Tagged: SPIT RECKLESS

BEER & ROCK PARTY – Live Report @ la Villa Tacchini – Petit-Lancy (CH) – 16 octobre 2021

SPIT RECKLESS

Report by SEB 747

Le voyage est un retour vers l’essentiel », dit un proverbe tibétain. L’essentiel étant pour moi un concert, évidemment… d’autant que ce n’est pas comme si j’en avais fait pléthore depuis le début de l’année. Donc, ce soir c’est à la villa Tacchini, au Petit-Lancy dans le canton de Genève, que je me rends. Mais pour aller voir quoi me direz-vous ? Eh bien, je vais au 1er Beer & Rock Party MMXXI Festival, voir cinq groupes qui me sont quasiment inconnus. Enfin, pas tant que ça, étant donné qu’il y a SPIT RECKLESS. Et comme j’ai deux fans absolues à la maison, je n’ai pas trop le choix. D’autant plus qu’ils ont joué la semaine précédente en plein air, pas très loin d’ici, mais que pour des raisons de temps plus ou moins pourri, je n’ai pu m’y rendre.

Partis un peu à la bourre, j’arrive sur les lieux que je connais par cœur avec un peu de retard sur l’horaire prévu. Pourvu qu’ils n’aient pas encore commencé ! Une fois devant la salle, je me rends compte que les portes sont encore ouvertes. Ouf, ils m’ont attendu, ils sont sympas quand même ! Comment ? Ce n’est pas moi qu’ils attendaient ? Je suis déçu. Lol. En fait, un des musiciens de WASHINGTON FLOOD, le premier groupe, va découvrir ce soir les joies de la paternité, et donc le groupe a dû décliner. Bien entendu, nous adressons toutes nos félicitations au nouveau papa.

Trèves de galéjades, parlons musique, puisque c’est bien de ça que nous voulons parler, sinon vous ne seriez pas en train de lire ce report.

STEREOPHRENICS

Ce sont les STEREOPHRENICS, venus de Genève, qui jouent du coup les premiers ce soir. Ils nous sont présentés par de jeunes enfants de l’organisation qui sont vivement applaudis après leur petit speech. Ce ne doit pas être évident de se retrouver devant tant de gens pour la première fois. Ils s’en sont bien sortis.

Les lumières s’éteignent, les portes se ferment et les guitares rugissent. Chouette, ça commence ! Malheureusement pour moi, je n’arrive pas du tout à accrocher à leur prestation. Musicalement, c’est très bien fait et vocalement, ça tient la route avec des textes en Français et en Anglais. Mais c’est trop progressif et atmosphérique pour moi. J’apprécie de loin.

Le public de la Villa n’est pas d’accord avec moi, et c’est tant mieux pour le groupe qui reçoit une belle ovation. Dommage à mon avis qu’ils n’aient pas joué tous leurs morceaux comme leur dernier, parce que celui-là, je l’ai bien aimé.

Il est temps pour la pose hydratation et restauration en attendant le prochain groupe.

MALAVIDA

MALAVIDA, le second groupe à jouer ce soir, s’installe sur scène et je remarque qu’il n’y a pas de bassiste. Remplacé par un clavier et, technologie oblige – ou pas d’ailleurs – un ordinateur. Je remarque aussi qu’il manque le chanteur. Il y a un micro, une casquette dessus, mais personne devant. Bizarre ça, d’autant plus que les musiciens présents sur scène attaquent le premier morceau. Puis, tout d’un coup, surgit le chanteur, VIVIAN, caché dans le public. T-shirt MALAVIDA sur le dos, qu’il nous montrer fièrement, il attaque les planches remonté comme un coucou (suisse, forcément).

Dès le début du premier titre, il jette son T-shirt dans le public après avoir soigneusement vissé sa casquette sur le crâne. Une entrée très originale.

VIVIAN tient la scène d’une manière fort séduisante, et la Villa Tacchini qui se remplit petit à petit, est à fond avec le groupe. Les textes sont en Français et assez tortueux. Musicalement, nous avons droit à une sorte de NOIR DESIR en version plus punk sur un fond parfois stoner rock et, par moments, hardcore mélodique. Leurs morceaux ont une connotation assez sombre mais j’avoue être séduit par MALAVIDA qui fait bien vibrer la salle.

Une panne d’ordinateur lors du troisième titre, verra les autres musiciens et VIVIAN improviser une petite chanson en attendant que tout revienne à la normale. Vraiment excellent.

C’est un super moment que nous passons avec MALAVIDA et son chanteur complètement imprégné par ses chansons. A tel point qu’il finit le set allongé sur la scène, épuisé. Ils me font une forte impression et je jetterai une oreille sur leur premier EP sorti il y a peu.

Nouvelle pause hydratation, pendant que le batteur des WASHINGTON FLOOD, avec l’aide de son complice à la maternité en visio, téléphone en mains, présente à tous les musiciens du soir et leurs copains, la nouvelle venue dans le monde du rock ‘n’roll. Encore une fois, toute l’équipe de W.T.R. adresse ses félicitations à cette nouvelle famille. Ambiance toujours aussi sympathique en confédération helvétique.

TWIN PARADOX

Le troisième groupe TWIN PARADOX s’installe sur fond d’un “Rock and Roll Ain’t Noise Pollution” de qui vous savez. Le son est beaucoup plus fort que pour les groupes précédents et m’assomme un petit peu, ce qui m’oblige à reculer pour écouter la musique.

Musicalement, c’est très déstructuré et très déstabilisant. Techniquement parlant, ça tient plus que la route, et vocalement, largement aussi. Les morceaux qui défilent sont bons et intéressants, mais j’ai l’impression qu’ils manquent de cohérence. Et c’est là où le bas me blesse : j’ai du mal à accrocher. Est-ce l’heure tardive, le son vraiment fort ou la musique trop compliquée pour moi, voire l’attente de revoir SPIT RECKLESS, je n’arrive pas à savoir.

En tout cas, le guitariste chanteur qui a une superbe voix, se démène comme un damné sur la scène. Lui aussi tient le public au creux de sa main. Il s’exprime dans un Anglais impeccable, le Français n’ayant pas l’air d’être sa langue natale. Mais il fait l’effort de communiquer régulièrement dans la langue de Molière, ce qui est très appréciable pour les non anglophones. Il séduit le public qui a fait l’effort de rester et met une très bonne ambiance.

La musique de TWIN PARADOX me fait l’effet d’une sorte de FAITH NO MORE qui aurait engendré un DREAM THEATER, le tout dans une version helvétique. Très bien exécutée, mais trop étrange et complexe quand même. Le public de la Villa Tacchini a, quant à lui, beaucoup apprécié et soutenu le groupe tout le long de son set. C’est à la fin de celui-ci que le bassiste vient nous remercier en nous expliquant que ça ne fait que six mois qu’ils sont ensemble. Du coup, je comprends mieux ce qui m’a perturbé ce soir.

SPIT RECKLESS

Il est l’heure pour les SPIT RECKLESS de s’installer sur scène. Il est déjà 23h passé, et pour une fois, la Suisse est en retard sur l’horaire annoncé. Surprenant, quand on connaît la réputation constatée maintes fois de la régularité helvétique.

Le groupe prend ses marques sur la scène. GILBERT, le bassiste, chausse ses lunettes noires, SERGIO, le guitariste, règle ses amplis, GREG, le batteur, ses toms et ses cymbales, et CHRIS, chauffe sa voix et sa guitare. Un petit medley pour organiser le son et c’est parti ! Quoi, c’est déjà fini ? Mais je n’ai même pas vu le temps passer, moi ! Bon, ben fin du report.

Mais non, je plaisante !! Les titres s’enchaînent à une vitesse folle. De « Stop foolin’ me around » au hit en puissance « You make me Happy », de la sublime semi ballade « I still think about You » à « Last action Hero », tous les titres de leur unique album sont joués ce soir. Et de quelle façon !

Le groupe démonte tout sur son passage. CHRIS à l’air encore plus motivé que jamais, courant et sautant, comme à son habitude, de partout. Le groupe joue encore mieux qu’avant. J’ai même l’impression que les titres sont plus « hard ». Ils n’ont pas changé de style en deux ans mais semblent avoir musclés leur jeu.

Les musiciens se font plaisir sur scène et ça se voit. Ils sautent régulièrement ensemble sur la fin des morceaux. GREG frappe ses fûts avec une précision millimétrée, se levant derrière ses toms pour jouer avec ses cymbales, tandis que GILBERT fait groover sa basse, à tel point qu’elle semble faire corps avec lui. SERGIO et CHRIS qui tiennent la scène, se répondent coup sur coup.

« Ça va la Tacch ? », demande régulièrement CHRIS. « Vous passez un bon moment ? ». Ben non, on ne passe pas un bon moment : on passe un super moment !!! C’est génial, le groupe est au mieux de sa forme. D’ailleurs, le public restant manifeste sa joie à chaque intervention du frontman. Impossible de résister devant la musique entraînante de SPIT RECKLESS.

Du premier au dernier morceau « Rock ‘n’Roll coaster » tout a été incroyable. Les titres ont défilé comme si le temps s’était arrêté. Je n’ai rien vu venir. Les SPIT RECKLESS ont joué un de leurs derniers concerts de l’année et ont remué la Villa Tacchini qui n’attendait que ça.

Le set fini, il est temps de rentrer à la maison, pas le temps de papoter avec les musiciens. Il faut dire que les portes devaient se fermer à minuit et que l’horaire a été largement dépassé, ce qui est plutôt inhabituel chez nos voisins.

Bilan de la soirée : STEREOPHRENICS, bon, mais pas trop mon truc. MALAVIDA, à revoir rapidement. TWIN PARADOX, j’irai bien revoir aussi mais dans quelques temps. SPIT RECKLESS, je suis toujours aussi fan, mais j’ai une question : à quand le nouvel album ?

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

Report by SEB 747

C’est le deuxième jour du Radar Fest et, après une super soirée la veille, je ne sais toujours pas si je me décide à bouger ou pas. Le matin même, ma femme me demande de faire une journée shopping. Je lui suggère : « Pourquoi pas à Genève ? Nous pourrions finir la soirée à la Villa Tachinni, pour voir le deuxième jour du festival ? » Et du coup, me voilà parti pour assister au deuxième jour du Radar. J’ai une femme au top !

Comment ça, c’est de la manipulation ? Même pas vrai ! Bon d’accord, un petit peu. Mais que ne ferais-je pas pour assister à un concert. Et puis, non seulement c’est gratuit, mais il y a aussi des groupes de qualité. Le problème, quand je suis en famille, c’est que souvent, j’arrive à la bourre.

VITAL BREATH @ Radar festival 2018

Du coup, le syndrome Ti-Rickou me rattrape, et je suis en retard pour assister au show complet de VITAL BREATH. Le temps qu’une place se libère à quasiment cent mètres de la Villa et qu’on nous mette un joli bracelet jaune fluo pour rentrer, les lyonnais en sont déjà à la fin de leur set ! Enfin pas totalement puisqu’il leur reste trois à quatre morceaux à jouer.

En tout cas, sur ce que j’entends, ils me font forte impression. Leur rock metal alternatif est séduisant. Beaucoup plus que ce que je n’avais vu au Metal Grésifest en 2016. Il faudra que je les revoie un jour, pour me faire une meilleure idée.

RASH @ Radar festival 2018

Le G.O. du Radar, prend la parole pour nous annoncer le prochain groupe.
« C’est un nouveau groupe » nous dit-il. « C’est des p’tits jeunes qui font des reprises de RASH PANZER »… Ah merde ! Un tribute band ! Je ne vais pas pouvoir chroniquer, moi !
Meuh non, c’était une blague ! En fait c’est le groupe mais ils ont raccourci le nom. Du coup, ils ne s’appellent plus RASH PANZER mais RASH. Ouf, j’ai eu peur !

Dans la bio du Radar, il était dit : « Nul besoin de les présenter, qui ne connaît pas le power rock band légendaire du bout du lac… »… Euh… ben moi, je connaissais, mais juste de nom. J’en avais entendu parler depuis pas mal d’années mais je n’avais jamais eu l’occasion d’écouter ce qu’ils faisaient. Pourtant, depuis 1979, date de leur création, dans un train de banlieue, j’aurais dû les voir en live ! 

Alors, pour moi, c’est une découverte. Et quelle découverte ! Je n’en crois pas mes oreilles. Moi qui, d’après le nom, m’attendais à un truc bourrin au possible (je vous rappelle que je n’avais jamais vu ni entendu le groupe – mauvaises langues !), j’en tombe des nues. C’est super bon, mélodique à souhaits, entraînant. Ma tête fait des mouvements de bas en haut, mes pieds tapent le sol sans que je puisse les contrôler, c’est totalement dément !!

Les morceaux parfois politiques “Uncle Sam Is Gone”, ou simplement parlant rien qu’au titre “Naughty Woman”, contribuent à faire remuer un Radar en pleine forme. Le son est aux petits oignons et cela rend bien dans le pit. Le public est tout acquis à la cause du parolier JAY GUERTCHAKOFF. Il faut expliquer que, même s’il est moins démonstratif que certains frontmen, il n’en est pas moins un excellent chanteur. J’adore le groove qui sort de sa voix rocailleuse.

RASH @ Radar festival 2018

Les riffs de JEROME PANIGONI et PASCAL TOSO à la guitare, sont hyper cools. La rythmique tenue par STEPHANE GAILLARD à la batterie et FRED GERNONIMO à la basse porte l’ensemble des autres musiciens. En bref, j’aime bien ce qu’ils font.

Tous les titres font mouche. “No Pain No Game”, un nouveau titre, je crois, “Heavy Leaders” et son refrain qui te trotte dans la tête une fois qu’il est terminé, ou “The Last Ride” et son énorme solo de guitare. J’en aurais bien repris un peu mais ils doivent laisser la place aux autres groupes de ce soir. Ils finissent donc par “Dance to Death”, un excellent morceau de leur dernier album en date.

Il est temps pour moi de passer au stand rafraîchissements… Ou pas, vu que je découvre que deux de mes copains de HEADLESS CROWN (Steph et Manu) sont là. Ils sont venus voir le groupe vedette de ce soir parce qu’il comporte en son sein le frère de leur nouveau batteur. Et nous voilà en pleine discussion sur leur prestation de la veille et sur leur future tournée dans les pays de l’Est. Mais ceci est une autre histoire.

RANDOM.PLAY @ Radar festival 2018

C’est au tour de RANDOM PLAY de monter sur les planches. L’an passé, je m’étais promis d’aller les revoir, étant donné que ce que j’en avais aperçu m’avait séduit. Je me place donc idéalement devant la scène, pour ne pas en rater une minute. Tiens, c’est bizarre, je ne reconnais pas la chanteuse. ISA est partie dans d’autres contrées et c’est JESS qui reprend le flambeau ? D’accord, je comprends mieux. Lol.

La première chose qui frappe par rapport à l’an passé, c’est le changement de look. JESS, la nouvelle frontwoman à un look dantesque, avec un petit côté gothique qui sert parfaitement la musique de RANDOM PLAY. Ce n’est pas Mr BONES, la mascotte du groupe, qui trône en laisse devant la batterie, qui dira le contraire ! Vous me direz aussi qu’il est compliqué pour un chien, d’autant plus squelettique, de parler.

L’attitude scénique de JESS est séductrice et sa bonne humeur fait plaisir à voir. C’est une sacrée chanteuse qui a une belle voix chaude et harmonieuse, ne partant pas dans le lyrique. Et c’est tant mieux pour moi, étant donné que je ne suis guère friand de ce genre de timbre haut perché.

Musicalement, RANDOM PLAY distille un rock puissant, original et mélodique. La section rythmique étonnante est toujours composée de DENIS, le frappeur déjanté, à la batterie et de BLAISE, aussi massif que le son qu’il tire de son instrument, à la basse. Les riffs c’est JEAN-LOUIS qui continue à s’en charger. En bref, rien de nouveau sous le soleil…  sauf la nouvelle chanteuse, évidemment.

RANDOM.PLAY @ Radar festival 2018

J’aime bien leurs compositions assez originales et sympathiques et leur univers intéressant. Le pied de micro de JESS (une épée avec un crâne à sa base) est super cool et donne un petit côté sombre au groupe. En plus, Mr BONES à un copain maintenant (même si ce n’est qu’une tête). Lol.

Le charisme de JESS remue encore une fois le Radar festival. Les spectateurs sont tout ouïes devant sa prestation. Les morceaux sont super bien faits et coulent de source. Le titre “Beer and Tears” fait plaisir aux leveurs de coudes et, pendant “Gone Wild”, STEPHANE sort un os de mammouth et frappe ses fûts comme un damné, avant d’être rejoint par JESS qui s’y met aussi. C’est étonnant et marrant à la fois. Nous passons un super moment, avec un son toujours aux petits oignons. Les titres passent à une vitesse folle et le show s’achève sur le titre “One way to Hell”.

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

Bon, c’est bien beau tout ça, mais il faut faire place au groupe vedette de la soirée : SPIT RECKLESS. Comme je ne connais le groupe ni d’Eve, ni d’Adam, je me renseigne auprès de mes copains. Ils me disent que c’est un groupe de rock tout récent formé à Genève en 2015. Il paraîtrait que c’est l’un des nouveaux groupes suisses à suivre.

Tiens ? C’est bizarre. Le devant de la scène s’est rempli de copines, qui jusqu’à présent, étaient plutôt en retrait. Dès l’arrivée des musiciens, je comprends mieux. Ils sont jeunes (à part peut-être le bassiste) et beaux gosses !

Les premiers accords de “Easy come easy go” joués, je me rends compte que ce n’est pas ma came. Mais alors pas du tout. C’est tout ce que je n’aime pas dans le rock moderne… Et en même temps, en voyant le nombre de musiciens des groupes précédents devant les planches, je me dis que cela doit être pas mal.

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

Alors, je tends une oreille, puis l’autre. Et dès le troisième titre “Say”, je ne peux plus me décrocher du devant de la scène ! Non pas que je ne puisse pas me retirer, mais il m’est impossible de résister à ces hits. Tous ces morceaux sont des tubes en puissance ! “Miracle” et son côté bluesy, les balades “Bloodstain” et “Cryin For The First Time” qui te prennent aux tripes, “You make me happy” l’incontournable hit qui ce soir va retourner la Villa, tous sont aussi excellents les uns que les autres !!

Du coup, je deviens complètement accro et, apparemment, je ne suis pas le seul ! Le nombre de spectateurs devant la scène a considérablement augmenté. Les fans sont aux taquets ! Ils reprennent en cœur tous les morceaux.

RUFIN, le second guitariste, est un riffeur de première et arpente la scène de long en large. La section rythmique n’est pas en reste, GIBS à la basse, et VG, le batteur, sont super carrés. Cela renforce la dynamique du groupe.

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

SPIT RECKLESS vient de sortir leur premier album “Heat Maker” cette année et ils n’en ont quasiment plus à vendre. C’est dire l’engouement de la Suisse envers ce jeune groupe ! La bonne humeur de WALL, le guitariste chanteur à la voix sensible et écorchée et celle de ses musiciens est telle qu’on ne peut qu’accrocher. Leur plaisir de parcourir la scène, de remuer le public totalement acquis à sa cause, voilà ce qui fait qu’un groupe, au-delà de sa musique, fédère un public.

WALL n’est pas seulement guitariste, il est aussi harmoniciste. Et lorsqu’il pose sa guitare, pour prendre le micro et se diriger vers le public. Les copines sont aux anges.

La musique de SPIT RECKLESS se définit par des chansons hyper efficaces aux refrains mémorables dès la première écoute. Ces mélodies ne vous quittent plus. Ces hits rentrent dans votre crâne et poussent vers la sortie tous ceux que vous connaissiez pour prendre leur place, c’est phénoménal ! Ce groupe casse tout simplement la baraque.
Le combo délivre des précieuses pépites et n’offre aucun répit à un public conquis.

Moi qui n’aimais pas trop le style au début, j’avoue m’être fait entraîné sans pouvoir m’en sortir. J’ai adoré ! C’est tellement bien fait que tous leurs morceaux feraient un carton sur les radios. Bon, évidemment, il ne faut pas rêver, c’est beaucoup trop hard pour lesdites radios !! Et un peut-être un peu trop pop pour les métalleux aussi, il faut bien l‘avouer. En bref, ils sont entre deux eaux puisque leur univers est orné de blues, de hard, de pop et de punk. Mais cette formation a un potentiel énorme et des atouts puissants.

Nous avons même droit à un inédit du nom de “Growin Up”. Ce titre, est un nouveau tube en puissance. Le son en jette toujours autant et les morceaux sont frappants de mélodie pour s’incruster au plus profond de notre cortex cérébral. “Rock’n’roller coster” et “Last Action Hero”,  sonnent le glas des spectateurs qui en veulent encore. Du coup, le groupe, histoire d’achever son public, reprend son hymne “You Make Me Happy”. La foule n’est plus en délire, elle est incontrôlable ! Les copines, et les copains, deviennent fous, voire hystériques ! On se croirait à un concert de K POP ! C’est de la folie !

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

Cette fois-ci, il est l’heure pour SPIT RECKLESS de rendre les armes. Mais pas sans un dernier morceau. Et c’est sur une cover de NEIL YOUNG, “Cryin in a free world”, qui verra des membres de RANDOM PLAY investir la scène pour chanter le refrain en cœurs, que se termine ce set.

Lorsque le groupe termine son show, je regarde autour de moi et je contemple les bouches bées de mon entourage et du public. Tout le monde a l’air d’avoir été conquis par cet excellent groupe qui possède un sens de la mélodie impressionnant. Les musiciens ce soir, ont gagné leurs lettres de noblesse. Il est certain que nous en entendrons parler à l’avenir. Du coup, je n’ai qu’une hâte, retourner les voir en concert.

C’est donc sur ce super groupe qui a atomisé la Villa Tachinni, que se termine ce deuxième jour de festival. Vivement l’an prochain avec d’autres protagonistes !

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018