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STICKY BOYS

Report by Steve*74 et Seb 747
Crédits Photos : Denis Charmot

Il y a quelques années de ça, JOE DASSIN nous vantait dans une chanson à succès “l’Eté indien”. Cette année l’été indien, comme une partie de la société, est en grève. L’automne est en avance sur le calendrier et nous avons plutôt de la pluie et du froid que du soleil… Aussi lorsqu’un concert pointe le bout de son nez à l’horizon, l’esprit pluvieux fait place au soleil… surtout si à l’affiche vous avez les STICKY BOYS ! Alors, comme souvent ces derniers temps, direction la Suisse pour aller à l’Undertown de Meyrin.

Pour une fois, nos cousins suisses sont en retard sur l’horaire annoncé. Eh oui, tout fout le camp ma brave dame, même les institutions…. Nous avons donc du temps libre pour visiter la place –  vide à cette heure-ci – située devant la salle. Chou blanc pour nous :  c’est moderne certes mais il n’y a rien à voir ni à en attendre, à part attraper un bon rhume car la température est fraîche.

DASHING DIVAS

Quand les DASHING DIVAS arrivent sur scène, la salle est loin d’être pleine. C’est dommage pour les groupes qui vont se produire ici ce soir. Amis métalleux, bougez-vous car il y a souvent une bonne programmation dans cette salle et il serait dommage qu’elle ferme ou qu’elle arrête de programmer des concerts métal !

Mais revenons à nos moutons avec les DASHING DIVAS. Non, non, ce n’est pas la marque de produits cosmétiques, mais bel et bien un power trio franco-suisse, groupe formé en 2013. Nos fringantes divas ont déjà pas mal bourlingué dans la région en assurant une petite trentaine de concerts. C’est donc un groupe soudé et cohérent que nous voyons aujourd’hui.

DASHING DIVAS

Le premier morceau est un instrumental qui nous plonge tout de suite dans leur univers. Contrairement à beaucoup d’autres formations, ils ne revendiquent aucune influence. Leurs inspirations viennent du hardcore 90’s mêlées à du psychobilly. En gros sur des riffs à tendance psyché, vous rajoutez un zeste de hardcore avec une ambiance flirtant bon le grunge. Difficile de définir vraiment le style pratiqué par nos trois énergumènes.

DASHING DIVAS

La guitare et le chant sont assurés par un seul homme, JULIUS MAXIMUS.  Ce nom d’artiste sonne comme un empereur romain. Pour le porter, il faut élever son jeu de guitare vers les cimes afin de ne pas paraître ridicule. Chose faite aisément par notre homme, même si techniquement il ne revendique pas sur sa page web un super niveau. Eh oui, il existe des musiciens avec un ego non hypertrophié…. (je viens de me faire quelques amis, là !). Il est efficace, sympathique et c’est largement suffisant.

DASHING DIVAS

Il est aidé dans sa tâche par JAZEY JACKSON à la batterie, et le remuant PAUL DORY à la basse. Les morceaux défilent sans à coup et de façon énergique. C’est bien fait et agréable à écouter. Le morceau de fin, qui est lui-aussi un instrumental, est peut-être le seul bémol de cette setlist. Pas qu’il soit mauvais, mais à mon humble avis, on ne termine pas par un instrumental.

Pendant l’entracte au lieu d’acheter des esquimaux comme au cinéma, nous, nous allons au stand merchandising visualiser de probables dépenses. Pour vous raconter ça, je laisse la place à mon compère Seb 747.

Comme souvent lorsque nous faisons des virées ensemble, mon partenaire de virées me laisse la main pour finir les reports. Bon, comme j’ai oublié mon appareil photo, j’ai pu me concentrer sur les groupes. Ça ne devrait pas être trop difficile, mdr !

BORN AGAIN

À peine le temps de jeter un œil au merchandising des STICKY et de me poser l’éternelle question « T-Shirt or not T-Shirt ? » que les premières notes de BORN AGAIN résonnent dans l’Undertown.

Les Bisontins ne sont pas venu pour faire de la figuration, et ça se voit. Pour avoir jeté une oreille sur leur premier album, je sais déjà que ça va dépoter.

Comme dirait Ti-Rickou : « ça déboîte bien sa mère-grand dans les orties !! ».

BORN AGAIN

THIERRY, le chanteur, a une belle voix caverneuse. Elle est à la limite de ce que je peux écouter mais j’apprécie le côté compréhensible des paroles. Pour une fois qu’un chanteur à la limite de l’extrême ne grogne pas plus qu’il ne chante, ça fait plaisir à entendre. Il faut dire ici qu’avant d’être dans BORN AGAIN, il officiait au sein de BROKEN EDGE, un groupe thrash, alors ça laisse des traces.

CHRIS SAVOUREY à la guitare nous envoie des riffs à la JUDAS PRIEST et consorts. Cet homme est particulièrement connu dans le paysage métal français. Il est l’heureux papa de trois albums solo sous son nom et a participé à des groupes comme HEAVENLY, SILVER DIRT ou encore KARELIA. Excusez du peu, le CV du bonhomme est impressionnant ! CHRISTOPHER, le bassiste, et PICH, le batteur, font une sacrée paire rythmique.

BORN AGAIN

Le fait est que même s’ils se sont formés l’an passé, nous avons affaire à des jeunes vétérans qui, à mon humble avis, n’ont plus le temps ni l’envie de jouer les midinettes. D’où le côté un peu rentre- dedans du groupe. Plus de fioritures, aller à l’essentiel, surtout vocalement, telle pourrait être la devise de BORN AGAIN. Ce mélange détonnant de hard-rock classique et de virulence vocale à tendance à me fasciner. En plus, les refrains sont faciles à retenir et traînent encore au fin fond de votre cerveau plusieurs heures après.

Le son, excellent au demeurant, est massif, voire abrasif. C’est « coup de boule balayette » plutôt que « câlins et bisous ». Nous ne sommes pas dans le pays des Bisounours ici. Ça pulse grave, ça bourrine vocalement parlant… et ça surprend musicalement. Quand vous vous prenez des brûlots tel que “Betrayal”, ou “Deal with the Devil”, ou pire encore « Preachers of the Night » dans les cages à miel, il y a de quoi rester sourd pendant plusieurs heures.

BORN AGAIN

Pour terminer le show, ils assènent “No class”, une reprise de MOTORHEAD. On pourrait citer ce groupe comme parrain pour son influence sur BORN AGAIN ainsi que BLACK SABBATH pour certains riffs lourds.

Nous ne sommes pas nombreux ce soir et, même si on pourrait reprocher aux BORN AGAIN un côté trop brutal (un peu plus de mélodie serait selon mon goût personnel, le bienvenu), ils ont su par leurs coups de butoir déboîter les nuques des spectateurs présents.

On reprend nos esprits en allant taper la discute avec THIERRY qui, de prime abord, parait impressionnant mais qui est en fait un musicien tout à fait abordable.

STICKY BOYS

Mais pas le temps de s’attarder, voilà que les STICKY BOYS montent sur les planches.

Impossible de rater une miette de ce concert, notre rédacteur en chef, fan absolu du groupe, nous en voudrait. Et comme nous ne voulons pas d’ennuis avec lui (mdr), nous courons vite devant la scène dès les premières notes du trio. Pour ne rien oublier, nous ferons le report des STICKY BOYS à deux, l’union faisant la force parait-il.

STICKY BOYS

Dès les premières notes, on sent que les garçons ne sont pas là pour cueillir des fleurs. Que nous soyons une vingtaine ou une centaine, ils lâchent les freins. Et les hits ? En veux-tu ? En voilà ! De “She won’t let me in”, tiré de leur dernier album “Calling the Devil”, à “Better Days”, en passant par “Ready to go”, ils y sont tous passés. Des plus anciens tels que “Bang that head”, “Big thrill” ou “Bad reputation” aux plus récents, comme “The future in your hands”, “Girls in the city”, “Calling the Devil”, tous sont acclamés par le public de connaisseurs.

STICKY BOYS

Et voilà qu’on secoue la tête de « droite à gauche, de haut en bas » comme dirait Dora l’exploratrice. C’est monstrueux ! Les morceaux défilent à une vitesse phénoménale. En plus, comme la setlist est dans leurs têtes, il m’est bien impossible de me souvenir de tous les titres joués ce soir.

Le vieil adage “c’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes” sert d’annonce à ALEX KOURELIS, le guitariste chanteur leader (j’en passe et des meilleures) pour annoncer sans le nommer le morceau suivant. Les connaisseurs vont vite reconnaître une reprise de CLASH. Titre un peu surprenant je trouve et étrange pour l’univers musical des STICKY… même s’il ne dépareille pas trop.

STICKY BOYS

ALEX n’a de cesse de haranguer le public présent avec des « Ca va, Genève ? » entre chaque morceau. Il est super content d’être là et ça se lit sur son visage. TOM BULLOT, le batteur complètement frappé, assomme l’Undertown à grands coups de charleston et soutien ses camarades en n’hésitant pas à doubler les chœurs. JB CHESNOT à la basse, campé sur ses deux jambes, assure les chœurs tout en exhortant, lui aussi, les Meyrinois.

“Fat boy Charlie” clôt ce show monumental.

STICKY BOYS

A peine les dernières notes distillées que les STICKY BOYS se présentent à leur stand sans passer par les loges. Il est toujours agréable de constater la disponibilité de certains musiciens.
Nos douleurs cervicales redoublent lorsque nous leur parlons, tellement ils sont grands… Et pourtant, nous ne sommes pas des nains, lol !!

Comme d’habitude, les absents ont eu tort de rater cet excellent concert dans la ville du créateur du web. Vivement le prochain !!!

Un grand merci à Denis pour les photos !!

STICKY BOYS

 

 

 

LOGO BDM LIVE

Bon, un samedi sans concert c’est forcément un samedi pourri. Du coup, même si l’affiche qui m’intéresse est a plus de 3h de route, je me suis résigné. Si, si, c’est vrai ! Sauf que d’un seul coup, en rentrant de balade une petite phrase va tout changer : “Tu as vu, les STICKY BOYS viennent de poster sur Facebook, ils sont entrain de boire du Bourgogne avant leur concert”. Du Bourgogne ? Connaissant leur habitude de se plonger dans les productions locales, je fonce sur l’ordi. Ils jouent où en Bourgogne et à quelle heure ? Et là, hop en moins de quatre minutes j’apprends qu’ils jouent au BDM Live Fest à 22h et je sais même désormais où se trouve Esbarres. Donc en moins de temps qu’il n’en faut à ma femme pour trouver la sortie de la salle de bain, c’est parti, on the road again !! Conceeeert !!!!!

Bref, 1h40 après, je suis dans un petit village près de Dôle où je retrouve plein de copines et de copains de Dijon (et oui, les STICKY BOYS, on les connais bien dans le coin et on les aime !).

ANNSOBAD 1

ANNSOBAD

Bon, j’ai loupé le premier groupe de l’affiche mais je suis juste à l’heure pour ANNSOBAD, groupe de rock pop métal de Châlon-sur-Saône avec chanteuse . Heu, c’est tout jeune, ça madame. Du coup, ils alternent covers et compos. La voix est sympa, scéniquement  ils ont déjà travaillé. Après, c’est encore en cours de rodage et au bout de quelques morceaux, je vais faire un tour au bar. ANNSOBAD, ce n’est pas mauvais, juste pas mon truc, trop pop-rock pour moi en fait. Donc à revoir plus tard.

La pause au bar va être longue car maintenant c’est un tribute band à ZZ TOP qui vient sur scène. Comme d’hab’, je ne vais pas faire de report, mais là on est quand même dans un tribute qui ne fait pas les choses à moitié : costumes, moumoutes sur les guitares et bien-sûr les barbes sont là. Bref, la totale ! Quitte à faire un tribute band, FUZZ TOP y va à fond. Heu, peut-être même un peu trop à fond car il est près de minuit, qu’il reste encore deux groupes qui doivent monter sur scène et qu’ils ne s’arrête pas de jouer ! Et en plus ils en rajoutent une couche en disant que les autres groupes ne leur en voudront pas !!! Moi je suis vert car il y a vraiment plein de monde mais vue l’heure, j’ai peur que les gens ne partent à la fin de leur prestation. Et donc que les STICKY BOYS doivent se contenter de jouer devant une poignée de spectateurs…

STICKY BOYS 1

STICKY BOYS

Mais non, j’ai sous-estimé le pouvoir des STICKY car malgré l’heure tardive la place du village, même si ça s’est un peu éclairci, reste noire de monde pour l’entrée en scène des STICKY BOYS !! Entrée en scène très ZZ TOP soit dit en passant !

Et c’est parti ! Les copains ne sont pas là pour faire de la tapisserie mais bien pour nous jouer leur putain de fukin’ rock’n’roll à la sauce STICKY BOYS. Et putain, que c’est bon !! Ils sont dans une grande forme et le public composé en grande partie de connaisseurs régit au quart de tour. Les paroles sont reprises par cœur comme un seul homme – ou femme d’ailleurs. Il y a une putain d’ambiance ! Sur scène, ça déménage grave. Le show est bien rodé mais toujours fukin’ rock’n’roll. Les morceaux de leurs deux album sont des putains de brûlots incandescents et des hymnes hard-rock’n’roll qu’on prend plaisir à reprendre en choeur.

Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de les voir en live, un concert des STICKY BOYS, c’est comme être pris dans un rouleau compresseur, d’en être content et de trouver ça trop bon et bien sûr trop court.

Mais il est déjà plus d’1h30 du mat (merci le cover band !!) et on doit se contenter d’un show je pense un peu raccourci car il reste un groupe qui doit monter sur scène. Putain que c’était bon ! Allez, pour chipoter j’aurais bien aimé entendre un ou deux morceaux du prochain CD qu’il commence à enregistrer à partir de lundi. Mais bon, je patienterai !

HARMORAGE 1

HARMORAGE

Malgré l’heure très tardive, je veux quand même attendre le dernier groupe HARMORAGE, groupe de métal de Lyon que je ne connais absolument pas. Le changement de plateau est rapide, et c’est parti.

Heu, comment dire, c’est bien fait, les musicos sont bons, scéniquement ça le fait, mais putain c’est violent ! Surtout la voix ! Alors déjà qu’en temps normal, je suis allergique à ce genre de chose, mais à deux plombes du mat’, je craque très vite.

Et hop, le temps de dire au revoir aux potes et bien-sûr aux STICKY BOYS qui sont assaillis à leur stand merch’ et je ne suis plus là ! Comme une bonne partie du public d’ailleurs.

En tout cas, une méga bonne découverte que ce BDM LIVE. Programmation à suivre pour l’année prochaine !!

Long live STICKY what ?? STICKY BOYYYYYSS !!!!!!

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Allez ! Par cette belle journée, direction Grenoble et plus précisément une salle que je ne connais pas : la Bifurk.

Heu… le décor extérieur me fait un peu penser à “Rue barbare” et la salle se trouve dans une sorte d’entrepôt, mais une fois trouvée l’entrée, c’est un endroit cool !

Tiens, c’est bizarre, il n’y a pas de têtes connues ce soir. Les hardos de Grenoble devaient avoir autre chose à faire.. En revanche, il y a beaucoup de filles !! Ce qui est normal car le concert de ce soir est programmé dans le cadre d’une soirée des Cannibal Marmots, équipe de roller derby.

Bon, en tout cas je suis à l’heure, moi.. Et de toute façon, je ne risque pas de louper la première partie puisqu’il n’y en a pas !

J’ai à peine le temps de manger une pizza que les STICKY BOYS montent sur scène. Toujours en chemises en jean et bermudas et la main sur le cœur. Leur entrée est bien rodée et efficace !

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Et c’est parti ! Comme à leur habitude, les copains c’est “direct à fond dans le vif du sujet” avec des morceaux qui te font bouger des cheveux aux orteils. Tu rentres direct dans leur univers à grands coups de hard boogy des familles, joué par trois fous furieux qui lâchent tout sur scène.

Et ça marche encore une fois ! Le public bien en nombre –  plus de 250 personnes, succombe à nos copains. Les gens bougent, dansent et sont très réactifs à la performance des STICKY BOYS.

Les STICKY, très en forme ce soir déroulent leurs morceaux puisant dans leurs deux albums. Et, comme à chaque fois en live, c’est vraiment terriblement efficace ! Le live, les STICKY BOYS ils adorent ça et ils maîtrisent parfaitement. Ils font participer le public à leur petit jeu : quand Alex le chanteur crie “Sticky what ?”, le public répond “STICKY BOYS”. Et ça fonctionne à fond !

Leurs morceaux et leur énergie emmènent tout le monde jusqu’à la fin du set. On a droit à une reprise de derrière les fagots qui fera re-rentrer en quatrième vitesse ceux qui étaient partis fumer une clope pour venir s’éclater les cervicales. Bon, même si les Sticky leur demandent d’abandonner leurs rollers pour des surfs !!!

Les STICKY BOYS n’ont pas trop l’habitude des rappels, mais là ils vont nous revenir et finissent de nous achever avec leurs décibels diaboliques. Allez, un petit morceaux et c’est fini.

Putain, quelle baffe ! Une grosse prestation des copains ce soir ! Ils sont vraiment prêt pour la mainstage du Hellfest. Comment je ne suis pas objectif ? Comme dirait Ovomaltine, les STICKY BOYS, c’est de la dynamite et je suis sûr qu’au Hellfest ils vont tout éclater !!!

Bon, juste le temps de papoter un peu avec eux avant qu’ils n’aillent jouer les arbitres pour le concours de air guitar qui clôture la soirée et il est déjà temps de se quitter.

Quoi de mieux qu’un concert des STICKY BOYS pour avoir la pêche ?

Ah oui, les copains hardos de Grenoble et environs, vous avez vraiment loupé un putain de concert, vraiment rock’n’roll hard avec des filles, de la bière et les Sticky what ?? STICKY BOYS, of course !! Allez séance de rattrapage au Hellfest mais aussi, plus près, au Serpaize en Rock, à côté de Vienne. Je vous le dis : les STICKY BOYS, c’est un groupe qu’il faut absolument voir en live !!

Heu, je ne vais peut-être pas mettre leur CD pour rentrer moi car c’est juste un coup à ramener une photo-souvenir ce truc !!!

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BOOBS COLLECTION 8

BOOBS COLLECTION

OK, là je m’éloigne du périmètre habituel mais il y a deux bonnes raisons à ça. Déjà la première c’est qu’un concert des STICKY BOYS, ça ne se loupe pas ! La deuxième, c’est que le concert devait initialement être joué au Baracat’ à St-Maurice Colombier mais qu’entre temps, le lieu a été victime d’une fermeture administrative pour travaux de sécurisation et d’isolation. Donc le concert de ce soir a été transféré à l’Atelier des Môles et s’est transformé en concert de soutien au Baracat’ ! Et le Baracat’, Ti-Rickou, il aime !!

Voilà les deux excuses pour la virée ! Et vous allez rire, mais même une putain de crevaison ne va pas m’empêcher d’être à l’heure pour la première partie !

BOOBS COLLECTION 4

BOOBS COLLECTION

Les BOOBS COLLECTION, groupe de Belfort ou presque monte sur scène. Bon, je ne les connais pas donc pas d’à priori. Le groupe est assez jeune et propose du hard-rock’n’roll de bonne facture.

Ils ont déjà une bonne approche du live et une mise en scène sympa pour l’annonce des morceaux ; à la manière des matchs de boxe, une playmate légèrement vêtue vient se balader sur la scène en portant à bout de bras un carton portant le titre du morceau. Il y a en plus une certaine mise en situation desdits morceaux. Bref, une bonne idée pour être sûr d’avoir toute l’attention du public ! Surtout masculin d’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi, lol !

Sinon musicalement, dans le style ça le fait plutôt bien. Les BOOBS COLLECTION envoient la purée. Ca joue. Dommage que le son ne soit pas réglé un poil plus fort sur la voix.. En tout cas, c’est bien fait et on ne s’emmerde pas ! Un groupe parfait pour commencer la soirée.

Allez, il faut soutenir le Baracat’ donc pause sandwiches pourvus par la charcut’ du coin et boissons. Eh, c’est pour la bonne cause !!

Allez, c’est reparti ! Les STICKY BOYS montent sur scène, chemise en jean et bermuda pour les trois. Et ça démarre comme d’hab’ in the face version “les freins, c’est pour les lâches” ! Le public assez nombreux réagit instantanément et du coup l’ambiance est direct top ! Il faut dire que les morceaux de nos trois allumés t’attrapent direct par la racine des cheveux et te font bouger la tête et taper du pieds comme un possédé, que leurs refrains te forcent à les hurler à tue-tête et que les morceaux de “Make Art” leur dernier album en titre sont des putains de brûlots en live !

STICKY BOYS M3-

STICKY BOYS

ALEX à la guitare et au chant et JB à la basse se donnent corps et âme sur scène et se démènent comme des fous furieux. TOM quant-à lui martèle ses fûts avec une putain de frénésie. Waouhhhh !!

Les brûlots de leur premier CD ne sont bien sûr pas oubliés et nous assènent une série de grosses tartes qui font du bien !!

Le concert passe à la vitesse d’un shooter de tequila. Et c’est fini. La lumière se rallume, la sono aussi, tout le monde est KO debout. Mais tout le monde en veut plus et se met à scander le nom des STICKY BOYS, jusqu’au moment où Rémy, un des membres de l’orga craque et finit par aller les voir en loge….

Et revoilà nos copains !!!! Ils arrivent encore dégoulinants de sueur et nous expliquent que les rappels, ce n’est pas leur truc mais qu’ils vont quand même nous faire un morceau. Et ce morceau, je vous le dis parce que vous n’allez pas trouver, c’est un morceau des BERURIER NOIR !! Si, si, c’est possible ! Les na na na sont bien faits et le public les reprend en choeur. De toute façon, tout le monde s’en cogne la ceinture à clous des paroles ! Mini-pause pour décider ce qu’ils vont nous jouer après. Des cris fusent pour réclamer “Rock ‘n’ Roll Nation” ou “Kids in America”. Alex et JB se remettent face à face à chaque bout de la scène. Alex nous dit “Au début du concert ça faisait ça !” et… ils recommencent le concert du début !! Enfin les deux premiers morceaux du set.

Les gens du public sont comme des dingues !! Cà, c’est une fin de concert… Les STICKY BOYS finissent avec un final départ de scène très BLUES BROTHERS. Whaaa ! Là c’est fini !

Bon, le temps de papoter un peu avec eux, de prendre des renseignements sur leurs prochains concerts plus près de mon home sweet home et de se dire à bientôt, de papoter avec les patrons du Baracat’ et de se dire au mois prochain pour le concert d’ABSOLVA, de dire aussi au revoir à Rémy qui, lui, est toujours sur son petit nuage et il est méga tard.

Je suis vanné mais putain que c’était bon !! Chaque fois que je vois les STICKY BOYS c’est encore plus fort ! Et si vous ne me croyez pas eh bien ils vous donnent RDV sur la main stage du HELLFEST. On vous aura prévenus, les STICKY BOYS, ça déménage grave !!

Ah oui, pour ceux de Lyon qui ne bougeront pas au Hellfest, ils seront à l’affiche du Serpaize en Rock 2015 ainsi que sur d’autres fests. 2015 sera STICKY BOYS !

Heu, moi j’ai un problème : je n’arrive pas à arrêter mes cheveux de bouger ! Ca ne va pas être pratique pour conduire cette histoire !

PS : un spécial long live au Baracat’, car un café-concert de ce niveau et avec cette prog’, il ne faut pas qu’il ferme !