Fin décembre est manifestement un moment de l’année néfaste pour nos héros. Fin décembre 2015, LEMMY allait rejoindre son vieil ami PHIL “Animal” TAYLOR. Fin 2016, le 24 décembre au fond d’une chambre d’hôpital à Marbella en Espagne, RICK PARFITT allait lui aussi rejoindre le paradis des musiciens à l’âge de 68 ans. Pour paraphraser un ami, ce jour-là, comme cadeau c’est les boules !!
D’habitude sur le webzine nous n’avons pas de rubrique nécrologique, mais l’on peut et l’on doit parfois faire des exceptions pour confirmer la règle. Une partie de ma jeunesse vient de disparaître avec lui alors je me dois de lui rendre hommage.
Je me souviens encore très bien, malgré le nombre des années écoulées, du jour où un camarade de classe est arrivé avec un 33T dans son sac. Ce disque c’était “Hello” de STATUS QUO. Quelle découverte !!! Confirmée dans la foulée par les albums “On the Level” et du magnifique “Quo”. Pour moi cette trilogie est la meilleure du groupe. Ils sont au zénith, à leur apogée et règnent sans partage sur l’Europe. Cette passion pour le groupe ne me quittera plus, même si au fil du temps j’ai nettement moins aimé leur discographie.
Je me souviens aussi d’un petit bar à la Roche-sur-Foron où j’allais voir des copines étudiantes. Dans un coin trônait un juke-box où on pouvait écouter “Caroline” que je faisais tourner en boucle. Oui, à l’époque et bien avant “In the army now”, ils étaient connus en France. De nombreuses tournées et des articles, notamment dans Best, en témoignent.
Mais revenons à RICK. Il était le pilier essentiel, l’élément de base indestructible sur lequel reposait la maison boogie. Celui qui par ses rythmiques donnait l’assise essentielle à la bonne marche de l’édifice.
D’ailleurs, j’ai malheureusement pu constater sa criante absence lors du concert de Guitares en Scène l’été dernier. Il venait quelques jours auparavant d’avoir un nouvel incident cardiaque. Avait-il le cœur trop fragile ou avait-il abusé de la vie au cours des tournées incessantes du groupe ??? Toujours est-il qu’il avait déjà subi quelques pontages cardiaques dont un quadruple en 1997. D’ailleurs son absence sur la fin de la dernière tournée était encore due à une nouvelle alerte ressentie à Istanbul.
Fatigué, il était parti se reposer sous le soleil espagnol et la tête pleine de projets, il envisageait de sortir enfin un album solo. Nous n’aurons jamais la joie de l’écouter…. ROSSI, son alter ego, a lui déjà franchi le cap en enregistrant 2 albums. Qu’avons-nous rater, nul ne le sait…
Rick a mené une carrière de titan. Dès 1965, il rejoint le groupe THE SPECTRES avec déjà FRANCIS ROSSI et ALAN LANCASTER. Avec ROSSI, les deux compères deviennent des amis que rien, à part la mort, ne séparera… Il participera à tous les albums, sans exception, de STATUS QUO, affirmant un rôle prépondérant au sein de la formation. En plus de ses talents guitaristiques, il chantait aussi sur certains titres apportant ainsi au groupe une couleur différente. Une tessiture de voix autre que celles de ROSSI et LANCATSER.
STATUS QUO, véritable vedette au Royaume-Uni a un statut à part dans ce pays. Il n’est pas rare de voir le Prince Charles assister à certains de leurs concerts. Cette notoriété se développe encore un peu plus pour devenir une véritable institution chez nos voisins britanniques avec en 19991 leurs statues en cire au musée de Madame Tussauds (c’est le musée Grévin anglais).
Véritable icône en Angleterre, le groupe survivra t-il au décès d’un de ses membres fondateurs ? L’avenir nous le dira… En tout cas, pour moi, RICK restera au panthéon de mes artistes préférés !
Nos idoles, tout comme nous vieillissent et disparaissent à un rythme effréné. La liste des musiciens morts en 2016 est longue comme le bras. Souhaitons que cette cadence infernale ralentisse un peu pour 2017. Que cette année apporte une santé de fer à nos métalleux préférés.
Comme Seb 747 et Steve*74 sont un peu les Tango et Cash du live report chez W.T.R, ils vous proposent une nouvelle fois, un concept bien à eux pour vous rapporter les événements de cette dernière journée de Guitare en Scène… Carrément incontrôlables, ces deux-là ! Bref, tout ce qu’on aime ici !
SHAKRA
Seb 747 pour la Part One
C’est un peu sonné que je me rends à ce qui, pour moi, est le deuxième jour du festival. Il est vrai qu’après la prestation de TWISTED SISTER le jour de la fête nationale et d’avoir appris de la voix de DEE SNIDER himself ce qui est arrivé entre temps à Nice, on est un peu dans un état second. Comment ne pas se rappeler ce qui est arrivé quelques mois auparavant à Paris… Mais comme aurait dit FREDDIE MERCURY : “Show must go on”. Et puis c’est pas des p’tits cons qui m’empêcheront d’aller m’éclater et d’aller voir mes groupes de rock favoris. Donc direction Saint-Julien en Genevois pour la deuxième fois en trois jours !
A peine ai-je le temps de passer les barrières que le speaker nous annonce déjà l’arrivée de SHAKRA. C’est pire qu’en Suisse ici, ils ont carrément un quart d’heure d’avance (au grand détriment de mon ami Steve*74 coincé dans les bouchons. lol) ! Comme dirait le proverbe : “Rien ne sert de courir, il faut partir à point”. D’ailleurs cet adage, notre Ti-Rickou devrait peut-être le retenir, non ?
Après avoir vu le groupe au Métal Grésifest quelques semaines auparavant, je sais déjà à quoi m’attendre avec SHAKRA. D’autant plus que MARC FOX l’ancien nouveau chanteur – “C’est un peu compliqué”, nous dira t-il plus tard, “mais c’est comme ça” – est revenu au sein de la formation. Il est plus que certain que c’est le chanteur qu’il faut à ce groupe. Ils ont de l’énergie à revendre et nous le prouve dès l’entame d’un “Hello” qui commence un set survolté.
Malgré le soleil qui a tendance à les éblouir sur scène (trois membres sur cinq ne quitteront pas une seule fois leur lunettes noires), ils sont heureux d’être de retour. Le show qui -contrairement à ce qui avait été annoncé – n’est pas sous chapiteau mais sur la petite scène, est excellent. Les spectateurs qui rentrent au fur et à mesure, n’en perdent pas une goutte.
SHAKRA
Le soleil tape de plus en plus fort, il commence à faire de plus en plus chaud, mais nos amis suisses nous montrent l’étendue de leurs talents. ROGER TANNER le batteur est en pleine forme. Il frappe ses fûts avec une intensité qui met en avant la basse de DOMINIK PFISTER. Celui-ci, en place depuis 2011, n’hésite pas à se montrer au bord de la scène et à headbanguer autant que ses copains. THOM BLUNIER, le brun ténébreux à la lead guitar nous décoche des riffs sensationnels. Et même si, à cause de sa maladie (il finira le concert éreinté soutenu par ses comparses), il bouge moins que son compère THOMAS MUSTER à la rythmique, le bernois se montre un excellent musicien.
D’ailleurs, c’est un peu THOM qui mène la troupe, même si les regards des copines vont vers son blond comparse et vers MARC évidemment. Après un “Wild & Hungry” qui dépote, les SHAKRA quittent la scène.
Ils reviennent pour nous faire un rappel à décorner les bœufs avec “Now Or Never” et “Rising High”. Salutations de rigueur au public, non sans un “Merci ! Vous êtes formidables !” de MARC FOX au public et je me dirige sous le chapiteau. En tous cas, bonne entrée en matière pour ce festival.
STATUS QUO
Arrivé sous le chapiteau, le monde est beaucoup plus conséquent que ce à quoi je m’attendais. Les quinquas – et âges supérieurs – avec des vestes à patches aux couleurs de STATUS QUO sont devant les barrières. Euhhh, si j’avais des doutes sur le remplissage du concert, là je n’en ai plus. C’est blindé !
Bon, STATUS QUO, je les avais pas revu depuis 2010. Ca remonte déjà à six ans. A l’époque j’avais apprécié le concert alors je m’attends à quelque chose de fort.
Peu de temps avant le début de ce show, RICK PARFITT, l’excellent second guitariste du groupe après FRANCIS ROSSI, a été victime d’une crise cardiaque et n’a pu finir la tournée. Qu’à cela ne tienne, les STATUS QUO ont décidé d’honorer leurs contrats avec FREDDIE EDWARDS, le fils du bassiste JOHN. Et d’après les dires du présentateur, ce serait donc son premier gros concert avec le groupe.
Et là, ben… il y a comme un manque. Mais il est vite rempli par cette ardeur qu’à FREDDIE. Il attaque ses cordes comme RICK et malgré sa timidité (il faut le comprendre, jouer avec de telles légendes, il y a de quoi être intimidé), il n’hésite pas à aller au-devant de la scène. Episodiquement certes, mais comme c’est FRANCIS qui tient comme d’habitude le public, ça peut se comprendre. Ce dernier plaisante souvent et charrie régulièrement le père et le fils. Il y a une très bonne ambiance. Aussi bien sur scène que sous le chapiteau.
Ils nous font même un medley comprenant “What you’re Proposing / Down the Dustpipe / Wild Side of Life / Railroad”, des titres qu’ils n’avaient pas joués depuis longtemps.
Un peu plus tard dans la soirée, c’est le hit “In the Army Now” qui est repris en chœur par la foule de Guitare en Scène. Très impressionnant. Et c’est sur “Rockin all over the world” qu’ils nous quittent, faisant sauter en cadence les nombreux spectateurs, jeunes et vieux.
STATUS QUO
Mais voilà qu’ils reviennent pour nous sortir deux derniers titres, dont une cover de CHUCK BERRY !
Sans contexte, un super show. Certes l’absence de RICK est importante, et beaucoup de fans venaient sans grande conviction, mais après le set des anglais, tout le monde est enthousiaste. Oui, le QUO peut exister sans PARFITT (même si mon ami Steve*74 ne serait pas d’accord avec moi).
Le set fini, je me dirige vers les nombreux stands de bars et de restauration afin de me réhydrater après ces deux concerts.
THE SPACE CADDETS
Pendant ce temps, sur la scène village, les SPACE CADDETS jouent. C’est dans un rockabilly endiablé qu’ils font leur prestation.
Comme ce n’est guère ma tasse de thé et même si ce n’est pas désagréable à l’oreille (on n’est pas dans du black ou du death, lol !), je me redirige sous le chapiteau afin de me placer au mieux pour EUROPE.
Evidemment, il y a déjà foule. Du coup, je reste assis en attendant que le concert commence et j’en profite pour taper la discut’ avec un couple lausannois, surpris de voir une ambiance aussi tranquille dans un festival à taille humaine.
EUROPE
Les lumières s’éteignent, la scène s’illumine sur un backdrop de l’album “War of Kings”. C’est MIC MICHAELLI le claviériste, suivi de JOHN LEVEN le bassiste et IAN HAUGLAND le batteur qui montent sur scène les premiers. Viennent ensuite JOHN NORUM, le guitariste – pour ceux qui ne le savait pas déjà – et JOEY TEMPEST, chanteur de son état.
Beaucoup de personnes sont venues pour écouter ce que le groupe jouait dans les années 80… Sans jamais avoir écouté ce qu’ils font maintenant. Evidemment, ils sont plus que surpris lorsque dès le début du set, JOEY attaque – guitare en mains, s’il vous plait – un “War of Kings” d’anthologie.
Forcément, ceux qui connaissent n’en perdent pas une miette et ceux qui s’attendaient à un EUROPE mou du genou et popisant comme dans les années 80 en prennent pour leur grade.
EUROPE
C’est sur un fond bluesy à souhait que EUROPE nous accueille. Ils sont remontés comme un coucou suisse. JOHN NORUM reste très concentré sur son jeu de guitare, décochant quelques riffs dont il a le secret et régulièrement quelques sourires dont il n’est pas coutumier.
JOHN LEVEN qui fera la gueule tout le long du concert, est toujours dans son rythme impassible.
MIC MICHAELLI, qui s’est laissé pousser une barbe poivre et sel depuis la dernière fois où je les ai vus, donne l’impression d’être le chef de la soirée. A chaque fin de morceau, les lumières s’éteignent et il commence à jouer tout seul les intros. Ses camarades le rejoignent dès l’entame des riffs de guitare ou des coups de buttoirs de IAN HAUGLAND.
JOHN change régulièrement de guitare pour une Flying V noire de toute beauté. JOEY, lui, fait le show à lui tout seul, en véritable frontman qu’il est !
Après un “Hole in my pocket”, second extrait de “War of Kings”, c’est le hit “Rock the night” qui débarque et la foule répond présent aux sollicitations de JOEY. En revanche, lorsqu’ils attaquent “Scream for Anger”, un titre de “Wings of Tomorrow” datant de 1984, je n’en reviens pas : la foule reste coite. C’est trop marrant !
S’ensuit un “Last look at Eden” de toute beauté, en mid tempo qui émeut le public. Puis la ballade “Carrie” arrive et là, c’est l’émeute. Les copines sont toutes en pleurs, lol.
Après un troisième titre de “War of kings”, un de “Bag of Bones”, c’est un autre hit qui débarque “Sign of the Times”. 1989, ça ne me rajeunit pas ! Après l’instrumental de “War of Kings” et un titre un peu moins connu “Girl from Lebanon”, un autre hit débarque “Ready or Not”.
Ah, les lumières s’éteignent et IAN HAUGLAND nous fait son drum solo. C’est sur l’air d’”Eine Kleine Nachtmusik” de MOZART qu’il joue et pour une fois, on est loin de s’ennuyer.
EUROPE
Revenu sur scène, le groupe jouent deux hits les uns derrière les autres “Superstisious” et “Cherokee” afin de finir sur “Days of Rock ‘n’ Roll”. Trop fort les EUROPE, ils sont capables de jouer tous leurs hits tout en incluant cinq titres de leur dernier opus en date, sans que cela choque le moins du monde !
Le set est fini. Réellement ? Non, bien sûr, ils ne peuvent pas finir sans qu’ils jouent leur dernier hit “The Final Countdown” que le public attendait avec impatience.
Et c’est sur un rappel de haute volée que se finit, pour moi, cette soirée. Il se fait un peu tard, et malgré le fait qu’il y ait encore un concert avec JOHNNY GALLAGHER, je décide de rentrer… Laissant le soin à mon ami Steve*74 de finir le report du concert.
JOHNNY GALLAGHER
Steve*74 pour la Part Two
Bon, mon camarade de jeu ayant déclaré forfait, je reprends le flambeau pour terminer cette soirée. Il faut comprendre notre ami Seb 747, s’il n’a pas ses huit heures de sommeil, il passe ensuite une mauvaise journée… même si le lendemain est un dimanche ! Eh oui, il ne fait pas bon de vieillir, lol !!!
Pour revenir à des considérations plus musicales, il est vrai que nous sommes déjà à une heure tardive lorsque JOHNNY GALLAGHER foule le plancher de la petite scène.
Ce n’est pas une surprise de le voir ici, il doit même avoir un abonnement à ce festival car je ne compte plus le nombre de fois où il est venu y jouer. Quand on n’aime on ne compte pas, paraît il…
Le show débute avec un GALLAGHER qui a chaussé ses lunettes. Le rock blues distillé est prenant. Le bonhomme sait jouer et manie sa guitare comme un jouet trop petit entre ses mains.
Entre compos et reprises, la setlist défile sereinement mais cela ne va pas durer. JOHNNY enlève ses bésicles et là, tout va changer. On passe à la vitesse supérieure !
Premier invité sur scène ce soir, MARKY X, le guitariste des SPACE CADETTS.
Un petit tour puis s’en va. Ensuite c’est au tour de NONO, oui celui de TRUST, d’arriver. Pas de hard-rock à la TRUST ce soir, mais toujours ce bon vieux rock mâtiné de blues. Les morceaux sont prétextes à de grands bœufs. Les guitaristes s’en donnent à cœur joie et alternent les solos. NONO restera sur scène jusqu’à la fin.
Ensuite, c’est au tour de PATRICK RONDAT d’arriver, suivi bientôt par ERIC GALES, un fabuleux guitariste blues américain. Et pour finir, JACQUES VALDA, un des gentils organisateurs du festival.
ERIC GALES
Maintenant, il y a un monde fou sur les planches de la petite scène. Les spectateurs qui sont restés admirent le spectacle. Nous assistons à un méga bœuf qui s’éternise dans le temps pour notre plus grand plaisir.
Ils n’arrêterons qu’à 3h du matin, une heure où Seb 747 dort déjà depuis longtemps !!! Mais quel plaisir d’écouter ces talentueux guitaristes s’amuser sans problème d’égo et transmettre leurs passions pour notre plus grande satisfaction.. On en redemande !
En principe, quoi de mieux pour terminer en beauté une excellente journée ? Rien, si ce n’est qu’un plouc mal intentionné a essayé de forcer ma serrure de voiture côté conducteur et que depuis je dois passer de l’autre côté pour entrer. C’est ça le rock‘n’roll…
Le hard-rock boogie, du hard-rock avec une grosse louche de blues, un truc à vous décoller la tête des épaules !!!!
AC/DC – T.N.T. Du rock, du blues, de la distorsion passés à la moulinette du bush australien, ça donne des classiques.. du groupe et du hard-rock en général. De “It’s a long way to the top” à “Live wire”, de “T.N.T.” à “High-voltage”, cet album est vraiment un must à posséder !!
AC/DC – Highway to hell Le rock boogie se durcit en hard boogie et cela donne un chef d’œuvre. De “Highway to hell” à “Walk all over you”, de “Touch too much” à “Shot dowm in flames”, la guitare d’Angus et la voix de Bon Scott font merveille. Hélas, pour la dernière fois. Un vrai testament de Bon Scott et un vrai laisser-passer pour le succès pour AC/DC avec cet album. Une pure tuerie !!
ROSE TATTOO – Rock ‘n’ roll outlaw Bon, eux aussi ils passent leur rock blues à la sauce bush australien avec un chanteur à la voie râpeuse à souhait. Ca donne des morceaux boogie teigneux. De “Rock ‘n’ roll outlaw” à “The butcher” and “Fast Eddy”, un vrai putain d’album à écouter très fort !!
ROSE TATTOO – Assaut and battery On est toujours dans le style du premier album : de la musique qui nique la nuque. Même si, à la première écoute, il n’y a pas de bombe comme dans Rock ‘n’ roll outlaw, les morceaux sont efficaces et donnent un album qui passe sans problème les barrières du temps. “Assaut battery” et “Suicide city” sont des tueries !!
ROSE TATTOO – Blood brothers Allez ! une trentaine d’années après, les TATTOO reviennent avec un album qui fait du bien..partout sauf à la nuque !! Content de vous retrouver, messieurs ! avec votre boogie des kangourous. Une bien bonne surprise ce Blood brothers.
AIRBOURNE – Runnin’ wild Le CD démarre et la tuerie commence. Du hard boogie en provenance direct du pays des kangourous, du rock nerveux et teigneux, des titres qui sont déjà des classiques : “Runnin wild”, “Too much, too young, too fast”, “Let’s ride”. Bref, un album qui s’est positionné en peu de temps comme un classique du hard boogie et du rock tout court.
THE FOUR HOURSEMEN – Nobody said it was easy C’est parti pour un hard boogie des familles. Des morceaux de tueur. “Rockin’ is my business”, “Can’t stop rockin’”, sont des brûlots incandescents. Un album à écouter et à ré-écouter sans modération !!
AMERICAN DOG – Last of a dying breed Du hard boogie vitaminé qui sent la sueur et la bière. “Drank too much” donne vraiment soif ! Des musicos qui ne se prennent pas la tête.. de toute façon, elle bouge trop !
NASHVILLE PUSSY – High as hell 2 garçons, 2 filles carrément partis dans un hard boogie avec une voix à la Lemmy de Motorhead. Ca dépote grave. Les morceaux font mouche,”High as hell”, “Go to hell”, “Let’s ride”, “Piece of ass” plus un cover des TATTOO (Rock’n’roll outlaw). Bref, un album sex, drugs and rock ‘n’ roll qui fait taper du pied et bouger les cheveux !!
STATUS QUO – Dog of two head Du pur boogie rock avec des monstres de morceaux : “Mean girl”, “Gerdundula”, “Railroad”. Du boogie à l’ancienne mais ça marche aussi très bien avec les cheveux !!
PEER GUNT – Fire wire Bon, il y a des pays où il fait tellement froid qu’il faut bouger tout le temps pour ne pas geler.. Et bien cet album est là pour ça. Du boogie hard qui décoiffe : “Fat girls”,”Homebound train”, “Red cadillac”.
PANAMA – Dog’s piss Des parisiens qui font du boogie rock, des morceaux qui balancent à l’australienne, un CD bien sympa, sans prise de tête.
STICKY BOYS – This is rock ‘n’ roll Cette petite bombe de boogie hard a toute sa place ici. Les morceaux “This is rock ‘n’ roll”, “Rock “n” roll nation”, “Night rocker” sont des petites pépites. Ce CD est un vrai O.V.N.I. dans le paysage musical 2012 !!
ROMEO DOG – Romeo dog C’est Peter Wells, guitariste des ROSE TATTOO qui est au chant et à la slide. On est dans un boogie teinté de bush australien et c’est très bien fait. Ca fonctionne assez bien, j’ai les cheveux qui bougent tout seuls ! Les morceaux sont très efficaces. Un CD à avoir dans ce style.
DAVE EVANS – Sinner On est dans du boogie hard à la AC/DC. Un peu compréhensible car Dave Evans a été chanteur d’AC/DC avant leur premier 33t et l’arrivée de Bon Scott. Un album sympa dans le style hard boogie qui envoie le plomb !!
SIDEBURN – Cherry red Allez ! du hard rock boogie made in Suisse ! Et ça marche direct. La voix va bien, les refrains aussi, les morceaux frappent entre les deux yeux. “Rock ‘n’ roll queen” a une rythmique d’enfer et “Hurricane race” est un vrai bijou. Un achat que vous ne regretterez pas !
KROKUS – Métal rendez-vous On est en plein boogie hard à la sauce AC/DC, revu par nos amis suisses. Et ça le fait dès le premier morceau ; on se retrouve en train de taper du pied ! Préférence pour “Heatstrokes” et “No Way”.
ANGEL CITY – Face to face Bon, pas facile car tous les morceaux ne sont pas boogie. ANGEL CITY, c’est plus complexe mais rien que pour “Can’t shake it” et “Take a long line”, ils ont leur place ici. D’ailleurs, les chef-d’œuvre ont leur place partout !!
GENOCIDE – Stranded Une reprise des TATTOO pour commencer et donner le ton. Du hard boogie des familles. Les compos sont dans le même esprit. Tu tapes du pied et tu bouges la tête ; un vrai bonheur cet album. Heu, je ne vous ai pas dit que c’est le groupe avant SIDEBURN ? et ben voilà, c’est fait ! Maintenant bon courage pour le trouver car cette petite perle est rare !!
KORITNI – Lady luck Des australiens et un français pour un hard boogie baigné du son des kangourous. Bon mes cheveux ont bougé, c’est toujours bon signe. Gros son, belle voix.
HARDBONE – Dirty ‘n’ young Du hard boogie comme on l’aime, bien graisseux et puissant avec des refrains qui tapent et restent en tête !
JACKYL – Jackyl Heu, sur la pochette il y a un chien avec une tronçonneuse, dans le CD aussi. Heu.. pas le chien, la tronçonneuse car ils font des solos avec. De vrais dingues qui font du hard boogie avec une tronçonneuse !! Et des morceaux de folie comme “Stond alone”, “Dowm on me”, “Redneck punk”. J’arrête ! Allez l’acheter c’est un must dans le style !!
PAPERBACK FREUD – Roller Et c’est parti pour du bon rock-hard boogie des familles qui fait bouger les cheveux ! Les rythmiques sont puissantes, les solos précis et il y a même une putain de ballade à faire pleurer dans les chaumières (“Devil Man”).
PAPERBACK FREUD – All in a day’s work Putain de morceau d’ouverture ! Ca tape fort d’entrée. Des riffs de tueur et une voix qui complète l’œuvre ! Les huit autres morceaux sont dans le style pas de quartier. Du hard boogie comme on l’aime. Un grand album à avoir dans sa collection !
THE DAMN FINE BAND – The damn fine band
Des classic du blues et du rock passés à la sauce ROSE TATTOO. Trop, trop bon !! Un album à écouter très fort ! Ho yeahhhhh !!
V8 WANKERS – The demon tweak Ils sont tatoués. Ils font le hard boogie à la mode chez les kangourous.. Et ils le font très bien ! Ca déménage grave ! Allez ! Mad Max va arriver !!
V8 WANKERS – Hell on weels On ne change pas une recette qui marche : du hard boogie sauce australienne, une voix passée aux whiskies, des refrains qui tapent !