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TYTAN

Bon un concert le jour de la Saint-Valentin c’est toujours, on va dire… délicat et potentiellement source de problèmes avec son amoureuse ! Donc je réfléchis toujours bien avant de m’y résoudre !!

Et tu fais une balance : d’un côté, c’est une fête commerciale et je n’aurais peut-être pas l’occasion de revoir ces groupes, de l’autre même si c’est pas bien de laisser ma chérie ce jour-là , elle est super compréhensive. C’est de la faute à James, le patron du Thunder, aussi qui a collé cette affiche pour cette date ! Mettre TYTAN, un groupe de la NWOBHM que je n’ai jamais vu en live avec FINGERNAILS, les thrasheurs italiens et les grenoblois de ELECTRIC SHOCK, ce n’est pas gentil.

Je suis faible et les lecteurs du webzine comptent sur moi. “T’es sûre, ça ne te dérange pas ? Cool !”

FINGERNAILS

Et c’est donc on the road again, direction Saint-Etienne. Contre toute attente, je me gare sans problème et j’ai même vingt minutes d’avance..  

D’entrée de jeu, je sais qu’on ne va pas être nombreux ce soir : Saint-Valentin plus Barça, mauvaise équation.. Tiens, je ne vois pas mes copains d’ELECTRIC SHOCK… Ah, c’est normal car finalement, ils ne jouent pas. Je suis dégoûté car, comme vous le savez, j’aime bien ce groupe. De l’autre côté, la soirée finira plus tôt et je serai plus vite chez moi !!

Pendant que le PSG se joue des pronostics et colle un deuxième but au Barça, je descends dans les entrailles de la bête pour le début de FINGERNAILS. De suite, il y a un côté MOTORHEAD frappant. On est dans du thrash d’il y a trente ans, du thrash rock-hard. C’est bien mieux que ce que à quoi je m’attendais.

Là, ça envoie mais ça reste audible. La voix est au niveau de LEMMY, c’est rauque… Surtout sur leurs anciens titres d’ailleurs. Je suis moins fan des morceaux plus brutos où le chanteur force vraiment la voix.

Les morceaux que j’apprécie vraiment sont sur leur premier album qui date d’une époque où la galette qui gratte et saute était reine !! Ouah, ça déménage les cages à miel, ça fait du bien ! En plus ce soir, le son est bon et pas trop fort. Top !

Allez, c’est l’heure de ma rituelle pause pita trop bonne chez le syrien d’en face. Il me voit tellement souvent que maintenant, je n’attends même plus et qu’il descend me l’apporter dans le Thunder ! Si c’est pas top, ça !! Je ne risque pas de louper le début de TYTAN au moins. Ce serait vraiment bêta !

TYTAN

TYTAN commence d’ailleurs à faire les balances et ça sonne bien. Heu, ce ne sont pas les balances, ils ont attaqué directement !!! Descente à donf dans la salle ! Putain, c’est trop bon ! Ils jouent un heavy dans la pure ligne des groupes de NWOBHM, dans la ligne des PRAYING MANTIS et consorts. Sur scène, ils sont un peu serrés car un clavier, ça prend sa place !

Les morceaux de leur album sont terribles en live. Le chanteur a une voix magnifique, les solos du guitariste sont terribles. Le clavier tient vraiment sa place et n’est pas envahissant. Juste ce qu’il faut. Le batteur et le bassiste assurent une base très solide.

On n’est pas trop nombreux mais on est au paradis du hard-rock ce soir avec TYTAN. Quel manque de chance ou quelle injustice que ce groupe ne soit pas plus connu ! Ca va vite, trop vite et le groupe nous annonce que c’est fini. Nous, on ne veut pas : “One more, one more !!”. Yes, c’est reparti pour un rappel de folie !! Les musicos sont heureux d’être là, de jouer leur musique.

Le Thunderbird est une porte magique qui permet de voyager dans le temps ; l’espace d’un instant, j’ai seize ans, je n’ai pas de problèmes autres que de profiter du moment présent pour headbanguer. Mon djean s’est transformé en moule-burnes rayé blanc et noir, mes poignets arborent des bracelets cloutés, mon blouson est un perf’ avec une veste à patches coupée… Heu.. allez, je redescends parce que là c’est vraiment fini.

Petit papotage obligatoire avec le groupe. Ils n’ont plus de CD à vendre car ils ont été dévalisés sur leurs dates précédentes, sniff ! Même pas possible de continuer ce moment dans la voiture…

Bon, retour au bar. Le PSG a mis une fessée à Barcelone (eh oui, c’est possible !) et TYTAN a mis une grosse baffe à Ti-Rickou !! Ouah, là je vais mettre du temps à revenir à moi car il faut bien l’avouer, je suis fan du style de cette époque, des TYGER OF PAN TANG, PRAYING MANTIS, DIAMOND HEAD, MORE, SAMSON et de tous les autres qui sont restés dans l’ombre et n’ont pas atteint la lumière… alors que DEF LEPPARD, IRON MAIDEN remplissent des stades. Mauvais karma probablement. Enfin, je m’en fous, j’ai vu TYTAN… je risque de dormir dans le canapé mais j’ai vu TYTAN !!!

Un grand merci encore à James et à Elise de nous permettre de vivre des moments comme ça !

Long live NWOBHM !!

PS : pour tous les fans du style, ce concert c’était vraiment le concert à ne pas louper !!!

TYTAN

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ANVIL

Ce mois de Novembre ne fait pas exception à la tradition qui fait de ce mois un enfer pour les fans de hard-métal qui aiment aller voir les groupes en live. Les dates s’enchaînent à un rythme effréné, voire effrayant. Et malheureusement comme on ne peut pas se couper en quatre ni même en deux, il faut faire des choix. Moi perso, il était hors de question que je loupe l’unique date en France des canadiens de métal speed ANVIL.

Donc direction le Kao à Gerland. C’est pratique, je pourrais presque y aller les yeux fermés pour l’instant. Un mardi, nickel pour circuler et se garer. Et donc forcément, je suis à l’heure et même en avance. Et là une question se pose : est-ce qu’il y a une première partie ? C’est vrai, je n’avais même pas réfléchi à la question. Heu, à côté du stand de merch’ d’ANVIL, il y a un autre stand : REZET, donc oui il y a un autre groupe ! En revanche, vue la pochette du CD, ils ne doivent pas faire dans le métal prog’ ! Du coup, j’ai un peu peur car ça peut se révéler très très violent !

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REZET

Bon, je ne vais pas tarder à être fixé car ça débute. Les musiciens ont un look très metalleux thrasheurs 80…Et musicalement ? Ouf, c’est raccord, on est dans du thrash à la METALLICA période “Kill’en’All”. Du thrash-speed totalement sortis du passé, sans rajout de voix caverneuses ou de voix à la Mickey sous hélium.

C’est bien fait et dès le premier morceau le public headbangue. C’est efficace, bien fait, bien joué… enfin pour ceux qui aiment le style bien-sûr (j’aurais pu envoyer ma femme sur ce coup-là !).

Perso, même METALLICA a ses tout débuts, je n’avais pas tenu tout le set donc là vous imaginez bien que dès qu’ils ont accéléré le tempo (si, si c’est possible) et même si c’est, comme ce soir, très bien joué, je confirme que le thrash métal n’est décidément pas ma came. Je préfère suivre la fin du show au bar.

Euh, ce soir c’est assez facile d’y accéder car la salle n’est même pas à moitié pleine. J’espère que ça va changer pour le début d’ANVIL.

Bon allez, les REZET ont fini, changement de plateau. Je me repositionne pour être devant pour le début d’ANVIL.

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ANVIL

Bon, on attend un petit peu et puis ça commence. C’est parti pour un instrumental, marque de fabrique du groupe.

Le batteur et le bassiste sont sur scène mais je ne vois pas LIPS. Je l’entends mais je ne le vois pas. Je tourne la tête et putain, il est là à un mètre de moi dans le public ! Alors celle-là, on ne me l’avait encore jamais faite. Débuter le show dans le public, ce mec est vraiment barge ! Mais un barge comme je l’aime.

Il est là avec sa guitare et  son sourire. Sa joie de jouer, il veut la communiquer d’entrée. Il a même installé un micro dans sa guitare pour pouvoir communiquer avec nous. Pas facile de décrire l’ambiance dans le public, la tête de mes copains photographes qui cherchaient toujours LIPS alors qu’il était derrière eux ! Un début de concert qui donne le tempo, la soirée ne va pas être monotone.

Allez, LIPS rejoint ses petits copains sur scène et c’est parti pour un tour d’horizon du répertoire d’ANVIL avec bien-sûr un total show de LIPS qui va nous montrer tout ce que l’on peut faire avec une guitare.

Bien sûr, il n’a pas oublié son copain le vibromasseur pour nous montrer que l’on peut s’en servir avec une guitare (eh oui, pour ceux qui ne le savent pas, il a été le tout premier à en utiliser un pour ses solos. Mais ça, c’était il y a très très longtemps !).

Il ne va pas oublier non plus de communiquer avec nous, on ne s’ennuie pas un seul instant. Euh, à part peut-être qu’on est dans un show à l’ancienne avec son solo de batterie, son solo de basse… Mais bon perso, même si je n’ai pas trouvé ça forcément nécessaire, je n’ai pas non plus trouvé ça forcément chiant. Et puis, les solos de LIPS  à la guitare sont tellement hallucinants ! Pas forcément de technicité, mais de délire que ceci n’est qu’un détail.

L’ambiance atteint une apothéose quand ils vont nous faire “Metal on Metal”, of course ! D’un seul coup pschitt, je ne suis plus là, j’ai un fash-back dans les 80. LIPS est devant moi et je pense que ANVIL sera un énorme groupe. “Metal on metal” finit. Le morceau est toujours aussi bon mais autour de moi, on n’est décidément pas nombreux à s’en être rappelé.

Les lumières se rallument, moi comme tous ceux présents, on s’en fout. On a vécu un énorme moment avec un groupe qui joue parce c’est leur vie. Je n’aurais loupé ça pour pas grand-chose au monde.

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ANVIL

A ceux qui pensaient qu’ils avaient déjà vus ANVIL parce qu’ils les avaient vus sur la scène du Hellfest au milieu de milliers de copains dans la poussière en plein soleil, je ne dirai qu’un truc : dommage les mecs. Ce n’est pas parce qu’un groupe ne joue pas devant des milliers de personnes que ce n’est pas un groupe à aller voir. Et peut être que, quand on vous dira dans vingt ans qu’on était à ANVIL, vous vous en mordrez les doigts… pour ne pas dire autre chose – pour être poli !

Enfin, ce n’est pas grave, moi je suis toujours dans mon monde et je remercie encore BASE PRODUCTIONS pour avoir maintenu cette date, de nous avoir permis de les voir en live et surtout de leur permettre de cette manière de pouvoir vivre de leur musique. Voilà, je suis heureux mais un peu triste à la fois.

 

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NERVOSA

Allez ! Les vacances c’est cool, mais les concerts en dehors des fest se font très rares. La plupart des gérants de cafés-concerts sont eux-aussi partis au soleil, et ceux qui restent trouvent que ce n’est pas le bon moment. Et bien mon copain James du Thunderbird en a décidé autrement ! Il a même trouvé le moyen de nous pondre une affiche thrash-métal alléchante. Tellement alléchante que je suis déjà parti pour Saint-Etienne, moi !!

Heu oui, j’ai bien dit que j’allais faire des bornes pour du thrash- métal ! Non, non, vous n’avez pas mal lu ! Lol!

J’arrive en avance au Thunder – eh oui, ça m’arrive aussi – car je ne voulais pas louper l’un des groupes. Et déjà bon signe, il y a du monde qui est déjà là et leurs vestes à patchs prouvent qu’ils ne sont pas devant le bar par hasard. J’ai d’ailleurs la confirmation que ce soir, l’entrée du bar est réservé à ceux qui viennent voir le concert. Cool pour James et pour les groupes ! Mais du coup, ça risque d’être très serré !

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DESOLATOR

21 h 30 et ce sont messieurs les anglais de DESOLATOR qui tirent.. heu… jouent les premiers. Là, même sans être un grand spécialiste du genre, on est dans de la caricature du style : double-caisse à fond et on envoie ! Et bien franchement, c’est pas bon mais alors pas bon du tout ! En plus, bingo ! Je n’ai personnellement jamais vu la salle du bas avec autant de monde ! C’est une fournaise. Sans compter qu’il y en a toujours quatre ou cinq qui oublient où ils sont et que le lieu ne se prête carrément pas au slam ! Le son n’est vraiment pas bon et surtout méga trop fort ! J’ai une oreille qui vrille !

Allez, c’est bon, j’arrête les frais et je remonte au bar, nettement plus respirable. Et là, je suis assez fier de moi car je me rends compte qu’il y en a pleins qui ont tenu moins longtemps que moi. Si en plus les fans du style sont raccord avec moi, c’est pas bon !! Il ne me reste plus qu’à boire un coup en attendant que DESOLATION, heu DESOLATOR termine. D’accord, je me suis trompé de nom mais moi je dis qu’il leur aurait parfaitement convenu !

crisix

CRISIX

Bon, changement de décor et place aux espagnols de CRISIX. Et là, ça le fait d’entrée de jeu ! Le groupe est à fond, les morceaux sont travaillés, la voix n’est pas monocorde. Les compos sont originales et donnent envie de s’éclater avec eux. Les musicos ont une pêche communicative et sont vraiment aux taquets.

Voilà ce que j’aime ! C’est rapide mais pas bourrin, ça ne tourne pas à la démonstration de vitesse. Putain, c’est vraiment bon ! Le son est toujours fort mais audible maintenant. Le seul bémol, c’est que la salle est une véritable fournaise… Et que les quatre, cinq gugusses qui prennent une salle de concert pour une salle de récréation n’ont toujours pas compris. Heureusement que j’ai deux gardes du corps efficaces !!!

Bon allez, pause bien méritée avant de repartir en voyage pour, cette fois-ci, le Brésil avec NERVOSA !

A la levée de la cordelette d’accès, tout le monde se précipite en bas. Le bar se vide. Bizarre !! 

NERVOSA 4-

NERVOSA

Ou pas, car en provenance du brasilllllll les trois filles de NERVOSA débarquent sur scène. Déjà que dans le hard-rock, un groupe de filles ça ne se rencontre pas souvent, mais en plus des filles qui jouent du thrash, là c’est encore plus rare ! Il faut quand même bien dire qu’on a plus l’habitude de voir des chevelus avec cartouchière et bracelets à clous !

En tout cas, dès le début des hostilités, elles vont nous faire comprendre qu’elles ne sont pas là pour nous apprendre la samba, mais bien pour détruire ce qu’il nous reste de tympans ! Elles y vont à donf, version “les freins, c’est pour les lâches”. Peut-être trop à fond car en live du coup, leurs morceaux passent moins bien que sur leur CD. C’est peut-être du aux conditions, mais là j’ai vraiment du mal à rentrer dans leur univers.

Il fait méga chaud et il est très tard, donc même si c’est méga bien fait et qu’elles sont super sympas à voir jouer (non, je n’ai pas dis qu’elles étaient bonnes !), je remonte rejoindre ceux qui ont craqué avant moi, ou ceux qui on décidé de ne pas descendre du tout !!!

Bon, papotage avec les potes. Avis globalement partagés. Les grands vainqueurs de la soirée sont CRISIX et leur thrash généreux.

Il est maintenant temps de prendre congé de James qui ferme quand même son bar pour des vacances bien méritées et pour se préparer pour une nouvelle saison très rock ‘n’ roll !!

Bon c’est pas tout, il faut rentrer. Allez, et si je me mettais un petit truc calme pour la route, un petit MOTORHEAD, par exemple ?!!

PUSSY SISSTER 4

Bon ce soir, pris d’une envie subite de cancoillotte, je décide d’aller faire un tour dans le Doubs. Bon vous n’y croyez pas ? Vous avez bien raison ! Si je me dirige du côté de Montbéliard, c’est bien sûr pour un concert.

Le temps d’arriver au Bacarat’, le bar-concert où ont lieu les festivités de ce soir et vous n’allez pas y croire, je suis en avance ! Je suis même très en avance. Je ne louperai pas la première partie. J’ai même le temps de découvrir le lieu assez improbable dans ce décor très bucolique avec une vraie salle de concert, une scène digne de ce nom et une petite salle à côté avec un écran géant !

Ca n’annonce que du bon tout ça !

SCREAMING LEADAllez, les SCREAMING LEAD ouvrent les hostilités avec du thrash old school style “Metallica et Megadeth sont mes copains”. Jeune groupe gagnant d’un tremplin local, ils sont déjà bien en place et leurs morceaux sont bien efficaces et plutôt bien faits. Après, le bémol vient plutôt du look des musicos. Mais bon, le look, ce n’est pas le plus difficile à acquérir. Si, si, y’en a qui ont des super looks et qui jouent comme des patates ; et là effectivement c’est plus problématique ! Mais là, étant donné le jeune âge des memebres du groupe, ça devrait s’arranger rapidement. Quoi, je chipote ?!!

J’ai juste le temps de goûter à la bière noire locale et d’aller faire pipi dans le canal. C”est pratique ça, c’est juste en face. Mais moi je n’ai pas, comme d’autres que je ne balancerais pas, essayé de viser les canards ! Allez ! Il est temps de quitter la minute Chasse et pêche et de retrouver le but de notre présence ce soir, les glam-rockeurs allemands de PUSSY SISSTER !

PUSSY SISSTER 3

Et d’entrée de jeu, ça le fait ! Le son est bon et le groupe attaque avec des morceaux pêchus qui mettent le feu aux plus de cent personnes présentes dans la salle. L’ambiance est très bonne : ça danse, ça tape des mains et ça reprend en choeur. Les filles sont heureuses car le chanteur, en plus d’avoir une méga présence sur scène, est un putain de beau gosse. Et en plus, il chante bien, ça tombe bien !

On a droit à des morceaux de leurs différents CD, et ça tombe aussi bien aussi, parce que à part d’aller sur internet pour trouver les premiers, voilà. C’est vraiment dommage car il y a vraiment des pépites !

La partie rythmique soutenue par un batteur bien musclé (même pas jaloux !) est très efficace. Les morceaux passent vraiment bien auprès du public… Même auprès des gens qui les découvrent ce soir.

Bon, c’est vrai qu’entre les morceaux, ils parlent beaucoup, mais c’est normal, c’est la spécialité des groupes allemands. De DORO à FREEDOM CALL en passant par GAMMA RAY, dès qu’ils ont un micro, ils ont pleins d’histoires à nous raconter ! Heu, en France, vu notre niveau d’anglais, ce n’est pas forcément compris à sa juste valeur, lol !

Mais ils sont tellement contents d’être là et de jouer en France devant un public aussi nombreux. C’est clair que quand ils ont débarqué en fin d’après-midi et qu’ils ont vu le village, ils étaient loin de penser qu’il y aurait autant de monde ! Moi aussi à vrai dire. Mais bon, les gens ont bien fait de faire le déplacement car les PUSSY SISSTER nous sortent une grosse prestation.

Bref, un concert qui défile bien plus vite que le cours du ruisseau d’en face. Et c’est malheureusement déjà fini.

Bien sûr, ils vont aller à leur stand merchandising. Et là, cruelle désillusion pour moi, ils n’ont pas emmené de CD à vendre. Il paraît qu’en Allemagne, sur les concerts, les gens n’achètent que des T-shirts et des muggs ! Mais on n’est pas allemands, nous ! Les CD, on en achète encore !…. Surtout quand on peut les faire dédicacer !!! Pas grave, je ferai signer ma set-list, na !

Allez, c’est pas tout de rigoler, mais on a un peu de route à faire. La prochaine fois, je saurais qu’il y a un gîte juste à côté ; c’est pratique, ça peut servir !

BILAN DE LA SOIREE

LOGO BARACATUne méga découverte que le Bacarat’. Un méga lieu qui a déjà accueilli des groupes tels que Pat MC MANUS, KEVIN K, ADAM BOMB, etc. Des patrons adorables qui font des concerts tous les quinze jours et qui sont vraiment branchés rock. En plus, ils arrivent à faire venir énormément de gens pour faire découvrir des groupes de qualité. Et là, chapeau bas !

Une bien bonne idée d’avoir fait passer les PUSSY SISSTER car c’est vraiment un groupe à voir en live. En plus, des groupes de glam qui passent vers chez nous, c’est pas monnaie courante !

Ce qui est clair, c’est que je ne regrette pas mes cinq heures de route.

Un merci tout particulier à Rémy qui s’investit à fond pour ce genre de soirée. See U later et long live rock’n’roll my friend !