il y a aussi le stade de foot… Ouf, coup de bol, ce soir c’est à Marseille que l’équipe va jouer !! 

Et ça c’est une putain de bonne nouvelle car je ne voulais absolument pas louper un des groupes à l’affiche ce soir !

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DIRTY PASSION

Bingo ! J’arrive juste à l’heure pour les suédois de DIRTY PASSION. Et ça commence fort ! On est dans du hard sleaze rock-hard et putain, c’est bon ! Ca joue et le Kao commence à bien chauffer. Leurs morceaux sont bigrement efficaces avec un côté mélodique.

Au niveau scénique, rien à redire non plus : une putain de bonne découverte ! Bon OK, tardive la découverte car ils ont déjà trois CD à leur actif !!

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HOLLYWOOD GROUPIES

Bon, le temps de se rafraîchir un peu et les italiennes et italiens de HOLLYWOOD GROUPIES montent sur scène.

Heu, c’est quoi ces sales lights et ce son tout pas bon ? Pas gâtés les HOLLYWOOD GROUPIES sur ce coup-là ! Putain, c’est dommage car sur CD, c’est bien leur hard-rock classique avec une chanteuse qui se situe entre DORO et LIV de SISTER SIN ! Mais là, du coup, avec le son pourri, ça le fait moins…

En tout cas, la guitariste et la chanteuse sont très bonnes… bonnes musiciennes, bien sûr, lol !! 

Sans déconner, ça joue. Donc à revoir dans de meilleures conditions car là je suis un peu frustré. Qui a dit que c’est parce qu’on ne peut pas toucher ?!!

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LORDI

Allez dernier entracte et c’est au tour des finlandais de LORDY d’attaquer le Kao. Heu, d’entrée de jeu, la scène paraît petite pour eux et leurs énormes costumes…

Mais ce n’est pas ça qui va les empêcher de faire le spectacle ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit, un concert de LORDI, c’est aussi un putain de show où il se passe toujours quelque chose : des effets spéciaux, des accessoires (têtes de mort.. ), un personnage grimé en un croisement de DEE SNIDER de TWISTED SISTER et de vieille pochette de WASP… Les maquillages des musicos sont comme d’hab’ énormes.

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LORDI

Musicalement, LORDI c’est un hard-rock mélodique et efficace avec des putains de hits qui font bien sûr plus que mouche parmi le public. “Hard-Rock Hallelujah” en troisième titre, il faut avoir du lourd derrière ! Et LORDI a ce qu’il faut ! Leur prestation passe à la vitesse d’un Gloubi-Boulga avalé par Casimir. On a bien sûr le rappel obligatoire et MONSTER MAN annonce la fin des festivités. Le voyage au pays des monstres gentils est terminé.

Le retour à la réalité ne va pas être aisé.

Lorsque LORDI avaient remporté l’Eurovision, ils avaient déclaré qu’un groupe de monstres qui jouait du hard-rock et qui remportait l’Eurovision, ça pouvait faire bouger les choses. Pas sûr que ça ait vraiment fait bouger en profondeur les problèmes mais en tout cas ils réussissent toujours à nous apporter un vrai bonheur et un pur moment d’évasion. Et ça, c’est déjà énorme !

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LORDI

Le Kao se vide lentement, les stands de merch se remplissent, les metalleux encore ce soir on fait l’Europe avec un groupe suédois, un groupe italien et un groupe finlandais. Pourquoi est-ce qu’on ne ferait pas un hymne européen de hard-rock, du style “Hard-Rock Hallelujah” ? Ouais d’abord, pourquoi pas ?!!!

Un grand merci bien sûr à BASE PRODUCTIONS et plus particulièrement à ROGER WESSIER pour cette soirée !!

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LORDI

 

Live report de STEVE *74

Quoi de mieux qu’un petit concert pour célébrer le début des fêtes de fin d’année ? Le Sandinista Circus investit la salle de la Gravière à Genève pour nous proposer de fêter Noël avant l’heure avec pas moins de quatre groupes.

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C’est encore une salle où je mets les pieds pour la première fois, pourtant dans le coin je pensais les avoir toutes faites ! La salle se situe au fond d’une petite rue plutôt sombre dans un quartier qui de nuit ressemble plus à une zone industrielle qu’à autre chose. Heureusement, il y a un poste de police au début de la rue et je peux donc garer ma voiture sans crainte à proximité de la salle.

Ce soir, c’est la fête à la Gravière ! Dès la porte d’entrée passée, de charmantes jeunes filles déguisées de façon assez sexy invitent les clients spectateurs à jouer à différents jeux pour tenter de gagner des boissons fortement alcoolisées. En revanche, si on perd on doit payer le prix qu’on a tiré… Ca peut très vite se révéler dangereux pour son foie et surtout son portefeuille !!

J’ai largement le temps de regarder tout ça car le concert ne devrait débuter qu’à 22H30, ce qui pour quatre groupes est à mon avis un peu tard !!

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SPACE FISTERS

 

Le moment tant attendu arrivant finalement. C’est dans l’autre salle que les franco-suisses de SPACE FISTERS foulent la scène en premier. Sans être rabat-joie, la scène est toute petite et il y a certainement des restrictions sur l’éclairage car seulement quatre petits spots dispensent une lumière plus qu’intimiste. Heureusement que j’ai un flash, sinon pas de photos ce soir !

Pour en revenir à la musique, SPACE FISTERS c’est un power trio qui fait du stoner. Fondé en 2012, le trio à malgré son jeune âge réussi à faire la première partie de KADAVAR. Digne héritier de BLACK SABBATH pour la lourdeur de certains riffs, ils jouent un stoner tout en puissance. Placés l’un en face de l’autre (c’est à dire de côté pour le public), le bassiste-chanteur fait claquer sa Rickenbaker tandis que le guitariste lui répond avec des riffs métalliques à souhait. Le tout emmené par un batteur qui ne se ménage pas…

Les morceaux sont longs, essentiellement instrumentaux et les passages calmes annoncent souvent des parties plus endiablées. Le chanteur est tellement concentré qu’il ne parlera au public que pour dire bonjour et au revoir. Il n’annonce même pas le titre des morceaux.

C’est sur un instru que finit ce set qui pour moi est une découverte. Je suis agréablement surpris par le groupe. La soirée commence bien.

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MARECHAL

 

Changement de décor avec le groupe suivant, les genevois de MARECHAL. Formés en 2009, le quintet a pour devise : “Boire, Bière, Brûler Village”, tout un programme !

Pour le look aussi, c’est très rock : le chanteur et un des guitariste portent de hautes cuissardes noires qui laissent apparaître des slips noirs avec le nom du groupe écrit sur le derrière et un “Satan m’habite” tout en finesse sur le devant.

Bon, il faut dire que c’est aussi un des titres de l’album “Coup de grisou” paru fin 2013…

D’ailleurs ils arrivent sur scène les visages et les bras noircis comme pouvait l’être les mineurs sortant de la mine.

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MARECHAL

 

Tel Laurent Blanc qui embrassait le front dégarni de Barthez avant les matchs de l ‘équipe de France de foot, tous les musiciens se font une bise d’encouragement avant de débuter le concert, à part le chanteur et l’autre guitariste qui eux se font un smack prolongé. Sans jouer les vierges effarouchées, c’est la première fois que je vois ça dans un concert. Il y a un début à tout, me direz vous…

Leur hard-rock est teinté de nuances rock’n’roll, voire punk avec un chant puissant.

Les textes sont en français ce qui donne une couleur musicale différente, même si ce soir je n’ai pratiquement compris aucune parole ! Et c’est dommage car leurs paroles sont assez provocatrices avec des titres comme “Destructor”, “Rodéo”, “Satan m’habite”, “Bouffe du riche” (au pays des banques, il faut oser !).

MARECHAL..

MARECHAL

 

C’est direct, énergique, les compos sont musclées et ne font pas dans la finesse.

C’est sur un “Pick-up” boosté par des chœurs qu’ils quittent la salle. Pour être franc je n’ai pas trop aimé le chant, pas assez mélodique à mon goût et trop en avant dans la balance générale.

C’est maintenant au tour de SLEEKSTAIN de fouler la scène. Ca faisait longtemps que je ne les avais pas vus, lol ! Je n’ai à vrai dire plus assez de doigts pour compter le nombre de fois où j’ai vu ce groupe mais il faut dire qu’ils n’hésitent pas à se produisent un peu partout dans la région, Suisse comprise. Donc pas de nouveauté à attendre dans un show qui sera court mais intense.

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SLEEKSTAIN

 

“My friend Jack” en ouverture donne le ton avec un hard-rock teinté de sleaze, immédiatement suivi d’un “Dead til’ U love” avec son riff sleaze, une rythmique puissante, des refrains entêtants, tout pour plaire au public. CHARLY, le chanteur arbore un look assez glam avec un perfecto blanc et un bandana rose. Comme d’habitude, il fait le show et se démène sur la scène malgré son étroitesse.

Le “Great ball of fire” de JERRY LEE LEWIS sera la seule reprise de ce soir. Morceau très court mais hyper-efficace et qui dégage une énergie folle. Les morceaux défilent vite, “Hard rain” avec son refrain facile à retenir, et pour finir “Shoot” un morceau rapide qui laisse le public pantois.

La prestation est parfaite. Les musiciens ont progressé, le groupe est compact, mais c’est trop court. J’aurais bien aimé un ou deux morceaux en plus !

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SLEEKSTAIN

 

Hey, les gars, comme la période des vœux arrive à grands pas, on espère un nouvel album pour 2015 !!

Je profite du changement de matos sur scène pour faire une escapade dans l’autre salle. La température est montée de plusieurs degrés grâce à un nouveau jeu proposé par les gentils organisateurs. Il y a une espèce de balancier avec une flèche à un bout et un verre de l’autre côté qui fait contrepoids.

Le but du jeu est de mettre des pièces dans le verre pour faire monter la flèche de l’autre côté. L’intérêt de cette opération est qu’une fille se déshabille au fur et à mesure que la flèche monte.

Ambiance assurée… Surtout que la demoiselle ne manque pas de charme !! Bon, elle finira quand même en culotte et en soutien-gorge.

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EYES SHAKER

 

Tout ça est bien sympa, mais il est déjà très tard et il reste encore un groupe, EYES SHAKER. Dès les premiers accords, les spectateurs affluent et la salle se remplit d’un coup. Les premiers rangs deviennent, pour la première fois de la soirée, inabordables.

Le groupe est un duo improbable entre un batteur et un claviériste chanteur. Ce dernier a un baffle Marshall rose orangé de deux mètres de haut et un vieux clavier que n’aurait pas renié JON LORD au début de DEEP PURPLE. Scéniquement, c’est forcément figé avec deux musiciens assis, mais ce n’est pas gênant, surtout avec cette petite scène !

Je les avais malheureusement raté cet été aux Fêtes de la musique de Genève en première partie de CLUTCH. N’ayant entendu que de bons échos de cette prestation, j’avais envie de les voir.

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EYES SHAKER

Et bien je confirme ! Leur rock psyché influencé par la fin des 60’s et le début des 70’s est prenant.

A deux ils abattent un boulot monstrueux ! Le duo est plein d’ardeur et ils nous font vite oublier le bassiste et le guitariste manquant à toute formation rock digne de ce nom. Ils pratiquent avec bonheur un bon vieux rock qui sue. L’orgue Hammond omniprésent donne une couleur très DOORS à leur musique (pour rappel eux n’avaient pas de bassiste).

Le chant est clair, puissant et participe à donner une couleur et une tonalité particulière à une musique vraiment très typée.

Le batteur n’est pas là pour amuser la galerie, son jeu est du genre excité. Une petite influence punk pointe au détour de certains morceaux ce qui donne une touche de modernité et permet aux deux musiciens de se démarquer d’influences trop voyantes.

C’est une véritable découverte que je fais ce soir et je vous encourage vivement à aller les voir s’ils passent près de chez vous.

En conclusion, les absents ont une nouvelle fois eu tort de ne pas venir. Une excellente soirée avec un groupe à revoir dans de meilleures conditions, deux groupes en devenir et un qui confirme de concert en concert.

Seul bémol à cette soirée, il me faut penser à regagner mes pénates et il est plus de 2 h du matin. Je ne suis pas encore couché, moi !!!

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SKID ROW

Bon allez, ce soir direction Lyon mais côté Villeurbanne et le Transbordeur. Ca change, ça fait un petit bout de temps que je n’y était pas allé. En plus, je suis content, ça commence à 20 h et j’arrive à 19h15. Je suis trop fort !

Euh.. sauf qu’il y a eu un changement de programme, qu’ils ont ouvert plus tôt et qu’il y a un groupe qui vient de finir de jouer. Là une frayeur m’envahit ; ne me dites pas que j’ai loupé SKID ROW !!! Ouf, fausse frayeur, c’est un autre groupe qui a joué. Je ne vais pas pouvoir vous en dire le nom car personne autour de moi n’est capable de me le donner et vu l’enthousiasme des foules, j’ai beaucoup moins de regrets.

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SKID ROW

Le côté positif c’est que je vais avoir le temps de me placer pour l’arrivée de SKID ROW. Cette fois, c’est sûr, je vais les voir ! La dernière fois qu’ils devaient passer à Lyon le concert a été reporté à une date ultérieure et ils avaient en fin de compte joué le soir même dans une péniche devant une poignée de personnes… Et bien sûr sans moi !

Allez, c’est parti. C’est devant un Transbo bien rempli qu’ils arrivent sur scène. D’entrée, le nouveau chanteur s’avère un bon frontman. Bien sûr, on ne va pas revenir sur le fait que ce n’est pas SEBASTIAN BACH, ça on est au courant depuis un bon moment !

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SKID ROW

Le problème vient plutôt du son sur la voix mais bon. La set list en grande partie composée de morceaux que j’aime et qui sont de vraies bombes atomiques fait passer la pilule.

En revanche, il est clair que le SKID ROW 2014 est plus musclé tendance heavy métal que le SKID ROW du début. De toute façon, je ne suis pas forcément objectif car non seulement je suis une vraie groupie mais en plus je fais partie des gens qui aiment bien leur virage musical et leurs dernières productions.

Donc forcément moi, je ne suis pas déçu ! Si, un bémol : ben c’est trop court !

Mais bon, n’oublions pas que SKID ROW n’est pas ce soir la tête d’affiche même si je pense qu’ils ont bien contribué au remplissage de la salle ce soir car le Transbo est presque full.

Le temps d’aller dire bonjour au gentil marchand de hamburgers avant qu’il ne soit dévalisé, d’échanger quelques points de vue avec les potes et il est déjà temps de regagner la salle.

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SAXON

Les lumières s’éteignent, “Long way to the top” d’AC/DC résonne jusqu’au moment où les bruits de motos arrivent, ce qui bien sur annonce l’entrée de SAXON sur “Motorcycle Man” !

Et là, comment dire ? C’est un morceau que j’adore mais j’ai un sentiment d’un petit manque de peps… Cette impression est renforcée par le choix du deuxième morceau bizarrement issu du dernier album. C’est un choix surprenant surtout sur une tournée pour fêter les trente cinq ans du groupe..

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SAXON

Mais bon, je vais quand même avoir droit à mes morceaux favoris, dont je ne vais pas forcement vous faire la set list, mais on a “Princess of the night”, “Crusaders”, “Power and Glory”, “Heavy metal thunder”, etc…  Et pour le coup, je ne vais pas du tout vous nommer les morceaux que j’aime le moins !

Ils vont terminer le set sur “Wheels of steel” et “Denim and leather”.

Après, bien sûr, c’est bien fait, ce sont des morceaux qu’on aime mais pour ma part, je les ai peut-être trop vus dans les années 80. Du coup, je reste un peu sur ma faim.

Je comprends malgré tout l’enthousiasme de mes voisins qui découvrent SAXON sur scène pour la première fois et qui sont aux anges.

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SAXON

Pour moi, c’est peut être aussi le fait d’avoir vu OLIVER and DAWSON SAXON il n’y a pas longtemps qui me fait regretter les années glorieuses et surtout qu’ils n’aient pas réussi à se mettre d’accord pour faire cette tournée reformée. Ce qui n’enlève rien à la qualité des musiciens présents sur scène ce soir.

Comme je l’ai déjà dit, là je fais vraiment le difficile. Ca fait quand même toujours plaisir de revoir BIFF sur scène. Lui au moins, il a gardé sa voix. Et il n’y en a pas beaucoup de la même époque qui peuvent en dire autant !

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SAXON

En tout cas, le Transbordeur est aux anges et ça c’est le plus important. Après, le truc rigolo, c’est que la dernière fois qu’ils sont passés à Lyon, il y avait nettement moins d’affluence. Ca prouve bien qu’on est en plein revival et qu’on a besoin de se rassurer avec nos héros d’avant. C’est certainement aussi le second effet Kiss Cool des grands fests qui les programment en tête d’affiche.

Allez, c’est pas tout mais je ne vais pas dormir ici moi. Déjà que je viens de prendre un putain de coup de vieux !

 

Et c’est parti ! Ce soir, changement de décor car c’est direction la ville des Verts – Saint-Etienne pour ceux qui vivent sur une autre planète – et plus précisément la Mecque des punk-rockers, hard-rockers de tous pays : le Thunderbird Lounge de mon copain James.

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VIETCONG PORNSURFERS

Ca faisait un bout de temps que mon planning des concerts ne m’y avait pas emmené et ça commençait à me manquer. J’adore cet endroit. Ca transpire le rock par tous les pores. Mais ici, c’est le rock sale, le rock obscur… Bref, pas le rock d’RTL2 !

En plus j’adore le timing des groupes au Thunder. Le premier groupe à plus de 22h. Là, même moi, pour louper le premier groupe il faut vraiment le vouloir.

Donc, comme je ne le veux absolument pas, je suis bien sûr présent pour les suédois de VIETCONG PORNSURFERS. En plus, je n’ai pas pu venir la première fois qu’ils sont passés ici et ça m’avait bien foutu les boules. J’ai personnellement adoré leur album – que j’ai bien sûr chroniqué l’an dernier –  et je voulais vraiment voir ce que ça donnait en live.

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VIETCONG PORNSURFERS

Heu, c’est marrant, c’est comme quand tu lis un livre et que tu en vois l’adaptation ciné. Tu t’es imaginé des choses. Dans le cas présent, je voyais plutôt arriver des musiciens en tenue glam sleaze. Et ben non ! Pas d’artifice, juste des purs rockers.

Après pour le reste, pas de surprise. Leurs morceaux en live, surtout dans la salle voûtée du Thunder, ça le fait vraiment. Malgré l’étroitesse de la scène, les musicos s’éclatent et leur rock à tendance sleaze est vraiment percutant. Résultat : un set énergique qui ne va pas nous laisser sur notre faim. Même la serveuse lâche le bar à un moment pour descendre dans la salle de concert et ne pas rater son morceau favori, c’est pour vous dire !

Ce concert me confirme que VIETCONG PORNSURFERS est vraiment un groupe à suivre.

Bon, j’ai le temps de remonter au bar pour papoter avec les copains. Hé toi avec le chapeau, je te connais ! Tu ne jouerait pas dans HOLY CROSS, par hasard ?!! C’est ça aussi le côté cool du Thunder : il y a toujours des copains au bar ! Il faut dire qu’on est entouré d’affiches de petits groupes cool comme MC5, NASHVILLE PUSSY ou encore MOTORHEAD. Bref, un endroit où on se sent bien.

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BUBBLEGUM SCREW

Mais bon, il est temps de redescendre dans la cave. On continue notre tour du monde des groupes avec les anglais de BUBBLEGUM SCREW. Et là, on est parti pour un voyage temporel made in 70.

On est dans du pur glam punk-rock. Et putain, ça le fait grave ! Comment vous décrire leur musique ? A l’image de leur chanteur, on est entre les NEW YORK DOLLS et IGGY POP. Bref, dans la famille “disjonctés”, je voudrais les fils !

Même quand il est à la guitare, le chanteur a vraiment du mal à tenir en place. Alors quand il ne l’a pas, je ne vous explique même pas ! C’est marrant, je lui trouve des mimiques communes avec les deux chanteurs des groupes cités plus haut avec une touche de MICK JAEGER.

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BUBBLEGUM SCREW

Musicalement, leurs morceaux ça ne peut pas laisser de bois. Perso, j’adore leur morceaux titre de l’album “Lolita” avec le chanteur qui prend une putain de voix suave…

Mais bon, les moments émotion sont assez courts et le set est plutôt remuant ! A un moment le chanteur nous explique que le morceau qu’il va nous interpréter parle de fellation. Nous, choqués ? Que neni ! On lui répond qu’on dit plutôt une pipe ici, mais bon ! Bref, un concert pour les amis de la poésie, lol !

En tout cas les BUBBBLEGUM SCREW nous délivrent un vrai concert de glam fait par des allumés grave. Le genre de chose irréelle mais qui me donne quand même une putain d’envie de les voir sur une grande scène.

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BUBBLEGUM SCREW

Allez, vu que le truc cool au Thunder, c’est que ça commence tard, le truc moins cool c’est que ça finit très tard. Il est 2h du mat’, et là il est vraiment très tard ou très tôt, ça dépend de quel coté on se place. Il est temps de dire au revoir  à tout le monde..

Mais on s’en fout, on sait qu’on va bientôt se retrouver !

Et mon petit doigt me dit que ce sera pour les canadiens de DANCE LAURY DANCE, le 14 novembre.

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